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 [Mi-Mars 553] Sarabande guerrière ~ Aelinor + Libre

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Message [Mi-Mars 553] Sarabande guerrière ~ Aelinor + Libre   [Mi-Mars 553] Sarabande guerrière ~ Aelinor + Libre EmptyDim 22 Nov - 20:06
Le silence domine l'arène. Pourtant, une certaine agitation semble s'y préparer. Une main dans le dos, l'autre tenant une lame d'ivoire, le Cardinal à la tenue blanche – une tunique longue, partiellement ouverte au niveau de la naissance du thorax, laissant voir une cicatrice faisant la jointure entre gorge et tronc, une tunique dotée d'une seule manche, qui recouvre le bras droit – observe le groupe qui l'encercle. Quelques personnes. Non. Quelques combattants, appartenant aux différentes légions. Sans Cuirasses. Mais capable de combattre. Des Éveillés, oui. Qui possèdent, comme beaucoup, un besoin de s'entraîner. De potentiels Berserkers … De potentielles – la certitude étant plus grande – chairs à canon. Ils le savent. C'est ce qui leur entraînement plus dur. Plus violent. Tenir le plus longtemps. Servir le plus longtemps. Ne pas être brisé au premier conflit. Une réalité qu'ils ont bien intégré.
Comment tout ceci à commencer ? Cela serait bien trop long à raconter. Mais ce lieu est l'endroit où le Jij a été convoqué. Pas encore présent – le Cardinal est souvent en avance, après tout –, il fallait bien trouver une occupation. Et après tout, personne ne souhaite perdre du temps à attendre.

Alors maintenant que ce corps est libéré de certaines chaînes. Alors qu'il est prêt à bouger bien plus efficacement. Autant en profiter. Pour s'habituer à ces nouveaux réflexes. Et fluidifier cette pensée tactique, cette compréhension militaire. Qui n'est plus seulement intuitive. Qui est maintenant dominée. Contrôlée. Un pas de plus vers le fait d'être un véritable Cardinal.

Donc. Oui. Profitons. Profitons de cette attente. « Je vous en prie. Ne soyez pas timides. » Un petit rictus amusé, alors qu'il fait tourner un instant sa lame autour de sa main dans un mouvement habile.
Un rictus amusé, qui devient plus malicieux, lorsqu'une première silhouette approche. Une impulsion cosmique de sa part, un bond, une tentative de frapper brutale à la hache. Mouvement en réponse. Une avancée, alors que la lame vient découper le manche de l'arme. Feinte, arriver derrière lui, alors que sa main vient frapper lourdement sa nuque. « Vous me ferez tous l'honneur d'une petite danse, petits oiseaux à peine tombés du nid ? » Il s'amuse. Et pourquoi pas ? Pourquoi ne pas s'amuser. Tandis que d'autres se sont mêlés aux rues et aux mondanités de la grande cité qui domine l'Albion et les royaumes environnants.

Deux silhouettes. Deux cimeterres pour l'un, une épée pour l'autre. Les tatouages sur son bras gauches bougent un instant. Nouvelle épée, alors que le premier vient attaquer par devant, le deuxième, plus vif, cherchant à s'attaquer à un angle mort. Les lames s'entrechoquent. Un bruit qui vient briser ce silence. Symphonie des lames, alors que le jeune homme sourit doucement. L'une de ses lames, contrant un cimeterre. L'autre, tenue à l'envers, contre la lame plus perfide. Un éclat blanc traversant alors l'Ivoire. Qui vient trancher les deux lames adverses tandis que son corps effectue une rotation.

Aucun risque de marcher sur les pieds de quelqu'un. Bien que l'un des siens vient s'enfoncer dans l'estomac de l'agresseur à l'épée, avant de croiser ses lames pour contrer le deuxième cimeterre. « Oups. » D'une impulsion les lames disparaissent. Profitant de l'avancée de son adversaire pour frapper de la paume de sa main en plein poitrail, l'envoyant plus loin.
Passant sa main contre sa nuque, le jeune homme laisse entendre un léger soupir. Un plaisir. Avant de regarder les différents combattants encore debout. Puis fermer les yeux, simplement. Alors que les tatouages bougent à nouveau. Lentement, sans horreur, une nouvelle lame naît de sa main gauche. Aussi élégante que les précédentes, il l'agrippe. Puis se met en garde.

Un battement de cœur. Un autre. Des frissons. Des mouvements de jambes. Ils se préparent. Puis le nouvel assaut commence, alors qu'il écoute. Alors que son esprit forme une simulation de ce que ses yeux ne perçoivent pas. Une lame qui vient sur le flanc droit, qu'il détourne d'un mouvement souple par sa propre arme. Attraper de sa main libre le bras adverse. Une impulsion pour que le propriétaire de cette arme soit envoyé contre le corps d'un autre. Déstabiliser, pour mieux disparaître de leur champ de vision, pendant un instant. Une rotation tout en bondissant. Un pied qui vient frapper le duo collé serrer.

Et poursuivre cette danse aveugle. Alors qu'épée devient lance. Alors que lance devient hache. La meilleure arme. Pour la meilleure situation.

Putain. Que cela fait du bien. De se sentir pleinement conscient de ce qui se déroule. Pas seulement à travers les sens. Mais que chaque pensée ne soit pas qu'une intuition dont il n'a pas l'origine. Comprendre. La cause, la conséquence. La méthode. De façon instinctive. Bien plus qu'avant. Réfléchir avec elle. Posséder. Posséder chaque centimètres de son esprit. De sa réflexion.
Se sentir plus léger. Plus soi. Plus vivant, encore.

Et enfin. Ouvrir les yeux, alors que les guerriers sont tous au sol, tous vivants. Perdre de la chair à canon n'est pas une bonne stratégie. Et il n'avait besoin d'eux que pour savoir si ce qu'il pensait était juste. Oui. Certaines chaînes sont parties. Et avec cela … Une nouvelle voie qui s'offre à lui. « Tiens. Regardez qui arrive. » Un mouvement vers Aelinor, qui semble enfin faire son entrée en scène. « Pile à l'heure. C'est bien. » Un rictus amusé. Une lueur animée par la malice.

« As-tu fais ce que je t'ai demandé durant ces dernières semaines ? » Vas-tu me faire perdre ma bonne humeur ? Partons du principe que non.


Dernière édition par Żelisław le Mar 24 Nov - 13:41, édité 1 fois
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Message Re: [Mi-Mars 553] Sarabande guerrière ~ Aelinor + Libre   [Mi-Mars 553] Sarabande guerrière ~ Aelinor + Libre EmptyDim 22 Nov - 21:01
La convocation tombe, dans un endroit des plus explicites. Il a l'air d'avoir envie d'en découdre ces temps-ci le jeune Mérion. Pour ma part, me battre ou non aujourd'hui m'est égal : voilà plusieurs semaines que je passe mes journées ici, avec mes seules "pauses" consistant à faire une petite patrouille autour du Dédale, puisque le gros de la joyeuse armée est partie à Camelot.

A force d'acharnement, je me démarque de plus en plus des corniauds, que ce soit sur la manière d'appréhender mon cosmos -avec ou sans le Jij-, sur ma force physique ou sur le style de combat que je pense adopter. Des progrès qui me semblent toujours ridicules au regard de la force que mon supérieur m'a montrée mais comme on dit, Rome ne s'est pas faite en un jour. A ce propos j'ai entendu parler du Colisée d'autrefois, de la renommée qui fut celle de Mars-Arès, de la triade formée avec Apollon et Aphrodite, qui explique en partie selon moi pourquoi les envoyés du Soleil se tournent vers les Berserkers régulièrement dans leur histoire sanglante.

Je m'avance donc dans les couloirs avec le sentiment d'être devenu un gladiateur qui va livrer son premier combat à mort. Douce ironie quand on sait quel carnage a couronné mon ascension en tant que porteur du Jij. Ne sachant pas trop si Mérion veut commencer son entraînement personnel de manière classique ou non, j'ai pris un échantillon des armes les plus traditionnelles : lance, épée, hache de guerre. J'y ajoute ma petite touche avec ces gantelets que j'ai trouvés dans une malle de l'armurerie. J'aime l'idée de combattre comme si j'étais à mains nues sans l'être vraiment. Et je me dis que des griffes peuvent toujours être utiles si je dois tomber d'une falaise sans une Zmeï pour me rattraper cette fois.

Quand je passe la grille de l'arène, je vois mon Cardinal en train de s'échauffer avec un certain zèle que je ne lui connais pas. Plus de manteau noir à capuche non plus, comme s'il avait décidé de changer de style. Instinctivement l'entité vient me revêtir des pieds à la tête tandis que je dépose mes armes dans le râtelier et le regarde terminer. Ce qui survient rapidement. Il me remarque en ayant l'air satisfait, ce qui me met moi aussi de bonne humeur. J'incline le buste à son encontre et m'avance à une dizaine de pas de lui. Je pense qu'il sent la différence dans ma puissance, tout comme je sens la sienne dans son allure générale.

"Je commence à bien malmener ces braves. Ils vont finir par en avoir assez de me voir."

Je souris, même si mon casque le cache. Sous-entendu : j'ai passé plus de temps ici qu'ailleurs. Si cela ne suffit pas, il va falloir m'aider à étirer le temps pour allonger les jours.

"Mais mon petit doigt me dit que tu n'as pas chômé de ton côté non plus. Il y a comme un changement autour de toi. Sans parler des vêtements je veux dire."
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Message Re: [Mi-Mars 553] Sarabande guerrière ~ Aelinor + Libre   [Mi-Mars 553] Sarabande guerrière ~ Aelinor + Libre EmptyLun 23 Nov - 18:03
« Les gens naissent pour évoluer. J'espère que tu es fait du même bois. » Du moins, pour Aelinor, le Cardinal espère qu'il n'est littéralement pas fait du même bois. Qu'il ne soit pas cette poupée articulée animée. Enfin, qu'importe. Observant d'un regard les guerriers se relever, il hoche doucement la tête lorsque l'un approche, lui donnant l'autorisation de parler. L'homme – un combattant à l'âge avancé, semble-t-il, laisse donc entendre quelques mots. « Cardinal Żelisław … » Un genou au sol, alors qu'il baisse un instant la tête. « Devons-nous vous laisser ? » Le Cavalier Blanc laisse planer un léger silence, avant de répondre, une main se posant sur son flanc. « Vous pouvez. Par contre, j'ai gagné mon pari il me semble. L'un d'entre vous devra s'occuper d'apporter la nourriture à Ration de Survie. » Un petit rictus amusé. Par chance pour eux, sa nourriture avait déjà été préparé. Il fallait juste espérer que l'Ursidé de compagnie d'Haldor n'ait pas une très grosse faim.

Le groupe s'observe. Le groupe décidera dans les coulisses. Ce n'est pas comme si cela semblait réellement important à la suite de cette scène, après tout. Posant son regard d'ambre sur le Jij, il hausse un instant un sourcil. « Ne sois pas surpris par le nom par lequel ils m'ont appelé. Comme je l'ai dis, les gens naissent pour évoluer. Pour cela il faut savoir se débarrasser de certaines choses. » Et en conserver d'autres. Mais cela, c'est une autre leçon. Que je n'ai pas le temps, ni l'envie, de t'apprendre.
Gardant le silence après cette rapide mais sibylline explication, le jeune homme observe l'arsenal laissé de côté par l'Atlante. Avançant vers ces armes, il attrape alors une épée. « Je vois que tu as testé de nombreuses choses. Bien. » Posant un regard sur les gantelets, le Cardinal penche la tête sur le côté. « Intéressant. » Attrapant la paire de gantelets, il la lance en direction d'Aelinor.

« Retire ta Cuirasse et enfile ça. Si tu les as emmené, c'est pour une bonne raison, n'est-ce pas ? » Silence. Avant qu'il ne reprenne l'épée. Jonglant avec quelques instants. Lui laissant le temps d'obéir à ses ordres. Qu'il continue d'ailleurs de donner. « Tu n'as pas le droit d'utiliser ton cosmos, ni ta Cuirasse. Juste ces gantelets et, après, si tu le souhaite, une autre de ces armes. Bien entendu, je te conseille de rester attentif. L'Éveil n'offre pas, après tout, que simplement le Cosmos. » Déposant l'épée, il se tourne vers lui. « Mais pour le moment … »

Une impulsion, et le voilà déjà dans sa direction. Un mouvement presque ophidien dans sa souplesse. Une feinte, sur la gauche, avant de se retrouver à un niveau plus bas. Un mouvement qu'il reconnaîtra, s'il a une bonne mémoire. Une jambe, qui va faucher les siennes. Pour le déséquilibrer. Quand cela arrivera, profiter de cette perte d'équilibre, et frapper. Comme la dernière fois, finalement.
Sauf que le coup est plus rapide. Sauf que le mouvement déplace plus d'air, preuve d'une force moins limitée. Un réel entraînement.

« Voyons ce que tu vaux avec ces griffes. »
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Message Re: [Mi-Mars 553] Sarabande guerrière ~ Aelinor + Libre   [Mi-Mars 553] Sarabande guerrière ~ Aelinor + Libre EmptyLun 23 Nov - 19:10
Pas de réponse dans un premier temps. Ce serait présomptueux de ma part de dire que j'ai déjà grandement évolué, alors que je sais pertinemment que je suis encore loin de mon but actuel. Je le laisse terminer avec les hommes qui se relèvent, certains grognant de douleur, mais sans aide. Il y en a dans le lot auxquels j'arrive moi-même à tenir tête maintenant. Je suis plutôt satisfait.

Toutefois je hausse un sourcil. Zelislaw ? Un pari ? Ration de survie ? J'ai dû rater quelque chose d'important là je crois. Dans ma quête d'éviter les ennuis avec le Cardinal de la Mort, j'ai préféré ne pas trop m'approcher de lui, mais j'ai appris qu'il avait un immense ours sauvage dressé. Cependant j'ignore son nom et ne fais donc pas le rapprochement.

"Donc, tu as changé de nom ? Plus de Mérion du tout ? Entendu... Zelislaw, donc. Et... Ration de survie ? Ne me dis pas que le Dédale verse dans le cannibalisme des jeunes recrues maintenant."

Rien que l'idée me retourne l'estomac. Mais il me semble que les Berserkers ne sont pas barbares et idiots au point d'amputer leurs propres troupes, fussent-elles en cours de formation. Ou alors, j'ai échappé à un sort vraiment immonde sans le savoir. Ou alors il y a eu une Glaive Rouge de prononcé ? Sauf que le Pontifex et le groupe des troupes est parti à l'étranger, alors je ne pense pas que ce soit possible. C'est intrigant. Je suis sûre que l'explication va me paraître douloureusement évidente, mais je préfère demander plutôt que de faire semblant d'avoir compris de quoi il parle. Apprendre avait-on dit, se renseigner.

Quant à se débarrasser de certaines choses, je crois que je connais. Ma famille. Mon passé. Certaines barrières qui n'ont plus lieu d'être dans les armées d'Arès. Ouais, je suis bien plus léger qu'avant.

Sitôt les gantelets dans les mains, je les enfile, sans même attendre l'ordre. Oui, je les ai amenés pour une bonne raison. Et tu m'as convoqué ici pour une tout aussi bonne raison. Et te connaissant, tu ne vas pas me faire un long discours avant de te ruer sur moi, donc je les enfile par-dessus ma Cuirasse, qui se résorbe tout doucement sur ma peau au fur et à mesure. A aucun moments mes mains ne seront pas protégées. A aucun moment cette épée que tu examines ne va venir m'empêcher de m'équiper, parce que je te tiens à l’œil cette fois, et j'ai une petite idée de ce que tu vas faire.
Si tu utilises la même force que la dernière fois, tu changes d'angle, changes de style. Si tu y mets plus, comme tu as l'air de te défouler avec les soldats, il faut que je puisse suivre les coups un minimum. Donc tu vas utiliser la même technique, tester mes réflexes.

Encore une fois le Jij mis de côté. Rester attentif. L'entité retourne guetter sous ma peau et mon sourire devient rictus sérieux. Là ! Je n'ai pas le temps d'anticiper tout mais si je suis mes théories précédentes je n'ai à regarder que d'un côté. Partant de là, même s'il va trop vite, je sais ce qu'il va faire. Cela ne fonctionne évidemment qu'avec un adversaire que je connais et qui utilise la même stratégie, mais au moins je peux mettre en pratique les quelques points sur lesquels je me suis entraîné d'arrache-pied.

Je laisse la feinte au point mort, abaisse mon corps pour déplacer mon centre de gravité. Une jambe cède. C'est à ce moment que ma propre tactique démarre : plutôt que d'attendre la chute, je la devance. Je tends les bras pour englober le Cardinal dans mon envergure, me laisse tomber de tout mon poids sur sa silhouette plus petite, plus mince que la mienne, les muscles bandés pour encaisser tout contrecoup de sa part. Je lui tombe littéralement dessus et mes griffes accrochent le sol pour l'empêcher de bouger à son aise. Je verrouille mes jambes autour de sa taille et une fois stable, l'une de mes mains prend de l'élan, puis vient lacérer son épaule. Mais il s'agit d'un Cardinal, alors j'imagine sans mal qu'il aura un truc pour se bouger. Surtout s'il continue de s'esquiver comme une anguille. Je rétablis donc ma garde en conséquence, cherchant d'où l'attaque va venir. D'en bas sans doute. Ou dans le dos.
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Message Re: [Mi-Mars 553] Sarabande guerrière ~ Aelinor + Libre   [Mi-Mars 553] Sarabande guerrière ~ Aelinor + Libre EmptyLun 23 Nov - 21:36
Premier indice offert. L'Éveil ne défini pas seulement l'explosion d'un quelconque cosmos. C'est la redéfinition du corps. De ses différents sens et de l'interprétation de la réalité elle-même. La conscience d'autre chose. Un sixième sens, permettant une maîtrise de sa propre existence dans un espace donné.

Lié la mémoire à cette réinterprétation de l'existence. Et agir en conséquence. C'est ce que fait le Jij alors qu'il voit le premier coup arriver. Pas besoin de cosmos lorsque les muscles parlent – du moins, pas toujours. Mais à l'oreille – non, à l'esprit, au cerveau, au corps – de la Pestilence, les muscles ne font pas que parler. Ils chantent. Et chaque cellules nerveuses de Żelisław captent cette mélodie. Chacune des notes qui composent cette partition organique. Un léger sourire. Alors que la chute vient plus tôt que prévu. Tu veux être si proche de moi, petit oiseau de feu? Basculant sur ses talons, le jeune homme accompagne la chute. Mais alors que ses mains veulent tomber, elles aussi.

Alors qu'il veut le bloquer. Les mains du Cavalier Blanc viennent agripper les avants bras, nullement dérangé par les blessures occasionnées par le frottement des griffes contre sa peau. Bloquant un mouvement. Alors qu'il se bloque lui-même. Un corps fin, oui. Mais ce qu'il ne sait pas. Un corps non humain. Ou plus réellement. Des doigts qui se referment sur les gantelets, alors qu'il tend ses muscles. Non pas pour se redresser. Mais pour s'appuyer et bondir, laissant facilement Aelinor retenir sa propre chute, alors que souplement l'homoncule arrive plus loin. Avant de revenir à l'assaut.
Se bloquer devant lui. Alors que ses ongles deviennent blanc. S'étirant en des griffes d'un aspect bestial. Un simple mouvement des arabesques de son bras. Pourtant, aucun cosmos. Un coup, en direction de son visage. Mortel. Pour celui qui ne l'éviterait pas. Et pourtant, réelle poudre aux yeux, car l'objectif reste de capter l'attention. De cette autre main, la droite, qui vient se diriger vers le foie, sans une seule once de pitié.

Une main armée. D'une dague d'ivoire. Oui. Il laisse le Jij utiliser ses gantelets. Il pourrait même utiliser autre chose. Après tout. Ce que souhaite voir le Cardinal est sa capacité de lutte. De garde. De contrôle. Il l'a vu avoir une technique, une parade. Il l'a vu lier un souvenir à ses sens. Il l'a entendu le faire.
Mais ces mêmes règles s'appliquent au Cavalier Blanc. Qui utilise sa propre arme. Marques plantées dans la chair. Imagination débordante. Un corps. Un esprit.

Pas toujours besoin de cosmos … Quand l'Éveil permet simplement de sentir son existence différemment. Pas besoin d'explosion.
Quand on peut simplement arracher les yeux d'un coup de griffe … ou planter un foie d'un coup de dague.
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Message Re: [Mi-Mars 553] Sarabande guerrière ~ Aelinor + Libre   [Mi-Mars 553] Sarabande guerrière ~ Aelinor + Libre EmptyLun 23 Nov - 22:11
D'en bas. J'ai suffisamment anticipé le choc pour pouvoir amortir la chute par une roulade. Le temps de me remettre sur mes pieds et je vois de nouveau adversaire sur moi.

***Beaucoup trop rapide !***

Je vois son bras déjà armé, recule la tête et fait un pas de côté par pur réflexe de survie, mais déjà les griffes étranges du Cardinal strient ma joue. Ce coup est trop évident comparé aux précédents. Même s'il ne me ménage pas sur sa vitesse, ce jeune homme ruse toujours. Du moins c'est ce qu'il a fait jusque-là. Alors mes yeux descendent sur le reste de son corps, cette main cachée, armée. C'est là que l'un des avantages du gantelet va bien m'aider : j'attrape la lame directement, ma main protégée par le cuir renforcé de métal. Juste assez vite et assez fort pour que le coup mortel se transforme en lacération profonde. Il faudra que je fasse mieux la prochaine fois, mais honnêtement survivre est déjà une belle victoire à mes yeux.

Et tant qu'on y est, cette dague, je ne la relâche pas. Je la garde enfermée dans ma poigne, mes griffes allant se refermer sur son poignet. De ma main libre, et puisque son élan est déjà engagé vers l'avant, j'ai une ouverture directe sur son torse. Alors je referme mon poing et canalise ma force dedans, comme j'avais commencé à le faire la fois dernière. L'énergie n'est toujours pas celle d'un Cardinal ou d'un centurion, en revanche elle peut sonner sans problème l'un des corniauds du Dédale. Et j'expédie cette force brute en plein dans son estomac, tout en gardant la dague et la main qui va avec pour alourdir un peu plus l'impact.

Il faut que je surveille sa main griffue. Je sens que la riposte va partir de là, il lui suffit de la ramener vers lui, alors je prépare mes appuis pour... je ne sais pas, peut-être me baisser. Cela me permettrait de le déstabiliser lui aussi. A moins qu'il recule pour remettre de la distance entre nous puis amorcer un nouvel élan ? En tout cas je me tiens prêt. J'ai l'impression d'être plus réactif qu'avant.
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Message Re: [Mi-Mars 553] Sarabande guerrière ~ Aelinor + Libre   [Mi-Mars 553] Sarabande guerrière ~ Aelinor + Libre EmptyMar 24 Nov - 13:40
Le coup est porté. Vient frappé son estomac. Soulevant légèrement son corps, préparé à l'impact. Attentif, il l'est. Pour être bien plus réactif qu'il ne doit l'être. Et en réaction presque sauvage, le jeune homme attrape le poignet de ce poing qui vient de le frapper. Tu souhaites rester accrocher ? Une lueur sanglante dans ses yeux. Cet entraînement est risqué, oui. La main armée lâche la dague, mais s'accroche, par de nouvelles griffes, l’entrelacs de cuir et de métal du gantelet. Tandis qu'il s'accroche à l'autre membre.
Ses yeux fixés sur lui. « Leçon importante … » Il reste accroché. Accroché à la peau et aux gantelets. Alors qu'il le fixe, sans une moindre once de pitié. « Ne transforme jamais ton avantage en un défaut. » Il force sur les bras de son adversaire du moment. Sa poigne se faisant plus forte. Mais encore aucune réelle action, alors que sa voix résonne de nouveau.

« Si tu veux que ton adversaire n'échappe pas à ton coup. Qu'il n'ait pas le temps de se préparer, alors essaie plutôt … de le surprendre. » Et d'un coup, il appuie sur les muscles de ses bras, tout en bondissant. Dans le mouvement, les mains se détachent de leur prise, avant d'attraper les épaules du Légionnaire. Si ton avantage principal apparaît dans tes poings, alors utilise autre chose. C'est une idée simple. Et pourtant efficace.

C'est sous cette même idée que le Cardinal, pendant un court instant, utilise le corps d'Aelinor comme un support. Pour se laisser tomber dans son dos, après une légère impulsion. Un mouvement calculé, pour que son genou vienne frapper le milieu de son visage. Et laisser faire le reste de la gravité.
Une main arrive au sol. Une nouvelle impulsion et le voilà un peu plus loin. Arrivant souplement sur ses pieds, le jeune homme se craque la nuque, observant les quelques déchirures apportées par les griffes contre sa peau. Posant une main sur son estomac, avant de regarder celui qui reçoit ses cours.

« Tu utilises tes gantelets avec une certaine habileté. Malgré tout, tu es trop statique. Certes, le poids de ton corps est un avantage, mais si tu ne fais qu'attendre à ce que ton adversaire soit pris entre tes serres, tu laisse à celui-ci la possibilité de s'habituer. Dans un combat entre éveillés, cela possède aussi son importance. » Les griffes se rétractent doucement. Avant qu'il lève un doigt. « Récapitulons. L'immobilisme ne doit pas être ton unique allié. » Un deuxième doigt se lève. « Deuxièmement, ne te fie pas seulement aux armes que tu as l'habitude d'utiliser, malgré ta maîtrise. La vérité est que tes gantelets ne sont en fait qu'une version alternative d'un combat à mains nues. Mais comme je te l'ai montré, le corps entier est une arme. » Troisième doigt qui se lève. « Quand tu souhaites frapper avec une distance aussi réduite, je te conseillerai de ne pas utiliser un poing unique. Tu ouvre ta défense. Le plus intéressant … »

Il semble un instant ailleurs, comme si toutes les stratégies venaient à défiler dans son esprit. Pour les adapter à la condition du Jij. « Sans cosmos, tu peux agripper le crâne de ton adversaire. Fait lui savoir que tu as des jambes ensuite. Un coup de genou qu'il est obligé de ressentir. Cela t'apportera une certaine surprise, surtout si tu joue beaucoup de tes poings. » Il hausse un peu les épaules. « Ensuite, tu peux utiliser ta tête, littéralement. Mais le plus important est d'enchaîner. Et non pas d'observer si ton attaque a touché ou non. Imposer le rythme. » Il s'étire, légèrement. Avant de regarder le plafond. « Bien … Maintenant que tu sais ça. »


Il lève lentement sa main. Claque des doigts. Le sol vibre. Alors que des ronces viennent à naître. S'entremêlant, pour former différentes horreurs ophidiennes. Multiples. Impressionnantes. Une hydre, dont le corps serait le sol de cette arène. Nées de l'impulsion cosmique de Żelisław, elles observent le Jij de l'œil unique se trouvant au centre de leur gueule. Lentement, le Cardinal grimpe les marches des gradins, alors que ses mains se trouvent maintenant dans son dos. Sa voix résonne, porte à travers les sifflement. « La nouvelle partie de ton entraînement commence. Première étape ... esquive les. Danse avec ces créatures. Qui voudront te dévorer. Elles ne possèdent aucun cosmos, alors je t'interdis d'utiliser ta Cuirasse ou ton cosmos. Tu dois seulement les éviter. Imprègne toi du rythme. » Améliorer son jeu de jambe. Bouger. Ne plus être statique.

« Lorsque tu le décideras, lorsque tu le sentiras, tu passeras de toi-même à l'étape supérieure. » Il se laisse tomber sur le trône de l'ancien Cardinal de la Guerre, appuyant sa joue contre son poing. « Venir jusqu'à moi. Sans tuer l'une de ces créatures. Et avec le moins de blessures possibles. » Toujours en mouvement. Se protéger, ainsi. Après tout, si son souhait est de combattre avec ces gantelets, il se doit de savoir utiliser son corps, complètement.

Pas seulement frapper pour frapper.
Parfois esquiver. Pour mieux frapper derrière.
Esquive.
Bouge.
Puis avance.

« J'autorise … » Un instant de silence. « Seulement cinq touches. À la sixième blessure … » Silence. Alors qu'il croise les jambes, que son regard d'ambre brille de malice.

À la sixième blessure, à lui d'imaginer ce qui arrivera. « Trois … deux … un … » Les monstres se redressent. Véritables créatures ophidiennes. Indépendantes. Sans cosmos. Juste des abominations. Une hydre avec laquelle danser. « C'est parti. »

Soit inspiré, petit Jij.
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Message Re: [Mi-Mars 553] Sarabande guerrière ~ Aelinor + Libre   [Mi-Mars 553] Sarabande guerrière ~ Aelinor + Libre EmptyMar 24 Nov - 16:27

Certains de mes coups portent, mais les siens encore plus. Je suis partagé entre la satisfaction de voir que je peux tenir un peu face au Cardinal, et la frustration d'être encore si loin derrière lui. Comme avec Ludmila, mais à un stade supérieur. Quand je pense qu'elle m'avait conseillé d'aller voir la Kochtcheï avant de voir plus haut.

Les mini-pauses théories de Zelislaw, je le sais, ne sont qu'un interlude. Néanmoins j'en ai besoin, j'ai du mal à tenir son rythme. Comment est-ce qu'il fait pour bouger de cette manière ? J'ai eu l'impression que son corps se tordait de façon impossible, non-naturelle. Pourtant il se tient bien devant moi, droit, comme un humain est censé le faire depuis qu'il a appris à marcher.

Mon flanc me fait mal là où sa dague a tranché, et je sens ma joue couverte de sang encore vif. Il me reproche d'être statique, mais je vais l'être encore plus s'il me taillade trop souvent. Et si je respecte la consigne de ne pas utiliser le cosmos, je ne peux pas cautériser.

Le coup de genou est évité en écartant la tête au maximum sur le côté, mais je sens le poids qui appuie, et je crains un moment que mon cou ne le tienne pas -le coup. Mais ça va, je reste entier.

"J'ai bien eu des idées comme ça... mais tu es trop rapide... Ou plutôt... je suis trop lent. Pas assez souple non plus."

Je le sais, j'y travaille, mais encore une fois ces choses-là prennent du temps. Mon corps est déjà bien plus robuste, et j'arrive à peu près à canaliser mon énergie sans avoir recours au feu du Jij. Alors tout ce que je peux faire, c'est encaisser. Encaisser et tâcher de trouver des parades à ma mesure dans le feu de l'action -celui-là je le connais.

Il claque des doigts comme le ferait un acteur qui veut captiver son public. Je n'aime pas ça. C'est mauvais pour moi et... merde ! Encore ces satanées créatures ! Et en plus je n'ai pas le droit de les détruire ? Le changement de Mérion à Zelislaw passe visiblement par une dose de sadisme accrue. Je crois que je préférais l'ancien. Un peu trop énigmatique par moments, certes, mais chacun a ses défauts. Je serre les dents parce que je sais que je vais passer un mauvais quart d'heure. En plus, puisque l'arène est utilisée, je vois des corniauds dans les gradins qui s'installent pour regarder le spectacle après leur propre débâcle. De quoi divertir ces pauvres hères pendant qu'ils se remettent de leurs bleus. Je ne veux pas penser au nombre de blessures, j'en ai déjà une qui me lance. Et ce qu'il y a après ? Il n'y aura pas d'après voilà tout. Je vais réussir cet exercice, sauver ma peau une fois de plus et aller faire un tour à l'infirmerie après. Vivant.

Je profite jusqu'à la dernière seconde de répit pour reprendre mon souffle, me concentrer. Et c'est parti !

A la seconde où le signal est donné, les petites vicieuses me chargent à trois de front. Cette attaque-la est simple, quelques pas me suffisent à esquiver. Puis la même chose mais avec deux sur la droite et deux sur la gauche, puis une haut, d'autres en bas. Je ne peux pas toutes les suivre du regard en même temps, il y en a trop. Heureusement qu'elles sifflent, je peux m'aider de mon ouïe. Mais étrangement je sens qu'elles vont finir par ne plus le faire. Et quand ce sera le cas...

"Arg !"

Touché au mollet. Je ne peux plus penser à après, je ne peux plus me projeter. Tout mon esprit est focalisé sur le présent, sur des réflexes qui m'étaient parfaitement inconnus jusque-là. Alors je danse, effectivement : un pas en avant, une roulade, deux en arrière, je saute, je fais des chassés, je me plie en deux, je roule à nouveau. Certains corniauds m'encouragent, mais je ne les entends plus. Mon univers se limite à ces sifflements suraigus, aux claquements que produisent les ronces quand elles fouettent l'air. Et je perds à nouveau mon souffle, mes forces. Je sais que je dois réagir. Vite.

Les créatures semblent changer de tactique et se regroupent, se ramassent sur elles-mêmes comme un chat prêt à bondir, puis s'élancent en un mur compact. Une idée me vient alors. Je ne peux pas les gérer une par une. Et je ne dois pas les tuer. Mais si je les attrape de mon plein gré, ça ne compte pas comme une blessure ? On verra bien. Penser au présent.
Je saisis la ronce qui me frôle le plus près et je tire dessus, la faisant hurler. Ses "sœurs" folles de rage n'en sont que plus déterminées à m'avoir alors je les attends. Une seconde. Deux secondes. Trois secondes. Ma prise toujours fermement prisonnière de mes griffes, je reprends le ballet. Un pas de côté, une roulade, je peux même tournoyer sur moi-même pour qu'elles m'accompagnent. Et alors je fais passer la tête de ma victime par-dessus son propre corps, puis fais une boucle et un nœud afin de me retrouve avec un magnifique bouquet vivant qui se débat autour de lui-même en hurlant.

Ça, c'est pour une partie du troupeau. Le temps que je termine ma manœuvre, je sens deux prises sur mes bottes, et avant que j'ai le temps de dire "ouf", je me sens tiré vers l'arrière. Je m'écroule au sol faute d'appuis, me mordant la lèvre au passage, et j'essaie de m'accrocher au sol du Dédale.

Touché. Touché. Touché.

Super. Je n'ai pas besoin de compter. Et je me retrouve plus ou moins pendu par les pieds, les mains serrées au sol, en train de me faire écarteler. Soudain un reflet attire mon regard. Le soleil doit être en train de tourner au-dessus des Crocs destructeurs, et un rayon renvoyé par une surface métallique m'indique que l'épée que j'ai apportée plus tôt est tombée non loin. Je n'ai pas le droit de tuer les ronces. Mais Zelislaw n'a pas interdit de les blesser. Alors je profite de pouvoir encore bouger les bras pour tirer sur mon propre corps et avancer comme si j'escaladais un mur, mais la tête en bas. Suffisamment pour atteindre l'épée. Je tremble de fatigue. Je n'ai qu'un seul essai. Alors j'expire puissamment par le nez, je tends le bras à l'épée et lâche mes appuis.

Violemment tiré vers le haut, je vois l'arène défiler sous mes yeux, j'imagine le mouvement que je suis en train de subir. Je vais atterrir contre un mur. Les saletés me suivent en hurlant toujours, alors je me sers de l'épée rangée dans son fourreau pour leur donner quelques tatanes bien senties avant de sentir le choc contre la paroi. Je m'y suis enfoncé au point que des fissures se forment et mon dos n'apprécie pas.

Touché ?

Ouais, c'est probablement la quatrième... Je sais pas si un vol plané compte comme une blessure infligée par les ronces. Je dirais que non. C'est moi-même qui ai initié le choc en relâchant mes gantelets.

Maintenant que je suis là, je m'agrippe au bord du mur au-dessus de moi avec ma main libre, l'autre toujours cramponnée au fourreau. On dirait un singe suspendu à son arbre. Et je donne des coups pour faire libérer mes bottes, pour éloigner ces saloperies. Un petit coup d’œil plus loin et je vois que mon bouquet se débat toujours sur lui-même. Et Zelislaw est face à moi, à l'autre bout. Si je n'y mets pas fin, cet exercice n'en aura pas de toute façon. C'est décidé.

J'essaie de me hisser en haut du gradin quand l'une des ronces s'enroule autour de l'épée, glisse avec le fourreau. Dans ma tête, une fois que je suis de l'autre côté du mur, les bestioles arrêtent de m'attaquer. Je laisse tomber l'épée dégainée et me concentre sur ma sortie de l'arène. Je tire sur mes bras une fois de plus, trace des sillons à force de jouer sur mes gantelets et... HOP ! me voilà sur un sol dur. Deux gars face à moi en sueur m'applaudissent et dans leurs amalgames de mots -mon sang cogne si fort à mes tempes, je comprends pas bien ce qu'ils me disent-, je les vois me désigner le Cardinal. Alors je me redresse. J'avance vers lui. J'entends les sifflements des ronces.

J'approche du jeune homme en me tenant le flanc. La plaie a dû se rouvrir et ça fait un mal de chien.

"Je suis..."

Là.

J'ai eu le malheur de croire que des créatures de cosmos et de chair -?- joueraient fair-play. Et je suis sûr à 100 % que ce sera l'une des observations que va souligner Zelislaw après-coup. Sauf que là, tout de suite, j'en n'ai plus rien à foutre : les ronces s'y sont mises à huit, au moins, pour surgir au-delà du mur et m'attacher les membres, puis me tirer vers l'arène à nouveau. J'ai aucune idée de comment elles ont réussi à prendre autant de hauteur et si ça rentre dans le cadre de l'exercice.

Je me retrouve liés par les poignets, les chevilles, la taille, la gorge et les épaules. J'étouffe en plus d'avoir des blessures un peu partout et la seule chose qui m'empêche de basculer c'est ce mur sur lequel je m'appuie en contrepoids. Je vois rouge. Je vais les fumer.

Une pensée plus tard, la Cuirasse me recouvre intégralement et les flammes m'entourent. Irraisonnable, je tire, cette fois sans limiter ma force à mes capacités physiques naturelles. Le Jij ne veut pas déjà se trouver un nouveau porteur et moi non plus. Les ronces cèdent les unes après les autres, mais je ne vais pas m'arrêter là, oh que non. Ma voix n'est plus que fureur à travers mon casque cette fois.

"Tu vas CREVER !"

C'est libre et conquérant que je me tourne vers l'arène, grimpe sur le mur et saute à nouveau dedans. Mais cette fois un torrent de flammes suit mon sillage et se change en un brasier qui monte jusqu'à l'ouverture dans le "toit" tandis que je bouge. Le génie à deux vitesses a décidé qu'il était temps de régler leur compte à ces horreurs. Les corniauds sont incapables de voir ce qui se passe. Pour eux il n'y a plus que des flammes partout, le hurlement agonisant des ronces dotées d'yeux. Et des bruits d'impacts.

Un moment plus tard, nous surgissons moi et le Jij auprès de notre principal spectateur. Nous rappelons les flammes à nous, qui ont dévoré, se sont gorgées de l'énergie qui avait créé ses choses. Nous avons faim. Nous avons mal. Mais dans l'arène il n'y a plus que des cendres.

La Cuirasse se retire. Le Jij m'a donné plus d'énergie que je ne pouvais en contenir. J'ai l'impression d'être un barrage qui a explosé. Je suis couvert de sang. J'en crache d'ailleurs une gorgée avant de m'écrouler sur le flanc, puis sur le dos. Je vois un bout de ciel. Un bout de Cardinal sur son trône. A peine conscient.
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Message Re: [Mi-Mars 553] Sarabande guerrière ~ Aelinor + Libre   [Mi-Mars 553] Sarabande guerrière ~ Aelinor + Libre EmptyMar 24 Nov - 18:32
Tu me trouves cruel ? Sadique ? Mauvais pédagogue ? Peut-être. Peut-être que je suis cela, Aelinor. Mais toi qui veut oublier, toi qui penses qu'effacer les souvenirs les plus importants de ton existence feront de toi un meilleur combattant … je veux voir jusqu'où tu es prêt à aller.
Tu as vécu le Premier Sang. La première impulsion. Tu as brisé. Calciné. Brûlé. Tu as fait du mal. Avant de t'en faire à toi-même, car tu n'acceptais rien. Et peut-être continues-tu de ne rien accepter. Sur comment les choses fonctionnent ici. Sur comment le monde fonctionne. Remplaçable. Tu l'es. Comme je le suis. L'ironie aimerait dire que je le suis bien plus que toi. Tu as le mérite d'être né. D'avoir vécu. J'ai le mérite d'avoir souffert, pendant des siècles. J'ai le mérite d'avoir appris et réappris, encore et toujours, cette patience … Qui te manque certainement. Car tu es jeune – paradoxalement, à la fois moins et plus que moi.

Mais c'est ainsi que Notre monde fonctionne. Nous sommes cloisonnés. Nous sommes entravés. Nous sommes surveillés. Plus qu'un Dédale, voit notre monde comme une cité, une cité enclavée. Destinée à devenir un simple nom que la Sagesse surveille. Destinée à se faire attaquer aux mouvements les plus violents, suspects. Mais l'enclave se brise. Oui. Toute enclave peut être brisée. Faire mentir le destin. Voilà ce que Nous, Berserkers, pouvons faire.

Même si pour cela tu dois affronter des centaines d'adversaires. Même si pour cela tu dois paraître le plus humain de tous. Alors danse avec ces abominations. Car elles représentent bien plus que des choses en quoi tu dois avoir peur. Elles représentent cette hydre que nous devons faire tomber.
À notre avantage. Pour la dresser. Pour la dominer. Pour que cette terre reste la Nôtre. Pour que ce monde ne Nous oublie pas. N'oublie pas notre Instinct. Mais aussi, simplement. Notre Existence. Celle de fous. De Généraux. D'Aventuriers. D'Explorateurs. D'amants. De Berserkers. Choisir son sentier. Le creuser. Le cristalliser par nos propres pas. Sans perdre l'équilibre qui nous compose …

Sans devenir les nuisibles que Zvezdan refuse de voir.
Je refuse d'en devenir un. Je refuse d'être jeté dans une fosse, comme d'autres poupées. J'ai trop et pas suffisamment vécu pour ça. Je refuse … que mes soldats brisent mon serment.

Alors ne me déçois pas. Légionnaire. Sinon je te rappellerai réellement cette différence qui existe entre Cardinal et Légionnaire. Je te montrerai quel genre de vermine je suis. Quitte à passer pour le pire. Quitte à te faire sentir la froideur de l'Achéron, sans t'y pousser véritablement dedans.


Le silence se mêle à l'harmonie du combat. De cette danse entre ces créatures. Entre cette unique vie face à ces monstres. Face à ces monstres qui veulent dévorer. Qui ne ressentent ni peur. Ni même joie. Ni même excitation. Aucun esprit pour penser. Juste une voix. Qui peut hurler. Siffler. Voix de monstre. Aucun cœur pour hésiter. Juste un corps. Qui doit se nourrir. Abomination. Vermine. Pas si différente de lui, se dit-il. Mais des Enfants de la Pestilence. Et non de l'Alchimie. Des enfants de son protéisme et de son imagination. Une union qu'il n'abandonnera jamais. Qu'il fera évoluer. Tout comme ce Légionnaire doit évoluer.

Observant d'un regard les différents spectateurs qui viennent observer cet entraînement. D'une oreille attentive, il arrive à entendre que certains voient en cela plus qu'un entraînement. Une mise à mort, pour celui qui ne fait pas attention. Oui. Cela peut y ressembler. Mais la Mort est quelque chose de bien doux. Que se passerait-il si cet homme venait à se faire dévorer ? Viendrait-il à disparaître ? Viendrait-il à être digéré par cette existence inhumaine ? Non. Le monde ne fonctionne pas ainsi.
Il se perdrait dans la Pestilence. Chaque aspect de son corps, de son âme, de son esprit, lentement, seraient infectés. Par leur propre existence. Par leur propre nature. Et par la Pestilence. Son corps se retournerait contre lui. Tandis que cette abysse d'ivoire l'écraserait d'une pression si intense que ses os n'auraient aucune chance de tenir.

Mais il n'irait pas jusqu'à la mort. Non. Il ressentirait. Tout ceci. Avant de se réveiller d'un cauchemar. Et d'être remis face à celui-ci. Jusqu'à ce qui le domine. Jusqu'à ce qu'il le surpasse. Jusqu'à ce qu'il aille plus loin que les frontières qu'il veut s'imposer. Un Légionnaire mort est inutile. Un Légionnaire qui apprend, d'une manière ou d'une autre, et qui fait les bons choix … voilà quelque chose de plus utile. Mais là encore, tout ceci ne dépend pas que du Cardinal. Tant de variables. Oui. Tant de variables.

Silence. De la part du Cardinal. Dont les yeux observent. De différents angles. De cette place, qui était celle de Zvezdan. Mais aussi de chaque œil appartenant à ces créatures. Voyant à travers elles les mouvements de chaque muscles d'Aelinor, entendant cette harmonie organique résonner. Bruyante. Violante. Une touche. Deux touches. Une troisième. Les esquives sont difficiles. Mais il prend le pas. Il s'adapte. Le mouvement. Oui, le mouvement est important – une chose qu'il doit bien ancré dans son esprit, pour lui qui représente le Jij.

Et la foule apprécie le spectacle. Certains veulent la victoire du Légionnaire. Après tout, pourquoi pas ? D'autres, secrètement, attendent qu'il se fasse dévorer. Fol espoir de prendre sa place. Non, les choses ne fonctionnent pas ainsi. Et elles ne fonctionneront jamais ainsi.
Après tout, encore faut-il résister à cette saloperie de parasite. Encore faut-il surpasser sa faim. Et le Jij semble être bien trop excité pour certains d'entre eux. Mais qu'ils rêvent. Après tout, rêver fait partie de leur existence.

Et toi, Aelinor. De quoi rêves-tu quand tu fais face ? À me satisfaire ? À devenir plus fort ? À détruire qui tu étais avant ? Ou simplement à survivre, car pour le moment, cela est la seule chose qui compte ? Tu parles de pacte. Tu parles de choses que tu n'arrives pas encore à comprendre. Tu cherches des solutions. Mais écoutes-tu au moins les réponses que l'on te donne ? Écoutes-tu la prudence ? Écoutes-tu autre chose que les vibrations que l'Essence de ta Cuirasse envoie en réponse à tes paroles ? Rêves-tu de réussir ce Pacte ? Et si oui … est-ce que, parfois, dans la nuit, tu te réveille en sueur … alors que tu as rêvé de sentir ton cœur être brûlé, dévoré, calciné par un Jij affamé, frustré, capable de tout ?

Un léger mouvement de la tête. Żelisław penche sa tête, guide ses yeux sur la silhouette de l'apprenti. Qui a réussi quelques habiles manœuvres. Qui arrive sur les gradins. Et qui remonte. Encore une fois … Tu attends. Neutre, le Cardinal l'observe. Alors que certaines créatures reviennent à la charge. Vicieuses. La haine, la douleur et la faim se muant en une alchimie écœurante. Elles sont prêtes à tout. Prêtes à le dévorer. Prêtes à se le partager. En chaque morceau. Et pourtant. Il y a un moyen. Un moyen de passer outre.
Regarder. S'attendre au pire. Mais lorsqu'il avait oublié cette possibilité, Aelinor avait déjà perdu. Et s'était déjà retrouvé la proie de ce désir de faim.

Désir. Peut-être est-ce là une chose qu'elles ont finalement hérité de lui. Ce désir qui compose cette existence. Celle de Żelisław. Le désir d'exister. Le désir de gloire. Le désir de ressentir. Plus encore. D'aller plus loin dans les profondeurs de l'humanité, tel l'explorateur qui marche dans l'ombre de l'inconnue.

Mais il a fait un effort. Il a pensé. Il a réfléchi. Réussir à atteindre les gradins, réussir à atteindre presque le trône. Cela aurait pu suffire au Cardinal de calmer ses créatures.
Jusqu'à ce qu'un frisson parcours son corps. Une étincelle. Une chaleur. Absence de contrôle. Les muscles brûlent. Les nerfs deviennent des cendres incandescentes, alors que cette le recouvre. Et voilà. Voilà. Ce qui devait arriver. Le risque imaginé. Le voilà qu'il se produit devant lui. Chaleur insoutenable pour ceux qui n'ont guère de résistances. Flammes dévorantes qui viennent lécher les corps cristallins de ces entrelacs de ronces. Des hurlements. La souffrance s'élève dans le crépitement des flammes. Neutralité, toujours présente.

Alors qu'il observe le spectacle de son et de lumière. Chaque coups résonnent. Accompagnés de flammes. De cris. Les monstres tombent. Un à un. Sans une once de résistance. Les écailles éclatent, sous la chaleur infernale. Les orbes d'ambre se mélangent à l'ivoire qui s'écoule sur leurs corps atrophiés. Et ils tombent. Un à un. Oui. Dans un vacarme sans nom.
Un vacarme qu'il entend. Tout comme il entend. Cette arrivée forte. Brutale. De l'homme en Cuirasse face à lui. Qui fini par s'écrouler, alors que le Jij le quitte. Qui fini par être à la frontière de sa conscience. Chose que le Cardinal remarque. « Pas maintenant … »


Sa voix est froide. Alors qu'il se relève. Approchant. Pour le redresser. Qu'as-tu cherché à faire en venant jusqu'à moi ainsi ? Sa main attrape sa gorge. Pour le soulever. Alors qu'il sentira de quoi l'arracher à l'inconscience. « Pas maintenant. » Puis … Il le lâche. Avant de le frapper lourdement. Son corps envoyé au milieu de l'arène. Au milieu des carcasses.
C'est ce que tu voulais. Un pacte avec cette chose. C'est ce que tu voulais. Un lien entre vous, un lien en lequel tu aurais confiance. Pour remplacer quoi ? Ce que tu perds. Ce que tu refuser de garder ? Ou parce que cela fait de toi quelqu'un de plus puissant ?

Un pas. Et le voilà qu'il est déjà face à lui. Tandis que les créatures se relèvent. Difficilement. Véritables abominations à peine instable. « Alors tout ça … pour ça. » Lentement, les créatures se referment sur elles. Sur l'impulsion du cosmos. Pour devenir des formes plus énigmatiques. Et pourtant plus communes. Des silhouettes humaines. Sans visages. Sans cosmos. « Tu vas m'écouter. Aucune inconscience ne va te faire perdre un seul de mes mots … Tu souffriras. Mais tu apprendras. » Je n'ai que faire que ton cerveau souffre. Tu es passé d'intéressant à décevant. Sa main bouge. Des ronces l'attrapent. Pour le soulever, vers lui. Pour attraper sa gorge, à nouveau. Le fixer. Le regarder.

« Si je voulais que tu tues ces créatures. Je t'aurais donné l'ordre de le faire. Si je voulais que tu utilises ton cosmos. Je t'aurais donné l'ordre de le faire. » Sa main serre sa poigne. Alors que son regard continue de percer le sien. Alors que son cosmos l'empêche de tomber dans cette inconscience. Comme pour graver ses mots dans son esprit. « Es-tu un Berserker … Ou une espèce de blague que je dois me traîner ? Sais-tu ce qu'il y a autour de nous ? Sais-tu ce qui surveille nos frontières ? Tu crois que je martèle des mots pour le simple plaisir de parler ? » Sa prise se fait plus forte. Non. Plus de neutralité.

Cette fois, le Cardinal ne laissera pas passer. « Chaque silhouettes qui t'entoure est un potentiel témoin de tes actes. Un potentiel éveillé au milieu de tous. Capable de dire à sa hiérarchie que nous bougeons. Un potentiel risque, pour toutes nos stratégies. » Silence, à nouveau. Avant de le lâcher, alors que les ronces gardent cette proie entre leurs épines. Żelisław recule, de quelques pas. Avant de tendre sa main vers lui. « À partir de maintenant, tu as l'ordre de ne plus sortir du Dédale tant que tu ne contrôle pas parfaitement le lien entre tes émotions et le Jij. Tu veux être une bête sauvage ? Bien. Mais tu vas apprendre à être tenu en laisse. Tu apprendras à lâcher les crocs et les griffes quand l'ordre te seras donné. Tu apprendras que le Pontifex sait reconnaître une folie utile et une folie nuisible. Alors attention. Attention la voie vers laquelle tu te dirige, Légionnaire. Et apprends ta place ... »

Une impulsion de cosmos. Qui vient le frapper. Pour en finir avec cet entraînement. Pour enfin briser la frontière entre conscience et inconscience. Non. Il ne va pas mourir. Pas encore. Pas maintenant.

Tu me trouves cruel ? Sadique ? Mauvais ? Tu me trouves monstrueux ? Pire que ces abominations ? Pas un bon Cardinal ? Tu me trouves impatient ? Tseh. Si tu veux. Mais essaie un peu. Essaie un peu. Dans tes rêves. De réfléchir à ce que j'attendais de toi. À ce que je recherche quand j'utilise certains mots. Quand je te met en garde.
Tu veux brûler ? Tu veux tuer ? Tu vas déjà devoir apprendre à marcher. Ne pas confondre vitesse et précipitation, tu sais. Et je ne te tiendrais pas la main. Si tu as besoin d'un père, ce n'est pas ici que tu le trouveras.


Reculant encore de quelques pas, le Cardinal se retourne, tandis que ses créations disparaissent. « Nettoyez-moi ça. » Quitter les lieux. Partir de cet endroit. D'autres choses l'attendent.

Mais pas les soins de ce Légionnaire.
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