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 [Grande Salle du Bal] Une danse qui n'est pas d'épées ou de lances

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RowenaRowenaArmure :
Cygne d'Euros (Est et Automne)

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Message [Grande Salle du Bal] Une danse qui n'est pas d'épées ou de lances    [Grande Salle du Bal] Une danse qui n'est pas d'épées ou de lances  EmptyMer 18 Nov - 1:13
Elle avait guetté les visages connus, les amicaux comme les moins. Pourtant une part d’elle avait guetté une personne en particulier, en souvenir de ce jour où le temps s’était arrêté pour quelques heures sur une note des plus délicieuses. Il n’y avait pas eu de promesses sur ce qu’ils feraient une fois ce grand bal venu, car elle savait que tous deux devaient en revenir à ce pour quoi ils étaient là, mais elle l’espérait toujours. Un souffle coincé dans sa gorge qui n’attend qu’à prendre son envol. Quand elle l’avait enfin remarqué pourtant, il était déjà en train de se diriger vers un convive d’un pas décidé, et elle n’osa pas alors le déranger à cet instant. Elle ne joua même pas les voyeuses ou espionnes à observer la conversation, et se détourna plutôt pour se concentrer sur les autres convives. L’attente des danses se faisait sentir autant que l’envie de servir à quelque chose. Faire quelque chose ou comprendre. Mais elle n’avait pas la moindre idée de qui était toutes ces personnes rassemblées. Si peu de visages connus à sa mémoire, pour beaucoup des invités de tous les horizons et de camps qu’elle n’avait pas côtoyés. Où étaient les Oracles dans tout cela ? Enfin, elle remarqua une tête blonde au sourire lumineux qui n’était autre que Célestia, prise dans une discussion. Et plus loin, s’éloignant vers l’une des salles plus privées, il sembla au Cygne qu’elle reconnaissait la chevelure pâle d’Esmelia. Ainsi, une part de leur petit groupe se retrouvait ici, même si la silhouette de Lykeios n’était visible nulle part. Cela la rassura un instant, ce sentiment de ne pas être la seule à avoir reçu la vision et d’y avoir répondu.

La raison aurait voulu qu’elle se dirige vers l’une de ses compagnes pour prendre des nouvelles ou savoir si elles même avaient meilleur idée de leurs objectifs ici. Mais son corps ne bougea pas, et après quelques minutes à rester solitaire, elle laissa encore son regard tomber sur Zvezdan qui terminait sa conversation. Un sourire sur les lèvres discret commença à se dessiner sur son visage, et curieusement ses jambes furent plus réceptives cette fois. Comme s’il y avait plus à attendre d’un nouvel instant avec le Berserker qu’avec ses propres compagnes. Elle arriva par son côté droit, approcha à raisonnable distance avant de se gratter un peu la gorge, mais un rictus mutin toujours sur ses traits. Très vites, les mots de leurs précédentes discussions reviennent en mémoire.

« Je devais guetter un beau et charmant jeune homme il me semble. Je crois que je l’ai trouvé. »

Elle attend qu’il se retourne et réponde - peut-être - avec ce même humour et cette légèreté parfois feinte dans le regard. Curieuse et admirative, Rowena glisse les yeux sur la tenue du Berserker, soudain impressionnée par le choix harmonieux des vêtements, mais surtout par la grande cape qui couvrait ses épaules.

« Bonsoir Zvezdan. » Il y a un plaisir à le saluer. Un plaisir à le voir également. « Vous êtes très élégant. Et je ne crois pas avoir jamais vu une fourrure de ce genre là. » Sourcil haussé après le sourire, elle continue de détailler du regard cette fascinante toison rouge et blanche, se demandant un instant de quel animal il pouvait s’agir. Une créature de sa lointaine Transylvanie peut-être ?
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Message Re: [Grande Salle du Bal] Une danse qui n'est pas d'épées ou de lances    [Grande Salle du Bal] Une danse qui n'est pas d'épées ou de lances  EmptyMer 18 Nov - 2:49
Va chercher rétribution, repars avec des questions.
Va chercher des réponse, repars avec des visions.
Putain... Rien ne peut être simple dans cette foutue vie d'éveillé, hm ?

Moins encore au milieu des mondanités, dans cette espèce de mascarade où toute une armée de guerriers des Dieux jouent le rôle de monsieur et madame tout le monde au milieu des Dormeurs. Foule de visages familiers, et quelques autres moins, mais dont je devine la véritable nature. Discussions ça et là, danses et courbettes, puis, occasionnellement, quelques gens l'air perdus, pas à leur place... Eux, les éveillés les plus évidents.

Ici sont invités la crème de la société des Dormeurs et les membres des Ordres éveillés. Alors les pauvres l'air complètement mal à l'aise au milieux des mondains sont vite désignés, pour peu qu'on y fasse attention.
Un de chez moi parmi tant d'autres.

Je vois Akir au loin, abordé par un visage familier... Je fronce doucement les sourcils. Et qu'est-ce que le roi Loth peut bien vouloir à l'un de mes Berserkers, hm ? Akir parmi tous... Tseh. Mon regard s'attarder un instant sur eux, juste assez pour voir s'ils se volatilisent dans une direction ou non. Je n'ai pas l'intention de m'immiscer. Plutôt...
Plutôt, j'irais voir Akir plus tard dans la soirée. Et je prendrais les informations à la source.

Pour l'instant ? Pour l'instant... « Faenor » sera à gérer plus tard. J'y pense un instant, à son cas... Hmpf. Faudra régler ça. Mais là maintenant tout de suite, pour être honnête, ce n'est ni à lui ni à Akir, que j'ai envie de penser.
Dans le Royaume des envies, c'est une autre silhouette qui murmure à mon esprit. Un sourire, une voix féminine, familière et pourtant toute récente.

« Je devais guetter un beau et charmant jeune homme il me semble. Je crois que je l’ai trouvé. »

… Eh ben. Si j'avais su qu'il suffisait d'y penser et de le vouloir fort pour que ça arrive, je m'y serais pris plus tôt dans la soirée.
Je souris avant même de me retourner vers elle. Les mots me viennent en même temps que j'entame le mouvement pour lui faire face.

- Est-ce que mon petit doigt avait raison?

C'est bien ce que j'ai prédit concernant ce fameux jeune homme, non ? Mon petit doigt me dit qu'il ne sera pas difficile à repérer.
La plaisanterie sur mes traits, je finis de me retourner, et alors je la vois. Et alors, la plaisanterie s'en va pour un visage... Tseh. Je sais pas. Si j'avais à parier, je dirais que mon visage traduit une espèce de surprise envoûtée. Vous savez. Quand les hommes ont cette expression qui dit ce que la bouche n'arrive pas à sortir. Ça ne dure pas trop longtemps, simplement assez pour que je m'en rende moi-même compte, que je me recompose, et qu'il y ait ce rire.

- Bonsoir à vous. plutôt que la révérence gentiment exagérée de notre première rencontre, je lui accorde cette fois-ci une salutation plus formelle, plus adaptée au cadre. Mais toujours, ce petit côté léger... L'éclat joueur dans mon regard ne trompe pas. Une de ces fameuses merveilles de Transylvanie dont je parlais la dernière fois. C'est comme je l'ai dit : la nature est reine là-bas... Une reine généreuse, pour qui sait l'apprivoiser. Un peu de mystère dans mes mots, je laisse mon regard glisser sur son vêtement à elle... Puis sur ses bras, aussi, ces tatouages plus visibles. Quand je reviens finalement accrocher son regard, un soufflement de nez, une remarque qui me vient à l'esprit. Qui aurait cru que de tout ce que j'ai pu acheter dans cette cité, mon article préféré s'avérerait être quelque chose qui ne m'appartient pas? Compliment minaudeur caché derrière une allusion joueuse : le retour. Vous êtes rayonnante. J'en viendrais presque à craindre qu'on m'ait volé votre première danse de la soirée...

Qui n'aurait pas au moins envie de s'y risquer, à défaut d'en avoir le cran ?

- Vous pardonnerez, je vous ai vue plus tôt et si je m'étais totalement écouté, je serais venu à ce moment... Mais disons que j'ai eu quelques pressantes à gérer sur le chemin. Une œillade vers là où s'est tenu ma discussion avec Faenor, un espace maintenant vide. Puis je reporte mon attention vers elle. Les affaires.

Un regard entendu, j'enchaîne vite sur le sujet, claque dans mes mains d'un geste énergique.

- Maiiiis, maintenant, je suis tout à vous des fois qu'une idée ou envie quelconque vous vienne à l'esprit... Et le retour de ce sourire charmeur.

Après tout, nous avions cette danse de prévue, n'est-ce pas ?
Mais chaque choses en son temps, nous ne sommes pas pressés. On a toute la soirée... Ou presque.
Ou presque, hélas.
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Message Re: [Grande Salle du Bal] Une danse qui n'est pas d'épées ou de lances    [Grande Salle du Bal] Une danse qui n'est pas d'épées ou de lances  EmptyJeu 19 Nov - 2:56
Ce ne sont que les premiers mots qu’ils échangent de la soirée, et déjà un petit rire échappe lui échappe quand il se retourne, tout sourire vers elle. Les mots lui reviennent immédiatement même si quelques jours les séparent de cette première rencontre, et le sourire qu’elle rend est brillant d’une douce espièglerie.

« Il a assurément un grand don de voyance. Les nôtres pourraient craindre sa clairvoyance. »

C’est juste une taquinerie, mais elle libère Rowena de ce poids des atours et contours de la mascarade des convives. Une soirée mondaine pleine de chuchotements lourds pourtant écrasés par légèreté de rictus falsifiés. Les affaires sont là, partout, ils n’y échapperaient certainement pas et elle sait au fond que Zvezdan semble déjà avoir goûté à ce plat un peu amer. Est-elle alors ce nectar sucré qui efface un peu le goût déplaisant des précédents entremets ? Il semble en effet, car elle ne peine pas vraiment à capter la surprise du regard du Berserker, à tel point qu’il pourrait la faire rougir et dévier les yeux. Si elle ne fait pas ce dernier mouvement, le Cygne sait d’ores et déjà qu’une timide rougeur à teinté ses joues. Et elle s’en trouve flattée.

Révérence et salut sont de mise, plus distingués que l’exubérance charmante qu’ils ont pu avoir dans les rues. Les regards ne doivent pas être à attirer maintenant, même si cela pourrait être difficile en l’instant. La remarquable cape de Zvezdan continue de l’impressionner, et si le doute est confirmé, cela n’efface pas l’étonnement de la révélation. « Elle est véritablement superbe. » L’envie d’y toucher est terriblement forte, terriblement tentante. Si tentante qu’elle ne remarque que tardivement le regard qui est à nouveau porté sur elle, et le fin compliment de Zvezdan permet au visage de Rowena de s’empourprer cette fois largement. La galanterie dont il fait preuve est très plaisante et à nouveau, il est difficile pour elle de savoir comment y réagir. Cela fait si longtemps… « Merci… vraiment elle est très joli et vous avez eu un bon choix ce jour là. Vous pourrez certainement retourner chez ce marchand. » Elle sait parfaitement que c’est seulement parce qu’elle avait lorgné sur le tissu ce jour là qu’il lui avait soufflé son propre avis et l’avait poussé au choix, mais elle elle lui est reconnaissante de cette tentation accomplie. Ne serait-ce que pour ce petit éclat dans ses yeux. « Peut-être pourrais-je vous la rendre après le bal, si elle vous plait tant que ça… » Taquine, elle lance un sourire facétieux mais n'en rajoute pas. Sa reconnaissance, en plus des mots, n'en est que plus visible dans ses yeux. « Non pas encore. Mais vous devriez peut-être vous dépêcher, qui sait ? » Oh elle doute qu’elle accorde à quelqu’un d’autre ici sa première danse. Et dans son regard se lit bien ce qu’elle pense à ce sujet.

Les regards qui s’accrochent et se croisent sont entendus. Elle n’est pas surprise ni même peinée qu’il ait fait le choix de gérer les affaires avant de venir à sa rencontre. En vérité elle s’y était attendue et aurait peut-être fait de même si le devoir l’y avait poussé. Ce n’était pas le cas et elle pouvait profiter de cette soirée pour ce qu’elle était en surface : un bal, une fête pour s’amuser en paix.

« Vous êtes tout pardonné bien sûr. Difficile d’oublier pour quoi nous sommes là cette fois, ce n’est pas vraiment comme en ville. Je ne vous en voudrais pas si vous deviez partir pour d’autres affaires. J’espère juste qu’elles nous laisserons à tous deux le temps d’un danse ou deux ? » Ou plus, si l’environnement le permettait ? N’y avait-il pas des règles de bienséance à partager les partenaires pour les danses et ne pas chercher l’exclusivité ? Peut-être, mais au fond elle n’a pas non plus prévu une danse pour toute la nuit. Mais quelques pas, un rythme avec une rencontre agréable, quel mal peut-il y avoir ? « Un verre à nouveau, pour commencer, et quelques rumeurs à partager sur les convives à demi voix, comme il est coutume de faire ? » C’est presque sur un ton de confidence, mais un chuchotis amusé, qu’elle s’adresse à Zvezdan en regardant les couples, trios ou groupes converser, de vives voix pour certains, et à cette manière de conspiration pour d’autres. « Mais je dois vous dire que je n’ai pas la chance de connaître grand monde. » Elle sourit un peu penaude. Elle n’est pas timide à parler ou aller à la discussion, mais les liens lui ont tellement manqué ces dernières années… Triste convive qu’elle fait, pour une soirée de mondanité.

Mais les musiques pour les prochaines danses ne sont pas encore entamées, il reste un peu de temps.

Un peu.
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Message Re: [Grande Salle du Bal] Une danse qui n'est pas d'épées ou de lances    [Grande Salle du Bal] Une danse qui n'est pas d'épées ou de lances  EmptyJeu 19 Nov - 15:37
- Oula oula, je ne voudrais pas voler leur Domaine d'expertise à qui que ce soit, non plus.

Mains levées en l'air, faussement affolé, un début de risette au coin de mes lèvres pour trahir mon jeu d'acteur, tout ça après m'être recomposé, avoir perdu cet air un peu benêt sur mon visage après l'avoir vue. Mais je continue de la voir, alors je le remarque : ce rouge aux joues, qui lui aussi trahit quelque chose, comme mon sourire plus tôt.
Je remarque, et j'apprécie, déjà plongé jusqu'au cou dans ce jeu de malice et de séduction.

Alors, révérence, puis conversation, puis compliments, tout ça sous le filtre convenu qu'impose le cadre du Bal. Et si j'étais content de mon acquisition avec cette cape conçue en Transylvanie... Je tends à l'être plus encore, maintenant que je vois le succès qu'elle a.
Eh, j'espère bien qu'elle a du succès, il s'est pas chassé tout seul, ce loup. Et il était féroce.

Donc oui. Superbe cape, mais aussi, superbe robe, alors à son compliment, je réponds du mien. Et je l'observe, tout sourire face à sa réaction, une douceur dans le regard. J'ai presque l'impression d'avoir fait son Noël à une jeune femme... Tseh.

- Ooh, n'allons pas me donner trop de mérite... Est-ce que c'était vraiment Mon choix?

Le ton malin, un quelque chose de complice sur mon expression. Au final, je n'ai fait que suivre dans la même direction qu'un regard qui brille de convoitise... Si je dois avoir fait un bon choix ce jour-ci, c'est d'avoir pris ce petit voleur la main dans le sac et m'être présenté ensuite. C'est grâce à ça qu'on est là maintenant. Ça, ça oui... ça je veux bien qu'on me donne que c'était un bon choix.

J'écoute les mots suivants, et mon sourire s'élargit. Juste un instant, je détourne les yeux. Je devine le drôle d'éclat qui doit y briller... Parce que je sais mes pensées. Parce que je sens ce chaud qui me monte aux joues, même si j'ai la chance d'avoir la peau trop foncée pour qu'un rougissement soit évident. Évidemment que c'est directement à ça que tu penses, hein, Zvez? Je souffle du nez, amusé. Ouais. Ouais, je veux bien plaider coupable, sur ce coup-ci. Je veux bien faire plus que ça, même, en fait.

Un unique pas en avant, pour me rapprocher. Ma main qui vient se poser sur son épaule, et mon buste qui se penche. Sans geste brusque, j’approche jusqu'à arriver à son oreille pour y déposer un murmure.

- Attention... C'est que je risquerais de confirmer les prophéties d'un certain marchand, selon comment on interprète ça... Une voix chaude, joueuse, et sans doute qu'elle devine mon rictus, là, tout prés d'elle. Une petite seconde plus tard, je me redresse, et ma main à son épaule glisse le long de son bras pour aller chercher la sienne. J'aurais presque envie de vous voler cette main pour m'assurer ce privilège dés maintenant, vu sous cet angle.

Prendre cette main, et guider vers là où les couples dansent. Presque, oui. Mais
je pense qu'on est sur la même longueur d'onde à ce niveau : la soirée est encore jeune, la danse peut attendre. Et nous venons à peine de nous croiser, autant en profiter, hm ?

- Mais oui. Une danse ou deux, en temps voulu. Promis. Avant ça... Une œillade en direction d'un coin plus à part, prés des fresques murales. Sur le chemin, un serviteur qui porte des coupes. Va pour un verre et quelques ragots. Je ne dirais pas que je connais grand monde non plus... Mais j'en connais assez pour être bavard. Voire un peu mauvaise langue !

Une plaisanterie sans en être une.
Donc plutôt que voler cette main pour une danse, la voler pour guider Rowena au travers de la salle. Passer devant le serviteur dans notre sillage, et récupérer ma coupe, simplement, jusqu'à enfin arriver prés des fresques. Un regard vers cet espèce d'art mystique, puis un retour vers Rowena.

- Que vous disent vos yeux d'artiste?

Ce n'est pas tous les jours qu'on croise ce genre de merveille, mais pour une Oracle...
Tseh. Même ici, mes idées sont ailleurs.
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Message Re: [Grande Salle du Bal] Une danse qui n'est pas d'épées ou de lances    [Grande Salle du Bal] Une danse qui n'est pas d'épées ou de lances  EmptySam 21 Nov - 17:25
« Il l’était. Ou du moins, celui de me tenter à céder. » Un ton de reproche tout à fait calculé, qui n’existe en rien dans son regard souriant. De bon coeur elle à cédé, certes, et il le sait fort bien puisqu’il avait été aux premières loges pour voir la jeune femme triturer ses méninges pour se laisser aller à la tentation. Le résultat était là, dans la brillance d’un regard qui la contemple et le rougissement grandissant sur son propre visage.

Comme il est aisé de revenir à ces échanges qu’ils avaient eu dans les rues de Haut-Pavés. Ce jeu tournant et simple, de flirt à l’amusement léger qui ne permet que d’oublier un peu plus les environs et les poids qui chargent les épaules. Même ici, au coeur de la fête qui bat son plein, des brouhahas des voix et du rythme entrainant de la musique, elle pourrait presque ne pas penser à pourquoi elle se trouve ici et simplement faire le choix de s’amuser innocemment.

Ou pas si innocent…

Elle n’y a pas pensé sur le coup, mais une fois les mots sortis de sa bouche, elle voudrait les ramener tout de suite et se mordre les lèvres d’une telle audace. Elle sait parfaitement ce qu’elle vient de dire, elle le comprend encore mieux quand elle accroche juste une seconde le regard de Zvezdan qui brille d’un éclat nouveau, accordé à un sourire très accentué. Où donc est ta sagesse Rowena ?! La voix chaude et le corps rapproché d’elle fait grimper la gêne et la honte, et ses joues deviennent plus sanguine que le rouge d’une pomme. Grinçante, sa main délicate vient se poser sur ses yeux, juste une seconde frotter pour cacher sa mortification, mais le sourire revient bien vite heureusement. « … ce n’est certainement pas ce que je voulais dire. » Mais peut-elle lui reprocher le sous entendu évident qui aurait pu se cacher dans ses mots si elle avait voulu les y cacher ? Pauvre innocente fait-elle ! Pourtant, bien des réponses plus ou moins sages lui viennent à l’esprit, mais elle aurait trop honte pour oser les prononcer et se contente de mordiller sa lèvre pour éviter à un sourire plus franc encore de se manifester. « Peut-être puis-je consentir à vous accorder ce privilège alors, lorsque les danses commenceront. C’est un petit accord entre nous ? » Amusée, elle ne se rend pas tout à fait compte qu’elle laisse cette main dans celle de Zvezdan. Plus qu’un accord scellée, elle se sent à l’aise de cette position pour ne pas le notifier. Elle sait qu’elle pourrait danser avec d’autres, mais elle s’était déjà promise que sa première serait pour lui, lorsqu’il lui avait si gentiment offert cette robe et une journée charmante. Un peu comme un retour à ce cadeau. Mais plaisant aussi bien pour lui que pour elle.

Avant ça… juste profiter de cet instant dans la soirée. C’est là qu’elle se rend compte que sa main est toujours accrochée à celle du Berserker, de la même manière qu’elle s’était accroché à son bras lors de leur balade dans le marché. Une marche entre les convives et ils s’isolent un peu dans un coin de la grande salle de bal, une bonne place pour observer et être tranquille pour parler. Une coupe récupérée sur le chemin, et les yeux de la jeune femme finissent par suivre ceux de Zvezdan, sur ces fresques qu’il est difficile de ne pas remarquer lorsque l’on pénètre dans la pièce. De très belles oeuvres, elle doit le reconnaître, et ses yeux qui aiment la beauté apprécient les détails même sans comprendre le sens complet de tout ce qui se dessine.

« C’est un mélange harmonieux sur le décor et l’architecture. Nous n’avions pas le même genre de fresque à la Tour, mais c’est aussi beau qu’empli d’histoire. On pourrait presque avoir l’impression que les peintures et sculpture bougent lorsqu’ils sont au coin de votre oeil. Vous observent presque, vous ne trouvez pas ? » C’est intriguant et elle a entendu dire que les artistes Sidhes - qui qu’ils soient - avaient oeuvré à ce travail. Rien de tel jamais constitué à l’ancienne Tour des Vents. « Je crains cependant de ne pas être la meilleure pour vous parler de l’art peint ou sculpté, même si j’aime les observer. Je préfère le chant ou la danse, un art éphémère si l’on peut dire. » A moins d’en retranscrire les notes et les airs, ces choses là se perdent dans le Temps, et changent selon qui l’interprète. Mais c’est ce qu’elle aime dans ces arts, l’idée que chacun peut apporter sa vision d’un même air ou d’un rythme, et toucher l’âme d’une façon différente. « Et vous ? »
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Message Re: [Grande Salle du Bal] Une danse qui n'est pas d'épées ou de lances    [Grande Salle du Bal] Une danse qui n'est pas d'épées ou de lances  EmptySam 21 Nov - 22:01
- Je confesse, il m'arrive d'être un vil tentateur à mes heures perdues. Je baisse la tête, dans un geste de honte encore une fois surjoué à dessein. Vil tentateur, celui qui susurre de céder à ces envies de tissu plus soyeux pour épouser la peau. Vil tentateur, celui qui lance ces regards pleins de mots que la bouche n'ose pas encore dire, dans un jeu connu de toi comme de moi, Rowena.... Tseh.

Vil tentateur, celui qui joue de son astuce pour t'arracher ces sourires et ce quelque chose de pétillant, dans ton regard. Puis, parfois, pour t'arracher ces joues couleur tomate... Comme maintenant.

Que voulez-vous, on ne change pas un homme, hm ? Il y a des occasions qu'on ne laisse pas passer, surtout quand on s'appelle Zvezdan. Surtout quand ça peut participer à aller chercher cette gêne... Cette gêne qui sourit quand même. Tseh. J'ai toujours trop pris mon pied à titiller les gens, taquiner. Et va savoir pourquoi, ça m'amuse encore plus avec elle...
Elles ont quelque chose d'attendrissantes, ces réactions que tu me sors, Rowena.

- Désolé, c'était trop tentant. Je lui dit ça avec un grand, très grand sourire en m'éloignant doucement. Le genre de sourire qui lutte à ne pas muer en rire bruyant. Dans un autre cadre, c'aurait été ça. J'aurais ris de bon cœur, j'aurais attiré l'attention, mais ça m'aurait été égale. Ici... Ici, un peu de mesure. Parait-il que c'est recommandé. Mais je ne m'attarde pas, ne la tourmente pas trop longtemps sur cette tournure de phrase... Intéressante. Plutôt, un retour à cette danse. Un accord, donc ? Ma foi... Va pour le petit accord. Entre nous Un sourire complice, plus mesuré que celui de plus tôt, celui qui peinait à ne pas rire. Une main attrapée, et quelques pas, pour arriver à ce coin plus tranquille, prés de ces fresques.

- Hm, oui. De l'art... Mais pas que. J'observe la fresque un instant, puis reviens vers elle. Oui, c'est comme si elles bougeaient, suivaient du regard. Et pas de façon naturelle. Ou plutôt... De façon Trop naturelle, justement. Cette cité a quelque chose mystique, à chaque coin de rue. Ces fresques, c'en est une facette de plus. Un sourire. Si elles étaient juste un peu plus.... « Réalistes », elles pourraient presque offenser Zeus.

Parce qu'on sait tous les deux quels genre de soucis suivent dans le sillage des Dormeurs trop exposés à la réalité de ce monde, hm ?

- Oh, ce n'est pas l'avis d'une experte qui m'intéresse. C'est l'avis d'une Rowena. Une œillade, une malice qui cache des paroles plus sincères. à partir de là, si, j'aurais tendance à dire que vous êtes la mieux placée. Je me fiche de ce que pourrait me dire un peintre, un connaisseur. Tu devrais le savoir. Au final... Tout ça n'est qu'un prétexte. Pour passer du temps. Et pas du temps avec un peintre, non... Du temps avec toi. Maiiiis... Eh bien. Même si je n'ai rien d'un artiste, je pense qu'on peut dire que nos préférences en la matière se rejoignent.

Moi, plus amateur de danses et chants, que de peintures et sculptures ? Difficile à croire, hein ? C'est comme si les deux premières étaient plus courantes dans les fêtes et rassemblements populaires, plus proches des échanges entre gens, des chopes de bière et du petit peuple. La danse et le chant parle à tout le monde... La peinture et la sculpture, certains ont moins le luxe de trop s'y intéresser, trop s'y investir. Tout ça pour dire ?
Là-bas, en Transylvanie, j'aime danser et chanter au rythme des fêtes et coutumes locales. Des sonorités plus rythmés, plus sauvages que celles d'une cour... Et ça me correspond bien.

- J'ai beaucoup voyagé, alors j'ai vu beaucoup d'arts. Mais... Tseh. Disons que certains arts sont plus faciles à appréhender pour un non-initié. Que certains sont plus conviviaux, aussi. Donne un pinceau à un paysan, et il ruinera une toile hors de prix. Donne-lui quelques paroles à chanter, et il ne chantera peut-être pas juste, mais il chantera. Et je ne parle même pas des tambours de guerre. Je peux rassurer là-dessus, de fait : à priori, je ne devrais pas Trop vous marcher sur les pieds, plus tard sur le parterre des danses.

J'ai mon expérience. Mais je ne vais pas m'éterniser à en parler. Mieux vaut le vivre plutôt que le conter, non ?
Un regard pour balayer, la salle, brièvement. Des visages connus, d'autres moins. Je vois des gens que j'ai croisé au tournoi. Des gens que j'ai croisé dans mon passé. Je vois celui qui accompagnait Coronado, ce jour-ci... Tseh. Je me rappelle de ceux que j'ai vu entrer. Un sourire, brièvement, en repensant à l'entrée d'Haldor. Une œillade vers là où j'ai vu Akir, plus tôt. Je me demande. Je me demande quelles bourdes je vais devoir rattraper, avant la fin de cette nuit. Et qui serait l'auteur. Voire... Les auteurs.

- C'est bien... Celestia, celle que je vois là-bas, hm? Un coup de menton en direction d'un petit groupe qui parle. Une jeune femme aux cheveux blonds, parmi eux. Je sais son nom, grâce aux combats du tournoi. Et son visage ne m'est pas totalement inconnu, grâce à quelques souvenirs enfouis dans mon esprit. Des souvenirs flous, très flous. Kiev. Consœur, il me semble. Elle a l'air occupée à... Une petite discussion d'après-match avec son adversaire du tournoi?

Et pourtant. Cette fin de match était... Pour le moins explosive.
Un sourire particulier au coin des lèvres, différent de ceux légers que je partage avec Rowena. J'observe dans cette direction, amusé et intrigué. Mais aussi... Songeur.
Plus tard, il faudra que je l'attrape pour une discussion entre quatre yeux, cette Oracle. Et pas nécessairement une discussion aussi plaisante que celles que l'on partage maintenant.

Mais plus tard. Plus tard, parce que j'ai mieux à faire, justement.
Plus tard, les questions et doutes.
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Message Re: [Grande Salle du Bal] Une danse qui n'est pas d'épées ou de lances    [Grande Salle du Bal] Une danse qui n'est pas d'épées ou de lances  EmptyLun 23 Nov - 0:00
Même troublée par les mots trop vite échappés de ses lèvres, il faut une certaine retenue pour ne pas avoir l’envie de céder à un rire plus fort. C’est quelque chose qui se fait miroir entre les deux, car elle voit bien le rictus qui tremble sur le visage de Zvezdan. Ce petit truc difficile à retenir et museler. Oh, comme elle ne lui en veut pas de s’être gentiment amusé à ses dépends, lisant dans ses paroles quelque chose qu’elle n’aurait pas pensé spontanément. Elle ne lui en veut pas, non, car elle se sent déliée d’un poids sur ses épaules, à pouvoir agir plus naturellement. Mais comme ils ont l’air fin, tous deux le sourire aux lèvres - et elle rouge pivoine - à lutter pour ne pas laisser le gloussement se transformer en rires un peu bruyants. Les pas qui les éloignent à l’abri de la foule sont une bénédiction, et suffisent à calmer l’échauffement pour revenir à quelque chose de plus calme, mais semble-t-il toujours complice.

Les yeux sur les fresques comme hypnotisées par ces regards qui pourraient presque lui être rendu, Rowena écoute la réponse du Berserker, assez d’accord et curieuse sur son avis. Déplaire à Zeus serait certainement la dernière chose que les Eveillés souhaiteraient, et si les Règles existaient, ce n’était pas pour rien. Les Dormeurs étaient bien mieux dans le monde des songes. Et pourtant ici, tant de choses peuvent surprendre. Sur le ton toujours de la confidence, elle reprendre : « Presque. Et pourtant, même si cette ville recèle de merveilles, elle pourrait presque jouer sur un fil tendu et une limite. Je me demande… avez-vous fait un tour dans le quartier des Lanternes la nuit ? » Elle même se souvient de cette soirée, ces feux follets dansant lui rappelant son Itinérance et des instants loin de la Lumière. Et cette rencontre étrange, fortuite avec d’autres Eveillés… Ce quartier, plus que tout autre, avait eu des airs de surnaturel, avec ces petites flammes piégées venues de nulle part, et pourtant protégées des voleurs et personnes avides. « C’est un très beau quartier., vraiment. Riche et calme en même temps, très différent de l’effervescence de Haut-Pavé. Mais ce qui intrigue, ce qui sert à éclairer les rues la nuit. A qui sait regarder, ce sont des feux follets. Là, juste sous notre nez. » Non pas que cela soit un reproche, bien qu’emprisonner des âmes ne soit pas la meilleure chose à faire à son sens. Mais ils sont beaux et brillants, forts d’une énergie. Mais il est étrange aussi de laisser ces choses là juste sous le regard des Dormeurs.

Oh elle sait que ce n’est sans doute pas l’avis d’un expert qu’il recherche en lui demandant, mais elle n’a pas grand chose d’autre à dire sur ces choses qu’elle trouve belle, sans savoir expliquer ni développer. Elle est touchée cependant, qu’il cherche à connaître son point de vue, questionner un peu plus en avant qu’il ne l’avait peut-être fait lors de leur première rencontre. Cela reste toujours léger et elle apprécie que leurs points de vues convergent sur une même appréciation de l’art : ces arts qui appartiennent à tout le monde.

« Quand bien même, je ne saurais en dire plus que ce que j’ai dis. A moins que vous ne vouliez débattre de l’élégance des courbures du bois et de la sculpture en… hm… » Elle n’a certainement pas les mots qui correspondent au langage des sculpteurs. « Arabesques ? » Le rictus revient sur les lèvres, cachant fort peu un sincère divertissement. « Et je vous rassure, je n’ai rien d’une artiste moi même. » Elle rit un peu à ces mots, tant ils sont vrai. Même en tant qu’Oracle et ayant achevée l’Itinérance par la reconnaissance d’une Muse, Rowena ne se considérait pas réellement comme artiste, car cela n’avait jamais été sa vocation. Peut-être a-t-elle le talent et a-t-elle produit une oeuvre dans le plus profond des désespoirs, mais cela ne faisait pas d’elle une professionnelle d’aucune sorte. Et puis il finit par partager son point de vue sur la danse et le chant qui lui restent si cher, et le sourire qui se fait sur son visage est d’une grande bienveillance. Elle ne peut qu’approuver et partager cette façon de penser.

« Oh me voilà amplement rassurée ! Je pense pouvoir vous promettre la même chose. » Et même si d’aventure il n’avait pas su danser - ou même elle - est-ce que cela aurait vraiment dérangé ? « Mais j’aime votre façon de voir les choses. Ce côté conviviale et qui rassemble. Cette ouverture à tous. Je ne pense pas que l’art doive n’appartenir qu’à quelques élus, car c’est une façon d’exprimer une part de son âme, et peut-être toucher celle des autres. Je ne le vois même pas d’une façon mystique. J’aime chanter seule, mais j’aime encore plus chanter pour les autres et avec les autres, car il y a quelque chose à partager. Peinture, sculpture… je les aime et les trouve beau, mais c’est quelque chose de très solitaire à faire, au fond. » Et pourtant, elle qui a aimé sa solitude et l’a vécu si longtemps, aujourd’hui elle préfère ces liens qui se forgent et se renforcent. Ce partage intrinsèque qu’elle ne parvient même pas à décrire aussi justement que ses pensées l’imaginent. « Et puis la danse et le chant rythme la vie et la fête, c’est ce qui en soit le rend tout aussi vivant. » Comment en ces instants à ce bal. Le décor est posé par les sculpture et les fresques, mais c’est la musique qui résonnent partout, et les pas de danse qui vont vibrer l’air.

La mention à Célestia fait détacher le regard de Rowena des fresques pour mieux se tourner vers les convives et chercher des yeux ce que lui indique Zvezdan. Elle avait remarqué la petite Oracle blonde plus tôt, mais ignorait sa participation au Tournoi. A dire vrai, le Cygne s’y était fort peu intéressé.

« C’est elle en effet. Vous la connaissez ? » De toute évidence, il avait au moins son nom et la connaissance de son appartenance. Certainement dû au Tournoi, mais qui sait, peut-être en sait-il plus sur sa consoeur ? « J’ignorais qu’elle avait participé à l’événement, mais en vérité je m’y suis assez peu intéressé. Quels sont les résultats de son match ? Et vous, comment s'est passé votre combat ? » Elle imagine très bien le Berserker se joindre à pareil rassemblement. La confirmation ne serait donc pas vraiment une surprise.


Dernière édition par Rowena le Ven 27 Nov - 1:54, édité 1 fois
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Message Re: [Grande Salle du Bal] Une danse qui n'est pas d'épées ou de lances    [Grande Salle du Bal] Une danse qui n'est pas d'épées ou de lances  EmptyLun 23 Nov - 1:33
- Pas encore. Mais c'est dans mes projets. J'ai entendu parler de ce quartier, et... Et il m'intrigue. Je pensais justement y aller demain, en fait... Mais j'écoute volontiers l'avant-goût qu'on me délivre maintenant... L'expérience a eu l'air de plaire, n'est-ce pas Rowena ? J'ai eu écho de ces histoires de feux-follets, oui, des on-dits qui traînent derrière. Jeeee dois bien avouer être assez curieux... Opf, demain sera la journée pour rassasier ma curiosité, alors, c'est décidé : vous m'avez vendu la visite.

Tout en même temps que mon regard court brièvement sur les fresques une fois de plus, je secoue le verre à ma main, l'oreille attentive. J'écoute Rowena, et avant même de revenir vers elle, je souris, amusé par sa réponse. Tseh. Arabesques, oui, je crois que c'est ça.

- Je suis sûr qu'à deux on pourrait s'arranger pour rendre cette discussion passionnante, mais... Mais oui. Épargnons-nous donc ça. Un regard entendu, un rire discret, tout en même temps que j'écoute son aveu. Toutes les ouailles d'Apollon ne peuvent pas être artistes, hm? Aux non-artistes et leurs commentaires amateurs sur l'art, alors. Je lève mon verre, l'ironie dans mes mots, puis je bois, déguste lentement.

Profitons donc de cette soirée, de cet endroit. Pas besoin d'être artistes, pour ça.

D'un simple signe de tête, j'acquiesce à la promesse rendue. Au pire, ça n'aurait pas été la première fois qu'on me marche sur les pieds... Je m'en serais remis. J'aurais Peut-être joué de mes gentilles moqueries, j'aurais Peut-être taquiné... Ou peut-être pas. Mais finalement, cette danse aussi, c'est un prétexte. Un prétexte plus à mon goût, cela étant.

- Moui, le jour où j'ai croisé un peintre ou un sculpteur en pleine exercice au milieu d'une fête populaire n'est pas encore arrivé, et m'est avis qu'il n'arrivera pas de Sitôt. Un rictus, et finalement, un geste pour acquiescer, encore une fois. Je suis plutôt d'accord, au final. Tseh, Je vous ai déjà réservé une danse, peut-être que j'irais vous voler une chanson partagée, à l'occasion ? Hm, en voilà une idée...

Du bout des doigts, je me masse le menton, un songe qui brille dans mes yeux, un sourire qui illumine mes lèvres. Après tout... après tout, si je dois avoir formes d'art où je peux avoir Un peu de fierté, c'est la danse et le chant. Arts populaires, disait-on, hm ? Le rythme. Les sons, et ce qu'ils amènent avec eux, les émotions derrière les sonorités, les paroles. Quelque chose de plus vivant, plus instantané, plus... à portée de main.
Plus instinctif. Plus Berserker.

Berserker. Le mot me vient, quand je remarque Celestia. Elle, c'est une Oracle qu'il faudra que je croise pour les affaires, pas pour quoique ce soit d'autre. Si je la connais. Hm.... Tsh. C'est plus compliqué que ça, mais...

- En quelque sorte. Mais oui, j'imagine que je la connais, d'une certaine façon. Même si le souvenir est horriblement vague. Je l'ai connue quelques minutes, le temps d'un voyage plus au nord, vers Kiev. Mais ma mémoire est floue... Mon sourire prend une teinte désabusée. Je crois que c'est pour le mieux.

Il y a des choses qu'il ne fait pas bon se rappeler trop vivement.

- Elle a gagnée. Son combat, mais aussi une lance projetée à pleine force dans sa direction, depuis l'autre bout de l'arène. Plus amusé, cette fois-ci. Une oeillade vers l'autre femme à côté. Sa concurrente était à cran, 'semblerait... Mais ils ont l'air de s'être réconciliés? Une incertitude dans ma voix. Plus un doute qu'une affirmation. Et quand il finit par être question de ma participation, je prends une grande inspiration. Oui ! Oui, j'ai participé, même si j'ai eu un doute pendant les premières minutes du combat. Est-ce que tu le sens, ce sarcasme acerbe?Mes adversaires du jour avaient l'air d'avoir oublié le mot « deux » dans « deux contre deux ». Enfin, attaquer à deux ils ont compris, « deux cibles » par contre... Je fais une grimace, hausse les épaules. Eeeehh, ça, je crois qu'ils ont mis un p'tit moment à piger.

J'en ris plus qu'autre chose au final, ça s'entend dans mon ton. Mais bordel...
J'irais donner deux mots à ceux qui ont fait les règles de ce tournoi, si j'en avais l'occaz, parce qu'il faut pas être bien malin, hein.

- Mais bon. C'était divertissant. J'aime le principe derrière ces pantins avec lesquels on s'est battus. Des pantins de Cosmos pour se battre, ça permet de jouer avec l'imagination. Je vous ai déjà dit que j'aimais jouer avec l'imagination ? Une ton entendu dans ma voix, je me rappelle le petit... Tour de Transylvanie que je lui ai proposé.

- Je vous parlerais bien de mes propres confrères, mais... Je me masse la nuque, pas encore sûr de mes prochains mots. Ah, je sais. Il y en a un, vous l'avez sans doute remarqué à son entrée. Qui est-ce que ça serait, celui dont vous auriez tendance à dire qu'il a eu l'entrée la plus... J'hésite sur le terme. Puis je trouve, tout sourire. « Transylvanienne » ?

Le temps d'un ragot, de parler légèrement des siens et des miens... Plutôt que de parler des aspects plus épuisants.

Juste ce temps, c'est suffisant à ce que la musique s'interrompe, brièvement. La fin d'un tour de danse, et bientôt, le début d'un autre. Je lance un regard vers mon verre presque vide, puis ensuite vers Rowena.

- 'Semblerait que l'heure du crime soit arrivée, Rowena. J'ai une main à vous voler, vous vous rappelez?

Juste le temps d'une danse... Promis.
En croisant les doigts dans mon dos.
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Message Re: [Grande Salle du Bal] Une danse qui n'est pas d'épées ou de lances    [Grande Salle du Bal] Une danse qui n'est pas d'épées ou de lances  EmptyVen 27 Nov - 2:28
« Contente d’avoir attisé votre curiosité dans ce cas. Mais n’oubliez pas surtout, voyez le de nuit. » Un petit sourire taquin, presque un clin d’oeil qui pourrait s’esquisser s’ils n’avaient pas été en cette salle très publique, malgré leur éloignement des convives.

Ils trinquent, rient. S’amusent et observent comme il se doit lors d’une fête de cette envergure. Elle n’est pas artiste et lui non plus, mais ils ne s’empêchent ni d’observer ni de commenter, partageant avis et confidence à demi mots, comme c’était déjà le cas à leur première rencontre. Même entre les taquineries et les petites piques toutes en douceur, elle sent malgré elle un attachement sincère pour le Berserker. Elle aime la simplicité des échanges et les rires qu’il parvient à lui tirer sans forcer, à l’imagination qu’il fait fleurir dans son esprit. Elle en vient même à apprécier ces moments de gênes que ses mots parfois maladroits soulèvent et qui relèvent sans hésitation mais sans méchanceté. Alors même si tout cela n’est pas voué à durer - ni au delà des murs du bal, ni même réellement après Camelot lorsque les devoirs seront revenus peser sur les épaules - elle savoure ces petits instants qui sont l’oubli tant désiré. Un compagnon à rire, et une danse ou deux à venir, c’est plus que suffisant pour la combler.

« Je le crois en effet. Ou s’ils y sont, ce n’est guère pour se mêler ! » Elle a déjà vu des réceptions et fêtes à la Tour, en d’autres temps, où artistes de la sculpture et la peinture demeuraient auprès des convives, mais simplement pour observer les scènes et les instants pour mieux les figer dans le temps. « Danser, puis chanter ? Quel voleur vous faite. » Moqueuse gentille, elle se souvient de cette main qu’il a promis pour une danse de dérober et que, de bonne grâce, elle lui a cédé. Mais une chanson ? C’est plus profond encore pour Rowena, car quand l’âme chante elle n’est pas seule. Elles sont là, corps et esprits pour un instant. Et pourtant, elle aime tant à chanter avec d’autres, communiquer par ce simple moyen et les notes envoyées. « Si je vous permet de me voler une chanson en duo, alors permettez moi de vous voler un autre voyage comme vous avez su me le montrer à l’auberge ? » Oh elle négocie, non sans une certaine audace mais une part d’elle ne veut pas donner l’impression d’imposer. Elle joue juste et… et elle avait tant apprécier ce don qu’il a partagé avec elle. « Du moins… j’imagine que vous avez vu beaucoup plus d’endroits que moi, donc… » Bien sûr, elle accepterait tout refus, sans dénier cette proposition de chant qu’elle aurait de toute façon accepté. Quelque chose à deux de nouveau.

Et puis Célestia.

Bulle rompue un instant du charme de l’intimité. Mais c’est sans rancune ni frustration que l’Oracle du Cygne se met à observer sa soeur d’arme prise en discussion. Au contraire, un sourire bienveillant se dessine, fière de la savoir ici et victorieuse d’un combat mené pour un tournoi. Elle est quelque peu surprise que Zvezdan la connaisse d’avant, et la mention de Kiev fait soulever un léger frisson dans sa nuque. Elle a entendu parler de ces événements et… oh des horreurs qui s’y sont déroulées. Elle ne reprend pas sur ces paroles, sentant qu’il n’y avait rien à creuser de ce côté. Par pour le moment, et peut-être même jamais.

« Elle a… projeté sa lance ? Dans un tournoi officiel sous le signe de la paix ? » L’oracle est surprise. Peut-être même un peu choquée de la révélation et surtout de la présence de l’adversaire un peu violent de son amie. De toute évidence les choses s’étaient plus ou moins arrangées entre les deux opposantes, mais tout de même, qu’elle soit présente à la fête avait de quoi étonner. Elle se demanda néanmoins ce qui avait pu provoquer pareille réaction, autre que la frustration. « Il semblerait oui… » Interdite, sa voix est un murmure adressé plutôt à elle qu’à son compagnon, mais suffisamment fort pour qu’il l’entende. Elle préfère revenir à son enthousiasme et reprend l’écoute avec attention.

Un doute ? Surprise des mots, elle lève un sourcil en attendant la suite, intriguée par le récit du Berserker. Son combat s’était-il si mal déroulé ? Puis rapidement elle comprend et sourit un peu désolée pour lui. Bien sûr, elle n’est pas très friande de ce genre d’occupation, mais elle peut comprendre la frustration derrière, malgré la stratégie logique des adversaires. Se concentrer sur une seule cible, affaiblir un côté pour faire tomber l’autre… Oui, très logique. « C’est fort dommage pour vous et pour le spectacle en effet. Mais j’imagine qu’ils ont fini par se tourner contre vous ? Ou avez-vous dû les y forcer ? » Elle imagine bien Zvezdan provoquer un peu pour attirer l’attention. Même si elle ne le connait que depuis peu, cela semble bien lui correspondre. Elle ne peut s’empêcher d’ajouter avec légèreté : « Ou alors ils avaient peur de vous. » Ce qui pourrait être un possibilité, après tout. Mais au moins, il ne semble pas avoir prit la chose si mal puisqu’il en rit, et cela fait sourire le Cygne en retour.

« Ah oui ? Il me semble ne pas l’avoir remarqué pourtant. » Innocente qui lève les yeux au ciel l’air de rien. Bien sûr qu’elle sait, et en redemande même pour nourrir sa faim de nouveaux horizons.

Puis il semble tout à coup moins sûr. Un geste remarqué de sa main vers sa nuque, des mots recherchés. Elle devine bien pourquoi il peut ne pas vouloir parler de ses confrères. Et si comme pour Zvezdan, elle ne les aurait pas jugé par leur appartenance avant de les connaître un peu plus, Rowena savait que la force de la réputation d’un camp comme les Berserker n’était pas facile à étouffer. Tout comme beaucoup prenaient sans doute les Oracles pour une bande d’illuminés prêts à se croire supérieurs. Ses mots la font sourire à nouveau cependant, rappelant un souvenir tout récent de l’entrée de quelqu’un d’assez… Particulier. « Oooh, vous parlez sans doute du grand colosse aux cheveux blancs étrangement habillé, une épée immense dans le dos et surtout la voix portant dans toute la salle ? Je pense qu’à peut près tout le monde dans la salle… non le château l’a remarqué oui. » Ce n’est pas un reproche ni du mépris dans sa voix, car elle a trouvé cette entrée certes bruyante, mais agréable. Différente des approches plus guindées voire coincées de pas mal d’autres convives - voire trop discrètes comme la sienne. Elle l’a trouvé au moins raccord avec lui même. En tous les cas, il était le seul convive assez remarquable dans son attitude qui correspondait au type « Transylvanie ». 

L’envie de questionner un peu plus à ce sujet mord les lèvres de Rowena, mais les notes de musique cessent, annonçant bientôt un nouveau tour de danse que cette fois, ils ne laisseraient pas échapper. A nouveau, une légère rougeur vient prendre ses joues, plus discret cette fois-ci mais néanmoins présent. Un témoin de la conscience de l’instant. Un serviteur passe avec un plateau vide où elle dépose sa coupe pas encore tout à fait terminée, puis elle se tourne pleinement vers Zvezdan.

« Alors allez-y. Faites votre crime, volez la. »

Mais quelle piètre gardienne elle fait, tendant cette main délicatement pour qu’elle soit dérobée. Elle est doucement saisie, menée sur cette piste où d’autres danseurs se rassemblent. Certains partent. D’autres restent et changent de partenaires. Et eux trouvent une place, face à face dans cette danse fébrile qui bientôt va commencer.

Enfin, les premières notes jouent.

Et le Cygne se laisse guider.
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Message Re: [Grande Salle du Bal] Une danse qui n'est pas d'épées ou de lances    [Grande Salle du Bal] Une danse qui n'est pas d'épées ou de lances  EmptyVen 27 Nov - 15:09
- Ça bien avant que l'on aborde le quartier des Lanternes, même. Ma curiosité, tu l'as depuis un moment, Rowena. Je lui réponds ça d'un air égal au sien, puis acquiesce doucement. Voir de nuit, c'est noté.

Boire l'alcool, déguster ce moment. Goûter la liqueur, profiter de sa présence. La robe de l'alcool, mais aussi celle de la femme. Parler art, promettre chant, s'enfoncer dans ce jeu du voleur éhonté. Parce que c'est ce que je suis, à bien des égards, non ? Voleur. Je l'ai été à bien des reprises. Littéralement, métaphoriquement. Vorace, gourmand, ambitieux. Tout ça, je veux bien avouer l'être. Alors je te vole, Rowena, oui...
Même si je ne suis pas encore totalement sûr de mes ambitions. À l'inverse, mes appétits... Tseh.

- Je l'ai avoué dés notre première rencontre, non? Voleur, comme l'enfant chapardeur. Je réponds ça, malicieux, assuré. Et j'écoute... Je souris. Tiens donc. Mais avec plaisir. Chant contre voyage, ça me paraît un échange de vol honnête. vol et honnêteté, ça n'a pas grand chose à faire dans la même phrase, hm ? Et pourtant... Et pourtant. Si mes années de vagabondage peuvent s'avérer utiles à une collègue voleuse, je me vois mal lui refuser mes services.

La révérence exagérée finit par sortir malgré le lieu, marquée à dessein. Peu importe, au final. Ce n'est pas poussé, que de se laisser aller à l'amusement juste un instant. Juste un peu. Sans excès, sans devenir irraisonnable. N'est-ce pas?

S'amuser, parler, ragots et mémoires d'antan. Moins roses, pour certaines. Kiev, vaguement abordée, puis l'épisode du tournoi. J'observe la réaction de Rowena, puis je lève les mains, un geste qui se veut apaisant.

- Oh après, plus de peur que de mal... ça a beaucoup surpris, beaucoup choqué, pas vraiment blessé. Une oeillade vers le duo plus loin, un coup de menton dans leur direction. La preuve. Tout est bien qui finit bien... J'imagine. Je te vois inquiète, Rowena, et en un sens, je ne peux pas te le reprocher. Le danger rôde au milieu des mondanités, ici. Et parmi les nobliauds, des prédateurs rôdent. Certains camouflés derrière de riches habits et de bonnes manières... D'autres, beaucoup moins subtils.
Moi et Haldor. Ça me paraît être les deux bons exemples, non ?

Moi. Parlons donc de moi tiens, plutôt que de Celestia au tournoi. On en parle, j'écoute les suppositions de Rowena, et je souris largement, un sourire franc, une expiration. Mon regard se lève un instant vers la gauche, alors que le souvenir me revient.

- Tseh, oui, oui on peut dire que les ai forcé, en quelque sorte. Je reviens vers elle. Ou que Je me suis forcé en face de leurs attaques. Ça marche aussi. ça marche même plutôt très bien. Peur ? Mais voyons, je suis une crème. Le sourire reste, mais se pare d'une ironie mordante. Mes yeux pétillent d'une malice pas tout à fait innocente... Mais pas tout à fait animale encore. Tu peux l'entendre dans ma voix, et le deviner à ton instinct de toute façon, Rowena, n'est-ce pas ? Que ce charmeur propre sur soi, ce n'est pas tout ce qu'il y a à voir.
On ne s'improvise pas Berserker. Moins encore Pontifex.

- Je m’attellerai à vous rafraîchir la mémoire alors. Voyage à l'appui... Ou autrement.

Un presque clin d'oeil, un peu comme elle. Un peu différent, quand même... Un peu comme moi. Le Moi joueur, celui qui jure par son Astuce plutôt que par sa Sagesse. Qui sait, comment j'irais m'amuser à illustrer cette imagination.
Qui sait.

Je pourrais développer sur Haldor, déjà, partir en grands contes sur ses aventures, ses frasques. Et il y aurait matière à dire, pour sûr... Je pourrais, mais je ris plutôt à la remarque de Rowena. Lui-même, fidèle à sa réputation. M'est avis qu'il laissera sa trace même au-delà des limites de ce château... Pour le meilleur comme pour le pire. Ce serait difficile de dire si mon sourire est amusé ou jaune. Un peu des deux, peut-être ? Car je sais qu'il peut gaffer. Mais au final, dés le départ, je me suis plus inquiété de César que d'Haldor. César, ce n'était qu'une question de « quand » et de « comment », quant à la question de son implication dans un désastre. Une question d'envergure, aussi.
J'avoue, par contre, qu'il a dépasse mes attentes... Mais... tseh. Mais mettons ça de côté.

Profitons de ces dernières notes et de ce qu'elles amènent avec elles, plutôt.
Je saute sur l'occasion, lance ma petite réplique, une certaine adrénaline qui me court dans les veines... Je l'observe. J'observe le rouge doucement monter à ses joues, discrètement, mais pas assez, pour quelqu'un qui la dévore du regard. J'observe cette main, j'écoute ses mots. Tu me pousses au vice, jolie Romaine. Et je n'arrive pas à t'en vouloir.

- Attention, Une main masculine, plus large, qui va chercher la sienne. Je pourrais m'avérer dur en affaires, quand viendra le moment de vous la rendre.

Un regard qui rit, je l'entraîne vers le parterre des danses, léger dans mon attitude. Arrivé là, il y a un court silence, le temps que la musique reprenne, un moment de flottement. Bras tendus, je vais chercher sa seconde main, prend une courte distance. Puis, les premières notes. Alors je garde ma main gauche liée à la sienne, puis libère l'autre pour aller chercher son dos, tout en même temps que j'approche de deux pas en avant.
Je suis habitué à danser sur des rythmes et instruments différents... Mais j'ai connu ces danses-ci, aussi. Au final, tout n'est qu'une question d'alchimie et de confiance.

Alors confiant, je commence, mène le rythme, mène la danse. Sur le tempo donné par les musiciens, je guide sans hésitations, sans incertitudes, d'une gestuelle habituée. Là, au milieu des pas de danse, d'un exercice pour l'instant sage et facile à suivre, je conduis à une proximité intimiste, je vais chercher l'azur dans ses yeux. Les rotations donnent ce rythme qui ne s'arrête jamais vraiment, donnent la base pour se synchroniser.
Un prétexte, encore.
Mais un prétexte pris au sérieux. Maîtrisé.

Un pas, puis un autre. Puis, au cœur de ce début de danse, une main qui attire, pour l'amener tout proche, se pencher à une oreille, y déposer un murmure. Oublions les autres, juste le temps d'une danse. Légèrement reculer, sourire, et reprendre. Une drôle de sensation qui me parcoure... Agréable. Légère... Grisante, presque.
Oublions les autres, oui.
Les Celestia et leurs tournois, leurs agresseurs.
Les Haldor et leurs entrées, leurs frasques.
Les éveillés et leurs affaires, leurs ennuis.

Juste toi et moi.
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Message Re: [Grande Salle du Bal] Une danse qui n'est pas d'épées ou de lances    [Grande Salle du Bal] Une danse qui n'est pas d'épées ou de lances  EmptyMar 1 Déc - 22:57
Un échange de vol honnête.

Le non sens fait pouffer la jeune femme discrètement, et tous deux continuent ces regards à la fois amusés et mutins. Mais en même temps, la réponse lui fait chaud au coeur, car il accepte sans rechigner la demande, offrant des illusions et mirages fantasmés pour elle, sur le souvenir de ses voyages. Un autre prétexte. Une autre occasion. Comme si tout cela ne suffisait pas déjà. Comme si l’après serait aussi aisé. Aujourd’hui ils ne sont rien sinon Rowena et Zvezdan, jouant sur la scène d’un bal et s’apprêtant à danser. Mais que seraient-ils demain, quand le masque serait tombé ? Seraient-ils différents de ce qu’ils montrent tous deux en cet instant ? La réalité serait-elle toute autre ? En un sens, certainement. Et d’un autre côté… elle même n’a pas menti. Ce lendemain… Attendu avec une impatience toute sauf sage, même si d’ici là le jeu cesse.

« Voleur chevaleresque et généreux. Oui je dois dire que je m’en étais bien rendue compte dès le premier instant où je vous ai vu. » Cette rencontre pourtant si récente, mais qui a marqué les premières notes de leurs échanges. En effet, finalement il n’est pas si différent de cette fois là, même si depuis, elle a déjà apprit à mieux le connaître. Et à l’inverse, lui aussi sans doute. « Je ne doute pas que ça sera aussi beau que tout ce qui m’a été montré. » Peut-être pas seulement l’illusion façonnée pour elle d’ailleurs… Ses yeux sont sur Zvezdan l’espace de quelques secondes avant de se détourner l’air de rien.A quoi penses-tu… ?

Les ragots sur le tournoi sont intrigants cela dit, elle doit bien le reconnaitre. Les inquiétudes passent finalement un peu grâce au Berserker, étrangement apaisant dans ce qui aurait pu être un acte de guerre. Peut-être pense-t-elle trop à ce sujet… Mais en même temps, peut-on laisser si aisément se passer un tel affront ? Il serait idiot de laisser sa garde baissée malgré les protections promises par les Ligures. Preuve en est, même si aucune blessure n’est a déplorer. Mais soit, elle retrouve un vague sourire, plus de façade que réellement pensé : c’est une amie après tout qui a été presque agressée. « Une preuve, oui. » Juste trois petits mots du bout des lèvres, sans grande conviction. Elle ne voit que deux adversaires d’un tournoi discuter ensemble, il est vrai. Pourtant sous le sourire du Cygne, le regard est plus intense, cherchant chez son amie un signe de malaise pour la personne avec laquelle elle discute. Une prudence maternelle qui s’échappe peu à peu de ses prunelles lorsque son attention est happée par son compagnon. C’est de bonne grâce qu’à nouveau elle se laisse tenter. A parler du tournoi, autant évoquer le champion qu’elle a peut-être, d’une certaine façon, choisie d’encourager.

« Ah je vois. C’est ce qu’on appelle s’imposer en force dans ce cas. Efficace, je veux bien le croire. » Les yeux posés sur lui, un petit rictus au bord des lèvres en imaginant Zvezdan forcer totalement la main de ses adversaires. Même si elle n’aime guère les combats, elle doit reconnaître que ça aurait pu être intéressant à voir, comme tactique. « Oh assurément, je dirais même que vous êtes aussi doux qu’un agneau. » Ironie dans la voix comme il peut y en avoir dans le regard du Berserker. Bien sûr qu’il n’en est rien de tout cela, ou tout du moins pas dans l’art du combat. Sous les coutures charmantes des sourires et blagues taquines, le Cygne devine qu’il y a le loup agile caché sous la peau, paré de cette même fourrure rougie qu’il porte actuellement et lui donne autant de noblesse que de carrure. Il n’y a guère besoin de s’être confié de vive voix une telle vérité pour la soupçonner cachée entre les lignes. Et de cela, l’Oracle en est consciente depuis qu’elle a compris. Cela n’empêche pourtant pas les sourires, la joie, la douceur, et tant d’autres… projets qu’ils ont négociés.

« Autrement… hm ? »

La question n’en est pas une vraiment. Tout du moins, le clin d’oeil suffi en partie t à indiquer la pensée qui est gardée sous silence, et à nouveau elle ne s’en offusque pas. Si rougeur il y a sur ses joues, le petit affront est payé par un léger coup sur le bras du Berserker qui n’est pas bien loin du sien. Très vite les discussions changent, légères sur les convives, de retour aux ragots. Rien qui ne dure très longtemps, car les danses s’apprêtent, et Rowena n’a le temps que de donner quelques mots aux sujets du dénommé Haldor, qui semble d’ailleurs continuer à se faire fort bien remarqué. Sans la musique, l’éclat de voix est retentissant, et un nouveau rire est à retenir pour l’Oracle.

« Je crains qu’il ait déjà commencé en effet. Pour le plaisir ou non des convives. » Les plus guindés et coincés seraient outrés d’une attitude aussi remarquable que celle du Berserker. Mais malgré ses airs à elle, le Cygne trouve cela plus rafraichissant que choquant.

Rien qui ne reste vraiment à l’esprit de Rowena, quand l’heure s’en vient d’approcher la piste de danse et de se laisser emporter. Détaillée du regard comme elle même ne quitte pas Zvezdan des yeux, elle sent aussi bien l’alarme de sa sagesse résonner dans son esprit que les brumes de l’intimité tomber sur ses sens. Elle pourrait se laisser si simplement enivrer. Et… oh comme elle aimerait réellement tout laisser de côté. C’est peut-être pourquoi elle promet cette main et l’offre sans hésiter. C’est peut-être pour ça, le tremblement qui se précipite dans ses veines lorsque Zvezdan pose cette main chaude sur la sienne et l’entraine plus loin d’un pas assuré. Savourant le goût de l’instant, elle en oublie de lui répondre avec sa voix et seul le sourire tendre de ses lèvres vient offrir une assurance qu’elle l’a entendu. Tu te lasserais de cette main, gronde un semblant de voix sombre au plus profond d’elle, réprimé sans la moindre considération dans un clignement de paupières. Il demeure en sourdine. Demeurera toujours. Mais pas pour l’instant.

Zvezdan commence avec aisance. Il mène comme le veut la bienséance et la jeune femme suit le mouvement avec grâce et cette même dextérité qu’elle a promise. Ses pas connaissent le chemin, peu importe si l’exercice est lointain. Des gestes connus d’un autre temps qui pourraient ramener à des souvenirs douloureux, mais pas cette fois. Pendant un temps, il y a encore l’environnement dans le regard de Rowena, jusqu’à ce ses yeux accrochent ceux du Berserker. Un sourire. Une complicité. Peu à peu la proximité s’installe aussi surement que l’intimité. D’abord des échanges classiques à distance respectable. Et puis cette main qui attire et le corps qui se laisse faire en confiance. Les doigts de l’Oracle frôlent et s’enfoncent dans la fourrure de loup, appréciant la sensation aussi douce que les mots de Zvezdan à son oreille. C’est chaud et brûlant, cette voix murmurée si proche sur sa peau. Déjà ils s’éloignent pour suivre le rythme, virevoltent sur quelques pas et enfin à nouveau, les yeux qui se croisent. La réponse du Cygne brille dans ses prunelles d’azur, dans la courbe de ses lèvres et dans le mouvement silencieux de celles-ci. Un « Oui. » muet qui répond en suivant le geste discret de sa tête, et finalement les mains se retrouvent.

Oublier pour quelques discussions.

Oublier pour des rires et soupires.

Oublie pour une ou deux danses.

Rien qui ne coûte sur l’instant. Rien qui ne pèse, sauf quand viendra le moment d’y repenser. Plus tard, à tête reposée. Quand une blague taquine ne voudra pas s’effacer des tortueuses pensées de son esprit. Quand deux yeux sombres amusés se fonderont dans le noir d’un songe. Et quand il sera difficile de simplement se dire « tout cela n’était que pour oublier. » Car oublier n’est plus permis. Car entre les notes qui envoutent aussi surement que le rythme lent et velouté de la danse enivre, une part d’elle - aussi peu écoutée qu’est la sagesse - chantonne qu’il n’est plus simplement « Zvezdan, le charmant voleur dans les rues. »

Mais oublie Rowena. Oublie ce que cela coûte. Pour quelques heures encore, tu y as le droit.

Quand vient le temps de se rapprocher à nouveau, mains qui se frôlent et s’attrapent, proximité retrouvée dans une saveur tout à fait différente de ce qu’il y a eu avant… Elle s’y laisse simplement entrainer. C’est à son tour, à son oreille, de murmurer dans un sourire :

« Tu n’as pas menti. » Le tutoiement glisse de ses lèvres sans qu’elle n’y porte attention. C’est simple et évident, sur le moment. « Tu danses très bien. » D'autres mots plus taquins travaillent encore son esprit, mais il y a encore assez de volonté pour ne pas passer la barrières de ses lèvres. Elle mordille celle-ci, en reculant quelque peu de cette douce proximité.
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Message Re: [Grande Salle du Bal] Une danse qui n'est pas d'épées ou de lances    [Grande Salle du Bal] Une danse qui n'est pas d'épées ou de lances  EmptyJeu 3 Déc - 9:03
- C'est que je vais finir par rougir, à ce rythme. Tout sourire, mon regard fixe sur celle qui m'a déjà bien assez montrée ses joues rouges. Taquinerie ? Juste un peu. Mais il faut bien que je réponde aux compliments... Voleur chevaleresque et généreux, hm ? Tseh. Ouais. Entre autre, à mes heures perdues. Pas de doute à avoir. Je m'assurerais que le voyage en vaille le détour.

Mais peut-être que je parle plutôt de ce supposé voyage physique à venir, ici. De ce Berserker qui visite Rome, ou de cette Oracle qui visite les Carpates. Va savoir.
Peut-être que je parle d'un autre voyage physique, aussi.

Peut-être que ça ne suffit pas totalement à rassurer, ces mots pour apaiser les inquiétudes d'un incident de tournoi. Je ne peux pas non plus faire des miracles, hm ? Enfin. Pas pour tout. Inquiète toi donc, Rowena. Je serais préoccupé si tu ne l'étais pas. Mais ne te laisse pas ronger par la peur. Si cet endroit peut être dangereux, le Tournoi est paradoxalement sans doute l'un des événements les moins risqués en cette cité. Là, sous les yeux des Ligures et des autorités locales, tout est contrôlé, tout est surveillé. Dans l'ombre d'une ruelle, au détour d'une conversation, au couloir d'un bal ou au poison distillé dans un verre... tout ça. Tout ça au final, c'est infiniment plus dangereux.
On est sur un champ de bataille en ce moment tous les deux, tu sais ? Mais d'un commun accord, l'on s'est accordé un armistice.
Et je ne souhaite à personne de me l'arracher.

J'acquiesce simplement, sans plus de mot. S'enfoncer dans un tas de paroles pour apaiser, c'est le meilleur moyen d'obtenir l'effet inverse. Trop en faire en situation de crise, vous voyez ce que ça donne, hm ? Se faire répéter « ça va bien se passer » quand tout indique que rien ne va bien se passer... Même si on est loin de là.
Au moins, tout s'est bien passé au tournoi. À peu de choses prés.

- J'irais même jusqu'à appeler ça une stratégie gagnante. Une malice teintée de fierté sur mes traits, je sous-entend ma victoire au tournoi au passage, histoire... Histoire de frimer un peu, disons-le sincèrement. Quitte à participer à ce truc, autant en profiter pour retirer quelque chose, non ? Un peu d'amusement, un peu de « gloire »... Pour le peu que ça vaut. Il me faut bien ça, agneau que je suis. Mon innocence feinte se brise d'un sourire franchement amusé, trop amusé pour tenir la mascarade plus longtemps, en fait. Un loup déguisé en agneau, je peux tenir ce rôle. Mais qu'en sera-t-il quand tu verras la bête derrière la façade, Rowena ? Quand tu verras la seconde vérité, derrière la première... Tseh. Curieux de savoir ça, tiens.

- Autrement.

Je répète, une assurance parfaite dans la voix, un regard qui ne détourne pas, qui assume sans gêne l'idée derrière le mot. Je plaide coupable, et m'acquitte de ma sentence : une tape sur le bras. Et si je dois tout dire, si je dois être honnête ? Je lâche quelques mots sur Haldor, mais il est loin dans mon esprit. Je l'entends, mais je ne fais pas attention. Il est loin, ils sont loin. Tous.
Il n'y a qu'elle et moi, là maintenant. Nous, puis la musique.

D'abord, un échange de regards. Puis de mains, puis de pas, puis de sourires. Je pourrais avoir beaucoup de pensées parasites, là maintenant. Penser à bien des leçons et épisodes sombres d'un passé révolu, ou à je ne sais quoi d'autre qui irait facilement gâcher l'instant. Mais rien. Rien de tout ça. Au lieu de ça, je me plais dans ces yeux azur, m'y perds peut-être un peu. Je me plais dans ce simple contact, cette proximité, cette danse et son tempo. Peut-être un peu trop.

Peut-être que c'est dangereux, cette adrénaline que je sens doucement me courir sous la peau.
Peut-être que c'est dangereux, cette envie de voir ces joues encore un peu plus rouges, ce sourire encore un peu plus large.
Sûrement que c'est dangereux, cette voix qui me murmure ses idées indécentes à l'esprit.
La mienne.

Peut-être, oui. Notre rencontre est finalement faire de beaucoup de peut-être, de dangers, de « si ».
Mais tu sais quoi ? Je m'amuse trop pour en avoir quelque chose à foutre.
J'aime ce que je lis dans ton regard, Rowena. Ce que je sens au bout de tes mains... Et ce que j'entends dans tes mots.

Et c'est plus fort que moi. Quand je vois cette lèvre mordillée, mon regard quitte le sien un instant, pour s'attarder sur cette bouche. Puis il y a son pas pour reculer doucement, mais il est suivi de prés : Sitôt elle recule, sitôt j'avance, maintiens cette proximité. D'un geste lent, ma main glisse le long de son dos pour aller chercher sa taille. Je retourne me perdre dans ce bleu particulier au fond de ses yeux.

- Je n'oserais pas te mentir, encore moins t'imposer un piètre danseur. Risette complice sur mes traits, à mi-chemin entre plaisanterie et minauderie. Un rire, discret mais audible.  « Tu » te va mieux. Je te tutoie dans mon esprit depuis le début, après tout... Je tutoie, et je continue. Tournoie à mon rythme, impose le tempo, jusqu'à ce que je libère sa main un instant, pour aller chercher sa taille, et l'enserrer entre mes deux mains. Tu permettras que je te tutoie des mains, aussi?

C'est les seuls mots que je lui laisse en guise d'indice, avant de décoller. Le reste des indices, ils se lisent dans le langage corporel, dans cet élan pris un peu avant les mots, dans ces gestes perceptibles pour une bonne partenaire de danse.
Deux mains, pour fermement la soulever du sol et entamer une large rotation complète. Un ample mouvement, un regard fixe au cœur de la cabriole improvisée, je finis par la déposer au sol, sans que mes mains ne quittent leur place.
Pour peu, même la musique serait de trop.

- Je peux te dire un secret? Là, après l’acrobatie, cette question, cette danse plus simple, un rythme ralenti. Tu es toute proche, Rowena. Alors tu peux m'entendre le murmurer. Je crois que si on était pas dans une salle bondée de vautours opportunistes, je manquerais de sagesse. Je crois qu'adrénaline et intimité font mauvais ménage dans mon esprit, aussi. Je te laisse ces mots équivoques, te laisse les interpréter... Te faire tes idées, tes songes. Je souffle du nez.

J'aimerais vraiment être Que Zvezdan, ici. Mais je n'en ai pas le luxe. J'aimerais vraiment, pourtant. Pas pour les bonnes raisons certes, ou au contraire, pour les meilleures... Question de point de vue.

Mais tout serait plus simple, sans les vautours.
Tout serait plus fou.
Plus déraisonnable.
Et si tu savais comme j'ai envie de l'étouffer, cette voix qui me rappelle la réalité de l'endroit où on est. De qui nous sommes. De tout ça. Si tu savais.
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Message Re: [Grande Salle du Bal] Une danse qui n'est pas d'épées ou de lances    [Grande Salle du Bal] Une danse qui n'est pas d'épées ou de lances  EmptyMar 8 Déc - 1:45
« Oh ! Alors laissez moi vous féliciter pour cette victoire, bravo. » Elle est sincère, Rowena, heureuse pour lui de cette réussite qu’elle sait ne pas être grand chose, en réalité. Il ne s’agit que d’un tournoi pour divertir et s’amuser - quand les adversaires daignent faire beau jeu - rien qui ne joue la destinée de quiconque. Mais c’est pourquoi alors, il faut savoir apprécier les quelques choses et plaisirs que la vie donne. N’est-ce pas ce qu’il lui a conseillé, ce Berserker si charmant, lorsqu’ils se sont pour la première fois rencontré ? Il est facile de savourer ces choses là, quand elles sont si simples et douces. « Enfin, je pourrais parier que mes encouragements y ont été pour beaucoup. » Ah joueuse. Taquine et amusée. Elle sait fort bien qu’il n’en est rien mais il est facile de lancer les dés dans cette direction, aisément railler comme des enfants, en sachant pertinemment quel loup se cache sous la toison immaculée de l’agneau.

Mais ils en rient et cela vaut mieux.

Ils en rient et cela fait toujours autant de bien.

Et puis l’hilarité se calme pour être emportée par la danse. Les yeux pétillent et s’accrochent sans se lâcher, ignorants le monde qui les entoure comme si la pièce seule leur appartenait. C’est excitant de repousser cette réalité pour ne regarder qu’une seule chose, et là où elle ne s’y attendait pas, Rowena se laisse facilement entrainer dans la valse et les tourbillons pour rejeter toutes ces considérations. Alors aux yeux qui se détournent un instant des siens pour glisser sur son visage, elle ne détourne pas un instant ses prunelles et entraine juste ses lèvres dans une courbe plus marquée d’amusement et de malice. Un soupçon de pensée trahi sa bienséance pour chatouiller sa peau. Là, dans ses veines, le frisson qui remonte et grimpe dans son dos jusqu’à ses épaules, appréhendant aussi surement qu’attendant. Et quand elle recule et voit Zvezdan se rapprocher, elle souffle légèrement du nez, moins par gêne qu’appréciation. Car l’intimité les rattrape, ne leur échappe jamais vraiment et les enferme un peu plus dans une bulle de leur propre création. Il ne la laissera pas s’échapper, et elle ne souhaite pas qu’il la laisse le faire. Les mains qui tombent sur ses hanches, dessinant ses courbes en caressant le tissu fin de cette robe qu’ils ont choisi ne la font même pas tressaillir. Instinctivement même, ses mains à elle remonte les épaules pour s’y poser délicatement, mais avec une adresse facile qui attend un geste deviné. Un geste dont elle n’a pas conscience mais que son corps sait.

« Cela devenait difficile de garder la distance. » Elle n’est même pas choqué d’avoir glissé au « tu ». Et elle n’est même pas surprise de son propre aveux qui joue avec le feu. Oh ce feu… qui brûle au bout de ses doigts posés si proche de lui. Brûle dans son corps, sous sa peau d’une fébrilité qu’elle connait déjà mais n’a pas ressentie depuis bien longtemps. C’est oublié et cela revient. Et cela s’embrase quand les mains appuient ses hanches et la soulève. Cela s’embrase quand elle même l’avait prévu et que le corps réagit avec la dextérité voulu. Ses pieds quittent le sol, un instant elle pourrait avoir l’air de voler, si faite pour les airs libres que le sol pavé. Mais pas un instant les prunelles bleues ne quittent les obsidiennes qui l’observent et sourient.

Quand elle revient au sol, elle n’entend même plus la musique, assourdie par un tambourinement qu’elle ne reconnait que tardivement être son coeur. Il s’emballe comme les flammes. Il tonne en accord avec le brasier qui repousse la sagesse. Oh comme elle sait qu’elle pourrait s’en vouloir, de s’enivrer quand le monde attend tant de chose, là, hors de la bulle.

Les visions qui lui sont venues.

Un bal où les convives observent.

Des discussions à avoir pour le bien d’un camp qui se meure.

C’est terrible cet égoïsme et pourtant… pourtant depuis quand n’a-t-elle pas pu l’être ? A quand remonte la dernière fois que sa personne est passée ne serait-ce qu’un peu, avant le reste ? Il y aura de la culpabilité oui. Il y en aura, elle le sait. Des pensées anciennes et récentes. Un amour perdu encore là profondément dans sa mémoire. Mais la voix qui pourrait la tourmenter à décidé de se taire pour le moment. Elle a décidé de la laisser danser et s’amuser un peu. La laisse se perdre dans la tension douce et chaude qui s’élève entre elle et Zvezdan. S’enivrer des mots confessés, là au creux de son oreille. Ils la font frémir, resserrer sa paume sur les épaules comme un signe traitre du trouble. Et pourtant, le souffle de ses poumons se fait profond. Rien ne la fait bouger de cette proximité étroite, si bien qu’elle même n’a pas besoin de beaucoup forcer ses murmures pour qu’ils soient audibles.

« Je crois que j’ai laissé la sagesse de côté depuis un bon moment. » Confidence de son côté. Aveu réel qui n’est certainement pas un reproche, car jusqu’ici, elle apprécie tant éloigner cette voix terrible. « Tu veux un secret aussi ? Il me semble que la sagesse pourra toujours attendre demain. Ce n’était que la première nuit. » Serait-ce le prix à payer d’abandonner une soirée pour une ou deux danses, et des instants volés hors du temps qui permettent de s’esquiver des poids de la réalité ? Qui permettent de se rappeler qu’il est possible d’être un peu « normal », sur le jeu des dieux ? Si tel était le prix, elle pourrait le payer. « Si tu le veux, tu pourrais ne pas me rendre cette main et nous pourrions danser ailleurs. » Elle aussi sait jouer d’autres mots et laisser lire entre les lignes. Mais la voix profonde et le souffle qui est le sien est un bon indice de ce qu’elle pourrait penser. Peut-être un peu aussi ces rougeurs qui reviennent, discrètes, face à cette audace des plus tentantes. Elle ne croit pas que l’attraction actuelle qui le fait tourner ensemble sur le rythme de la musique est unilatérale. Ils sont deux à danser. Deux à jouer et se laisser prendre, avec une retenue qui peine de plus en plus à maintenir quoique ce soit. « Maintenant ou plus tard, il nous suffit de faire comme la première danse, et s'en promettre une seconde. » Un dernier souffle à l'oreille, et les lèvres se ferment.

Quelques pas qui suivent le tempo.
C’est lent et velouté, dans cette bulle qui est la leur.
Et doucement, les doigts du Cygne glissent le long de ce bras, jusqu’à cette main à l’envers calleux et scarifiés, caressante et tendre, mais éloignant un peu leur deux corps pour mieux se regarder dans les yeux. C’est là, sur ce visage qu’elle veut lire une réponse. Dans ces prunelles sombres et sur ces lèvres si souvent amusées.
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Message Re: [Grande Salle du Bal] Une danse qui n'est pas d'épées ou de lances    [Grande Salle du Bal] Une danse qui n'est pas d'épées ou de lances  EmptyMar 8 Déc - 3:29
- Vraiment, je ne me dois pas ma victoire au fond. On sait tous les deux à qui revient vraiment le mérite.

Appelons ça ma bonne étoile, hm ?
C'est les derniers mots échangés, avant de passer à un autre langage. Un dialogue qui me plaît plus encore, à vrai dire... Parler avec les yeux, avec le corps. Avec cet instinct et les murmures qu'il laisse dans son sillage, discrets, mais perceptibles. Les mimiques, discrètes ou moins discrètes, les micro-expressions, les éclats dans les regards.

Un jeu. Une chasse. Je chasse cette courbe à tes lèvres, je joue sur le fil de cette envie de te les voler, elles aussi. Je chasse, pour t'arracher cette proximité, pour glisser sur ta silhouette, des yeux, des mains. Je chasse, pour voler l'instant, et nous le réserver. Comme une récompense qu'on a bien le droit de se donner. Une récompense... Tseh. Est-ce que j'irais dire que je m'en prive souvent ? Non. Je mentirais. Là-bas, dans les terres de Transylvanie, je n'arrête pas de voler des moments d'éphémère, ça et là dans les villages loin du Dédale. Éphémère...
Est-ce que ça a besoin de l'être, cette fois-ci aussi?

La pensée passe, mais ne reste pas. Elle passe juste assez longtemps pour donner un frisson. Un mélange d'appréhension et d'excitation.

- Alors approche.

Deux simples mots, lancés avec une assurance presque arrogante, quand mes mains se posent à ses hanches, pour la porter haut le temps d'une cascade improvisée. C'est mon petit plaisir : lire ce que je lis dans ton regard, sentir tes mains à mes épaules. Sentir ce rush qui me hérisse les poils, et deviner le même chez toi.
Vraiment. Vraiment, oui. Je serais Vraiment moins sage, ailleurs qu'à ce bal, qu'à cette mascarade.

C'est tellement bon d'être idiot, parfois.
Tellement plus facile. Oh, un facile qui me retombera peut-être dessus plus tard... Est-ce que ça me rattrapera ? Sans doute. Est-ce que je regretterai ? Sans doute pas

Je m'amuse trop à déposer mes murmures à cette oreille, pour regretter. Regretter. C'est un mot qui m'a... Qui m'a très longtemps accompagné. Foutrement longtemps. Il m'a hanté, il m'a pris la cervelle pour la retourner, souvent. Pas aujourd'hui.
Aujourd'hui, je te laisse le privilège de me faire tourner la tête, Rowena.

ça te va bien, de laisser tomber la sagesse.
Sagesse n'a jamais vraiment été ma plus tendre amie, au final, non ? Tout l'inverse, selon une certaine interprétation. Alors laisse-la de côté, oui. Je t'en prie. Je t'y guide, je t'y tente, même. Donne-moi donc cette Rowena malavisée, qui écoute ses envies plutôt que ces murmures pleins de reproches à soi-même. C'est sûrement comme ça pour toi, aussi, non ?
J'sais pas. Je sais que c'est comme ça pour moi. Et ça fait du bien, de le partager.

Attentivement, j'écoute la suite. Sans interrompre, jamais. J'écoute, et au fur et à mesure des mots, une lueur particulière, au fond du regard. Quelque chose qu'elle connaît. Mais jusqu'ici, il a été relativement discret, cet éclat qui parle pour moi. Pas cette fois. Il y a ce frisson qui passe sur le passage de sa main, le long de mes bras. Quand elle s'éloigne, les regards se croisent. Et tu peux le sentir, n'est-ce pas ?

Qu'il n'est pas sage, ce regard que je te réserve. Qu'il ne se contente plus d'être joueur, minaudeur. Qu'il y a plus que cette simple malice habituelle. Qu'il y a un goût d'interdit, dans ces yeux qui te dévorent. Un appétit.

- Tu sais que tu risques plus qu'une main à ce petit jeu, hm? Tu sais que je vais m'y jeter dedans à pieds joints dans ce piège ? Il y a un jeu, dans ma voix. Mais il y a aussi une chaleur. Une promesse tacite, pareille à celle qu'elle peut lire dans ces yeux qui fixent. Ces yeux qui disent déjà oui, avant même que ma bouche ne réponde. Une dernière fois finalement, je fais ces deux pas sa direction. Et mes deux mains trouvent leur place au bas de son dos. Vont chercher sous le châle pour aller caresser sa peau, de deux mains chaudes. Ni sages, ni indécentes – pour l'instant -, les paumes remontent un instant, le long de cette peau découverte. Un ultime murmure, pour sceller l'accord à voix basse. Tu sais quoi ? Le Bal peut attendre. Moi par contre... hmmm...

Au diable cette sinistre blague, ces complots, ces conneries, toute cette merde puérile et vide de sens. J'ai toute un festival, pour m'essayer au jeu des couteaux dans le dos et des guerres de table.
Là maintenant, tout ça peut bien voler plus loin. Là maintenant...

- Dansons donc. Loin d'ici. Loin des tiens et des miens. Juste toi et moi.

Juste nous et un zest de folie.
Juste moi ces pas, pour doucement me reculer... Et cette main qui glisse pour longer ton bras, te saisir la tienne. Et entamer une marche vers la sortie.

Entamer une marche vers la bêtise.
Vraiment. C'est tellement bon d'être idiot, parfois.
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