Khoren Armure :
Chiens de Chasse
|  Khoren, Silver Saint des Chiens de Chasse  Dim 31 Mai - 14:07 | |  | Khoren Qui est-il ? Nom : Khoren
Date de naissance : Inconnue.
Âge : Véritable âge inconnu, semble être aux alentours de 25.
Sexe : Masculin.
Armure demandée : Silver Cloth des Chiens de Chasse Comment est-il ? Rapport de l’armée Byzantine en Arménie, Septembre 552
Mercenaire connu en tant que Kéndani.
Véritable nom : Khoren.
Cet individu fait parler de lui depuis quelques années maintenant. Suite à une rencontre récente, nous avons pu établir sa désignation. Homme de plutôt grande taille, approchant un mètre quatre-vingt. Il suffit d’un simple coup d’oeil pour voir qu’il est fait pour le combat. Une musculature sèche, démontrant un entraînement quotidien digne des soldats.
Sa couleur de peau est légèrement mate et ses cheveux, désordonnés et lui tombant en dessous de la nuque, couleur cendre, plutôt foncés. Ses principaux signes distinctifs sont cependant les tatouages recouvrant une grande partie de son corps. Sa main droite, presque tout son bras gauche ainsi que son torse. Généralement revêtu d’un seul manteau noir en lambeaux, sans manche, ces marques sont clairement visibles.
A noter qu’il porte également presque systématiquement sur le dos une boite recouverte d’un tissu. L’un de nos hommes a voulu en savoir plus. Nous n’essaierons plus.
Son visage justifie en partie son surnom, voulant dire « animal » dans la langue locale. Des yeux jaunes, paraissant difficilement ceux d’un humain. Un sourire bestial, laissant apparaître des canines un peu plus développées qu’en temps normal. Il porte également des boucles d’oreilles en forme de crocs, bien que celles-ci ne soient que rarement visibles dans sa chevelure.
Nous ne pouvons faire appel à lui seulement lorsqu’il faut tuer. Quoiqu’il arrive cela se termine de toutes façons ainsi, en bain de sang. C’est un véritable animal. Il est doué pour ça. Il aime ça. Un peu trop d’ailleurs. Il n’y a aucun doute qu’il n’est heureux que lorsque ses poings s’abattent sur son ennemi. Nous le surveillons de près.
Plusieurs fois nous avons tenté d’engager la conversation. S’il sait parler, cela reste très sommaire. Manque d’éducation évident. Si la conversation s’éternise, il n’hésite pas à envoyer chier et se barrer. Cependant, aussi rustre et primitif qu’il soit, il apprécie les différents plaisirs de la vie. Il peut passer beaucoup de temps à manger et à boire, même si ses goût restent très particuliers.
Avec tout ça, il serait légitime de se demander la raison pour laquelle nous le laissons agir. C’est simple. Il chasse, attaque et tue. Avec la plus grande attention. Lorsqu’il a une mission il s’implique entièrement. Il est entièrement capable de respecter les ordres s’il se rend compte qu’ils sont nécessaires. Pas forcément avec gaieté, mais le travail est fait.
Conclusion : Ce Khoren pourrait être un très bon élément s’il existait un moyen de le dompter. En attendant, il faut garder un œil sur lui, il peut se montrer utile mais n’hésitera pas à mordre. Des fois au sens propre.
Son Histoire L'homme est un animal sauvage, et il ne faut jamais le laisser sans muselière.
Arménie, province d’Ayrarat, vers 530
Un pays divisé entre deux Empires. Lentement, la noblesse abandonnait le navire, se réfugiant à Constantinople. Dans la sécurité. Dans le luxe.
Certains demeuraient fidèles à la racine. La famille Kamsarakan était de ceux-ci. Princes du Sang de l’Arménie, ils érigeaient en fierté le fait de ne pas trahir leur racine.
Jusqu’à ce printemps. Tous vaquaient à leurs occupations. Les nobles passaient leur temps dans des activités frivoles. Les servants n’avaient pour seule raison de vivre que de combler le moindre désir de leurs seigneurs.
Cet état de grâce aurait pu continuer de nombreuses années.
Mais vinrent les cris, le feu et le sang.
Certains évoquaient l’empire Perse. D’autres une puissante bande de brigands profitant de l’instabilité politique. Y avait-il une différence ? Les villages alentours tombaient uns à uns. Rapidement la panique gagna. A leur tour les Princes quittèrent le navire. De nombreuses expéditions, mêlant nobles et paysans. Tous cherchaient la même chose. La sécurité.
Les attaques se multipliaient. Si l’armée Perse était possiblement présente, les bandits l’étaient sans nul doute possible. Les principaux Kamsarakan arrivèrent à destination. Pas certains membres annexes de la famille. Les pillages étaient généralement sanglants. Rares étaient les survivants.
Pourtant, en ce jour, les Dieux décidèrent qu’une vie méritait d’être épargnée. Après le massacre s’élevèrent des pleurs. Les hors-la-loi ne mirent pas longtemps à en trouver l’origine : un enfant semblant à peine avoir quatre ans. Leur première réaction fut, bien logiquement, de vouloir l’achever.
Leur chef en décida autrement. Aucune raison fut donnée, mais ses ordres étaient incontestés.
Certains pourraient penser que ce fut une bénédiction pour lui, mais la mort peut des fois être préférable à certaines vies. Ainsi, nul n’entendit jamais plus le véritable nom de l’enfant. Seul restait Kéndani, soit « Animal » dans la langue de ses nouveaux maîtres.
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Arménie, province d’Aghdzenik, 537
Des éclats de voix. Joyeux.
Les bandits étaient aux festivités. Un tel événement était paradoxal.
D’un côté les chants, de l’alcool, à manger. Les auteurs étaient en train d’effectuer la suite logique d’un pillage réussi, éclairés par les flammes d’un immense feu.
De l’autre, la douleur, la violence et l’horreur. Les survivantes étaient en train de subir les conséquences dramatiques de ce même pillage, dans l’ombre des tentes de fortunes.
Et, à l’écart de l’un comme de l’autre, se trouvait le chien. Sale. Enchaîné. Les traces visibles un peu partout sur son corps parlaient d’elles-mêmes afin de se visualiser la vie qu’il endurait. Ses liens n’étaient relâchés que lorsqu’ils avaient besoin de lui. Pour les servir, de temps en temps. Pour se défouler, bien souvent.
Son éducation consistait à obéir, seule véritablement nécessaire. Le reste n’était que superflu. Y compris la parole. Ses tentatives de communiquer se résumaient à des grognements, des sons gutturaux difficiles à comprendre, ou bien des pleurs. Sa nature était primitive au point qu’il était incapable de se rendre compte de la non existence qu’il menait, que cela ne devrait pas en être ainsi.
De temps en temps, Vosgan venait lui tenir compagnie. Un brigand, mais certainement un peu moins cruel que les autres. Il n’était cependant guère plus respectueux. A ses yeux aussi, le garçon face à lui n’était rien d’autre que Kéndani, l’animal de compagnie de la troupe. Il le laissait se défouler les jambes de temps. Il lui parlait comme on parlerait à un chien. Sans attendre de réponse.
C’est ce qu’il faisait ce soir là. Encore une fois, il se questionnait sur leurs actions. Non pas les pillages, il fallait bien manger. Mais le reste. Etait-ce vraiment nécessaire ?
Malheureusement pour lui, Artak l’avait aperçu. Et surtout entendu. Pour changer, Vosgan eut le droit de se faire engueuler par le chef de la bande. Ce qui passait bien entendu par quelques coups. Si cela arrivait de nouveau, il resterait sur place. A jamais, bien entendu. Le jeune allait répondre.
Sauf que le chien se mit à grogner. Quelque chose clochait. Les sons étaient différents.
Des éclats de voix. Terrifiés.
*
**
La traque était un art. Art que j’avais maîtrisé à la perfection. Dans l’ombre j’observais. Ces bandits étaient bien mieux organisés que je ne l’avais pensé initialement. Cela faisait des mois que je recherchais leur trace. Ils semaient la terreur dans la région, chose que je ne pouvais laisser passer. Les suivre était facile. Les monstres ne nettoyaient pas derrière eux. En savoir plus sur leur méthode était déjà plus difficile, les survivants n’étant pas de ce qu’ils aimaient semer. Réussir à les rattraper, j’y parvenais seulement ce soir là.
En cet instant, ils prouvaient qu’ils n’étaient que des amateurs. Aucun véritable garde pendant leurs festivités. Simplement quelques hommes à peine moins soûls que les autres, éparpillés autour de leur camp. Il ne me faudrait pas longtemps les éliminer un à un. Il fallait simplement agir au bon moment.
Je me mis en action.
Le premier ne vit rien venir. En un instant il gisait au sol, la nuque brisée. Le second, s’éloignant du premier, n’eut guère plus de chance lorsque sa tête rencontra le sol de manière quelque peu violente. Et mon action macabre continua ainsi le temps d’éliminer les quelques hommes en périphérie. Ne restait donc que le gros des troupes au centre même du camp.
Alors que j’allais me mettre en action, une violente quinte de toux me pris. C’était bien le moment. Je regardais autour de moi, personne n’avait remarqué. Cela aurait détruit tout effet de surprise. Un rictus sur les lèvres et je m’élançais.
La scène fut brève. Bruyante. Ils n’avaient aucune chance face à un Saint. Des amateurs comme je disais. La surprise fut remplacée par la panique. Ceux festoyant n’étaient pas en état de se battre. Ceux occupés avec ces pauvres filles n’eurent pas le temps d réagir. Pourtant, je les fis souffrir plus que le reste. Je savais que tous étaient ainsi, mais les voir en action eu pour conséquence qu’ils prirent pour l’ensemble. Ils ne méritaient pas mieux.
Et bien rapidement je finis par tomber sur le dénommé Artak, que j’avais identifié comme étant leur chef. Un homme un peu plus intelligent et un peu plus fort que les autres. Il était accompagné d’un autre bandit ainsi que ce qu’il semblait être un prisonnier. Eliminer mes deux cibles ne prit pas longtemps. Sans surprise.
Mes yeux se posèrent alors sur la personne enchaînée. Un gamin ayant visiblement eu la vie dure. Sous-alimenté. Enchaîné. Visiblement battu. Il grognait en me voyant. Je supposais que cela devait faire un moment qu’il était entre leurs mains. Mes premières pensaient voulaient que je le libère et le confie au premier endroit venu. Jusqu’à ce que je croise ses yeux jaunes. Malgré sa situation, je sentais une véritable détermination dans son regard. Peu d’humanité, mais une véritable rage. Et, dans la colère bouillonnant en lui, je pouvais sentir un début de Cosmos.
En cet instant ma décision fut prise.
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Courrier de Chara, Silver Saint des Chiens de Chasse, à l’attention du Sanctuaire, Mai 537
Grand Pope,
Durant mes errances en Arménie, j’ai enfin réussi à trouver l’objet de mes recherches, un apprenti. Un gamin ayant eu la vie dure. Il ne sait même pas parler. J’ai quand même réussi à lui tirer un nom. Kéndani. Ça signifie « animal » dans la langue locale. Comme ce n’est bien entendu pas un véritable nom, j’ai décidé de le renommer Khoren.
La tâche de le ramener peu à peu vers la civilisation va être longue et compliquée. Tout d’abord je vais devoir lui donner un minimum d’éducation sur le monde des dormeurs, avant de lui enseigner la réalité.
Je ne vais pas mentir, je ne suis pas certain de pouvoir revoir un jour notre demeure. J’espère simplement réussir à faire de lui mon digne héritier avant que ma fin n’arrive. Cela fait longtemps que je sais mon temps compté, mais pour la première fois j’espère vraiment qu’il sera suffisant.
Je ne manquerai pas de faire part de l’évolution du gamin.
Chara.
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Arménie, province de Sophène, vers 549
Dix ans passèrent. Le Chevalier d’Argent s’efforça de faire de son nouveau protégé autre chose qu’une bête. Comme annoncé, les premières années furent pour l’éducation la plus élémentaire dont il manquait cruellement. Il n’était pas question de lui enseigner de choses inutiles. Simplement savoir parler, connaître un minimum les règles du monde l’entourant. Et, l’un de ses échecs, savoir comment se comporter.
Animal il avait été, animal il resterait bien longtemps. Un animal à peine dompté. Le désormais nommé Khoren avait les règles de base à n’en pas douter. Et il les comprenait, plus ou moins. C’était simplement la dernière de ses préoccupations. Son Maître réussi à le tenir uniquement grâce à une chose. L’éducation qu’il lui donna était celle d’un soldat. L’obéissance était l’une des rares choses qu’avaient pris le temps d’inculquer ses bourreaux, de manière forcée bien entendu. Il comprenait la notion d’ordre, il était simplement libéré de celle de Maître, au sens qu’il l’avait connu jusque là en tous cas.
Cette étape passée venait l’Eveil, apprendre à se battre comme un Saint. Cette étape ne fut pas la plus difficile, bien que des plus éprouvantes. Comprendre les histoires divines, c’était déjà autre chose. Là encore car ça ne l’intéressait pas vraiment, donc il ne retenait pas. Il ne voyait pas en quoi ça le concernait. Car, à aucun moment, Chara ne lui fit part de ses plans. A aucun moment Khoren ne pouvait s’imaginer qu’il devait prendre sa place.
Mais l’écoulement du temps était inéluctable.
Le Saint savait que son heure finirait par venir. Son état se dégradait d’année en année. Et il sentait que la fin approchait lorsqu’il se sut incapable de revenir de nouveau la Cloth marquant sa position. Il commença à vouloir entamer un périple vers le Sanctuaire, afin que la passation se fasse le plus officiellement possible.
Il n’en fut rien.
Sous-estimant l’aggravation de sa maladie, il ne réussi même pas à quitter l’Arménie avant de rendre son dernier soupir. Ayant fini par considérer l’homme comme son père plus qu’un maître, le hurlement que poussa Khoren fut véritable. Sans en saisir la véritable valeur, il s’empara de la ClothBox sans jamais l’ouvrir.
Et ainsi il prit la route.
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Frontière arménienne, Décembre 552.
L’inconnu observait sa cible. Un mercenaire connu en tant que Kéndani. Cela faisait plusieurs mois qu’il était sur ses traces. Il était venu dans la région afin de retrouver quelqu’un. Voir, si possible, deux personnes. Mais cela faisait plusieurs années que Chara n’avait pas donné de nouvelle et personne ne se faisait d’illusion. Le Saint était condamné, son heure avait donc fini par sonner.
Mais le Chevalier d’Argent avait un élève. Visiblement difficile à contrôler, mais il avait été formé. Ils s’étaient attendu à le voir venir au Sanctuaire mais il n’en fut rien. Le laisser errer avec une Cloth était quelque chose d’impossible.
Voilà pourquoi il avait été envoyé. Si possible ramener ce Khoren devant le Grand Pope, au minimum rapporter le trésor d’Athéna là où il se devait d’être. Il ne lui fallu pas longtemps pour obtenir des informations sur sa cible, sa réputation grandissant bien vite. L’information indiquant que ce mercenaire avait une grande boîte dans son dos confirmait qu’il s’agissait visiblement de la bonne personne.
Le localiser avec exactitude fut déjà plus difficile.
Entraîné par un traqueur, pour ne pas arranger les choses il avait visiblement un instinct primaire développé et était tué pour laisser un minimum de traces lorsqu’il partait en chasse. Ce qui était bien souvent le cas. Mais il restait un amateur aux yeux de l’envoyé d’Athéna qui fini par trouver ce qu’il cherchait.
Son but n’était pas de provoquer le conflit. Si bien qu’il attendit le moment opportun pour fondre sur sa cible sans lui laisser de réagir. Il n’y eu pas de combat, car là était la différence entre quelqu’un d’expérimenté vêtu de la bénédiction d’une déesse et quelqu’un n’ayant pas véritablement conscience de son Eveil.
Sa mission réussie, il ne restait plus qu’à présenter cet homme au Grand Pope, qui seul serait apte à décider de son sort.
Et vous, qui êtes vous ? Age : TC.
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[b]THE WORLD ENDS WITH YOU[/b] → [i]Sho Minamimoto[/i] est [b]Khoren[/b]. Quelle est votre expérience des forums RP : TC again
Comment avez-vous connu le forum : TC forever.
Dernière édition par Khoren le Dim 31 Mai - 16:58, édité 1 fois |
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Childéric Armure :
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| | Re: Khoren, Silver Saint des Chiens de Chasse Dim 31 Mai - 15:55 | | | Alors, j'ai lu cette fiche. Je regrette que tu aies du rush' sur la fin, je pense que ça aurait donné à être mieux travaillé, pour que le niveau soit égal, très bon au début et un peu moins sur la fin, mais ça reste malgré tout bon. J'aime beaucoup le postulat de départ de sauvagerie, j'aurais aimé un peu de retour sur le gros trou noir entre la découverte par le chevalier d'argent et sa "capture", mais ça te laisse un terreau assez fertile pour des chroniques et ce n'est pas plus mal. J'aime bien le côté "sauvage" c'est bien amené et ça fait pas juste gros débile qui traque les gens parce que c'est marrant. Il y a une vraie construction derrière ça et ça peut te donner aussi beaucoup de grain à moudre en Rp.
Bref, malgré le rush, je valide ça éveil 5, et on se retrouve dans mon temple dès que j'ai un rp au présent disponible !
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