[Mi Mars 553] Un dragon affamé (Combat Endy - Assassin)

Le Diable

Spoiler:

Cela faisait bien longtemps que le Diable n'avait pas pris le pas sur mon esprit placide.
Cette part d'obscurité que je ne cherchais certes pas à nier, mais qui dormait paisiblement en temps normal. Pour ne faire surface qu'en deux types d'occasion : une manipulation et une vengeance.
Or, face à la tragédie qui venait de se nouer devant moi, inutile de chercher à retenir le pire de mon être.
Il allait payer. Il allait parler. Il allait souffrir, surtout.
Une aura de ténèbres s'éleva autour de ma personne, parée d'un rictus sinistre. Oh oui, j'allais m'amuser avec l'individu qui avait eu le cran de s'en prendre à Orpheus...

Tu aimes les triangles, à ce que j'ai vu ? Bien... Cela nous fait un point en commun.

D'un geste rapide, je dessinais dans les airs la forme géométrique dorée, qui vint aussitôt se placer au dessus de ma proie.

Golden Triangle !

Et une nuée de mains fantomatiques jaillirent de la faille créait par mes bons soins pour se saisir de l'inconnu, avant de l’entraîner dans leur univers. Une torture qui ne dura pas. Du moins dans la trame de notre réalité. Car pour lui, cela avait dû paraître bien plus long.
Et à son retour, mes fidèles arcanes l'attendaient déjà.
Alors qu'une dizaine de cartes aux rebords tranchants venaient danser autour de leur proie, l'avatar de la Justice le désigna comme coupable, et prononça son impitoyable sentence. Mais ce n'était là qu'une humble mise en jambe...

Qui se cache donc sous ce casque ? Si tu collabores, peut-être que je me contenterais de te faire prisonnier, au lieu de te réduire à l'état d'une carcasse incapable de setnir, entendre, voir ou toucher. Crois-moi, c'est un sort pire que la mort.

Etrange coup de chance, la limite au cosmos imposée sur tout Camelot semblait ne pas avoir prise en ce lieu. Parfait...

Dernière édition par Endymion le Lun 21 Déc - 14:50, édité 1 fois

Tu arrives à profiter de l’occupation de l’assassin pour percer sa garde sans trop de mal. Il cherche plus à fuir au cosmos d’Orpheus, du moins, ce qu’il en reste et ce qu’en fait l’homme aux cheveux de cendres d’Asgard. Tu vois Calypso s’agiter, tu ressens légèrement son cosmos. Elle cherche à sauver ton Légat pendant que tu cherches à le venger. Tes cartes frappes avec leur force habituel, mais l’armure semble sans mal protéger son corps de tes assauts. Néanmoins, un grognement de douleur sembla t’indiquer que tu l’avais blessé. Il n’en fallu pas plus pour qu’il se tourne vers toi et pose ses yeux, pourtant cachés d’un casque droit dans les tiens. Difficile à décrire ce qu’on peut ressentir quand on est fixé par sa propre mort ? Peut-être ça, le talent des véritables assassin, de faire vivre à leur cible la mort implacable qui les attend ? Tu sens son cosmos s’animer mais il reste silencieux, après tout, un assassin ne parle pas, du moins, pas s’il n’est pas obligé de le faire.

Ce cosmos n’a rien à envier à ceux des plus puissants guerriers que tu es pu croiser. Qui que soit ce guerrier qui se tient devant toi, il a la force pour accomplir la mission dont on l’a chargé. Reste à savoir qui est ce fameux « on ». Son cosmos semble légèrement différent de ceux que tu as pu rencontrer, mais les Ligures sont parmi les rares éveillés de ce monde à ne pas être soumis à un dieu, là différence tient-elle à ça ? Mais pourtant, le combat commence et la maison du marchand va disparaître sous tes yeux. Tu vas voyager vite et loin, pour te retrouver, sale et humilié dans une charrette tiré par des bœufs.Tu sens qu’il te manque quelque chose, tu as fait le plus grand des sacrifices et le manque que cela fait naître en toi, le sentiment de perte devient oppressant, obsédant. Si bien que tu en souffres, comme si on avait marqué au fer un parti de ton esprit.

Pour le reste, la charrette va disparaître aussi vite qu’elle est arrivée, pour que tu retrouves, loin de la protection de ton écaille, en équilibre instable sur un pont. Mais, la douleur qui scie tes pieds te rend plus conscient de ton environnement, ce pont gris et métallique est en réalité le fils tranchant d’une épée. Ton poids t’entraîne vers le bas, chuter c’est mourir mais comment traverser ce pont tranchant ? Tu as l’impression d’y passer un temps très long, puis, après avoir saigné sur ce chemin de pénitence, tu reviendras dans la salle où c’est joué le dénouement d’une tragédie sanglante d’un autre genre. Tu vois déjà l’assassin qui a fait demi-tour, se désintéresser de toi et continuant sa lutte contre ce qui l’empêche de partir. Pourtant, il ne t’a pas laissé sans rien et devant toi, tu contemples ton reflet…

Pourtant, il semble différent de toi. Il ne porte pas ton écaille mais d’autres vêtements. Il est tout ce que tu es, mais que tu ne veux pas t’avouer. Il est toutes les choses que tu caches, non pas aux autres, mais bien à toit. Car les pires mensonges, ne sont pas ceux qu’on sert aux autres, mais ceux qu’on se raconte à soit même. On n’y croit pas, alors qu’on sait pertinemment ce qui se cache derrière eux et ce miel est le plus venimeux des poisons. Mais le discours de cet autre Endymion, il n’est réservé qu’à toi et le secret de ton esprit, après tout, les mensonges doivent rester dans les ombres, aux côtés des secrets…

Orgueil

Spoiler:

Trop habitué à des assauts directs, physiques, brutaux, je me laisse surprendre par les attaques mentales de l'assassin. Fort heureusement, je ne suis pas seul...
Et à peine la charrette honteuse m’apparaît que je sens quatre mains se saisir de moi pour m'emporter loin, très loin de cette image dont la seule vue me donne la nausée.
Réactifs, symboles mêmes de l'orgueil, l'Empereur et l'Impératrice refusent que je sois confronté à une telle infamie. Et maudisse de leur autorité mon assaillant. Mais lorsque leur pressions me relâche, je me retrouve sur un pont maudit, dont le fil aiguisé me tranche les chairs. Mais sur la parcours douloureux, mes ténèbres viennent nimber mes blessures, me revigorant à mesure que la douleur se fait vive.
Et c'est donc chamboulé, mais tout sourire que je reprends pied dans le monde réel. Pour me retrouver face... A mon double ?! Enfin, une sorte de jumeau... Qui es-t’il ? Pourquoi cette apparence ? Une nouvelle illusion ? Ce reflet me trouble, tant il éveille un étrange sentiment en mon for intérieur.
Mais ma désinvolture cruelle reprend bien vite le dessus.

Alors toi, tu ne manques pas d'air... La copie n'arrivera jamais à la cheville de l'original. Mais puisque tu refuses d'entendre la voix de la raison, autant te priver de ton ouïe ! GOLDEN TRIANGLE !

Une nouvelle fois, le vortex liant ce monde à celui des esprits s'empare de sa victime, pour ne la relâcher qu’après lui avoir ôté un nouveau sens. Preuve flagrante que mes menaces n'étaient pas vaines. Et que le temps jouait en ma faveur.
Ce fut alors ma voix qui tinta directement à son esprit, alors que les ombres venaient nimber ma silhouette, avant de former une paire d'ailes draconiques.

Je te le redemande encore... Qui es-tu ? Quel est ton maître ? Parle, ou je demanderais directement à ton âme, une fois ton corps brisé !

La priorité de cet affrontement était bien là. Apprendre un maximum d'informations, plutôt qu'une vulgaire vengeance. Dans mon dos, le hurlement de Calypso m'annonça le destin d'Orpheus... Je serrais les dents, alors que le Pendu et l'étoile répondaient à mon appel.

Dernière édition par Endymion le Lun 21 Déc - 11:26, édité 4 fois

Toujours aucun son en provenance de la bouche de l’assassin. Si ce n’est qu’il se retourne une nouvelle fois. Il semble excéder, du moins, c’est ce que le hochement d’épaule laisse sous-entendre. Bien qu’il soit difficile de lire le langage corporel de quelqu’un entièrement couvert d’une armure. Tu sembles avoir déjoué son piège et ses assauts avec plus de facilité qu’il ne s’y serait attendu. Visiblement, il t’a sous-estimé un peu. Mais tout ça date d’avant ta seconde réplique, après tout, si tu lui coupes l’audition, à quoi bon parler à un sourd ? Tu ne sais pas si tes mots ont porté, mais tes attaques, elles, semblent l’avoir fait. Au contraire de tes mots, tes atouts eux, semblent avoir frappé ta cible et tu le vois faire quelques pas en arrière. Mais, sans produire le moindre son. Son regard se fit alors plus perçant sur toi et il tendit sa main dans le vide pour voir la lame qu’il avait laissé tombé retrouver place dans sa paume. Son cosmos suinte alors de lui, comme de l’air et le voilà auréolé des faveurs de la dame, comme si un mouchoir de couleur placé sur son armure était la source de cette étrange impression.

Puis, il tend la main en avant et la lame fuse vers toi. Plus rapide que ce que pourrait atteindre un éveillé au mieux de puissance. La trajectoire de l’objet est dure à lire car imprévisible. Il bouge et suit des courbes improbables, sûrement imposé par la volonté de son esprit qui suit de la tête la lame volante. Après avoir lardé ton corps de ses traits, malgré la protection de ton écaille, elle vient se replacer dans la main de son maître qui capte de nouveau tes yeux, sans même que tu ne désires pas le regarde. Cette fois, tu dois traverser un nouvel obstacle, nouveau pont improbable car ce dernier n’est pas au-dessus du vide, comme le précédent, mais sous ce dernier. Mais, il n’en reste pas moins difficile d’avancer car sur tes épaules se fait pesante de l’énorme pression du vide qui t’écrase petit à petit. De retour à toi, tu vois que cette fois, l’assassin semble avoir compris ce qui est le retient et ce n’est pas toi. Déjà lutte-t-il contre les restes du cosmos d’Orpheus, quasiment étant, et celui vacillant du prêtre d’Asgard.

Dame contre cartes

Solide le bonhomme...
Mais mes coups portent, je le sens, je le vois. Et le temps épuise mon adversaire, là où les ténèbres me renforcent. Enfin, jusqu'à ce que son cosmos n'éveille une aura féminine qui balaie les effets régénérateurs de mon obscurité.
Difficile de me faire pire insulte ! Mais l'effet n'est rien d'autre qu'un bref coup de vent, et mes arcanes sont déjà prêt à me bénir à nouveau. De ta dame ou de mes esprits, qui aura le dernier mot ?
Sa lame fuse vers mois, assassine, et je m'en remets à la résistance de mon écaille et à mes cartes volantes pour réduire le choc. Pourtant, la douleur est présente et je crache un juron bien senti.
Une nouvelle fois, le meurtrier muet tente de me renvoyer voyager sur un pont, mais l'Empereur et son épouse me préserve encore une fois de cette humiliation... Avant de revenir frapper l'esprit de l'homme qui me fait face.
A peine remis de mes émotions, je devine qu'il tente de fuir, et de lutter contre les cosmos vacillants qui le retiennent. Mais à trop vouloir me négliger, il risque d'en payer le prix. Car, il est temps de jouer la carte maîtresse de mon plan visant à le priver ses moyens de sa fuite.

GOLDEN TRIANGLE !
Et cette fois, c'est la vue de mon adversaire que dérobe le vortex et les âmes amies qui y trouvent refuge. Essaie donc de nous faire faux bond sans l'usage de tes yeux !
Pourtant, je ne le sous-estime pas. Il frappe dur, fort, de manière vicieuse. Et en tant qu'assassin, je devine qu'il possède bien des armes pour me mettre en difficulté.
A mes cotés, bondissant de leurs cartes, le Magicien sombre et la Justice reviennent assaillir dans un bel ensemble ma proie. Et déjà, je sens les rayons bienfaiteurs de leurs pouvoirs occultes revenir me nourrir.
Allez, essaie donc de dissiper ça...

Si la perte de la vue et de ses autres sens sont sensé le diminuer, il n’en est rien. Il semble toujours debout sur ses pieds, savoir où se trouve ses ennemis, toi en particulier car ses yeux cachés se sont posé sur toi. Bien de nouveau, tes assauts l’aient trouvé sans qu’ils ne semblent se défendre vraiment. Il subit plus qu’autre chose, silencieux toujours. Pas un mot, pas une exclamation de souffrance ne semble être sortis de sa bouche. Mais, il n’en a pas fini avec toi et rapidement, une nouvelle bénédiction s’ajoute à celle qu’il avait reçu précédemment. S’il avait été le combattant de la reine, le dragon que tous peuvent voir apparaître dans son don, symbole de la maison Pendragon, en fait maintenant le combattant du roi. Le saurien mythologique appose sa bénédiction de cosmos, soufflant sur son champion et chassant une partie des ténèbres dans lequel tu espères le plonger. Le voilà libéré d’une partie de ton joug. Et il semblerait que le dragon qui te fait face, soit un plus gros prédateur que toi.

Tes propres cartes se retournent sans prévenir contre toi, utilisant du même stratagème que celui que tu as utilisé contre l’assassin. Puis, après avoir subi la vindicte de tes propres esprits, peut-être mécontent de leur sort, c’est à son tour de te porter une attaque de son cru et bientôt, tu es de retour dans cette charrette avec le poids de la honte et de l’humiliation pour seul compagnon. Cette fois, aucune carte ne pourra te sauver et tu devrais suivre le chemin de cet homme conduisant ses bœufs. Pour le reste, il semble avoir trouvé ce qui l’empêche de fuir et son cosmos semble être à l’oeuvre pour lutter celui, quasiment disparu, du Légat et celui, vacillant, de la voix d’Asgard.

Duel de dragons

Alors ça, garçon...

Peu de choses sont capables de réellement me faire sortir de mes gonds.
Mais oser retourner MES cartes contre moi, c'est impardonnable ! Le sbire encaisse sans broncher, se complaît dans un silence pénible et résiste. Il ne semble même pas se défendre, mais réplique avec violence, je dois bien l'admettre. Pourtant quelque chose cloche...
Ais-je devant moi un homme de chair et de sang ou... Autre chose ? Un cadavre animé ? Une marionnette quelconque ? Un golem ? L'illusion de mon propre faciès, son absence d'émotion, de réactivité face à mes piques. Cette indifférence face aux dégâts reçus. C'est comme si... Il tentait de répondre à l'appel de la fuite, alors que le combat reste encore incertain. Je lui tiens tête, mais ma victoire est loin d'être assurée. Alors pourquoi ne pas vouloir m'achever ?
Face à ce dragon qui prétend me tenir tête, mon sang ne fait qu'un tour. Appartient-il à la maison royale ?! Camelot complote directement contre nous ? Je n'ose le croire !
Deux choix se présentent alors à moi... Et alors que je subis son arcane de la charrette de plein fouet, j'ordonne à mes esprits de revenir dérober le sens que cet assassin pense avoir retrouvé !

Pauvre fou ! Personne ne peut se libérer de mes ténèbres !

D'un instant à l'autre,; l'entrave qui le retient peut céder. Et j'ai conscience que le temps joue désormais en ma défaveur. Alors autant l'handicaper autant que possible ! Quoique surpris par la brève rébellion de la Justice, je dévie son rayon par ses propres sœurs.
Je cherche alors à capter son essence, à sentir quelle est sa nature... S'il n'est qu'un pantin, moi plus que nul autre devrait pouvoir le sentir ! Retrouver le fil qui l'unit à son maître...
Et tout en concentrant mon analyse, je déploie de nouveau deux de mes arcanes. Pour grappiller lentement mais sûrement ses forces. Mais aussi pour... Viser son casque ! Voir au travers de l'armure dans laquelle il se terre ! L'étoile en diversion, alors que le Pendu fuse au dessus de mon adversaire pour extraire sa protection de tête.
Combattant de la dame, du roi... Je trouverais ton identité, même si je dois en crever !
Dans mon regard, brille désormais la lueur affamée du Dragon des mers, alors que sa silhouette se dessine dans les ténèbres de mon aura.

Dernière édition par Endymion le Sam 26 Déc - 22:24, édité 2 fois

Il reste toujours vide, froid, impassible. Qu’il s’agisse de tes provocations, de tes assauts ou bien encore des sens que tu lui voles. Il semble bien plus préoccuper par la fuite, l’accomplissement de sa mission qu’autre chose. Il se retourne déjà de nouveau vers la direction qu’il a choisi pour prendre la fuite mais de nouveau tes arcanes le poussent à faire volte face. Mais cette fois, quelque chose de différent émane de lui. Un cosmos plus violent, plus puissant. Presque comme s’il était guidé par une autre main ou… plusieurs mains. Ils semblent incarner trois aspects bien séparés, pas forcément complémentaire mais qui semble pour l’espace d’un instant, travailler ensemble pour accomplir ce miracle. Un vase ou du moins, un coupe, un objet d’une beauté qu’il est difficile de contempler, un objet qui frôle la perfection mortel, au point qu’il en est légitime s’il est vraiment de facture humaine… Et cet objet aspire tous les cosmos présent dans la pièce, ceux de tes assauts, qui te sont de nouveau renvoyé au visage mais pas seulement.

Le vase semble aspirer le cosmos de la pièce et celui qui retient l’assassin, empêchant sa fuite. Après la nouvelle révolte de tes atouts, redirigé vers vous. Car tu n'es pas le seul frappé, mais tout ceux présent dans la pièce alors l’assassin fait volt face sans même faire attention au reste. Son objectif, après le sang, reste la fuite… Déjà sur les lieux de la bataille, les éclats de son armure sacrés, arrachés par tes attaques commencent donc à disparaître. À s’évaporer dans des volutes de poussières argentées, comme si quelque chose semblait avoir atteint son objectif. La fenêtre depuis lors a volée en éclats et l’homme s’est dirigé vers l’extérieur. Pour le reste, une poursuite sera difficile, tes mouvements entravés par l’attaque.

Citation :

Tu disposes seulement ici d'une phase de défense, pas de phase offensive. Il est possible de poursuivre l'assassin dans le cas des règles de fuite. Cependant, le poursuivant principal, Endymion, subit un malus de -5 pour la poursuite et -1 pour ceux voulant s'ajouter à lui. Score de l'assassin : 1+5 (Astuce) + 2 (Filou) = 8 / Charisme = 6.

Amertume

Cela ne peut pas finir ainsi !
Je reste coi face à la vision, aux perceptions qui s'imposent à moi. Une marionnette guidée par trois mains invisibles. Lâches. Œuvrant dans un même but : la fuite de leur sbire.
Le combat était serré, et même si je devais finir par trépasser, nul doute que mon adversaire se serait trouvé aux portes de la mort. Calypso n'aurait plus qu'à l'achever.
Mais l'histoire ne se déroula pas de la sorte.
Invoquant une coupe à la beauté saisissante, l'assassin parvient à y aspirer tous les cosmos présents dans la pièce, avant que mes propres arcanes ne se retournent contre moi. Surpris par ce pouvoir similaire à ma roue de la fortune, j'encaisse le choc, les dents serrées, dans l'espoir de ne pas laisser cette diversion m'empêcher de traquer ma proie. Mais c'est peine perdue.
Alors que je m'élance vers la fenêtre brisée, quelques secondes me manquent. Mes jambes affaiblies me portent difficilement. Je saute à la suite de l'assaillant, mais une fois dans la rue, seul le vide me répond.

MERDE !

Des larmes de rage et de frustration viennent se mêler au sang qui macule mes joues. Cela faisait bien longtemps qu'un opposant ne m'avait pas amoché à ce point.
Et faible que je suis, je n'ai même pas réussi à venger mon Légat. De colère, je frappe de mon poing le sol, afin d'évacuer la fureur qui me ronge.
J'ai échoué lamentablement. Ne reste plus qu'à rassembler les quelques bribes d'information récoltées en observant le triste sire en armure noire, et à enquêter. Mais un sentiment de profonde lassitude vient rapidement remplacer l'adrénaline.

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