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 [Fin février 553]Mon Seigneur ![Cinead/Poséidon]

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OrpheusOrpheusArmure :
Légat

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Message [Fin février 553]Mon Seigneur ![Cinead/Poséidon]    [Fin février 553]Mon Seigneur ![Cinead/Poséidon]  EmptyMar 13 Oct - 21:20
Citation :
Ce rp se déroule juste après le rp avec les Saints. Je vais donc anticiper sur une ou deux choses mais ne ferait aucune extrapolation "au cas où"



Maintenant que le problème des Saints était résolu et qu'il savait désormais comment il pourrait les intégrer dans sa vision à moyen terme, Orphéus pouvait s'occuper d'un autre cas d'importance. L'onde qu'il avait perçu, cette sensation ressentie. Il ne pouvait en être autrement : le Seigneur Poséidon était de retour. Son devoir était d'aller à la rencontre du corps physique de ce dernier. Il n'en avait pas touché un seul mot, ni à sa soeur, ni à Deukalyion. Car il l'avait deviné : il avait été l'un des seuls à percevoir son aura. Lui et sans doute un autre, qui avait porté le même titre que le sien quelques années auparavant : Cinead. Ainsi s'était-il déplacé en personne pour aller chercher son cousin. Les ordres données à Aurora avaient été clairs : qu'importe la raison, nul ne devait approcher du temple de Poséidon et de l'endroit où son corps reposait. De par la confiance entre le frère et sa soeur, elle avait simplement hoché de la tête sans poser de question et avait entreprit de sécuriser les lieux en amont.

Alors qu'il apercevait enfin Cinead, il comprit à son regard que lui aussi avait perçu quelque chose. Cela confirmait évidemment les suspicions du Légat : en dehors de ceux qui avaient été les voix du Seigneur des Mers, personne n'avait perçu son réveil. Le visage grave, Orphéus saluait donc le Primus Senator avant de l'inviter à le suivre vers les quartiers où résidait leur dieu. Finalement, cela ne faisait pas si longtemps qu'ils s'étaient recueillis auprès de son corps physique, priant pour que son réveil survienne prochainement. Visiblement, cela avait fonctionné. A moins qu'un danger grave pèse encore sur Atlantis, accélérant le retour du Roi de cette cité ? Le Merinita ne pouvait négliger pareil détail. Pas après les récentes informations qu'il avait obtenu. Asgard. Les traîtres qui travaillaient pour les Muiens. Narsès. Les Saints qui souhaitaient une alliance. la flèche d'Or qui perdait de son pouvoir. Beaucoup trop d'événements finalement, et chacun pouvait entraîner Atlantis dans une guerre totale.

En dehors des banalités d'usage, Orphéus n'avait pas dit un mot à Cinead pendant qu'ils s'éloignaient des quartiers du Sénat. Et pour cause : le Merinita se méfiait de ceux qui pouvaient tendre l'oreille en ces lieux de secret. Mais tandis qu'ils approchaient du temple de Poséidon, regagnant la sécurité du sanctuaire, il tourna son visage vers son comparse.
    - J'ai cru à une illusion lorsque je l'ai perçu. Mais cette puissance, cette volonté... Le doute n'était plus possible. J'ai prié chaque jour pour que son éveil ait lieu. Quel symbole que les premiers qui aient l'honneur de le voir soient le Maître du Sénat et le Légat en charge de l'Amirauté.

Deux membres d'une des familles les plus puissantes de tout Atlantis. L'ancien Légat et son successeur. Mais désormais restait une chose à voir : quel serait l'avenir de cette nation qu'il chérissait tant ? A mesure qu'ils approchaient, Orphéus ressentait le pouvoir affluer dans son bracelet d'Orichalque. Quand enfin ils franchirent les portes, Orphéus s'approcha et perçut la silhouette de celui qui représentait tout à ses yeux. Le symbole ultime de la puissance des Atlantes. Le Dieu des Sept Mers. Le seul qui méritait une absolue obéissance, quelque que soit les sacrifices demandées. Il avait offert un oeil et était capable de bien plus pour servir Poséidon. Il posa un genou à terre, humblement, laissant sa cape retomber doucement derrière lui.
    - Seigneur ! Quel honneur de vous voir de nouveau parmi nous. Permettez-moi de vous renouveler mon allégeance. Commandez et j'exécuterai vos ordres sans l'ombre d'une hésitation. C'est un grand jour pour Atlantis et tout les royaumes sous marins. Mais pour l'heure, j'ai veillé à ce que nul ne sache pour votre réveil.

Car seul Poséidon déciderait de ce qui serait dévoilé aux autres ou non. Il attendrait que son maître lui ordonne de se redresser. S'il appartenait aux Merinita, il avait justement appris à respecter cette entité à qui ils devaient tout. Ce bracelet d'Orichalque n'était pas que le symbole de son allégeance. Il était aussi une marque de respect et un lien entre lui et le dieu marin.

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CineadCineadArmure :
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Message Re: [Fin février 553]Mon Seigneur ![Cinead/Poséidon]    [Fin février 553]Mon Seigneur ![Cinead/Poséidon]  EmptyDim 18 Oct - 17:32

Un murmure lointain. Piaillement presque oublié. Lorsque la volonté divine s'était imposé à lui le Primus Senator était en simple discussion avec sa sœur dans leur demeure du Pacifique Sud. Il s'était tétanisé, ses pupilles flamboyantes semblaient s'être taries l'espace de quelques secondes. Une chance qu'il ait été ici, à l'abris des regards. Calista se mit sur ses gardes, scrutant les alentours tout en demandant à son frère ce qu'il se passait. Son souffle s'était arrêté depuis lors, mais il repris en soupirant un grand coup, fermant les yeux pour reprendre contenance.

    Tout va bien Calista. Un affaire urgente à régler, rien de plus.


Il aurait pu lui mentir, mais ce n'était pas dans son tempérament... Et puis, la jeune femme aurait su le deviner facilement. Elle était consciente que tout ne pouvait lui être révélé. Pour son propre bien, pour celui d'Atlantis. Elle faisait confiance à celui qu'elle avait juré de protéger toute sa vie. Il se leva donc, retrouvant une certaine détermination dans le regard. Le temps de la surprise était fini. Celui des questions, lui, commençait à peine. Pourquoi ? Pourtant, la pensée première qui devait assaillir son esprit ne devait être celle-là. Le soulagement, plutôt. Alors en de grands pas, attrapant sa cape au passage, il sortir de la résidence Atlas, trouvant non loin d'elle son Cousin. Rien de surprenant.

    Je ne pensais pas ressentir cela à nouveau, quand bien même l'heure serait venue. Je suis étonné d'être sur cette route, Orpheus. Pas toi ? Ta place y est une évidence après tout...


Mais la sienne... Elle ne pouvait signifier que deux choses. Le devoir, le plus probable après tout, une tâche pour un serviteur qu'il savait dévoué et placé stratégiquement au sein de la cité. Et puis... La colère. De celle qui déchire les terres, qui retournent les flots. Et la probabilité de cela était toute aussi grande, car il pouvait aisément en connaitre la raison. Ainsi durant cette route silencieuse il marchait un bras en travers de son buste servant s'appui au second pour placer son index en travers de ses lèvres, en pleine réflexion. La réponse viendrait d'une Voix qu'il ne connaissait que trop bien. Et alors qu'il pénétraient dans la demeure sacrée au pied du support d'Atlantis, les deux Mérinita ployèrent le genou simultanément, fermant les yeux et baissant le visage.

    Nous avons souvent prié pour votre réveil, Seigneur Poséidon. C'est un grand jour, oui, pour Atlantis et le monde entier.


Un espoir nouveau alors qu'au dehors et à l'intérieur les troubles ne cessaient de surgir. Seulement, une chose était sûre. Il avait quitté sa torpeur et ce n'était pas là la place du hasard. Il s'agissait là de Poséidon, un Dieu.
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PoséidonPoséidonArmure :
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Message Re: [Fin février 553]Mon Seigneur ![Cinead/Poséidon]    [Fin février 553]Mon Seigneur ![Cinead/Poséidon]  EmptyLun 19 Oct - 0:18
Ses longs cheveux noirs légèrement ondulés tombaient sur ses épaules. De dos, on pouvait le voir dans une grande toge cérémoniel de soie et de broderies d'argent. Une aura bleutée se dégageait de lui, la mer semblant danser au rythme des flots du monde. Deux présences. Il se retourna vers son nouveau Légat et son ancien. Il leur témoignait un profond amour et de peine pour la tâche qu'il leur avait donné pendant ces longs mois de sommeil. Il le sentait, les membres de sa Famille avaient commencé leurs mouvements et il ne savait qu'en penser.

Ses pupilles saphiréennes donnaient la sensation d'être happé dans des tempêtes et des flots calmes et limpides en même temps. Comme si tous les aléas des flots se concentraient dans ses deux ouvertures sur le monde terrestre. Il tourna alors légèrement la tête vers le parvis de son temple, celui qui permettait de voir au loin les piliers de son domaine, de sa ville. Il sentait la vie la plus douce et la quiétude. Orphéus et Cinead avaient travaillé avec sagesse et cela le rendait heureux.

D'un geste de la main, il invitait des deux "Mains" à se relever. Ils étaient dignes de lui parler face à face.

- Voilà bien des mois que nous n'avons pas eu l'honneur de se parler... Compagnons ! Vous avez agi avec sagesse pendant notre absence et je plussoie vos décisions. Je sens un vent mauvais venant du nord de l'Atlantique, près d'Avalon. Il faudra dépêcher le Dragon des Mers afin qu'il veille sur cela, au moins d'un point de vue extérieur. Pour ce qui concerne Avalon même.... Une personne de notre connaissance souhaite y prendre part et vous donnera les consignes adéquates le moment venu. Il posa alors un silence avant de prendre une voix plus sombre. Cinead... Veillez à renforcer nos positions dans nos ports terrestres... Je connais ma nièce, elle est aussi rapace qu'un autre de mes neveux. En outre, je ressens que Dionysos s'est enfin éveillé après des siècles d'absence, il a envoyé un messager auprès de notre personne. Cinead, vous serez à mes côtés pour le recevoir.

Puis, se tournant vers son Légat.

- Mon ami, pour vous, la partie sera de taille. Nous savons les efforts diplomatiques accomplis. C'est une excellente chose. Mais, là, ce sont vos talents plus sombres que nous aimerions voir mis en pratique. Alors que les Saints et les Oracles se faisaient la guerre, Apollon nous a envoyé un étrange message que nous avons reçu pendant mon absence. Il disait simplement :

Quand la Douzième heure sera éteinte, l'heure de notre disparition viendra.

Pas plus sibyllin que ça... On ne changera pas la façon de faire du disciple de Chronos. La seule référence que j'ai avec ceci, c'est le Sanctuaire d'Athéna. Je ne sais ce que cela veut dire. Nous voulons que vous enquêtiez dans ce domaine. Pour les héritiers du Peuple de Mu, vos plans nous conviennent parfaitement et nous voulons que toute cette histoire avec les O'Bannon soient régularisés. Convoquez Emrys O'Bannon ici même pour qu'il réponde des actes de sa Famille !


La Voix du Dieu se tut dans un profond silence, comme si un violent ressac venait d'avoir lieu. Le cosmos de Poséidon avait laissé passer par moment des pointes d'agacement évident, surtout à la fin. Il n'aimait pas le désordre entre les grandes Familles, c'était l'héritage de son propre sang.

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OrpheusOrpheusArmure :
Légat

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Message Re: [Fin février 553]Mon Seigneur ![Cinead/Poséidon]    [Fin février 553]Mon Seigneur ![Cinead/Poséidon]  EmptyVen 23 Oct - 9:47
Il n'avait pas réellement répondu à Cinead quand il avait parlé de sa surprise d'avoir été lui aussi convié. Pour lui, cela lui paraissait tellement naturel qu'il n'y avait pas à épiloguer sur le sujet. Quoi qu'il se passe, il avait été le Légat avant lui. Qu'importe ce qui était arrivé, ce qui aurait pu être fait de mieux, il avait tenu la barre d'un navire assailli par des ennemis nombreux, et il était parvenu à limiter les dommages collatéraux. On ne demandait finalement pas plus au Légat que de préserver les vies des Atlantes. Cette version de Poséidon, cette gentillesse, cette prévenance, parfois il l'enviait. Oui, parfois il se demandait ce que cela aurait été s'il avait été comme son cousin.

Mais il ne l'était pas. Lui, il était la version plus sombre du Seigneur des Mers. Sa "tempête", celui qui balaierait les maigres défenses humaines afin de se concentrer sur ce qui était important. Si défendre Atlantis était sa priorité, sa raison d'être, il n'en oubliait pas que la lame de fond emporterait les malheureux qui avaient osés souillés les terres et les mers de Poséidon.

Ainsi se redressait-il suite à l'invitation de son maître. Il sentait dans toutes les fibres de son corps la puissance qui émanait de cet être céleste. Chaque dieu méritait le respect et possédait une force exceptionnelle. Mais de cet être-ci se dégageait autre chose. Un charisme, une prestance, qui aveuglait le Merinita. Pour lui, il était prêt au sacrifice ultime. Et il tendit l'oreille. Pour écouter, enregistrer et comprendre ce que Poséidon désirait désormais.

Voilà que le Dragon des Mers aurait encore fort à faire. Mais c'était une bonne chose. Orphéus avait foi en cet homme et savait qu'une telle mission serait entre de bonnes mains, ainsi opinait-il simplement de la tête silencieusement, le temps que son maître termine. Avalon toutefois l'intriguait. Voilà une tâche qu'il n'avait pas spécialement prévu dans ses projets. Une personne de sa connaissance ? Voilà qu'il l'intriguait de plus en plus. Il laissait la partie de Cinead de côté : impossible pour Orphéus de faire de l'ingérence dans les histoires entre son cousin et Poséidon. Ce dernier savait d'ailleurs que de part les ordres reçus, il aurait sans doute à voir avec le Légat actuel pour disposer d'aide si nécessaire. Une aide qu'il aurait sans la moindre contestation possible. Les cousins se connaissaient assez pour se faire comprendre sur la situation sans se parler, ainsi Orphéus lui jetait-il un petit coup d'oeil en biais. Avant de faire un pas en avant, avec déférence. Car c'était à lui désormais de parler.
    - Je vous en remercie Seigneur. Et je n'attendais qu'une raison de pouvoir mettre en avant mes dons plus spécifiques afin de vous servir. Je constate que le moment est venu de faire trembler ceux qui pensent pouvoir dominer notre royaume à votre insu. Je chargerai le Dragon des Mers de veiller à l'extérieur des territoires concernés, afin qu'il garde un oeil sur Avalon et je me chargerai d'Avalon en personne, si cela sied à votre contact, qui qu'il soit. Je suis à sa disposition.

Savoir qu'une tiers personne allait entrer dans l'histoire le troublait, surtout si des consignes spécifiques devaient être données. Mais il y avait aussi le Sanctuaire. Une prophétie - encore - d'Apollon. Les choses se compliquaient.
    - J'enquêterai donc en personne auprès du Domaine d'Athéna, afin de percer au clair cette révélation nouvelle. Je verrai en fonction de celui à qui je m'adresserai s'il est nécessaire de leur faire part de cette révélation surprenante. Peut-être que leur captif saurait être d'une aide précieuse. Quant au Général de la Sirène, je vais le faire convoquer immédiatement.

Le cas de "Emrys" était particulier. Et Orphéus notait une différence particulière entre Poséidon et Amphitrite. Celle-ci avait apprécié Emrys et avait même complimenté ce qu'il était. Là où son véritable maître semblait vouloir se servir de lui comme d'un outil pour calmer l'une des familles les plus pernicieuses qui habitaient à Atlantis. Sans se détourner de son créateur, Orphéus ferma son oeil unique et passa sa main sur le bracelet d'Orichalque que Poséidon lui avait légué. L'onde du Légat gagnait en intensité mais semblait cibler sur un point unique. Une sirène apparut alors, constituée du pouvoir du borgne. Orphéus se tournait déjà vers elle avec un sourire tendre. L'envoi d'une telle messagère était rare et il n'utilisait pas ce pouvoir sans raison. Mais il n'avait pas le temps de dépêcher un garde sans alerter sa soeur. Aurora, en voyant Emrys approcher avec cette sirène, comprendrait qu'il avait l'autorisation d'Orphéus. Sans cela, elle le lui aurait barré l'accès.
    - Aglaopé, amène-moi Emrys O'Bannon ici immédiatement.

Et alors qu'elle prenait la direction demandée, Orphéus reprit sa posture précédente. Les O'Bannon. Il est vrai qu'ils avaient été souvent une épine dans leur pied. Quant à l'Amiral, Aoden, il était imprévisible et jusque là terriblement silencieux sur ses projets. Il le savait fidèle à la Cour - il l'espérait - mais comment en être sûr avec eux ? Le vice coulait dans leur sang et Orphéus ne comprenait pas les risques que les Atlantes prenaient à laisser vivre cette famille. Parfois, il fallait épurer... Mais cela n'était pas de son ressort. Pas encore.
    - Si je puis me permettre, Seigneur, nous sommes également confronté à deux autres prophéties. Il a été prédit que notre Reine reviendrait parmi nous. Dame Amphitrite m'est apparue récemment et nous savons que cela se reproduira de nouveau. Pour l'heure, des conseils ont été donnés pour récupérer une de ses enfants, capturée par le Peuple de Mû et une opération a été lancée pour faire ce qui doit être fait. J'estime qu'il est important de vous en parler car de cette situation découle de nombreuses conséquences : Asgard s'est réveillé temporairement afin de demander que nous n'interférions pas dans leurs affaires, d'une part. Et des informations concernant d'anciens Généraux disparus ressurgissent, avec son lot de complots. Il semblerait que certains "morts" ne le soient finalement pas tant que cela.

Nereus. Par exemple. Mais alors les doutes ne pouvaient qu'augmenter concernant l'ancienne Sirène Maléfique, Nimüe. D'où son opération "Fantôme" qui était en cours. Quant à Amphitrite, c'était surtout à Cinead de gérer cela. Il n'était pas naïf et savait que ce dernier avait été en contact avec elle. Il savait aussi la nature des questions qu'il avait posé à Aurora. Celui qui était capable de réparer et de comprendre les armures avait un lien fort avec la déesse. Sans doute un lien plus fort qu'avec Poséidon. En cela aussi, les deux cousins étaient différents. Car aux yeux d'Orphéus, Poséidon était le Seigneur Absolu. Et s'il respectait la Reine-mère, son obéissance était différente. Il reprit néanmoins :
    - La seconde prophétie est nettement plus dangereuse pour nous. Les Sceaux s'affaiblissent, mon Seigneur. Selon toute vraisemblance, il ne reste qu'une année avant que les protections des Abyss ne se rompent. Il nous faut impérativement y remédier. Car ceux qui sont enfermés dans les Profondeurs et qui aspirent à en sortir ne doivent jamais y parvenir. Jamais.

C'était dans ces moments précis que l'on comprenait, que l'on voyait la véritable nature du Légat, Orphéus Merinita. Tout ce qui pouvait perturber la pérennité de sa nation devait être détruit. Sans concession, sans réflexion. Sans attendre. Son Onde était sombre. Pernicieuse. Il ne ferait preuve d'aucune pitié.

Seule Atlantis primait !
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Message Re: [Fin février 553]Mon Seigneur ![Cinead/Poséidon]    [Fin février 553]Mon Seigneur ![Cinead/Poséidon]  EmptyLun 2 Nov - 14:46
La divinité des Sept Mers leva un sourcil en entendant les paroles de son Légat. Deux phrases, deux intonations, deux dangers... Il prit quelques instants afin de bien mesurer toutes les informations qu'il venait d'obtenir. Hochant la tête à quelques reprises alors que l'horizon de la grande Atlantis était son seul point de mire actuellement.

Dans un recoin du palais, une jeune femme observait la scène, discrète comme à son habitude. Elle sentit soudain quelque chose dans l'air. Soucieuse, elle suivit son instinct et s'approcha de la salle des trésors. Dans son coeur, elle savait que tout cela n'était pas normal et la Prophétie des Oracles résonnait en elle. Résistant à un appel impassible, elle ouvrait les portes de la salle des trésors avec un esprit sinistre...

De retour dans la salle du trône.

Méfiez vous des Ases... Ils sont des alliés de la Sagesse depuis des années, je ne sais la raison d'une telle autarcie. Pour les morts, je ne ressens aucune activité cosmique de mon frère aîné dans les champs cosmiques, ni dans l'hyperdimension. Il faut tout de même surveiller leurs activités mais je pense que c'est une évidence et que c'est déjà fait. Il prit une pause. Pour ma tendre épouse, je crois qu'elle ne tardera pas en effet. Orphéus, vous devrez alors être fort et courageux.

Poséidon savait ce qu'il se passait dans chaque recoin de son propre palais. Difficile de ne pas ressentir les petites étincelles cosmiques qui venaient de la salle des Trésors. Soupirant, il n'aimait guère les pratiques de son épouse. Tout cela était venu de la malédiction du Titan des Océans, depuis lors, tout avait changé. Il avait oeuvré à cacher la tiare dans une de ses îles mais le destin l'avait rappelé. Poséidon allait devoir gérer une situation particulière, perdu entre un amour sincère et une crainte des actions de son épouse. Amphitrite avait des traits de caractère semblables à la terrible Héra ou même Perséphone. Etait ce le lot des trois divinités supérieures de l'Olympe d'avoir des déesses femmes de la sorte ? Il en souriait presque. Puis, sortant de ses pensées, il reprit son propos.

Les sceaux.... Sans la lumière d'Apollon et son contrôle sur le temps et mon pouvoir sur les Océans, ils ne peuvent survivre. Il faut que nos deux pouvoirs traversent les sceaux pour les nourrir. Légat ! C'est une priorité de plus mais je ne ressens pas le cosmos de mon neveu.... Par les Titans, qu'est ce que cela veut dire ? Se concentrant, son cosmos se répandait dans les champs cosmiques afin de retrouver l'essence du Soleil. Apollon est certainement scellé quelque part... Que s'est il passé suite à la guerre contre les Roisin Dubhs à Ker-Ys ?

Apollon devenait une urgence, les sceaux en dépendaient...

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OrpheusOrpheusArmure :
Légat

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Message Re: [Fin février 553]Mon Seigneur ![Cinead/Poséidon]    [Fin février 553]Mon Seigneur ![Cinead/Poséidon]  EmptyMar 10 Nov - 20:30
Être fort et courageux. Il comprenait ce que cela signifiait et baissa légèrement la tête alors que son Seigneur ne faisait que confirmer les doutes qui étaient les siens. Pour la gloire d'Atlantis, il allait sacrifier sa soeur. D'une certaine manière, il s'entend. Et il ne pouvait s'y opposer. Car sa vie et celle d'Aurora étaient liées à cette cité qu'ils chérissaient. L'un comme l'autre étaient capables de l'ultime sacrifice si cela devenait nécessaire. Mais savoir l'épouse de son Maître dans le corps de sa soeur le peinait toutefois.

Le coeur lourd, il écoutait la suite de la discussion. Il n'était pas l'heure de pleurer une disparition qui n'avait pas encore eu lieu. Chaque chose en son temps. Et là, il était question de renseigner Poséidon. De combler les errements liés à son sommeil. La question des sceaux importait plus que nulle autre. Ce pourquoi il lui avait fait part de cette découverte macabre. Malheureusement, il était sans solution réelle pour cela. Sans Apollon, ils n'y arriveraient pas. Mais alors comment faire ? Il avait appris des choses. Mais pour l'heure, serait-ce utile ?
    - Il s'est passé bien des choses, Mon Seigneur. Et vous avez vu juste. Apollon a été scellé. Et son Augure est entre les mains des représentants de votre nièce. Les Oracles sont en déroute et pour la plupart, ils se cachent afin d'éviter d'être exécuté par leurs ennemis. Je me suis donc mit en tête de contacter la Voix d'Athéna. J'estime que l'Augure d'Apollon pourrait m'être utile pour comprendre comment renforcer le sceau. Et au regard des événements récents, j'ai bon espoir de parvenir à un accord avec le Pope afin de faire venir l'Augure en nos murs. J'ai connu par le passé le représentant du Soleil. Un fils d'Apollon répondant au nom de Cuchulainn. Je ne doute pas qu'il comprendra toute l'importance de garder les Abyss sous contrôle.

Pour l'intérêt de tous. Il est des prisons qu'il ne faut pas ouvrir. Jamais. Sous peine de voir des choses plus terribles encore qu'un simple titan en rogne. Mais la notion d'Abyss était un secret. Même les Atlantes ne connaissaient pas toute l'histoire, ni les protections nécessaires pour garder ce qui y était enfermé.
    - Il s'agit là de ma priorité, ce pourquoi je fais des pieds et des mains pour assurer la venue de cet homme ici. Obtenir des réponses est indispensable. Fort heureusement, nous avons eu la visite d'une des Pythies d'Apollon. Celui-ci a eu une vision en touchant le pilier de l'Arctique. Il a vu sa destruction. Il a vu la venue de la neige, du froid, et de guerriers sauvages qui parlaient une langue inconnue. Ils étaient ici en vainqueur. Et c'est là qu'il a entendu la voix de son dieu. Qui lui demandait de "chercher le Temps". Plus inquiétant encore... Au coeur des nuages qui assombrissaient notre ciel, une étoile rouge. Unique. Et terrifiante.

Une mise en garde que prenait très au sérieux le Légat. Il se méfiait de ce froid, de ces sauvages. Et indirectement, il n'avait pu s'empêcher de faire le lien avec Asgard et ses guerriers. S'il s'agissait d'eux, alors il ferait en sorte de neutraliser ces sauvages. C'était pour cela aussi qu'il avait accueillit le représentant d'Asgard en ces murs.
    - Un avertissement évident mais contre quoi ? Et cette étoile rouge... Cela me rappelle certaines légendes. Cela commence à faire beaucoup de référence au temps, mon Seigneur. La Douzième Heure selon vos dires. Le Temps selon celle de la Pythie. Et toujours la même finalité : celle de notre disparition.

Un bruit derrière lui attira son attention, alors qu'il ressentait la présence de sa sirène. Celle-ci se dissipa, regagnant l'essence de son maître. La Sirène Maléfique venait d'arriver, conformément aux ordres donnés. Il reporta son attention sur son maître afin d'avoir une réponse, ou un retour sur les choses qu'il venait d'avancer.
    - Les Roisins Dubh complotent. Les guerriers de Mû n'attendent qu'une chose, que nous baissions la garde pour frapper. Le sceau des Abyss s'affaiblit. Et maintenant cette référence au Temps et ces prophéties de destruction. J'oeuvre pour faire en sorte que ces menaces n'en soient plus, Seigneur. Mais je vais avoir besoin d'aide.

Mais là aussi, il avait ses projets. Ses alliances. Elles n'étaient finalement là que pour aider Atlantis à préserver sa force.

Ainsi était Orphéus Merinita.

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EmrysEmrysArmure :
Sirène Maléfique

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Message Re: [Fin février 553]Mon Seigneur ![Cinead/Poséidon]    [Fin février 553]Mon Seigneur ![Cinead/Poséidon]  EmptySam 14 Nov - 20:27
Il serait possible de croire que, pour le Général de la Sirène Maléfique, voir la créature symbolisant sa Scale n’aurait rien de surprenant. Après tout, n’était-ce pas sa propre façon de se battre ? Pourtant il s’agissait bien, au final, de la principale raison générant son étonnement. Celle se présentant devant lui n’était en rien générée par le jeune Marina. Pendant un bref instant, il pendant à une attaque, se demandant qui donc pouvait ainsi pénétrer en son Pilier sans qu’il n’y ait la moindre alerte.
Mais nul temps de réaction ne fut laissé avant que la créature ne se mette à chanter, générant une onde de Cosmos que l’individu reconnu aussitôt. Ainsi le Légat était également capable de générer une sirène. Il ne s’agissait donc nullement d’une attaque, mais d’un message.
Et quel message.

Une image apparu dans son esprit. Cette simple vision le fit écarquiller les yeux. Il était bien rare de voir Emrys prit au dépourvu, pourtant ce fut clairement le cas. Et aussitôt il savait ce qu’il avait à faire. D’un mouvement il se dressa, sa Scale venant se poser sur son dos au grand complet, casque compris, ailes repliées laissant la cape pendre derrière lui. En quelques instants son visage reprit contenance, seule l’absence de son habituel sourire marquant le caractère exceptionnel de la situation.
D’un pas pressé il traversait Atlantis, accompagné de la messagère mythologique, se dirigeant vers le Temple de Poséidon. Il était déjà venu plusieurs en ces lieux, ces derniers étant généralement sa destination. Cette fois il n’en fut rien. Il traversa cet endroit sacré pour se diriger vers ce qui se trouvait derrière ce dernier.
Le Pilier Central. Ou, plus précisément, le temple aux pieds de ce dernier. Sans que nul obstacle ne se présente à lui, il pénétra le sanctuaire le plus sacré d’Atlantis.

A peine entré, il vit trois personnes.
Tout d’abord, Orpheus. Etrangement, il notait que le Légat était seul. Sa sœur ne se tenait certainement pas loin, comme à son habitude, mais il n’y avait nul signe d’elle.
Ensuite, Cinead. Le Patricien n’avait jamais eu l’occasion de s’entretenir avec lui, mais il était impensable qu’il ne puisse pas le reconnaître. Primus Senator, ancien Légat, il était, avec son cousin, l’une des figures les plus importantes de la Cité.
Et pourtant, eux deux réunis ne pouvaient arriver ne serait-ce qu’à la cheville du dernier présent sur ce point. Nul besoin de poser les yeux sur lui pour savoir à qui il faisait face, sa seule aura trahissant son identité, sa nature.
Immédiatement, Emrys posa genou au sol, baissant la tête. Il était bien rare de le voir se prosterner face à quelqu’un. La dernière avait été juste après avoir endossé cette Scale. Et pourtant, en ce jour, cette marque de respect était encore plus prononcée.
    >> Seigneur, Emrys O’Bannon, Général de la Sirène Maléfique, se présente à vous. Quel émerveillement de vous voir marcher de nouveau en notre Cité.
Faire face à une divinité était quelque chose que même moi je ne pouvais appréhender sereinement. Une telle présence était véritablement pesante. Et, surtout, quelle pouvait donc en être la raison ?
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CineadCineadArmure :
Aucune
Message Re: [Fin février 553]Mon Seigneur ![Cinead/Poséidon]    [Fin février 553]Mon Seigneur ![Cinead/Poséidon]  EmptyDim 15 Nov - 23:24

Il écoutait sans prononcer un seul mot. Être ici, il ne s'y faisait pas. Plus. Alors que le Dieu s'exprimait, le Cinabre se contentait d'acquiescer en fermant les yeux. A chaque demande. Pas besoin de parler, l'Atlas obéirait. Il n'était plus la Voix, alors si le Dieu avait besoin de lui, en personne, il ne pouvait qu'accepter, et accomplirait son devoir avec toute la ferveur d'un Atlante.

S'occuper de la position d'Atlantis dans les différents ports du monde connu pour commencer, si le Dieu avait demandé au Primus Senator, ce n'était pas en vain. Faire passer la pilule au Sénat, c'était la une tâche plus aisée lorsqu'elle émanait de Poséidon en personne. Quant à rencontrer le représentant de la Démesure, il pouvait prendre le relai d'Orpheus sans problème, preuve de la confiance qu'il accordait encore à son serviteur dévoué.

L'orsqu'il s'adressa au Légat, l'ancien s'écarta légèrement en fermant les yeux. Il se doutait que sa présence ne gênait en rien à cette discussion, mais cela ne le concernait pas. C'était là une discussion entre Poséidon et Voix, de celle qui ne concerne qu'eux. C'était là, pour lui, une marque de respect qu'il démontrait à Orpheus. Il se plongea dans ses pensées alors, portant sa main devant la bouche usant de son autre comme soutient, l'avant bras barrant son torse. Il en fut sorti à de multiples reprises, lorsque la prestance et l'énergie du Dieu se fit plus pesante, mais aussi lorsque le Borgne usa de son Onde, présageant l'arrivée prochaine d'un invité.

Il resta en retrait mais se concentra un peu plus sur la discussion à ce moment là, rouvrant ses yeux. Orpheus exposait les faits du monde, bien sombres, et ceux d'Atlantis qui se dirigeaient aussi vers une fatalité peu réjouissante. Les Ombres, innombrables, allaient-elles recouvrir Atlantis ? La réponse était non. Car Poséidon était éveillé, et ses dévoués serviteurs allaient continuer à la protéger en son nom avec encore plus d'ardeur.

Et lorsque l'invité du Seigneur entrait, le Primus Senator ne put s'empêcher de relever un sourcil. Se tournant un peu plus, vers lui, il fit quelques pas pour revenir près des deux autres. Dans son esprit revint l'espace d'un instant l'image de longues mèches ondulées, empruntes d'un rouge profond. Oriflamme. Cette écaille, le voici donc enfin. Il cligna des yeux avant de sourire légèrement.

    Général Emrys de la Sirène Maléfique, sois le bienvenue dans ce lieu sacré.


La Fourbe Créature, encore et toujours...
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PoséidonPoséidonArmure :
Scale de Poséidon
Message Re: [Fin février 553]Mon Seigneur ![Cinead/Poséidon]    [Fin février 553]Mon Seigneur ![Cinead/Poséidon]  EmptyDim 15 Nov - 23:55
Si peu d'œuvres pour tant de fatigue et d'ennui !
De stériles soucis notre journée est pleine :
Leur meute sans pitié nous chasse à perdre haleine,
Nous pousse, nous dévore, et l'heure utile a fui...

Le dieu des Océans plissait les yeux, à l'écoute du rapport de sa main droite dans les Sept Mers. Il savait que bien des choses avaient du se passer lors de son absence mais, le fait d'apprendre que les sceaux sacrés les plus anciens s'affaiblissaient le rendait plus inquiet. Les minutes deviennent mortelles si il ne fait pas attention à celles qui passent. Cette phrase, il l'avait apprise de son père, auguste ennemi mortel qui l'avait dévoré avant de le recracher sur le corps de sa grand mère.

Hochant lentement la tête, il prit alors la parole.

Pour l'Augure d'Apollon, vous avez bien fait Légat. Les choses sont donc en bonne voie et nous vous laissons mandat pour régler cela diplomatiquement, sinon... Nous en viendrons aux armes. Que ce soit clair. Venait ensuite cette histoire d'Etoile rouge, il se souvenait l'avoir vu à Ker-Ys, pendant quelques instants. Des maux de tête incompréhensibles l'avaient alors saisi avant qu'il ne tomba sur le sol. Il pensait que les blessures en avaient été la cause mais les dires de son Légat lui insufflaient de remettre en cause cette certitude. Quelque chose clochait dans ce monde.

Concentrant ses sens, il les projetait sur les Océans et le monde terrestre. Puis, il détourna son attention vers l'Olympe avant d'en être refouler. Décidément, son frère n'avait pas changé, il était Roi que lorsque l'on remettait en cause sa sacro-sainte loi. Soupirant, il se tourna alors vers les deux Atlantes qui étaient ses yeux, ses oreilles et ses poings dans le monde des mers comme celui des humains.

Cette histoire d'Etoile Rouge, elle ne nous est pas inconnue. Quelque chose cloche dans la trame du monde, comme si nous dansions sur une marre d'huile, sans en comprendre la source. Peu de forces sont capables de tels miracles dans notre Famille... C'était là les pouvoirs de nos propres parents, les Titans. Posant un silence. Quand les dieux du temps, Chronos, Aion et Kairos se sont retirés des affaires de ce monde, ils ont laissé leurs pouvoirs à un seul Dieu. Le plus craint par Zeus en personne, Apollon. Si ce dernier a disparu, cela veut dire qu'il sait quelque chose, même Athéna n'aurait pu le sceller aussi facilement. En quelques instants, il pouvait changer le cours du temps. Même si Zeus a interdit l'usage de ce pouvoir, il aurait pu.

Posant de nouveau un silence, il prit la peine de marcher quelques instants.

Douzième heure... Le seul lien que nous faisons avec ceci, c'est le dernier Souper de Lycaon. Autrefois, avant même que la plupart des dieux de l'Olympe ne soit née, notre frère aîné constata la corruption des hommes et voulut les éprouver. Il demanda alors à un roi, Lycaon, de lui préparer un repas simple. Lycaon fit alors cuire ses fils et les fit manger en guise d'offrande. Quand Zeus se rendit compte de cet affront, de cette ignominie, il fit abattre sa Foudre sur le monde à la douzième heure de la nuit. Zeus, moi et Hadès sommes les seuls à connaitre véritablement les détails de cette histoire, peut-être Athéna... Enfin, je pense qu'Apollon a pu regarder dans le passé cet épisode y'a bien longtemps... Nous ne saurions dire, nous ne savons qui a dit quoi à qui. Bref, ce soir terrible, lors de la douzième heure, l'étoile du matin était devenue de sang le temps que la colère du Roi des Dieux ne fut apaisée.

Un silence s'imposa dans la grande salle du trône. Poséidon avait raconté cette histoire avec énormément de colère contre cette Humanité si corrompue. Avait elle compris la leçon pour autant ? Il en doutait malheureusement. C'était la raison pour laquelle il avait conduit son peuple sous les flots, loin de la corruption malfaisante des Hommes.

Soudain, un garde entra et annonça l'arrivée du Général de l'Atlantique Nord. Le dieu des Océans le toisa lors de son approche, sans un mot. Sa révérence était au moins un signe sur la place qu'il se donnait dans ce monde. Un sourire s'esquissa enfin sur ses lèvres. Emrys O'Bannon restait tout de même un de ses enfants sauvages qu'il pouvait affectionner.

Bienvenue Général, nous vous attendions justement. Nous avons besoin de savoir ce qu'il en est de votre famille, puisque vous en êtes son patriarche. Juste un point, votre oncle, Aoden O'Bannon a reçu une mission délicate de notre part si il nous arrivait quoi que ce soit. Il m'a prévenu qu'il en ferait rapport à notre Légat au plus vite... Quand à vous, expliquez moi pourquoi nous entendons toujours parler de votre Famille... de façon désagréable ?

Le ton était direct. Il n'y avait aucune envie de divagation et de flouer l'attention du dieu des Mers. Tout son cosmos était concentré sur les épaules de son Général. D'un signe de la tête, il prit contact avec son Légat et son Primus.

Pendant que nous réglons ce problème, continuons notre entretien sur cette histoire. Avez vous des informations complémentaires ? Nos ennemis sont en effet nombreux Orphéus, vous avez raison de ne point les sous estimer.

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OrpheusOrpheusArmure :
Légat

Statistiques
HP:
[Fin février 553]Mon Seigneur ![Cinead/Poséidon]  G-bleu1350/1350[Fin février 553]Mon Seigneur ![Cinead/Poséidon]  V-bleu  (1350/1350)
CP:
[Fin février 553]Mon Seigneur ![Cinead/Poséidon]  G-rouge900/900[Fin février 553]Mon Seigneur ![Cinead/Poséidon]  V-rouge  (900/900)
CC:
[Fin février 553]Mon Seigneur ![Cinead/Poséidon]  G-jaune1350/1350[Fin février 553]Mon Seigneur ![Cinead/Poséidon]  V-jaune  (1350/1350)
Message Re: [Fin février 553]Mon Seigneur ![Cinead/Poséidon]    [Fin février 553]Mon Seigneur ![Cinead/Poséidon]  EmptySam 21 Nov - 9:20
En venir aux armes si cela n'aboutissait pas ? Une option qu'avait déjà préparé Orphéus en donnant des ordres précis. L'avenir d'Atlantis primait sur toute autre considération et ses Généraux se tenaient prêts. Il savait les flottes déjà armées, Emrys y avait veillé. Quant aux autres unités, et bien elles étaient réparties mais facile à rappeler. Les Arches sécurisées. Ainsi ne serait-il pas difficile d'en emprunter une pour porter la guerre sur les terres en question.

Mais la diplomatie primait pour l'heure. Poséidon connaissait son Légat et pourrait aisément sentir en lui que prendre les armes ne l'effrayait pas et qu'il s'agissait assez clairement de la seconde étape de son intervention. N'était-ce d'ailleurs pas pour cela qu'il l'avait nommé à la suite de Cinead ? Ainsi continuait-il d'écouter, sans reprendre la parole pour le moment.

Par contre l'histoire sur la famille des dieux intriguait le Légat. Savoir qu'une force dans l'ombre - c'était clairement ce qu'énonçait le Maître des Mers - puisse aider Athéna à son insu à enfermer Apollon, voilà qui ne présageait rien de bon. Tout tournait autour du temps. Le pouvoir du dieu Solaire dépassait ce qu'il avait pensé. Il comprenait la crainte de Zeus. Mais qui avait donc fait en sorte de sceller une telle puissance ? Et surtout, pourquoi le Temps prenait-il de fait cette importance ? Quelqu'un jouait avec eux. Avec eux tous. Mais qui... Poséidon seul pouvait le dire.
    - Mon Seigneur, cela signifie qu'une force inconnue manipule la destinée des autres factions. Des autres dieux. Si quelqu'un souhaite brider la capacité d'Apollon à voir dans la trame du temps, c'est que quelque chose de grave s'y passe. Qui parmi les divins auraient un intérêt à cela ? Qui serait assez fort pour aider ainsi Athéna à enfermer votre neveu sans qu'elle ne s'en aperçoive ?

N'était-elle pas Sagesse, après tout ? Il se faisait la réflexion. A ses yeux, seul Poséidon comptait et le pouvoir des autres n'était rien en comparaison de la toute puissance des Mers. Sans doute était-il aveuglé par sa dévotion. Mais il se pensait dans le vrai. Quant à savoir qui aurait intérêt à jouer avec le temps, la question se posait. Selon Poséidon, seul Apollon disposait de ce pouvoir désormais. Mais qu'est-ce qui pouvait s'en approcher le plus ?

Vint alors la Légende de Lycaon. La Douzième heure. Un châtiment divin pour punir celui qui s'était montré si imprudent avec les dieux. Un châtiment qui avait fait naître une étoile rouge. Il n'exprima pas ses pensées, cela n'était pas nécessaire. Poséidon avait souhaité lui narrer cette histoire pour lui faire comprendre l'origine que lui rappelait cette étoile rouge. Il comprenait cela. Mais quel était donc le rapport à celle que Rudjek avait vu dans les cieux ? Un autre châtiment divin visiblement. Pourquoi et par qui ?

Emrys prit finalement la parole et le Légat laissa donc son maître lui répondre. Il était intrigué de cette convocation lui aussi. Comprendre. En entendant le nom d'Aoden, Orphéus eut un haussement de sourcil. Il connaissait la mission du Patriarche des O'Bannon. Même si depuis un moment, le contact avait été rompu. Il s'en étonnait, d'autant que sa mission était prioritaire. Mais il savait aussi que le danger était grand. Il espérait seulement que celui-ci n'ait pas été retourné par leurs ennemis. La voix de Poséidon s'imposa alors à lui. Il lui répondit en pensées.
    Comme je vous l'ai dit, la rencontre avec l'émissaire d'Asgard a été assez curieuse. Selon le rapport que j'ai eu par la suite d'un de mes Généraux, l'écaille de cette dernière a réagit étrangement au contact de l'homme qui était venu sur nos terres. Un présent d'exception nous a été fait, sur lequel j'ai demandé une analyse immédiate. Huit anneaux crées par les Nains des Nibelungens. Le rapport m'est revenu récemment. Si les matériaux n'ont pu être identifiés - ce qui est surprenant - nulle trace de magie ou d'Onde n'ont été décelés. Votre épouse m'avait mit en garde contre ce genre d'anneau.

Ce pourquoi il s'était montré aussi prudent. Si apparemment aucun piège n'était présent, le légat ne pouvait s'empêcher de craindre pour les siens.
    Et je suis aussi dans l'attente des émissaires d'Arès. J'étais sensé les recevoir ici il y a un moment déjà mais toujours aucune nouvelle. Je ne sais pas encore que penser d'eux. Nous n'avons pas eu de contact direct avec eux depuis des années maintenant et j'ai donc été surprit de recevoir leur missive. Je me montrerai prudent tant que je ne saurai pas plus clairement ce qu'ils nous veulent. Nous avons également apprit récemment que des Premiers fils de familles nobles, à Tyr, ont disparus. Apparemment, et c'est la raison pour laquelle j'ai été alerté, ceux qui sont touchés seraient des familles bâtardes nées des excursions atlantes dans le passé. Nulle trace de ces premiers nés. Pas de corps. Pas de traces.

Et sans doute le denier souci même s'il l'avait sans doute ressentie ?
    Nous avons sans doute réussi à retrouver une piste nous permettant de trouver Okhéanos. Deux villages ont été réduits à néant dans le Pacifique Sud. Cela fait partie de l'enquête générale lancée, notamment pour retrouver l'écaille du Léviathan et les guerriers de Mû, même si ces derniers temps ils se font plus discrets. Mais il me faut anticiper une bataille d'envergure contre lui et si cela arrivait, il me faudrait de quoi canaliser le Titan, ou de restreindre son pouvoir. Auriez-vous un conseil à m'apporter, mon Seigneur ?

Après tout, l'on parlait d'une des premières divinités marines. Une puissance qui pouvait aisément balayer les armées Atlantes qui s'opposeraient à lui. Orphéus ne se faisait pas réellement d'illusion sur le résultat d'une telle bataille sans un renfort de poids. Ou un plan parfait.
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EmrysEmrysArmure :
Sirène Maléfique

Statistiques
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[Fin février 553]Mon Seigneur ![Cinead/Poséidon]  G-bleu1350/1350[Fin février 553]Mon Seigneur ![Cinead/Poséidon]  V-bleu  (1350/1350)
CP:
[Fin février 553]Mon Seigneur ![Cinead/Poséidon]  G-rouge750/750[Fin février 553]Mon Seigneur ![Cinead/Poséidon]  V-rouge  (750/750)
CC:
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Message Re: [Fin février 553]Mon Seigneur ![Cinead/Poséidon]    [Fin février 553]Mon Seigneur ![Cinead/Poséidon]  EmptyDim 29 Nov - 11:15
Les deux mortels ne réagirent pas véritablement à l’arrivée du Général. Le Primus Senator le salua simplement, contrairement à Orpheus. Mais le nouveau venu lui-même ne s’était pas non plus adressé à eux. Dans une telle situation, il ne saurait en être autrement. La divinité était véritablement au centre de l’attention des trois Atlantes. Le jeune O’Bannon ne doutait pas un instant que, avant son arrivée, les sujets étaient certainement de la plus haute importante. De ceux qui ne peuvent être prononcés devant lui.
Si bien que, à peine entré en ce lieu, il était devenu le seul sujet d’attention, seuls les mots de son Seigneur à son attention venant briser le silence. Et, sans surprise, il n’était visiblement pas convoqué pour de simples mondanités. Pourtant, à peine le Dieu des Mers avait commencé à s’exprimer que déjà quelque chose ne collait pas aux yeux d’Emrys. Si bien que ses premiers mots furent choisi avec le plus grand soin.
    >> Mon Seigneur, vous me prêtez bien plus d’importance que je n’en ai réellement. Jamais ma famille ne se laisserait diriger par ce qui est à leurs yeux un gamin, surtout n’étant Général que depuis peu.
    Cela me flatte mais je ne suis nullement patriarche, les membres les plus influents restants ayant formé un Conseil pour diriger les O’Bannon suite à l’apparente disparition d’Aoden.
Ce qui amenait donc le premier point d’importance que je notais. Ainsi, mon cher oncle n’avait pas véritablement disparu. La coïncidence était pourtant possible, surtout avec les doutes émis par Orpheus quant à sa traîtresse de fille. Mais il n’était pas aussi évident de se débarrasser d’un O’Bannon, encore moins du plus influent d’entre eux. Si l’idée de la trahison m’avait traversé, au vu de ce dont était capable sa descendance, une mission reçue directement de Poseidon était une explication bien plus fiable.
Et, si elle s’avérait aussi délicate qu’il l’entendait, un mort risquait d’attirer beaucoup moins l’attention, surtout si les siens sont également convaincus de ce fait. La stratégie marchait et, bien entendu, je m’interrogeais sur la nature d’une telle assignation dont l’importance avait privé Atlantis de son Amiral. Bien sûr, j’allais bien me garder de le demander.
La pression du Cosmos divin sur les frêles épaules de la Sirène Maléfique suffisait à faire comprendre à ce dernier que la situation n’était pas en sa faveur. Visiblement, être un O’Bannon occupant le plus haut parmi les Marinas n’avait pas joué en sa faveur puisqu’il subissait toute l’inquisition du Seigneur des Eaux, et risquait de subir son courroux pour l’ensemble de sa famille. Ce qui rendait sa situation bien indélicate puisqu’il ne pouvait probablement pas apporter toutes les réponses qu’attendait l’immortel.

Qu’avait-il pu entendre des O’Bannon qui l’irritait ainsi ?
La « mort » de Nimuë ? Bien entendu c’était une Générale, cela ne pouvait donc passer inaperçu. Et si Orpheus doutait de la réalité de ce fait, il y avait des chances que cela soit également le cas de Poseidon.
La disparition d’Aoeden ? Il venait d’en avoir l’explication, cela ne pouvait donc pas être ça.
La mort de son frère ? Les deux n’étaient pourtant rien de bien notables au sein de leur famille avant que lui-même ne devienne Général. Bien sûr, les Dieux voyaient plus de choses que les mortels et il était impossible de ne pas supposer qu’il en savait bien plus.
Les vols récents ? Des affaires humaines, dont en plus ils étaient victimes. L’idée était aussitôt écartée.
Les jeux de pouvoir ? Ils n’avaient certes pas la meilleure des réputations mais il était surprenant de penser que cela venait soudainement d’irriter Poseidon.
Ainsi, il n’y avait plus qu’une solution. Emrys ignorait bien des choses suffisamment importantes pour qu’elles puissent être désagréables à ses yeux.

Toujours tête baissé, le poids de l’aura divine sur son dos, il retenait une grimace. Un individu comme lui était difficilement déstabilisé, arrivant généralement à trouver les mots pour reprendre contenance dans la plupart des situations. Mais il s’agissait de la première fois qu’il avait à le faire face à un individu de nature divine. De suite, la difficulté n’était plus la même.
Finalement, les mots commencèrent à sortir de sa bouche.
    >> J’ai donc bien peur de ne pouvoir vous donner toutes les explications attendues mon Seigneur. Le Conseil n’a pas partagé les informations les plus sensibles, et pour ma part je dois avouer ne pas avoir cherché à en savoir plus. De part mon rang les affaires d’Atlantis m’importent bien plus que celles de ceux partageant mon nom. Ainsi, vous en savez sans aucun doute bien plus que moi. Peut-être qu’avec quelques informations complémentaires je pourrai faire des liens.
    Mais, s’il le faut, je peux également interroger le Conseil. Et tout faire pour m’assurer que nul dire désagréable ne puisse vous parvenir par la futur.
Il n’avait d’autres choix que de jouer cette carte. Il doutait que des informations plus sensibles ne lui soient partagées. Il ne lui restons donc plus qu’à espérer que l’affirmation de son allégeance à la Cité, et donc à son dirigeant, était supérieure à celle qu’il avait envers sa famille ne suffise. Surtout qu’il ne s’agissait pas d’un mensonge. Même pour lui, tenter de tromper ainsi un Dieu était une chose qu’il ne tenterait pas aussi facilement.
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PoséidonPoséidonArmure :
Scale de Poséidon
Message Re: [Fin février 553]Mon Seigneur ![Cinead/Poséidon]    [Fin février 553]Mon Seigneur ![Cinead/Poséidon]  EmptySam 12 Déc - 17:13
Il fit un signe à son Légat qu'il prenait en compte ses remarques sur la situation. Il fit signe à ce dernier, ainsi qu'au Primus Senator qu'il souhaitait s'entretenir seul à seul avec le Général de l'Atlantique Sud. Les remarques d'Emrys le firent réfléchir un instant, il pensait que ce dernier était le nouveau Patriarche mais c'était pas le cas.

Je vois. J'ai congédié le Légat et le Primus Senator afin de savoir si vous étiez prêt à me servir selon votre logique. Aoden a actuellement une mission d'importance auprès des Muiens, il veille à les surveiller. Je ressens de plus en plus certains cosmos dans la ville et ai besoin de quelqu'un qui prenne en main une jeune O'Bannon qui mérite d'être surveiller. Prenant un moment de silence. Vous irez chercher une Tremere, Ea de Circée. Je veux que vous la protégiez un certain temps de ses... propres turpitudes. Je vous laisse gérer comme vous l'entendez !

Il avait un sourire en terminant sa phrase. Il observait la réaction de son Général. Faire la "Nounou" serait une chose intéressante afin de voir son talent pour encaisser les avanies de ses fonctions. Son visage divin se figea brutalement. Il était clair que ce n'était pas là la raison la plus impérieuse. Regardant vers les quartiers de sa cité, il reprit la parole d'une manière plus grave.

Les Généraux sont actuellement en mission à travers le monde marin. Le Légat sera amené dans les prochaines semaines à partir vers l'antique Camelot. Il nous faut quelqu'un pour palier cela, c'est pourquoi nous vous nommons Régent d'Atlantis jusqu'au retour de notre Légat. Je vous charge de la protection prioritaire de la ville, aucun commandement en dehors du monde marin, aucune attaque sur nos ennemis.

Il avait pris quelques garanties. Le Légat et lui même avaient prévu de tester le jeune Atlante O'Bannon sur sa loyauté envers le monde marin. Son caractère particulier le rendait attachant comme insupportable. C'était la raison de tout ceci : Emrys se montrerait il fidèle à ses convictions ? Ferait il preuve de sagesse au moment propice à la tête de la cité ? La question était posée.

Citation :
Orphéus et Cinead sont hors Rp maintenant.
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EmrysEmrysArmure :
Sirène Maléfique

Statistiques
HP:
[Fin février 553]Mon Seigneur ![Cinead/Poséidon]  G-bleu1350/1350[Fin février 553]Mon Seigneur ![Cinead/Poséidon]  V-bleu  (1350/1350)
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Message Re: [Fin février 553]Mon Seigneur ![Cinead/Poséidon]    [Fin février 553]Mon Seigneur ![Cinead/Poséidon]  EmptyDim 10 Jan - 9:45
Rapidement, les deux autres mortels furent congédiés. Les deux hommes les plus puissants d’Atlantis quittaient les lieux alors qu’Emrys restait seul avec une divinité. Une pression supplémentaire se fit alors ressentir. Il n’avait pas souvenir que des entretiens individuels avec Poseidon étaient monnaie courante. Et il n’était pas possible de supposer que cela puisse tourner en sa faveur. Surtout en prenant en compte le début de la conversation. Si un Dieu commençait à le tenir responsable des agissements de sa famille, que pourrait-il faire ?
Même un esprit comme le sien ne pouvait trouver d’issue certaine. Peut-être selon la façon dont le Roi des Mers présenterait les choses ? Tenter de vaincre un être d’une telle stature par les mots étaient la seule possibilité, mais le risque était grand. Il n’hésiterait cependant pas un seul instant à le prendre si celui lui permettait de protéger la chose la plus importante à ses yeux. Sa propre vie.

La suite ne fut pas vraiment ce à quoi je m’attendais. Ainsi, j’en apprenais plus sur la disparition d’Aoden, qui était donc chargé de surveiller nos ennemis. Loin d’une défaite au final, et le secret de sa disparition pouvait se comprendre. Surtout en repensant à ma propre entrevue avec Orpheus. Par contre, ce moment étrange où un Dieu donnait l’impression de n’avoir su maîtriser ses paroles. Cela, mon esprit ne pouvait le manquer, trop habitué aux jeux de politique et de la noblesse. Ce lapsus allait rester ancré dans mon esprit et un lien, à l’origine inconnue, naquit entre Ea, ma récente subalterne, et les O’Bannon. Chose bien étrange puisque, autant que je le sache, il s’agissait d’une Tremere.
Un mystère d’autant plus présent qu’elle semblait avoir attiré l’attention de Poseidon en personne, prouvant qu’elle n’était pas n’importe qui. Même sans son ordre, il était évident que je ne pouvais que la surveiller dorénavant. La protéger… J’estimais que ce n’était absolument pas mon rôle, le contraire étant plutôt de mise en temps normal. Mais il était certainement plus prudent de ne pas contredire quelqu’un capable de mettre un terme à mon existence d’un simple claquement de doigts.
    >> J’ai déjà eu l’occasion de rencontrer Dame Ea. Connaître les personnes sous ses ordres est quelque chose d’important, surtout quand ils sont d’une certaine naissance. Soyez certain que j’accomplirai votre volonté et la surveillerai, quelque soit l’origine de ce qui puisse lui arriver.
Le tout était de s’assurer qu’elle ne représente pas un danger pour lui-même. Au pire, il agirait. Simplement, en faisant attention que des liens ne puissent être tissés.
La suite des paroles de la divinité furent certainement à l’opposé de tout ce qu’Emrys aurait pu attendre d’une telle convocation. Et il fallait bien dire que rien jusque là n’était allé dans le sens lui permettant de deviner ce qui tombait sur lui. Ainsi, Orpheus allait s’absenter. Soit, il s’agissait d’une prérogative du Légat que de représenter Atlantis à l’extérieur. Mais nommer un Régent pour l’occasion ? Peut-être était ce la surprise, mais il n’avait pas souvenir d’une telle chose. Et si, à cela, on ajoutait qu’il était désigné comme étant ce fameux régent, il était logique que, pour l’une des premières fois, le masque qu’affichait le jeune O’Bannon se brise. Surprise, incompréhension.
Et, au fond de lui, satisfaction.

Il ne pouvait imaginer les raisons ayant poussées Poseidon à décider qu’il était le mieux placé pour une telle fonction. Après tout, il était encore jeune. Il venait tout juste d’intégrer les Marinas et était donc peut être le moins expérimentés des Généraux. Pas le moins compétent, bien entendu. Il laissait ce titre à d’autres.
Bien sûr, il n’allait pas contester. Qui était-il pour aussi critiquer les décisions prises par le maître de cette Cité ? Surtout lorsqu’elles allaient en son sens. Il masqua au mieux un véritable sourire, reprenant simplement sa façade habituelle.
    >> Je ne sais que dire Mon Seigneur, si ce n’est que je ferai en sorte de ne pas vous décevoir. Soyez certains que je ferai en sorte que rien n’arrive à Atlantis en attendant le retour du Légat.
Le tout maintenant était de savoir profiter de cette nouvelle position pour commencer à mettre en place ses propres pions, sans pour autant éveiller de soupçons de la part des mauvaises personnes. Si une telle opportunité était la bienvenue, il n’aurait pas été contre qu’elle survienne un peu plus tard. Il n’avait même pas encore eu le temps de placer les graines que déjà il devait commencer à récolter les fruits.
Nul doute que cela serait difficile.

Citation :
Si Poseidon ne relance pas, Emrys prendre congé comme il se doit et quittera les lieux.
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