Mai 553 AD |
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| [Janvier 553] Ça déménage ! (Samaël) | |
| NympheaArmure : Saint du Lotus | [Janvier 553] Ça déménage ! (Samaël) Mer 27 Mai - 14:32 | | | Sa première journée à la Cathédrale de Chair se passait plutôt bien. Elle avait eu un peu peu au début comme elle n’avait pas tout de suite compris qu’elle devait s’agenouiller. Mais ça s’était plutôt bien réglé. En fait sur le coup elle avait été tellement abasourdie par tout ce qu’elle découvrait que la bienséance et le protocole lui avait échappé. Mais voilà l’entretien s’était terminé et elle avait pu passer le reste de la journée à visiter les boyaux enflammés à la recherche des lieux communs. Ainsi elle avait pu repérer le réfectoire et localiser le dortoir.
Ce dernier était très simpliste. Les couchettes étaient alignées les unes à côté des autres espacées de quelques pas seulement. Aucun espace de rangement n’avait été prévu, pas de casier, pas de coffre, à part pour ceux qui en auraient apporté un avec eux mais sinon c’était très impersonnel. Elle remarquait quelles paillasses étaient occupées grâce à des détails : une couverture laissée en bouchon, l’emprunte de la personne sur la paillasse ou encore un objet personnel laissé sur ou aux abords du lit.
Doucement elle avança dans le couloir formé par les couches et se mit en quête d’un emplacement libre. L’endroit était vraiment grand. Certains dormaient déjà, d’autres la regardaient d’un air curieux, sans doute se demandaient-ils ce qu’une fille de son apparence pouvait bien faire là. Elle s’en moquait et n’y prêtait pas attention. Les regards, les messes basse ou non d’ailleurs, elle connaissait et ça lui passait au dessus de la tête depuis belle lurette.
Elle finit par trouver ce qu’elle cherchait au bout de quelques minutes. Un lit parfaitement bombé, personne ne s’étant encore posé dessus avec une couverture bien pliée, sans doute mise là par des péons. Dans un premier temps elle fourra la couverture dans son sac puis elle resta un instant à observer le lit. Un bête cadre de bois dans lequel on avait posé une paillasse de la taille d’une personne. Elle se pinça les lèvres. Ça allait être coton pour bouger tout ça. C’était qu’elle n’était pas très musclée la demoiselle.
Elle regarda autour d’elle afin de voir si elle ne croisait pas de visage qui lui aurait eu l’air assez aimable pour l’aider, mais même si ce fut le cas, elle n’osait encore pas adresser la parole à qui que ce soit. Venant d’arriver, elle craignait de déjà se faire ratatiner la tronche si elle faisait un pas de travers. Alors elle se tourna vers le lit et commença déjà à retirer la paillasse. Le gros sac de lin rempli de paille était trop grand et difficilement malléable, mais avec quelques efforts à grand renforts de grognements et de soupirs, elle pu le tirer hors de son cadre. Maintenant il ne restait plus qu’à soulever ce dernier. C’était trop grand, trop lourd, elle ne pourrait pas soulever ça seule définitivement. L’air dépité, elle était prête à laisser tomber. |
| | | SamaëlArmure : Cuirasse du Djinn | Re: [Janvier 553] Ça déménage ! (Samaël) Dim 31 Mai - 23:54 | | | Le voilà revenu d'un petit moment d'intimité dans les prisons, ayant profité d'un repas qui avait su calmer les ardeurs de la Cuirasse. C'était une femme, cette fois, presque neuve, parvenue ici par un raid des hommes de l'Ombre. Il en fallait, ici, pour obtenir des informations notamment mais aussi pour servir les armées du Dieu de la Guerre. Cette dernière venait d'arriver donc, aussi il essaya de ne l’abîmer que peu en ayant pris soin de cautériser la plaie suite à l'ablation d'une partie de sa jambe. Il faisait les choses différemment depuis qu'il était un homme de la Cathédrale, les âmes pouvaient vivre, il n'était plus obligé de les tuer pour se nourrir. Cela l'affectait moins, ce petit prince perse. Le Djinn avait été contenté, la journée longue. La Famine lui avait ouvert une nouvelle voie, et cette dernière n'était guère reposante. Tout reposait sur l'harmonie entre les invisibles et Samaël, à renforcer le pont qui les liait, cette porte entrouverte par une Danseuse Macabre il y a bien des mois. Rien de simple. Tous étaient différents, se querellaient et malgré la présence le Père, ils n'en restaient pas moins sauvages et inadapté au monde. Alors, après une journée éreintante, quoi de mieux qu'un repos bien mérité. Le Centurion avait retiré son casque, le tenait sous son bras droit, prêt à rejoindre l'espèce de salle qui servait au repos des guerriers. La hiérarchie était étrange tous les soldats, éveillés ou non, se trouvaient au même endroit, à peine séparés selon leurs armées. Seuls les Cardinaux bénéficiaient de privilèges particuliers. Alors il était là, au milieux des autres ; Certains discutaient, d'autres roupillaient à gorge déployée. Des hommes dotés d'une éducation sans pareille, ce qui ne manquait pas de faire rouler les yeux de Samaël à chaque fois qu'il en croisait. Des rustres oui mais aussi frères d'arme. Tous logés à la mùême enseigne. Nul dédain donc. Lui même avait du s'avilir pour arriver ici après tout. Et dans cette salle, quelque chose détonnait. Une femme, un peu plus au fond, portant une Cuirasse qu'il n'avait encore croisé. La curiosité du Djinn ne put qu'être attisée alors, à l'idée de rencontrer un nouveau membre de la Légion des Ombres. Jusqu'ici, il n'avait pas été déçu des diverses personnes croisées, toutes intéressantes bien que particulières... Et c'était cela qui primait, après tout. Les différences. Ils n'étaient plus de simples mortels, leur monde était trouble. Il s'approcha lentement, restant à distance à l'observer trafiquer avec les draps dans un premier temps, puis elle s'arrêta, semblait observer le lit. Que cherchait-elle à faire ? Difficile à savoir. Son regard se tourna vers l'arrière un court instant, balayant les hommes dont Samaël. Elle s'attela à retirer sa paillasse dans un premier temps, non sans mal. Il s'approcha d'elle alors, d'un pas lent, intrigué par ses manipulations. Que cherchait-elle à faire ? Etait-ce là un ordre qu'on lui avait donné ?
Que cherchez-vous à faire avec ce lit, soldat ? Il semble bien trop lourd pour vous.
Allait-il lui proposer son aide ? Samaël n'était pas habitué à aider ou servir les autres. Dans sa famille, il était un prince choyé et aimé, n'avait eut à se baisser pour effectuer des tâches indignes de sa pureté. Et puis... son corps frêle ne serait d'une grande aide à dire vrai. |
| | | NympheaArmure : Saint du Lotus | Re: [Janvier 553] Ça déménage ! (Samaël) Lun 1 Juin - 22:23 | | | Quelqu’un se manifesta enfin, mais cela ne signifiait pas qu’elle obtiendrait de l’aide. Mauvais signe, bon signe ? Il se contentait de lui demander ce qu’elle faisait. Alors qu’elle prenait quelques secondes pour l’observer, elle remarqua sans peine sa carrure peu imposante, s’il devait l’aider, ils allaient galérer tous les deux, mais peut être que ce ne serait pas impossible. Sa façon de se tenir et de parler lui indiqua qu’elle devait avoir à faire à plus haut gradé qu’elle. Pas un Cardinal néanmoins, eux dormaient ailleurs. Un Centurion alors. Il avait l’air plutôt normal de prime abord, mais elle se méfiait. Elle savait bien que les apparences étaient trompeuses, elle en était un parfait exemple bien que pour le moment elle soit plutôt inoffensive. Pour l’heure, elle ne cernait pas encore quel genre de Berserker était face à elle, mais elle tâcherait d’observer pour en apprendre davantage. La petite légionnaire n’en menait pas large pour son premier jour. L’assurance viendrait, mais pour le moment, elle était docile comme elle avait pu l’être toute sa vie durant. Ce n’est pas difficile, c’est même plutôt un réflexe qu’elle perdra sans doute petit à petit. Elle l’espérait du moins.
- Je... Comment tourner cela pour que ça passe bien ? Ne pas en dire trop pour que cela ne soit pas pris comme une faiblesse, elle devait rester vague tout en ne s’éloignant pas de la vérité. Si elle disait qu’elle allait s’installer ailleurs pour dormir, soit on la prendrait pour une froussarde, soit pour une privilégiée alors que simplement elle était mal à l’aise quand il y avait trop de monde. Un genre d’agoraphobie qui n’était en rien lié aux habitants de la Cathédrale de chair mais uniquement à son passif.
- Je dois emporter un lit dans l’un des cachots de la Cardinale de la Famine. Celui à côté de son cheval. Mais effectivement je n’ai pas les muscles suffisants pour porter ça toute seule. Je ne sais pas comment je vais faire... Utiliser ses pouvoirs ne servirait à rien, aucun ne lui permettait de faire léviter le lit et elle serait bien en peine d’essayer de convaincre du bois de se déplacer tout seul. D’autre part elle s’était entraînée à péter les rochers, pas à les soulever. Elle soupira, regardant le bazar qu’elle avait mit.
- Rha c’est mon premier jour et je suis déjà dans la galère… Pour pas grand-chose en plus. Elle le regarda, lui ses réactions, allait-il lui proposer de l’aide ? Elle ne lui forcerait pas la main, mais pouvait toujours demander de façon plus large.
- Vous n’auriez pas une idée de comment je pourrais m’y prendre par hasard ? Ou à qui je pourrais demander de l’aide ? |
| | | SamaëlArmure : Cuirasse du Djinn | Re: [Janvier 553] Ça déménage ! (Samaël) Sam 6 Juin - 17:49 | | | Ses yeux fins basculaient du meuble à la jeune femme en armure. Il croisa les bras non sans lui offrir un léger un sourire. Il l'écoutait, comprenant mieux ses gestes et leur raison. Elle semblait cependant gênée de la situation, se sentant ridicule de ce qu'il percevait. Pourtant il n'en riait pas, cherchait à comprendre. Elle lui parlait de sa force, ne pouvoir arriver à porter une telle charge. Étrange. Son instinct lui paru juste lorsqu'elle énonça n'être là que depuis une simple journée, une nouvelle arrivante dans la Cathédrale, prête à servir le Dieu de la Guerre.
Je comprends mieux en effet, notre Cardinale est dans le juste. Votre place n'est ici, cela ne serait pas correct. Cependant...
Il tendit le bras droit sur le côté tout en posant son casque au sol. Vint ensuite la découverte de son avant bras, fin, alors qu'il retirait la protection de ce dernier, démontrant là sa peau d'une blanche pureté mais surtout la finesse de ces derniers.
Observez par vous même, je ne suis pas plus apte à déplacer de lourdes charges que vous semblez le dire de vous même. Et pourtant...
Le Perse replia les doigts de sa main, excepté l'index. Il positionna se dernier sur le coin du cadre de la couchette à sa droite, vide. Il poussa légèrement vers l'avant, un mouvement simple, et le lit s'envola à l'instant même, s'écrasant plus loin sur l'un des murs sanguinolent de la pièce. Un grondement sourd et léger se fit entendre. Rien d’inhabituel.
Nous ne sommes de simples créatures, nos sens sont éveillés à la faveur des Dieux et esprits. Malgré notre finesse, nous pouvons fendre le ciel et briser le sol, ne vous arrêtez pas aux apparences.
Il replaça son gant autour de sa main nue, avant de fixer de nouveau le lit que souhaitez déplacer la jeune femme. L'aile dans le dos du Djinn se déploya alors et d'un simple mouvement, l'objet commençait à s'élever du sol, emporté par une légère bourrasque qui faisait danser leurs cheveux au passage.
Néanmoins, nul besoin de nous salir les mains, n'est-ce pas ? Nous vallons mieux que cela. Je suis Samaël, Centurion du Djinn. Pouvez-vous me conduire à votre destination, soldat...
Laissant sa phrase en suspend, plissant une paupière pour montrer son attente. |
| | | NympheaArmure : Saint du Lotus | Re: [Janvier 553] Ça déménage ! (Samaël) Dim 7 Juin - 23:03 | | | Un à un elle observe les gestes du Centurion. Il découvre son bras pour lui montrer qu’il n’est pas plus musclé qu’elle. Un geste qui vient la conforter dans cet a priori qu’elle a eu en le regardant la première fois. Elle observe son armure un instant, constate sa couleur à laquelle elle n’avait pas fait attention plus tôt. Noire comme la sienne, signe qu’ils sont de la même armée. Le détail pourtant pas si petit ne lui avait pas sauté au visage plus tôt. Peut-être parce qu’elle était trop préoccupée par ses soucis ou que sa peau et sa chevelure contrastait trop avec les plates de métal.
Bref, elle attend de voir où il veut en venir. Observe comme il le lui demande. D’une simple poussée du doit il envoie valser le lit à l’autre bout de la pièce. Elle écarquille les yeux ébahie. Seule, elle n’avait eu comme entraînement que ce à quoi elle avait pensé, c’est à dire ses pouvoirs particuliers. La force brute, cela ne lui était jamais venu à l’esprit. Elle avait encore beaucoup à apprendre de toute évidence…
Mais ce n’est pas à la force de la main qu’il fait à présent léviter le lit. Une sorte de vent provoqué par le mouvement de son aile. Hébétée, elle reste pantoise jusqu’à ce qu’il la ramène à la réalité en lui demandant de la guider et en se présentant.
- Hum… Oui. Par ici. Elle se faufile à travers l’allée formée par les lits puis quitte le dortoir pour le guider en direction de l’hypothalamus. S’il y a bien une chose qu’elle ait réussi ce jour là c’est de pouvoir se repérer dans ces dédales. Ici un œil plus haut que les autres, là c’est la deuxième à droite, etc.
- Je suis Elyra, Légionnaire de la Péri et écuyère de la Famine. Djinn… Ah vous tombez bien, Jehane voulait que l’on fasse connaissance. Peut-être que vous pourriez m’enseigner quelques trucs ? Apparemment il y a bien des choses que je ne sais pas que je puisse faire. Mais euh… genre ça là… Je peux le faire aussi ? J’ai des ailles ça peut servir pareil j’imagine... Elle semble naïve comme une enfant, une enfant dans un corps de femme. Est ce cela que Famine a vu chez elle ? Oh bien sûr elle n’est pas que cela, elle est plus que cela, pire évidemment, sinon elle ne serait pas là, Péri ne l’aurait pas choisie. Mais c’est justement parce qu’elle a été choisie que son entraînement a des failles. Son guide l’a laissée un peu trop libre et autonome, des choses qu’il faut réparer avant que l’on ai besoin d’elle sur un champ de bataille. La direction prise ne l’étonnera pas. Le domaine de Famine leur est tout deux connu, le point important est donc le choix de la cellule et elle a pris celle à côté de la cellule de Sonata. Ainsi serait-elle aux premières loges pour en prendre soin. Plus qu’une occupation, un plaisir.
- Voilà c’est là. Et merci… Maintenant avec un peu de chance il aura peut-être le temps de lui enseigner les bases parce qu’il semble qu’elle a sauté cette étape pour passer directement à la maîtrise de ses attaques... |
| | | SamaëlArmure : Cuirasse du Djinn | Re: [Janvier 553] Ça déménage ! (Samaël) Jeu 11 Juin - 20:01 | | | La jeune femme semblait coopérative et ne posait aucune question particulière. Pour le moment en tout cas. Ils commençaient à contourner les couches, puis vinrent les couloirs alors qu'elle continuait de se présenter. Légionnaire de la Péri. Samaël leva les yeux vers le plafond, songeur, sans cesser de marcher. Péri... les poétesses... Elles n'étaient pas très éloignées de Silf. Un sourire alors. Peut être bien oui.
Eh bien enchanté, Elyra. Je pense que notre Cardinale a vu juste en vous demander de me trouver. Pour commencer vous auriez pu utiliser votre énergie pour soulever ce lit il est vrai, cela n'aurait pas représenté grand chose. Mais je comprends l'envie de ne pas se salir. Il y a bien assez ici pour se retrouver entaché.
Ils continuaient leur route, guidés par la jeune femme qui semblait se repérer à merveille à travers le Dédale. Pour son premier jour. Ce n'était pas donné à tout le monde. César qui semblait résider ici depuis des lustres n'y parvenait toujours pas. A dire vrai, peut être même était-il né ici, d'un de ces murs. Cela n'aurait rien d'étonnant. Pourtant, au beau milieu d'un couloir le Djinn stoppa ses pas et le meuble qui faisait sa suite tomba au sol, un peu bruyamment.
Hum... Elyra ? Arrêtons-nous quelques instant si vous le voulez bien. Je ne sais pas si vous connaissez beaucoup de choses au sujet de votre Cuirasse, et à dire vrai je ne peux vous en dire plus... Cependant, la légende de la Péri m'est très familière. De là où je viens, elles représentent la poésie, les murmures qui s'échappent dans les esprits, dans le vent... Ce sont des esprits proches des Djinn en un sens. De Silf notamment, l'esprit qui m'a permis de soulever votre futur lit.
Ainsi lui donnait-il les premières clés sans réellement le savoir. Des choses à apprendre oui, mais il ne se voyait pas comme un instructeur. Il apprenait pour lui. Il chantait. Il jouait. Mais de là à transmettre... La jeune femme fut chanceuse, les liens qui unissaient leurs Cuirasses avaient su lui remémorer ses origines. L'avaient rendu plus sensible aussi.
Que diriez-vous d'essayer à votre tour ? Il est important de comprendre l'esprit qui habite votre armure. Il pourra vous mener loin. Essayez, allez-y. Concentrez vous sur ces ailes, essayer de visualiser ce que vous souhaitez faire.
La curiosité revenait. L'opération n'était pas gratuite, il souhaitait avant tout comprendre. Avait trouvé une consœur en un sens. Est-ce qu'elle fonctionnait comme lui ? La Péri habitait-elle réellement cet enchevêtrement de métal et de cuir ? Il allait le savoir, si la demoiselle se prêtait au jeu. Aussi il s'éloigna un peu du lit, se posant contre un des murs visqueux, non loin d'un œil, croisant les bras en attendant de voir ce que cette Légionaire saurait faire. |
| | | NympheaArmure : Saint du Lotus | Re: [Janvier 553] Ça déménage ! (Samaël) Ven 12 Juin - 15:12 | | | Utiliser son énergie pour soulever le lit. Intéressant. Il faudrait qu’elle essaie et qu’elle s’entraîne pour voir jusqu’où le cosmos pouvait l’aider dans cet effort. Demain elle irait, elle tenterai de soulever les rochers de la forêt Ombrageuse et puis de déraciner un arbre pour voir. Oui voilà un bon programme. Si elle avait su plus tôt, elle ne se serait pas embêter et il n’y avait pas là une question de ne pas vouloir se salir, encore moins pour celle qui avait vécu constamment dans la crasse et la poussière, elle n’est pas une chochotte mais ça, elle ne le dira pas. Elle garde ses pensées pour elle parce qu’elle n’a pas envie de revenir sur ce passé qu’elle est si contente d’avoir quitté. A présent elle est bien habillé et il est quand même vrai qu’il serait dommage de tacher ses beaux vêtements. Tiens d’ailleurs…
- ça se tâche une armure ? Ça doit bien pouvoir se laver non ? Encore une question un peu simplette, mais elle connaît si peu de la vie. Sur certains points en tout cas. Les armures, même les simples venant de forges humaines, elle en avait rarement vu et s’était encore moins posé la question de leur entretien.
- Les nôtres sont spéciales... Oui elle n’est pas totalement idiote non plus. - On ne peut pas juste remplacer des parties abîmées… Alors comment est ce qu’on fait pour les réparer après un combat ? A moins qu’elles soient intouchables et incassable avec un super anti-rayure dessus ? Elle regarde son armure comme si le fait de l’examiner pouvait lui apporter la réponse. Évidemment non de toute évidence. Ils s’étaient arrêtés et le lit était tombé au sol. Elle sursaute légèrement au bruit, même étouffé par le moelleux de la chair, il l’avait extirpée de son questionnement. Vu toutes les questions qu’elle posait il était clair qu’elle ne connaissait pas grand-chose aux cuirasses en général, au moins savait-elle qu’elles étaient uniques.
Poésie et murmure ça lui parlait, souvent elle chantait pour Péri qui adorait entendre sa voix séraphique, mais le coup de l’esprit du vent la laisse dubitative. Cependant elle prend quand même la peine d’essayer, après tout elle connaît si peu de ses capacités que peut être aura-t-elle une révélation. Elle se redresse face au lit, déploie ses ailes aux plumes de métal et les agite en direction du lit. Elle provoque des courants d’air, rien d’exceptionnel mais elle ne s’avoue pas vaincue si tôt. Elle se concentre pour extirper son cosmos de son être et essaye par tous les moyens de l’utiliser pour moduler le vent. Son aura est dorée, chaude, solaire. Elle essaie un peu plus fort mais tout ce qu’elle réussit à faire c’est d’être obligée de reculer sous la pression. Ses ailes s’immobilisent et elle observe dans un soupir le lit qui n’a pas vraiment bougé. Peut être a-t-il été un peu poussé par le vent mais jamais il n’a décollé du sol. Dépitée, elle se tourne vers le Djinn.
- Le vent c’est pas pour moi on dirait… Mais les murmures, les mots ça ça nous parle. Sauf qu’un lit ça n’a pas d’oreille, alors je ne peux rien en faire à part le détruire. Ou peut être que... Oui peut être qu’elle peut être capable de moduler son onde sonique pour qu’elle vibre sous le lit pour le soulever. Probablement oui.
- Mais je préfère encore le porter à mains nues que de me casser la voix juste pour ça. C’est plus simple et moins bruyant ! |
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