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Mai 553 AD
 

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 [Reprise] Vengeur : Guerre de l'Infini

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ZvezdanZvezdanArmure :
Pontifex

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Message [Reprise] Vengeur : Guerre de l'Infini    [Reprise] Vengeur : Guerre de l'Infini  EmptyVen 1 Mai - 18:05
Se lier, puis se délier.
Se rapprocher, puis s'éloigner.
Cultiver un début d'espoir, que le destin se fera un malin plaisir de briser au creux de sa main cruelle et capricieuse.

Zvezdan est familier des vicissitudes de la vie. De cette vie. Une vie qui n'est pas faite pour être vécue, mais faite pour être sacrifiée au nom d'un Dieu, d'une cause à la fois si proche et si lointaine. Il a essayé. Oh oui, il a essayé de très, trop nombreuses fois. Essayé de garder une petite place au fond de son cœur, pour les soubresauts d'humanité qui restent dans son âme. De garder une place pour des gens qui comptent, des gens à aimer, à protéger, des gens importants... Des liens.

Chacun, l'un après l'autre, méthodiquement, ils ont été déchirés. Le monde s'est acharné à lui dire, à lui faire comprendre : ça ne sert à rien.
Un frère d'arme perdu suite aux caprices d'un Dédale glouton.
Une mère et son fils en devenir, perdu de vue suite aux caprices de l'inconnu.
Une âme à la fois si proche et si lointaine... Cet ancien Pontifex où il s'était retrouvé, l'espace d'un songe. Disparu suite aux caprices d'une grotesque parodie de faux Dieu.
Un fillette dont il s'est souciée un instant, jeune pousse du Dédale. Trop jeune à son goût. Perdue suite aux caprices d'une Cuirasse trop consciente. Perdue ? Non, pas vraiment. Mais c'est désormais tout comme.
Une femme aimée très vite, très fort, perdue suite aux caprices d'une malédiction floue. Un Gaes imposé par une forêt lointaine, une obligation mystique bonne à séparer les amants.

Perdre suite aux caprices de choses immuables, imprévisibles. Perdre, parce que les parques en ont décidé ainsi, parce qu'il a fait l'erreur de posséder, de s'attacher. Comme si le sort s'acharnait. On le lui répète, en somme : La guerre ne s’embarrasse pas de compagnie superflue. La guerre amène les trois autres grands Maux dans son sillage, mais elle se suffit à elle-même. Peut-être est-ce ce qu'il y a à comprendre ? Qu'il n'y a plus vraiment de Zvezdan. Qu'il ne reste que Guerre, et qu'il faut accepter ce nouveau rôle, s'y consacrer entièrement. C'est peut-être autre chose, c'est peut-être une grande série de malchances qui se succèdent.

Le Vandale y a réfléchit, longuement. Une réflexion courroucée, brisée. La réflexion d'un homme qui a perdu l'envie. La réflexion d'un homme qui...

Finalement, c'est la seule chose qui ne m'a jamais quitté, hein ?
C'te putain de haine. Ces visions de rouge, ces projets sanglants pour ceux qui ne méritent rien de mieux. Depuis tout jeune, c'est là. Depuis qu'ils ont marchés sur Carthage. Tuer les têtes pensantes derrière l'Empire et ses marionnettes, brûler Constantinople et observer l'incendie aux premières loges, ou bien peut-être la mettre à sac et réduire en esclavage toute sa population... Réduire les Saints à néant, les étouffer avec leur hypocrite Rêve, leur soi-disant vision éclairée bâtie sur des tonnes de cadavres, d'esclaves et de manipulations. Tout ça, tous ces projets, toutes ces émotions qui me permettent d'avancer encore...

ça n'est jamais parti. C'est resté, ça m'a hanté, ça a été insupportable, souvent. Plus d'une fois, j'ai cru y devenir fou. Mais ça n'est jamais parti. C'est... fiable. C'est là et ça ne bougera jamais, qu'importe les jeux du hasard, du destin, des Dieux. C'est la seule chose que je maîtrise réellement. Ca et mes ambitions pour l'avenir. Que la lignée guerrière de ma famille reprenne vie à travers moi. Effacer l'erreur de Carthage et la paresse qu'elle a amené chez nos guerriers. Qu'ils se rappellent de ce que sont les Vandales. Qu'ils se rappellent comment est-ce qu'on l'a obtenue à l'époque, cette cité. Conquérir, et s'ils ne se laissent pas conquérir, détruire. Là aussi, la logique ne vous est pas étrangère, Saints D'Athéna, hm ?
C'est ça. Les gens meurent, les gens disparaissent, les gens trahissent, les gens faillissent, les gens sont temporaires. Combien de main j'ai tenu fermement dans la mienne, pour la voir partir au vent tout pareil peu importe la force de ma prise ?J'ai pris le risque de m'ouvrir, j'ai fait une place dans mon cœur, juste à côté de mes émotions. Et quand ils sont parti, rien n'a remplacé. Juste un vide. Juste cet espoir bafoué, juste ce sentiment de manque. D'injustice. Seulement après, le vide s'est rempli de colère. Encore, toujours, toujours plus.

Les liens, ce n'est bon qu'à céder. Les gens, ce n'est bon qu'à disparaître. J'ai tout un peuple de disparus à venger. Tout un Empire à conquérir.
Cet espoir, il ne s'en ira qu'à ma mort. Quant aux autres qui s'évanouissent dans la nature sans que je ne puisse rien y faire... J'en ai assez.
Je ne vais plus vivre pour les autres. Ni pour toi, ni pour lui, ni pour les jeux puérils de ces grands enfants de l'Olympe. Je vais vivre pour moi, et pour la Guerre que je veux mener. Une grande, interminable guerre contre le plus grand empire à ce jour. Et après lui, la guerre contre tous les autres.
Un pope ne m'a pas suffit. Je m'occuperais du prochain. Et de l'autre après. Et de l'Empereur et de ses généraux. Vous tous, sans exception, je vous soumettrais, ou je vous tuerai. Et tu sais quoi ?
Je vais y prendre beaucoup de plaisir.

La réflexion d'un homme qui ne souhaite plus s'attacher. D'un Vandale qui écoutera ses envies, ses ambitions, et son instinct de survie, rien de plus, rien de moins. La vie d'autrui est fragile, tout ce que peut faire le Cardinal, c'est vendre cher la sienne. Au final, les liens les plus fiables, c'est ceux qui lient à un autre que l'on veut tuer. Soit on échoue, soit on réussit, et tout prend fin d'une manière ou d'une autre. Le genre de lien qui le lie à Velya.

Zvezdan a dû prendre le commandement des armées Berserker, en l'absence d'un Pontifex après le passage du Faux Dieu. Lors des affrontements contre les Saints en Italie, des souvenirs familiers lui sont revenus. Berserker et Oracles, main dans la main... Tseh. L'idée lui a arrachée un sourire mauvais, à l'époque. Terriblement mauvais. Alliés en armure de noir, nouveaux Cardinaux, nouveau Pontifex. Tout s'est enchaîné très vite alors que les Saints commençaient à gagner. Les affrontements, la nouvelle rencontre avec le soldat félin, la vie arrachée au Pope Akritès de la main du nouveau Pontifex. Tout a été vite, tout a été rapide. Et surtout, tout ne fait que commencer. Le Vandale ne compte pas s'arrêter à une retraite et un meurtre de Pope. Il reste du travail. Tant qu'il restera une chevalerie d'Athéna, il restera du travail.

C'est une tâche infinie, que celle de celui qui porte la Cuirasse de la Guerre. « La Guerre », ce n'est qu'un grand mot pour dire Le Conflit. Vieux comme le monde, et sans doute ce qui signera sa fin.

Alors Guerroyons. Ne sommes-nous pas bons qu'à ça?
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