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 La tribu de Dana - Coupe, serpe et chaudron

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DanaDanaArmure :
Coupe
Message La tribu de Dana - Coupe, serpe et chaudron   La tribu de Dana - Coupe, serpe et chaudron EmptyLun 1 Mar - 17:22
Dana
Qui est-il ?


    Nom : Dana
    Date de naissance : 10 octobre 536
    Âge : 16 ans
    Sexe : F
    Armure demandée : Coupe


Comment est-il ?

    Apparence et Psychologie :

    De longs cheveux d’un rouge écarlate nuancé d’un roux flamboyant sont la première chose qui attirent l’œil sur cette jeune femme. Souvent nattés en une seule longue épaisseur, ils se balancent jusqu’à ses cuisses et encadrent un visage blanc, ni trop fin et ni trop dur, planté de deux iris aveugles qui rappellent la forêt vierge. Ses épaules et ses jambes agiles font ressortir la carrure souple de quelqu’un qui a l’habitude de grimper, s’accroupir ou ramper -aptitudes nécessaires dans sa pratique quotidienne du druidisme. Sa voix est douce et elle la hausse rarement. De façon plus générale, elle ne détonne pas trop parmi les Bretons, mais dès qu’on quitte l’île, son physique commence à paraître un peu plus singulier que le commun. Pour être allée quelques fois en Armorique et dans les régions limitrophes, elle le sait et s’en amuse plus qu’autre chose.

    Elevée dans la plus pure tradition druidique, Dana a passé le plus clair de son temps en forêts, dans la plaine voire quelques fois dans les montagnes. Elle voue un respect authentique à son environnement accompagné d’un principe simple : ne prendre que le strict minimum, et replanter dès que possible quand il s’agit des végétaux, chasser les bêtes vieilles ou malades comme le ferait un prédateur, ériger des tertres ou des cairns pour les morts afin d’apaiser leur esprit si nécessaire. C’est quelqu’un d’un peu timide, surtout avec les citadins, mais qui sait se détendre lorsqu’elle connaît un minimum son interlocuteur. Concernant Athéna, ce qu’elle sait tient à peu de choses, mais elle est prête à embrasser l’idéal de la déesse si cela peut amener l’Homme à évoluer vers quelque chose de meilleur et à avoir les moyens de se défendre contre les forces qui peuvent lui nuire. Tout ce qu’elle espère est que le monde lui-même n’en pâtisse pas à la fin, car d’après elle l’Homme en est responsable dans sa destruction comme dans son entretien.



Son Histoire



    Quand on naît druide, il y a comme un monde secret qui attend qu'on le découvre. Les usages des plantes. Les formules des sorts et les recettes de potions transmises de génération en génération pour toutes sortes d'usages. Certains secrets et devoirs.

    Il y avait de tout cela dans ma vie, mais surtout la promesse de changements majeurs, annoncés par des signes que ma mère avait déchiffrés avant moi dans le ciel et les présages.

    Revenons un petit peu en arrière.

    C'est dans un village modeste de Calédonie que je vis le jour, un soir frais d'automne, d'un ventre de druidesse aux mains d'une accoucheuse druidesse également. On ne plaisante pas avec ces choses-là, notre héritage étant teinté de magie, même mon père n'avait pas le droit de rester dans la pièce. Lui n'était qu'un simple chasseur travaillant à nourrir les autres villageois, et assurer notre subsistance. Elle en revanche, était investie du devoir de préserver des traditions vieilles de plusieurs siècles. Ce qui lui permit de ne pas paniquer lorsque, sortie de son ventre pour lui mettre fin à son agonie, je poussai mon premier cri et qu'un vent surnaturel souffla dans la maisonnette, pourtant verrouillée à double tour. Les bougies n'avaient vacillé à aucun moment et la nuit demeurait calme. Au point qu'elle pouvait douter avoir ressenti quoi que ce fût.

    Délivrée des souffrances les plus difficiles, elle s'autorisa à reposer son corps affaibli contre l'oreiller pendant que l'accoucheuse m'examinait attentivement. Je lui offrais un regard curieux de mes yeux grands ouverts, puis un sourire, sage.

    "Alors... ?
    -Elle est magnifique. Et je crois bien avoir senti le Don.
    -Alors je vais lui donner un nom qui la protègera, qui l'aidera à s'épanouir. Puisses-tu protéger mon enfant, lui accorder tes bienfaits, la nourrir et la faire grandir, déesse fertile et nourricière... Dana."

    Et ainsi que l'avait souhaité ma mère, les premières années de ma vie furent paisibles, bienheureuses. A quatre ans, courte sur pattes mais pleine d'énergie, je l'accompagnais dans la forêt et découvrais la beauté du monde. Je cueillais maladroitement des bouquets de fleurs aux couleurs vives, sans parvenir à toutes les tenir dans mes petites mains, pendant qu'elle récoltait baies, racines ou feuilles pour ses mixtures qui ne me disaient rien. Je l'écoutais marmonner des langages dont je ne saisissais pas la moindre subtilité, tout en délayant le contenu de son chaudron non moins intrigant.

    "Attention, à force de te pencher tu vas finir par tomber dedans !
    -Dis Maman, c'est de la soupe ?
    -Non, c'est de la potion magique.
    -Magique ?! Et qu'est-ce qu'elle fait ? Elle rend les gens plus forts ? Plus rapides ? Elle permet d'assommer les méchants avec un seul coup de poing ? YAAAAAH !
    -Celle-ci permet de soulager les problèmes d'estomac."

    Le rire de ma mère m'a toujours paru être le plus beau son du monde. J'exécutai ma plus belle grimace en me tenant le ventre afin de l'entendre et de m'y joindre, tandis que quelqu'un frappait à la porte. J'avais pris l'habitude de l'aider lorsqu'on venait la voir pour lui demander des remèdes, inconsciente d'apprendre les noms des ingrédients, leur dosage et leur utilité tandis que j'observais avec une fascination sans cesse renouvelée sa manière de procéder. Elle me laissait de plus en plus toucher à ses ingrédients, voire touiller le mélange pendant une minute ou deux, en guidant ma main sur le bon geste, à la bonne vitesse.

    Un jour, un accident arriva. Nous revenions du dehors, où il avait plu à torrents. Il avait fallu soigner en plein orage une vache qui s'était cassé la patte en traînant sa charrette et nous étions trempées jusqu'aux os. Je m'étais placée près du feu pour me sécher, le regard absorbé par leur danse pendant que mes parents fermaient les volets, ramenaient du bois de la grange pour le mettre à sécher également et remettaient un peu de chaume sur une partie du toit qui présentait des fuites.
    J'avais simplement en tête de les aider, leur faire gagner un peu de temps en m'occupant de moi et d'eux en même temps. Je me souvenais des gestes par cœur pour préparer la soupe et je rêvais de me servir du grand chaudron toute seule. Alors j'ai commencé à sortir les légumes, les couper en morceaux, aviver le feu, recouvrir avec de l'eau. Mon petit tabouret grinçait un peu mais pas de quoi m'alerter. L'odeur ressemblait à celle qui envahissait la maison d'habitude. Le bruit aussi. Fière de moi, je montais la garde près du chaudron sans faillir. Puis ils ouvrirent la porte et me virent. Avant même qu'ils pussent ouvrir la bouche, un fracas de tonnerre me fit sursauter, perdre l'équilibre. Dans un cri je basculais sur le côté et l'avertissement maintes fois répétés me dissuada de m'accrocher aux bords du chaudron brûlant. Le pied du tabouret céda sous cet afflux de poids soudain et ma chute devint inévitable. Je m'écrasais près du feu, soulevant une gerbe incandescente qui fut soufflée sur mon visage. Cela ne dura pas mais je sentis tout de même la douleur et hurlai.

    Je me souviens d'avoir vu les couleurs se mélanger, le haut et le bas s'agiter dans tous les sens, et puis le noir. Mon père me serrait contre lui et nettoyait tant bien que mal les cendres qui me brûlaient avec un linge mouillé. Ma mère me répétait de ne pas fermer les paupières, d'essayer de retenir mes larmes pour ne pas aggraver la douleur. Et moi je m'abandonnais tout simplement à cette douleur atroce.

    Elle tenta d'appliquer un onguent spécial sur mes rétines brûlées, fit venir certains confrères et consœurs les jours suivants, mais la vue me fut ôtée malgré tout. Les puissants traitements des druides avaient sauvé la surface de mes yeux, permis à la fragile membrane cristalline de se régénérer, ce qui était déjà un exploit pour les rebouteux de campagne et les spécialistes des villes. Malheureusement le problème avait gagné du terrain jusqu'au nerf, et là il avait été trop tard.

    Alitée pendant des jours, l'impression de brûler vive demeurait dans mon crâne, brouillait mes perceptions. Et s'il fallut du temps pour digérer, mes parents se remirent doucement à me traiter de façon égale : j'étais toujours leur fille adorée, même s'il était nécessaire de m'aider à manger, me déplacer ou d'adapter les tâches du quotidien d'une manière ou d'une autre. Plutôt que de simplement me décrire ce qu'elle faisait, ma mère me donnait à toucher les ingrédients de ses préparations, à les sentir, et le cas échéant, à les goûter. Nous attendîmes quand même plusieurs mois avant que de penser de nouveau à remuer la marmite. Au moins le temps que je grandisse pour être à sa taille.


    Les années avancèrent et je découvrais le monde d'un "œil" neuf, au travers de tous les sens que j'avais négligés jusque-là. Je finissais même par me demander si ce n'était pas là une bénédiction, car mon apprentissage de druide s'en trouva grandement amélioré. Je pouvais détecter le contenu d'un chaudron aux odeurs qui s'en dégageaient et trouver des plantes cachées aux yeux de mes homologues en un temps record. J'eus un peu plus de mal pour la chasse, notamment le moment où il fallait retrouver la bête après l'avoir abattue. Mais nous étions une communauté où l'entraide pallia ce défaut.

    Une nuit, je venais d'avoir onze ans et ma mère m'expliquait l'influence de la lune sur notre pratique. Par habitude je gardais les yeux fermés quand il m'était inutile de tourner la tête vers les gens pour leur faire comprendre que je les écoutais -une forme de politesse particulière dans ma situation. J'entendais sa voix monter vers le ciel, l'imaginant sans peine lever le menton pour observer les étoiles. Cela me donna envie de faire semblant, alors je relevais les paupières. Et quelle ne fut pas ma surprise de voir quelque chose !

    "... et chaque constellation représente...
    -Maman... Je... Je vois quelque chose !
    -Tu vois ? Après tout ce temps ?!
    -C'est différent d'avant mais... Tout n'est plus noir ! Il y a des couleurs !"

    Je me souvenais d'un maillage d'innombrables petits points blancs plus ou moins lumineux accrochés au ciel, et j'avais devant moi un équivalent pavé d'une multitude de couleurs. Je baissais alors les yeux vers ma mère et découvris une silhouette d'énergie pure. M'avançant pour confirmer par le toucher, mes propres mains me semblèrent flamboyantes. Et tout autour le vivant pulsait d'une manière similaire, colorée, incroyable. Puis le noir revint. Mais pas le désespoir qui l'accompagnait.

    J'apprendrai bien des années plus tard que cette soudaine capacité, aussi belle qu'étrange, était liée à mon cosmos. Avec de la concentration, elle me permettait de "voir" d'une manière encore différente des voyants et des aveugles, de percer à jour l'énergie vitale des individus. Plus ou moins forte en fonction de leur Éveil, leur aura m'apparaissait sans voile.

    J'appréhendais cette aptitude à la manière d'un nouveau jeu et m'entraînais à reproduire le phénomène quand j'en avais terminé avec le druidisme en fins de journées. Ne sachant comment interpréter ce présage, ma mère m'avait demandé de n'en parler à quiconque, ce serait notre secret de grandes personnes !

    Il y avait d'autres jeunes druides dans la région, de plus en plus. La nouvelle génération émergeait et commençait à faire ses preuves sous la férule bienveillante des aînés. Le temps passant, on leur confiait plus de savoir, plus de missions, leurs premiers patients à guérir, leurs premiers voyages initiatiques -des objectifs simples, comme ramener des plantes qu'on ne trouvait que dans certaines régions, ou conseiller des seigneurs sans druide affilié pour les aider à travailler correctement la terre afin qu'elle leur garantisse une bonne récolte, ériger des monuments de pierre sacrés, purifier des endroits ravagés par la maladie ou des conflits locaux.
    La transmission progressait, et on finit par leur confier un secret plus lourd que les autres : dans l'une des grandes forêts de Bretagne se trouvait un objet magique et ancien, gardé de génération en génération depuis plus de deux siècles par les druides. Les non-initiés parlaient du Graal, cette légende qui circulait de plus en plus entre villes et campagnes. L'émulation déjà créée précédemment par l'annonce du futur retour du roi, celui choisi par la mythique Excalibur, alimenta les rumeurs comme l'eau un moulin. Mais personne ne parvenait à mettre la main dessus, en-dehors des druides qui en étaient les actuels gardiens.

    Il ne fallut pas bien longtemps aux héritiers pour comprendre ce que serait leur prochain défi. Ils devaient trouver par eux-mêmes ce "Graal" en utilisant toutes les facultés à leur disposition, en déchiffrant les indices laissés par la Nature elle-même, comme leurs pairs avant eux, puis ils seraient testés afin de vérifier s'ils en seraient de dignes gardiens. On leur donna à tous un point de départ différent, des vivres pour une semaine, le temps qui leur était accordé, ainsi que quelques conseils de prudence sur la présence de guerriers d'Orcanie dans les parages.

    Sur la vingtaine de candidats, seuls deux arrivèrent en retard d'environ une heure par rapport au crépuscule annoncé : ils avaient eu affaire à une meute de loups en chemin et leurs compétences en matière de charme-animal étaient faibles. Pour leur persévérance et leur non-violence à l'égard des prédateurs, on les autorisa à assister à la suite du rituel sans avoir le droit d'y participer.

    Lavés et à jeun pour confirmer leur pureté, les candidats furent évalués sur leur apprentissage jusque-là : ils durent répondre à toute une batterie de questions sur les lois et les devoirs des druides, sur les effets de certaines décoctions et maladies. Ils durent estimer le contenu d'un chaudron d'après la table qui avait servi à sa préparation, agrémentée d'intrus glissés là pour brouiller les pistes. Certains prirent l'affaire trop au sérieux et paniquèrent, puis furent éliminés de la liste.

    A l'épreuve finale se présentèrent treize druides, dont moi-même. Je dois avouer que j'étais un peu excitée à l'idée de découvrir cet hypothétique Graal, tout en gardant à l'esprit que si c'était réellement cela, les druides auraient aussi bien pu le confier à l'un de ces dignes chevaliers qui parcouraient le monde à sa recherche. Camelot ne se trouvait pas si loin, et on savait les faits d'armes des plus renommés d'entre eux. Cela me ramenait à l'humilité et à la réflexion : qu'est-ce qui pouvait être aussi précieux, tout en étant suffisamment dangereux pour être tenu hors de portée des plus loyaux serviteurs de Dieu ?

    Je le découvris à l'issue de cette dernière étape qui nous avait été réservée. Notre objectif était de présenter chacun une création de notre choix basée sur notre pratique du druidisme à nos pairs, afin de prouver notre maîtrise pratique du domaine, ainsi que l'utilité que nous pourrions y trouver pour assister les non-initiés dans leur quête d'une vie juste et digne, qu'ils fussent chevaliers, clercs ou paysans. Il y eut de tout, des surprises comme des choses attendues.
    On trouva une sculpture taillée dans du bois mort et représentant la bienveillante Dame du Lac qui veillait sur le royaume de Bretagne. Deux personnes avaient opté pour des potions qui soignaient différents maux et une troisième permettait de voir dans le noir, à la manière d'un chat. Quelqu'un présenta une amulette protectrice faite de plumes de chouettes, d'os de lapin et de bois de cerf. Une druidesse avait apprivoisé un sanglier, un loup et un corbeau qui se tenaient parmi l'assemblée en silence. Trois amis avaient interprété qu'il était possible de s'associer pour l'épreuve -ce qui n'était effectivement pas interdit- et avaient ainsi mis leur temps en commun pour tracer un cercle de culture et raffermir les protections magiques de la forêt. Un projet fort apprécié par les anciens qui avaient prévu de le faire ultérieurement, et gagnaient donc du temps. Les derniers présentèrent des projets un peu plus abstraits, à savoir partir plus au sud en Francie et à l'est en Germanie afin d'échanger avec des druides d'autres peuples et contribuer à la préservation des savoirs mutuels et à se tenir au courant des avancées du monde, ou encore se tourner vers l'océan dans le but de communier avec des lieux de puissance, tels la légendaire cité d'Ys.

    Dans cette diversité de buts et de motivations, je me sentais à l'aise, parfaitement à ma place. Secrètement j'aurais voulu dresser une carte du ciel tel que je le percevais, songeant peut-être pouvoir aider à la navigation mon confrère, ou à l'orientation ceux qui préféraient parcourir la terre. Cependant je devais toujours garder secrète cette capacité que j'avais à "voir" les énergies du vivant par mon sens particulier. Ma propre création consistait donc plutôt, sans prétention, en une poudre capable de rendre momentanément invisible l'objet, la créature ou la personne qui en était imprégnée.

    Je m'avançais pour en faire la démonstration aux yeux de tous lorsque le vent se leva et éteignit toutes les torches. Seul un feu magique subsistait au centre de la clairière couverte qui protégeait notre trésor et le silence se fit aussitôt. Aucun druide ne pouvait ignorer qu'il s'agissait d'un signe sacré et nous attendions d'en connaître la raison. Je m'étais figée, à quelques pas du "Graal", les regards passant de moi aux autres. J'utilisai alors aussitôt mon cosmos pour ne rien manquer, et quelle ne fut pas ma surprise de voir une énergie auréoler l'objet face à moi. Objet qui était donc vivant.

    Le temps est venu...

    J'eus un sursaut et dévisageai les druides. Est-ce qu'ils entendaient la même chose que moi ? A les entendre murmurer entre eux et chercher dans toutes les directions, je supposais que non. Pour moi il était clair qu'on m'appelait. Alors si c'était le signe à saisir, j'écoutai, et j'approchai un peu plus encore. La druidesse qui avait fait accoucher ma mère, proche, fit un pas en avant pour m'empêcher de commettre un sacrilège, mais ma mère la retint par le bras, voyant probablement à mon expression que je percevais quelque chose de plus.
    Je tendis la main, jusqu'à effleurer de mes doigts la surface polie et nos énergies entrèrent aussitôt en communion. Une lumière aveuglante -pour les autres- jaillit et je ressentis soudain une présence près de moi, comme si quelqu'un, une entité invisible, venait d'arriver pour me délivrer son message. Sur mon corps, le poids étonnamment léger du métal que j'identifiais comme celui du "Graal" et qui venait d'éclater pièce par pièce pour me recouvrir d'une sorte d'armure.

    Les torches se rallumèrent, laissant à tous le loisir de comprendre ce qu'il venait de se passer, pendant qu'une connaissance sortie de nulle part m'investissait. J'obtenais soudain des réponses à des questions qui dataient d'années, au sens de mon existence et à notre mission. Abasourdie, je demeurai avec ma poudre entre les mains pendant que le doyen s'avançait et posait sa main sur mon épaule.

    "Assemblée des druides ! Votre mission s'achève ici !"

    Provoquant des exclamations de surprise et d'indignation, j'invitais mes confrères à s'apaiser en précisant ma pensée :

    "La Coupe, et non le Graal, vient de me le dire. Après des siècles de sommeil, elle veut que ce soit moi qui la porte. Elle ne demeurera plus ici. Elle veut agir. Elle vous remercie pour les efforts que vous avez dépensé pour la protéger, la garder. Désormais, c'est à la forêt entière de vous dévouer. Ce poids vous est ôté. Que tous les objets de vos recherches soient utilisés dans l'intérêt du plus grand nombre ! Que notre tradition druidique soit préservée ! Vous n'avez pas travaillé en vain. Vous n'avez pas espéré en vain. Votre récompense est votre libération de cette tâche difficile !"

    Je sentis ma mère approcher, attrapai la main qu'elle me tendit pour la rassurer. Car je m'étais exclue de tout cela pour une bonne raison. Je tournai alors la tête vers l'entrée de notre lieu rituel, où je sentais quelqu'un approcher. Quelqu'un qui dégageait bien plus d'énergie que les autres, ou même moi. Cet intrus avait pénétré ici avec la bénédiction de la forêt et ne tarderait pas à nous rejoindre, mais je n'avais pas peur.

    "Quelqu'un nous a trouvés. Il est ma route et celle de la Coupe. Je ne sais pas plus que vous ce qui va arriver à partir de maintenant, mais voici ce que les signes m'ont révélé : les Hommes vont changer. L'ère de la Chevalerie s'ouvre vers son apogée. Je poursuis cette garde seule."


Et vous, qui êtes vous ?

    Age : Plus jeune que certains, plus vieille que d’autres
    Votre parrain : Kaleb a bien aidé ! Aimez-le !
    Avatar : Le nom du personnage de votre avatar, présenté de cette manière :
    Code:
    [b]Fire Emblem[/b] → [i]Titania[/i] est [b]Dana[/b].
    Quelle est votre expérience des forums RP : Allez voir mes autres fiches, d’accord ?
    Comment avez-vous connu le forum : De bouche de druide à oreille de druide.



Pseudo
La suite de son histoire

    Si l'histoire de votre personnage est trop longue pour tenir sur un seul post, vous pouvez la continuez ici.




Dernière édition par Dana le Mer 3 Mar - 0:15, édité 10 fois
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Message Re: La tribu de Dana - Coupe, serpe et chaudron   La tribu de Dana - Coupe, serpe et chaudron EmptyLun 1 Mar - 17:33
Bienvenue
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DanaDanaArmure :
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Message Re: La tribu de Dana - Coupe, serpe et chaudron   La tribu de Dana - Coupe, serpe et chaudron EmptyMar 2 Mar - 13:09
Eeeeeeet ça devrait être bon pour moi Smile
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Message Re: La tribu de Dana - Coupe, serpe et chaudron   La tribu de Dana - Coupe, serpe et chaudron EmptyMar 2 Mar - 23:33
Hello !

Me permets de répondre avant ton Juge (Childéric) afin d'avoir quelques précisions de ta part :

1 - De quel royaume fédéré tu viens ? La Bretagne étant une Fédération de Royaumes, il faudrait préciser. Cela a son importance.

2 - Tu parles à un moment de troupes byzantines ? Une erreur ? Y'a pas de troupe byzantine en Bretagne à l'ère de Camelot.

3 - Noté pour le mythe du Graal, cela me va (surtout que tu valides le fait que c'est pas le Graal :p). Par contre, ce ne sont pas les Druides qui en sont les protecteurs ou qui en ont la charge, je parle du vrai Graal. Autant clarifier si question.

4 - Préfère préciser un point. Si ton personnage est devenu aveugle (cet épisode est très bien décrit j'avoue, j'ai aimé), je recommande la plus grande prudence sur l'utilisation du pouvoir perceptif par le cosmos. C'est pas un truc qui permet de repérer l'invisible ou autre, voire de détecter les cosmos ou leurs origines, bref, ca fait pas le "café" :p .... Je préfère prévenir que là dessus, on sera regardant.

Une fois répondu, ton Grand Pope répondra o/

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DanaDanaArmure :
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Message Re: La tribu de Dana - Coupe, serpe et chaudron   La tribu de Dana - Coupe, serpe et chaudron EmptyMar 2 Mar - 23:59
1 Je... n'en sais rien °° On a une carte quelque part ? Je pensais que ça se passait dans la région de Camelot principalement, après c'est vrai que Dana est une déesse plutôt Irlandaise de ce que j'ai lu. Je suis pas hyper calée là-dessus :/
2 Au début je me suis dit des Romains, parce que Kaamelott, mais comme l'Empire est tombé en désuétude et vaincu par les Byzantins, qu'ils les avaient remplacés. Honnêtement je sais pas qui est censé être sur place avant Arthur.
3 Le Vrai Graal, on sait pas où il est, à partir de là, on peut pas savoir qui le garde ou pas. Mais les rumeurs ça va vite Very Happy
4 C'est le prélude à Rêve ça, Monsieur. Un Rêve plein de couleurs certes, mais c'est prévu !

Veux bien un petit peu d'aide pour les deux premiers points é_è
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Message Re: La tribu de Dana - Coupe, serpe et chaudron   La tribu de Dana - Coupe, serpe et chaudron EmptyMer 3 Mar - 0:20
Alors alors :

La pres' est sympa, fluide, même si je dirais que ça manque d'un poil d'originalité. Mais après tout, c'est dans les vieux chaudrons qu'on fait la meilleur confiture. Rien à voir avec la pres', mais Kaamelott, la série, est (volontairement) pleine d'anachronisme, donc c'est une source peu fiable pour ce genre de détails.

J'aurais aimé aussi peut être un petit mot sur les possibles cicatrices de Dana, soit si les druinde les font disparaître soit si elle les garde m'enfin, encore une fois, du détail, du détail. C'était sympa à lire.

L'ancien t'as tout dit, attention avec tes yeux avant d'avoir genre rêve 5 (c'est trop cher T_T, mes xp T_T), mais puisqu'on parle d'xp, voilà ta validation, éveil 5 avec 21 Pc et les 300 xp offertes maintenant au départ des nouveaux comptes, bon jeu et bienvenue dans le vrai camp Wink
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