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 Les femmes ont beaucoup à apprendre les unes des autres {PV Ariane}

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OhanzeeOhanzeeArmure :
Charybde
Message Les femmes ont beaucoup à apprendre les unes des autres {PV Ariane}   Les femmes ont beaucoup à apprendre les unes des autres {PV Ariane} EmptyLun 1 Fév - 18:04
Un accident si vite arrivé o°~


Le soleil brillait haut dans le ciel et son maître n’était pas là. Et elle pouvait donc vagabonder à travers le sanctuaire et Rodorio en toute liberté. Le jeune rouquine, revêtu de sa tenue d’apprentie et le visage recouvert de son masque, comme le voulait la loi. Profitant de la chaleur printanière, la douce enfant descendait vers le village proche du sanctuaire, voulant changer un peu d’air et voir si on pouvait avoir besoin d’aide là-bas.

Alors qu’elle matchait, la jeune enfant regardait autour d’elle, il paraissait qu’un tribus était arrivé récemment et son maître lui avait conseillé de faire attention. Non pas qu’il la pensait en danger physiquement parlant, mais les mots sont une arme qui peuvent blesser bien plus définitivement une personne tel qu’Eurydice. Si elle-même n’en avait pas conscience, le monde ne pouvait que constater sa douceur et parfois, il faut bien le dire, sa naïveté. Et comme elle finirait par l’apprendre avec le temps, le monde n’était pas fait accueillir en son sein une créature aussi unique que la jeune Belisarius.

Autour d’elle, les gens se mouvaient en se saluant, certains s’écartant au passage de la futur sainte. Elle alla voir le fleuriste pour lui proposer son aide mais il refusa poliment. C’était l’un des problèmes lorsque l’on venait du sanctuaire. Les gens avaient souvent peur ou étaient tout bonnement intimidée. Pourtant, le jeune apprenti n’avait rien de repoussante. Bien au contraire, elle était la douceur incarnée et la bonté personnifiée. Mais ce masque. Encore et toujours ce masque. Plus qu’un artifice pour cacher sa féminité, il était un véritable mur pour les relations humaines qu’une enfant de dix sept ans pouvait vouloir créer ou approfondir.

Elle entendit un grand fracas et couru voir alors qu’un attroupement ce formait. La poutre principale d’une maison venait de lâcher, sans doute rongée par les mites ou un quelconque champignon s’attaquant au bois. Eurydice se faufila entre les badauds et s’avança à travers les décombres, cherchant une personne blessée. Elle trouva trois enfants ayant besoin d’aide rapidement et le toit menaçait de finir de s’effondrer. Ni une ni deux, la douce jeune fille se plaça sous l’une des poutres encore intacte et souleva. C’était lourd. Très lourd. Alors elle ferma les yeux, puissant en elle, appelant son cosmos, m’utilisant pour réussir à soulever la toiture détruite. La force du taureau, son signe de naissance, l’aidant à ne pas flancher.

-Que quelqu’un les aide bon sang ! Je ne tiendrais pas cent sept ans…

Mais personne de bougea. Par peur ou simplement par… Couardise. Elle était là, suante et souffrant pour tenter de sauver trois miséreux et les gens restaient là, sans bouger. Voilà l’une des choses qui pouvaient faire perdre le contrôle de ses nerfs à la jeune femme. Mais à quoi bon ? Si personne ne ce décidait, elle serait blessée ou mourrait mais surtout, les enfants ne s’en sortiraient pas et ça, elle le refusait. Poussant donc sur ses jambes, elle se redressa encore plus, la chute d’une tuile la frappa violemment à la tête, fit tomber son masque et couler son sang. A croire que personne en ce bas monde ne voulait sauver ses enfants à par elle !

-Pitié pour ses enfants ! Par la grâce d’Athéna, ne restez pas plantés là comme des statues de la Méduses !

Son éclat de voix sembla sortir les hommes de leurs torpeurs, ils se mirent tous a parler en même temps pour trouver une solution, certain proposant de mettre des poutres de secours, tandis que les autres cherchaient un moyen d’attendre les enfants prisonnier. Puis le silence tomba alors que tout les regards étaient tournés vers un coin. De sa position peu… Pratique, Eurydice ne voyait pas ce qui avait causé ce silence, seule le chemin s’ouvrant parmi les habitants du village lui indiqua que quelqu’un venait. Mais qui. Si cette personne pouvait ce dépêcher…



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Message Re: Les femmes ont beaucoup à apprendre les unes des autres {PV Ariane}   Les femmes ont beaucoup à apprendre les unes des autres {PV Ariane} EmptyLun 1 Fév - 20:28
Les premiers rayons d'une paix imposée illuminaient déjà les visages des habitants de Rodorio par un sourire omniprésent, symbole d'une protection divine qu'ils ne regretteraient certainement pas. Et dans l'ombre d'une victoire, se mouvait à l'instant le dernier souvenir de la guerre, la dernière personnification d'une victoire volée à la patrie marine. Le sourire aux lèvres et défilant gaiment dans les allers dallées du village, Ariane ne semblait pas avoir conscience de sa place quoique les regards qu'on lui adressait ne signifiaient qu'une chose: Qu'est-ce qu'une gamine fiche ici? Pourtant les souvenirs restaient encore à jamais gravés dans sa mémoire, car voir ses camarades mourir sous ses yeux et faire couler le sang, c'était plus qu'un traumatisme, c'était laisser défiler toute une vie derrière elle après tout. Dans le fond, elle se savait condamnée d'avance, et pourtant quelque chose de profondément sain la maintenait dans une espérance littéralement candide. Ou tout du moins pour l'instant, elle osait espérer que les années qui défileraient en même temps qu'interviendrait une maturité forcée ne la changeraient pas trop. Et pourtant, malgré son insouciance donnée, ce fut une toute autre chose qui intercepta son attention...

-Pitié pour ses enfants ! Par la grâce d’Athéna, ne restez pas plantés là comme des statues de la Méduses !

C'était une voix suppliante, presque fragile et féminine qui résonnait à l'instant. On leur quémandait une intervention simple, rapide mais profondément humaniste. En quelque sorte, la capacité d'un sacrifice était requis ici, mais cela ne correspondait qu'au personnalité philanthrope. De loin, l'atlante percevait un cosmos qui luttait par amour et par devoir, quelque chose ayant encore une innocence naturelle en elle, bien loin de ceux belliqueux que la petite fille avait pu voir au Sanctuaire. Cette personne-là se battait pour ne pas voir les horreurs de sa vie, et c'était en s'approchant pas à pas de cette forme tout en embrasant son cosmos qu'elle s'approchait de la scène, bien qu'en faisant, elle se trahissait elle-même. D'un bleu pâle caractéristique aux Marinas, la petite Tribut s'était frayée un chemin pour constater la scène dans un premier temps, puis elle avait hésité. Qu'est-ce qui l'obligeait à intervenir pour ces quatres personnes, pour cette Saint qui demeurait là, blessée et en danger?

"Non, je ne dois pas penser de cette façon...Ca serait pas drôle."

Ainsi s'était-elle élancée pour aider la jeune femme. D'une vitesse prodigieuse, on eut dit que la petite brune n'avait fait qu'une avec le vent pour se retrouver près des enfants qui demeuraient inconscients, pas loin de la Saint qui tenait le plafond. Pour un œil habitué, il s'agissait davantage d'une capacité commune mais néanmoins d'une grande habileté. Les généraux équivalaient bien les chevaliers d'Or après tout. Mais bien vite d'autres tuiles menaçaient de s'écrouler sur eux. Sur la jeune rousse au visage ensanglanté, sur les trois enfants qu'elle tenait entre ses bras et sur ses épaules, et sur elle-même. Elle n'avait pas le choix.

- Tenez bon, je m'en charge..." Inspirant légèrement, les yeux fermés, elle s'était concentrée pour concentrer davantage ses dernières forces. "On y est presque!"

Modelant son cosmos, Ariane réussit d'abord à embraser les tuiles en un éclair bleuté. Elles avaient littéralement pris feu pour finalement disparaître, consumés par un élément presque surnaturel alors que la jeune femme continuait d'évacuer les victimes. La Saint quant à elle tentait de tenir bon mais elle ne devait pas rester ici. Peut-être le savait-elle, mais il n'y avait plus lieu d'y penser. Ariane devait la dégager de cette position avant qu'il ne soit trop tard. Parler pouvait bien attendre. Poussant la Saint de tout son poids, elle était parvenue à la sauver alors que le toit s'effondrait pour de bon. Toutes deux à terre, Ariane se releva pourtant bien vite. L'atlante baissa alors son regard sur la Saint dont le visage ne lui était pas encore connu. D'un œil enfantin, et malicieusement innocent, on tendait à la rousse son masque d'une main généreuse.

- Ce ne sont pas les réflexes ni la bonne volonté qui te manquent, mais un masque perdue par une Saint implique certaines choses ici non? Peut-être procédait-elle de la mauvaise façon, mais elle désirait apaiser les tensions environnantes par une expression des plus douces, par un sourire des plus doucereux. Par la même occasion, "blaguer" lui permettait de savoir si la jeune Saint était toujours en état de faire quelque chose."Moi je m'en fiche, mais on sait jamais..."Pourtant, c'était la population qui restait planté là qui attirait son attention. C'était une honte d'avoir compté sur la participation de la Bronze, et bien que certains n'étaient certainement pas en mesure de l'aider, il y avait pourtant là une tâche simple qui reposait purement et simplement sur une confiance réciproque. "Et vous, il n'y a plus grand chose à voir maintenant, alors sauf si vous avez des notions en médecine, je ne veux plus vous voir pour l'instant!"

Détestant le voyeurisme et le commérage trop ouvert, elle vit bien rapidement quelques personnes s'éloigner de leur emplacement. De nouveau, Ariane s'était tournée vers la Bronze et, en relevant sa frange rousse, y découvrit une blessure qui la fit légèrement grimacée.

- Ta plaie est ouverte, le choc a dû être fichtrement violent, il faudra faire quelque chose pour...Hé, tu m'entends toujours? Je vais devoir te quitter temporairement pour aller voir ce qu'il en est pour les trois enfants, tu tiendras le coup tu penses?

Sa vie n'était pas en jeu, mais nul doute qu'elle aurait à lui prodiguer les premiers soins. En attendant, les enfants nécessiteraient probablement son attention, Ariane n'ayant pas pris le temps de les observer autrement qu'en les déposant près d'une population qui les tenait déjà, préoccupée par leur sort.
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Message Re: Les femmes ont beaucoup à apprendre les unes des autres {PV Ariane}   Les femmes ont beaucoup à apprendre les unes des autres {PV Ariane} EmptyMar 2 Fév - 15:36
Enfin de l'aide o°~


La rouquine le ressentit. Ce cosmos brillant non loin d’elle. Elle suppliait mentalement la déesse que cette personne lui vienne en aide. Elle ne supporterait pas de voir mourir ses enfants. Le futur du monde reposait entre leurs mains et la jeune apprenti l’avait bien comprit. Si fut un temps, elle était elle-même considérée comme le futur du monde, aujourd’hui pouvait-on encore la considérer comme tel ? Elle n’était qu’une enfant perdue, incapable d’être un bon chevalier, obligée de porter un masque de métal sur le visage et un paravent sur son cœur pour réussir a ce battre. Quand bien même agissait-elle comme une peste au sanctuaire, le cosmos ne pouvait mentir. Elle fut, est et resterait pure. Eurydice était incapable d’être mauvaise. Pas naturellement. Et ne dit-on pas que le naturel revient au galop ?

La jeune rousse vit enfin celle d’où provenait ce cosmos. Une petite brune, incroyablement mignonne. Puissante. Pas comme l’apprenti qui était si faible. L’hésitation se lisait sur le visage de la brunette et la rouquine eut un peu peur qu’elle ne tourne les talons. Ce cosmos lui était inconnu, ce visage aussi. Bien qu’elle ne connaisse pas tout le sanctuaire, Eury se doutait que la jeune femme lui faisant face n’était pas une sainte. Elle se remémora rapidement la description de la marina et trouva qu’elle concordait avec celle qui se tenait face à elle. De fait, si cette fille, qui semblait plus jeune qu’elle-même était le marina, alors elle était l’équivalent des chevaliers d’ors. Se sentant soudainement minable, Eurydice gémit en serrant les dents quand la toiture fit de nouveau des siennes. La douleur lui vrillait le crâne, les épaules, les bras… Elle avait le corps en charpie mais tenait bon pour les enfants.

En un clignement de paupière, la brunette disparut, mais la rousse ne la perdit cependant pas, suivant son cosmos aussi vif que l’eau, elle possa ses yeux à l’endroit même ou elle réapparut. Ainsi elle ne s’était pas trompée, elle se tenait bel et bien face à une marina. Une puissante vague de respect monta en elle. Pour cette femme qui décidait de l’aider malgré qu’elle soit presque retenue prisonnière, loin des siens.

- Tenez bon, je m'en charge... On y est presque!

La rousse se retint de balancer que c’était plus facile a dire qu’à faire. Elle ne pouvait et ne devait pas ce montré irrespectueuse. Pas avec celle qui avait daigné bouger pour sauver ses enfants d’une mort certaine. Puis c’est là que l’apprenti ressentit le cosmos. La frappant de plein fouet, comme depuis enfant, elle ferma les yeux et se plongea à corps perdu dans cette vague de puissance et d’équilibre qui vibrait dans l’air. Si elle était faible en le manipulant, elle pouvait le ressentir mieux que personne. Elle ne faisait qu’un avec, comme une extension de son âme. Si à l’ œil nu, pour un chevalier, le cosmos de la brune d’était qu’une aura, pour elle, il était un être à part entière. Telle une nymphe de la mythologie, l’aura de cette femme, si éclatante, si élégante, se faufila gracieusement, réduisant à néant les tuiles les menaçant. Ce spectacle était si beau que la douce enfant faillit lâcher prise. Mais la beauté même de ce spectacle.. Elle secoua rapidement la tête, elle ne pouvait pas ce permettre de penser à cela.

A peine Eurydice fut-elle revenue à la raison qu’elle vola. Littéralement éjectée de sa position inconfortable par la jeune marina. Elle poussa un couinement surprit en s’écrasant sur le sol avec la grâce d’un éléphant dans un magasin de porcelaine. Elle papillonna des yeux pendant quelque seconde, tout étant flou autour d’elle. Son cosmos avait tout bonnement disparut, comme à chaque fois qu’elle ne l’utilisait pas, de fait, l’adrénaline était retombée à son tour et bouger lui donnait le tournis. C’était tout juste si elle ne voyait pas des licornes mangeant des arcs-en-ciel. Son masque apparut sous ses yeux, la ramenant à la réalité de sa situation embarrassante. La futur sainte levant un visage entre l’enfant et l’adulte vers la brunette. Un petit sourire timide étira les lippes de la rouquine qui reprenait son masque. Néanmoins les paroles de celle-ci la firent devenir pivoine en moins de temps qu’il ne fallait pour le dire et elle remit son masque si brusquement qu’elle se tordit le bout du nez en lâchant un chapeler de jurons colorés et pourtant sans vulgarité. Banane en compote ou encore masque en glaise putride. Il fallait bien avouer que la jeune sainte avait une imagination débordante pour assembler des mots et créer des insulte sans queue ni tête.

Ne faisant plus vraiment attention aux dires de la marina, Eurydice tentait de ne pas s’évanouir. Elle respirait avec beaucoup de lenteur pour ne pas sombrer mais c’en devenait difficile. De fait, elle sursauta à nouveau en sentant la main de la jeune femme sur elle, soulevant ses cheveux avec beaucoup de douceur. Elle rougit à nouveau mais étant cachée, ça n’avait plus aucune importance.

- Ta plaie est ouverte, le choc a dû être fichtrement violent, il faudra faire quelque chose...Hé, tu m'entends toujours? Je vais devoir aller voir ce qu'il en est pour les trois enfants, tu tiendras le coup tu penses?

-Merci… Vraiment…Euh…Hein ? Je…Oui, oui, allez y, je vais parfaitement…Bien. Oui très bien. Deux plus Deux ça fait toujours quatre… Ou cinq ? Je sais pus…

Flûte. La pauvre rouquine était complètement perdue. Elle ferma les yeux en indiquant à la marina d’aller s’occuper des enfants. Une fois seule, elle s’adossa, où plutôt, se laissa retomber contre un pan de mur encore debout, lâchant un petit râle de douleur. Elle sentait son sang couler sur son visage et de son épaule. La poutre l’avait entaillée. Rien de grave mais quelque peu gênant. Elle avait honte de sa propre faiblesse mais le cachait comme elle pouvait. Un autre apprenti ou un vrai chevalier aurait sauvé ses enfants seul. Pourtant elle n’en était pas capable. Se maudissant, elle se releva, tout le monde l’ayant oubliée, subjugué par la ténébreuse brunette, la remerciant encore et encore pour tout, Eurydice partie de là. Pas une fois dans sa vie elle n’avait cherché la gloire ou l’admiration des autres. Ainsi, à quoi bon rester là ? Elle clopina en direction du sanctuaire, passant par des ruelles peu bondées. Elle se ferait soigner une fois rentré en trouvant une excuse. Ca au moins, elle savait faire. .

Mais c’était sans compter sur la faiblesse de son corps. L’énergie dépensée pour tenter de sauver ses enfants l’avait épuisée. Elle venait de sortir du village, s’effondrant au détour d’un chemin. Elle tenta de se redresser mais Morphée vint l’enlacer et elle perdit tout bonnement connaissance, les saignement s’étaient presque tarit mais la fatigue l’avait emportée et la jeune apprenti dormait a même le sol, à la merci de tous.



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Message Re: Les femmes ont beaucoup à apprendre les unes des autres {PV Ariane}   Les femmes ont beaucoup à apprendre les unes des autres {PV Ariane} EmptyMer 3 Fév - 13:29
"Bon, en considérant que perdre son algèbre reste normale, on va dire que ça ira?"

La rousse lui avait semblé suffisamment consciente pour rester éveillée deux ou trois petites minutes, minutes pendant lesquelles Ariane avait pu se charger des enfants. Observant avec attention leurs formes étalées sur le sol, c'était avec soulagement que l'atlante constatait que les sauvés n'avaient pas été blessés. Bon, elle avait perdu son temps, mais elle pouvait bien compenser ce fait différemment... Alors qu'elle allait rejoindre la jeune femme, le reste des personnes qui n'avait pas été intimidée par sa précédente interjection s'était ruée sur elle, l'assaillant littéralement de quelques remerciements trop étouffants à son goût. Certes, être entourée était un lot de consolation, mais il lui fallait en profiter modérément sous peine qu'elle n'en devienne dépendante. Levant les deux mains en face d'elle en guise de protection, elle tentait de se frayer un chemin parmi ces quelques personnes qui bloquaient son chemin.

"Arrêtez de me remercier, je n'ai pas fait grand chose si ce n'est saisir l'opportunité que m'avait laissé la Saint...Ca n'a rien de bien héroïque. S'il vous plait, laissez-moi passer..."


Un cri de stupeur s'était élevé à l'autre bout de la petite place alors que la Marina avait décidé de se défaire bien plus rapidement de ces habitants enragés en disparaissant en un éclair lumineux et déformée. Elle qui ne voulait pas trop attirer l'attention malgré ses rumeurs, cet événement allait certainement changer la donne et pas de la meilleure façon. A quoi bon être vue comme une perdante doublée d'un héroïsme candide? C'était donner une ouverture aux agressions...Quoiqu'elle venait de trouver plus naïve qu'elle. Qu'est-ce qui lui avait pris à s'éclipser comme ça, sans raison aucune? C'était purement et simplement de l'inconscience doublée d'un manque de tact. Les poings serrés, cela l'inquiétait en réalité plus de façon, car elle venait de laisser filer une personne dans le besoin et ça, elle ne pouvait se le pardonner.

Un pas devant l'autre, puis un autre, la générale des Lyumnades défilait dans les ruelles avec calme, concentrée, munie de sa Pandora Box à la main. Gênée par ses habits de civils, elle avait entreprit en cours de marche d'arracher un pan d'une robe blanche dont elle devrait très certainement remboursée la propriétaire de quelques pièces durement gagnée à Rodorio. Haussant les épaules et estimant que la vie de quelques personnes valait au moins ce ridicule sacrifice, l'expression de son visage, bien plus inquiète que grimaçante à l'idée d'une corvée, montrait clairement qu'Ariane s'en fichait royalement. Et la pudeur? Que nenni. Elle était une fière et jeune Marina, de celles qui venaient des eaux sensuelles et féminines, et non pas une femme cachée sous un masque.

Suivre la Saint n'aurait pas été, en théorie, chose aisée si le Tribut ne s'était pas spécialisée dans les reconnaissances du cosmos. D'une parce que la Saint avait un cosmos incroyablement diffus, doux, trop doux pour réellement en faire attention quand on était habitué aux menaces. Les sources violentes avaient la capacité de marquer davantage les personnes dans leurs âmes, dans leurs souvenirs. Heureusement, ce n'était pas encore le cas d'Ariane. Elle qui n'était pas bien grande même à quinze ans et honteusement fluette pour une générale, l'adolescente tenait toujours fièrement à son titre de petite génie.

D'une seconde à l'autre, la brune s'arrêta. La rousse était là, à terre, sur le sol, tout ce que vous voulez pour qualifier une personne inconsciente dans une rue, mais elle n'était seule. Deux hommes se tenaient au-dessus d'elle, visiblement intéressée par la petite chose blessée.

-Elle est mignonne celle-là, t'as vu?


-Clairement, ce n'est pas tous les jours qu'on croise par terre quelqu'un d'aussi bien roulé...Euh, c'est une Saint?


- Exact, c'est une Saint. Maintenant tu as deux options: soit tu fais le guignol, tu m'amuses et je finirais par t'en coller une quoiqu'il arrive, soit tu te casses avant que je ne m'énerve. Ce n'est pas mon statut qui va m'empêcher de vous apprendre les bonnes manières, bande de pervers!


Relevant sa manche d'une petite main, sourcils froncés sur un joli petit minois innocent, Ariane n'avait probablement pas l'air d'une menace, aussi les deux hommes s'étaient mis à rire à gorge déployée. De ses yeux bleus, la générale avait intensifié son cosmos pour signifier qu'elle ne rigolait pas. Et plus personne n'avait ris. Déglutissant, les deux habitants s'en étaient allés bien rapidement face aux quelques ombres d'une illusion tacite qu'ils commençaient à voir. Couards.

Marchant vers la jeune femme, la descendante de Syagrius l'avait prise dans ses bras. A dire vrai, elle n'avait pas pris le temps d'étudier davantage l'allure de la jeune femme là-bas, là où les enfants avaient été protégée par cette gentille demoiselle. Ses cheveux roux étaient effilés de la plus douce manière qui soit, mais mieux encore, c'était sa peau d'une blancheur innocente qui contrastait déjà avec les gouttes de sang écarlates. Une véritable petite demoiselle en détresse en somme. Au fond d'elle-même, Ariane s'était sentie un peu coupable de l'avoir laissé là-bas, livrée à elle-même, et qui plus est blessée. Décidant de lui prodiguer quelques premiers soins à sa façon, elle avait porté une main sur la tête de la jeune femme. D'une paume bleutée et presque électrifié, la technique semblait probablement dangereuse, néanmoins il s'agissait ici d'une version plus douce de ce dont elle était habituée à appliquer sur ses opposants. Fermant les yeux, la brune se laissait porter par l'afflux sanguin, le cosmos dont elle comprenait désormais l'essence, pour directement agir sur le cerveau. Quelques petites décharges bleutées avaient ainsi agis de telle façon à ce que le corps puisse temporairement se régénérer par lui-même. La gallo-romaine n'avait pas encore parfait ses techniques de soin mais elle appliquait déjà cette stratégie-ci pour tenir plus longtemps au combat. Après tout, n'était-elle pas "l'increvable"?

- Demoiselle en détresse, tu peux te réveiller maintenant...Je dois bien t'avouer que ta volonté de tout à l'heure m'a rendu curieuse. Je te la concède même volontiers!

Ô que oui. Si ce n'est les picotements qu'elle devait ressentir dans les premières minutes, il y avait là de quoi donner un coup de boost au plus amorphe des chevaliers. Mais Ariane savait pertinemment que cela n'agirait plus qu'en un anesthésiant quelconque par la suite, ce qui n'empêcherait pas la rousse de se présenter au minimum néanmoins. Au contraire, elle devrait se sentir en meilleure forme, presqu'illusionné. Et de ces yeux si caractéristique de la famille sur lequel un éclat de lucidité laissait passer une malice réfléchie, une générale se montrait bien plus amicale que de coutume vis-à-vis d'une Saint.

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Message Re: Les femmes ont beaucoup à apprendre les unes des autres {PV Ariane}   Les femmes ont beaucoup à apprendre les unes des autres {PV Ariane} EmptyVen 11 Mar - 21:54
Réveil °~


Avez-vous déjà eu la sensation de flotter ? Car c'est ce que ce que ressentait la jolie rouquine. Elle flottait. Pas dans un noir absolu et effrayant, mais plutôt au sein d'une douce lumière. Elle était en paix, elle ne souffrait plus. Elle était morte. Ou tout du moins ce fut sa déduction, quand elle put se souvenir de ce qu'il s'était passé. Même si elle ne comprenait pas vraiment... Les enfants... Que c'était-il passé ?

Elle ne sait pas combien de temps elle resta là, sans bouger. Ne pouvant bouger... Le temps lui semblait à la fois infiniment long et très court. Et ce silence... Calme, apaisant. Il n'était en rien oppressant comme le silence qui suivait la mort, non lui était... Reposant. Mais elle sentait qu'il lui manquait quelque chose, elle ne saurait dire quoi exactement... C'était très troublant pour elle, qui n'avait jamais ressenti un tel vide... Et cette sensation ne fit qu'augmenter, au même rythme où la lumière se réduisait à une simple lueur pour finir par disparaître...

Un bruit de respiration, lente, qui ne m'appartenait pas. Le bruissement des feuilles d'un arbre... Elle n'était pas seule. Même si ses bruits qui lui parvenaient étaient lointains, elle devait se réveiller. Lentement, les sensations lui revinrent et un gémissement de douleur s'échappa d'entre ses lèvres. Elle commençait à regretter le calme et la sérénité dans laquelle elle avait été plongée. Une chose était certaine, elle était vivante ou alors elle se trouvait en enfer. Ce qui expliquerait sa douleur actuelle...

Eurydice se redressa d’un coup en rouvrant les yeux, respirant fortement en lâchant un couinement aigue. De l’air. Son cœur battait trop vite, elle était en hyperventilation, son corps la démangeait de partout comme si des fourmis couraient sous son épiderme. Elle se gratta rapidement le bras alors que son cœur s’apaisait lentement, que le flux de son sang ralentissait. Sa respiration ce fit plus calme. Au bout de plusieurs minutes, la sainte leva le nez, serein, elle vit le minois de la marina et sourit de bon cœur.

-C’est à toi que je dois cette sensation de force ? Comment tu as fait ?! En tout cas… Merci, du plus profond de mon cœur, merci, pour moi, pour les enfants et pour Rodorio…

Se penchant en avant, Eurydice embrassa la joue de la jeune femme après avoir retiré son masque. Entre femme… Et puis elle l’avait déjà vu alors bon. Avec précaution, elle se releva, restant stable un moment pour être certaine que tout allait bien puis reporta son regard vers la jeune brune, souriant encore plus. Elle l’enviait. Elle si faible, ne pouvait que se sentir misérable à côté d’une femme comme elle… Serait-elle un jour capable de protéger et sauver des vies ? Elle en doutait un peu plus chaque jour…



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Message Re: Les femmes ont beaucoup à apprendre les unes des autres {PV Ariane}   Les femmes ont beaucoup à apprendre les unes des autres {PV Ariane} EmptyJeu 24 Mar - 10:52
La belle s'était réveillée. Papillonnant des yeux pour s'adapter de nouveau à la lumière, la Saint avait dû s'habituer à un réveil sous le soleil chaleureux de Grèce. Et à peine fut-elle consciente, que le chevalier d'Athéna alla remercier le général pour l'avoir en partie sauvée.

Son baiser semblait gêné la jeune atlante. Non pas qu'elle n'appréciait pas le contact; Ariane avait toujours été plus tactile. Mais cela lui remémorait quelques souvenirs qu'elle préférait pour l'instant éviter. Instinctivement, l'adolescente avait fermé les yeux, comme si le geste de la rousse lui faisait peur. En les rouvrant, elle y découvrit toute la douceur des traits d'Eurydice. Au cœur de Rodorio, la brune n'avait pas pris garde à ce visage qu'elle avait tenté de respecter davantage en lui rendant ce masque. Cette femme était très jolie, plus qu'elle ne l'aurait pensé.

Et puis, comme si le temps était celui de la prendre au dépourvu, des remerciements avaient été murmuré. Clairement destinés pour l'atlante, celle-ci écarquilla les yeux avant de reprendre un air plus posé. Elle ne s'attendait pas à ce qu'on la remercia pour quoique ce soit, et si elle était habituée à un comportement, c'était bien plus l'ignorance ou un regard haineux à son égard qui remportaient haut la main les bonnes habitudes. Mais là, les choses étaient bien différentes, ce qui se tenait devant elle était une jeune femme...Candide? C'est cela. Embarassée, les doigts d'Ariane allèrent joués avec ses cheveux d'une manière enfantine.

"Euh...Merci? J'ai tenté de faire de mon mieux mais tu en restes la véritable héroïne. Je doute que je me serais pris à autant de volonté que tu en as fait preuve là-bas, en sauvant les enfants au péril de ta vie." La remarque était sincère, quoique naturellement amère dans la voix de l'atlante. Après tout, elle n'était pas Tribut pour rien. Le regard de la Bronze la fit rire doucement néanmoins quant elle posa une question fatidique. Comment avait-elle fait pour la soigner? "Ca n'empêche pas qu'il te faudra du repos pour entièrement récupérer. Je n'agis pas véritablement pour aider les gens à se sentir mieux habituellement. Je doutais que cela soit suffisant pour vous remettre en forme..." Furetant le sol, un bruit très étrange y résultait. Alors qu'elle constatait la petite forme d'une hirondelle blessée, ses mains ne tardèrent pas à récupérer le volatile et intensifier son cosmos sur elle. Pas véritablement d'une façon agressive, simplement naturelle. L'oiseau s'était relevé. Il était toujours légèrement blessé au niveau de l'aile. Ce fut une simple démonstration face à l'adorable rousse. L'hirondelle ne sentirait pas la douleur, ce qui l'amènerait déjà d'ores et déjà plus loin que si elle avait eu conscience de sa douleur. Enlevant la petite branche de son aile handicapé, Ariane l'avait tendu à Eurydice. Sans masque. L'atlante tiqua un peu face à cette simple constatation. "Je n'ai pas eu l'occasion de voir beaucoup de femmes Saints dans les parages, tu m'excuseras mais...Quelle est votre tradition pour les masques?"

Son visage était devenu pourpre. Pour elle, l'explication tenait d'une certaine intimité. Cela dit, le demoiselle en détresse était à l'heure qu'il était une bien étrange inconnue. Pour une Saint qui avait retiré son masque mais dont elle ne connaissait pas le nom, la situation était particulièrement cocasse. Tant et si bien que la ruelle ne comportait que deux personnes; l'une d'elle souriait avec un peu plus d'ironie, l'autre se rétablissait de son évanouissement. Yeux dans les yeux, Ariane analysait la jeune femme avec un peu plus de fermeté, en frôlant ses souvenirs sans pour autant les subtiliser et les intégrer pleinement. La Lyumnade se mit à parler.

"Ca fait depuis un moment que je te suis sans savoir ton nom...Et j'avoue que ça me serait plus simple de t'appeler par ton prénom sans forcer les choses, Eurydice. Eh bien...Qui es-tu?"


Ariane était simplement curieuse.
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Message Re: Les femmes ont beaucoup à apprendre les unes des autres {PV Ariane}   Les femmes ont beaucoup à apprendre les unes des autres {PV Ariane} EmptyJeu 24 Mar - 18:46
Présentation ~


Toute souriante et pleine de gratitude envers la jeune femme, Cassiopée souriait avec une sincérité non feinte. Depuis que celle-ci l’avait soignée, elle se sentait superbement bien. Si elle savait que ce n’était pas magique, elle voulait comprendre comment la jeune femme avait fait tout ça. Curieuse, la bronze aimait à en apprendre toujours plus sur le cosmos et la manipulation de celui-ci. Mais la rouquine fronça un peu les sourcils en l’entendant parler. De la volonté ? Elle secoua la tête en riant.

-Si mon maître t’entendait, il rirait aussi ! Ce n’était pas de la volonté mais de la stupidité. Il y avait d’autres moyens de les sauver que de me mettre en danger comme je l’ai fait…

U ne fois calmée, elle écouta la suite des parole de la belle brune, attendrie de la voir rougir. Comment expliquer concrètement une chose qu’elle –même comprenait à moitié ? Avisant un petit muret, elle alla y prendre place, balançant ses pieds dans le vide en mettant ses idées en forme. Levant le nez vers le ciel, profitant de la chaleur sur son visage bien pâle, Eurydice soupira discrètement.

-Nous cachons notre féminité pour être égale aux hommes… Si quelqu’un voit notre visage nous n’avons que deux options : le tuer ou l’aimer. Je trouve ça un peu bête quand on sait que notre déesse est une femme mais bon…

Ne sachant quoi ajouter, la jeune femme ne dit plus rien, regardant la belle brune sans un mot. Elle replongea dans ses souvenir d’avant le sanctuaire, cette courte période où son grand frère était avec elle, ou Julius rouspétait car elle le suivait absolument partout. Julius… Cela faisait presque quatorze ans qu’elle ne l’avait pas vu et il lui manquait cruellement… Ce rouquin aux yeux vairons manquait… Elle sursauta en entendant la phrase d’Ariane, ne se rendant pas même pas compte que celle-ci connaissait son nom et sourit timidement.

-Je suis Eurydice Bellisarius, apprentis du sanctuaire… Et toi, qui es-tu vraiment?



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Message Re: Les femmes ont beaucoup à apprendre les unes des autres {PV Ariane}   Les femmes ont beaucoup à apprendre les unes des autres {PV Ariane} EmptyJeu 24 Mar - 23:19
Avec sincérité, Eurydice avait rit quand Ariane l'avait complimenté sur son dernier geste. Visiblement, son maître devait être tout aussi stricte que ne l'était celui de l'atlante. Une ombre défila légèrement dans les yeux de la Lyumnade. Une ombre perceptible, non cachée. La voix de la jeune fille s'était montrée un peu plus triste, mais elle continuait à arborer un air sain et concernée. Avec plus de conviction et d'amertume, Ariane lui répondit sur le fond de sa pensée. Elle n'avait pas la moindre envie de juger les intentions du mentor d'Eurydice, la Saint de Cassiopée, mais le Tribut des Marinas préférait simplement que la jeune femme cesse de douter d'elle-même.

"Ne regrette pas ton geste. Tout cela aurait pu tourner différemment si tu n'avais pas réagi de cette façon et tu le sais."


Et c'était vrai, les événements auraient pu se montrer bien plus dramatique sans une intervention immédiate et rapide. Qui pouvait bien savoir ce qu'il serait advenu de ces deux enfants?

Avec une moue certaine et une déception assurée, Ariane reprit l'hirondelle à ses côtés. Sa petite astuce vis-à-vis du fait qu'elle connaissait déjà le prénom d'Eurydice n'avait pas donné plus de succès. Tant pis. S'accroupissant, l'adolescente relâcha la petite hirondelle qui alla battre des ailes plus loin. Suite à quoi, Ariane alla s'assoir également près d'Eurydice. Après tout, elle n'avait que très peu de choses à faire et cet élan de gentillesse à son encontre l'étonnait plus que de coutume.

C'est là que la jolie rousse se lança dans une explication des plus spéciales. Les sourcils de la Lyumnade en eurent aussitôt été froncés, car le port de ce masque lui paraissait subitement bien injuste. Il était vrai que le Sanctuaire était composé d'une majorité d'hommes dans leur troupe, mais comment le sexe féminin pouvait-il se montrer autant en retrait? Eurydice semblait pourtant suivre cette logique.

"Eh bah...C'est une bêtise monstrueuse ce masque. Que tu trouves cela bête est tout à fait normal! Mais quelle manière ! Vous avez franchement de drôles d'idées. A ta place, je les remettrai en place pour croire qu'un masque suffit à masquer "la faiblesse féminine". Parce que c'est simple : si on me disait ça, soit je souriais et je les remettais à leur place, soit je les remettais à leur place et je souriais. Et il n'y avait pas de soucis rencontrés, crois-moi."
Un léger rire en était sorti, avant qu'elle ne reprenne conscience de la signification de son port. Les yeux bleutés et foudroyants de l'atlante s'écarquillèrent sur cette conclusion. Le doute et l'inquiétude demeuraient. "Ca veut dire que tu dois me tuer ou m'aimer?"

Son ton indiquait de l'incertitude et du refus également. En croisant le regard de la jeune rousse, vert et débordant de vie, elle y lut néanmoins ce qu'elle n'aurait pas dû faire. Malgré la guerre, et surtout à cause d'elle, Ariane manquait pour ces jeunes années de retenu dans ses techniques. Un jeune homme était alors apparu dans son esprit, ainsi qu'un nom unique qui ne pouvait provenir que d'une influence romaine. Ou byzantine, au choix. Julius. Un murmure s'en échappa aussitôt.

"Julius? Qui..." Voilà un nom étrange, une personnalité atypique dont l'atlante ne saurait oublier à cet instant. Mue par un instinct, son rôle dans la vie de la jeune Saint lui avait été servi sur un plateau. Pourtant, Ariane n'aimais pas ce sentiment qui l'envahissait. Celui de "savoir", de se mettre dans la peau d'Eurydice. "Hum, désolée. Je n'aurais pas dû...Excuses-moi."

Sa main alla se poser sur ses lèvres, comme pour se priver de parler davantage. Clairement, la vie d'Eurydice n'était aucunement ses affaires. En même temps, ce n'était pas sa faute si la rousse laissait échapper bien trop rapidement ses souvenirs et ses êtres aimés devant elle! Ainsi, sur le murais, la main de l'atlante alla saisir une poignée de petits cailloux. La femme Belisarius lui avait retourné la question. Qui était-elle? D'un geste assurée, chacune des petites pierres allèrent s'écraser mollement contre le sol légèrement sableux. Ariane méditait franchement quant à ce qu'elle allait répondre ; le Tribut n'était pas véritablement habituée à mentir sur son histoire, pas plus qu'elle n'en avait parlé à quelqu'un. De sa condition. Du remord qui la hantait, qui l'amenait à détester de toutes ses fibres sa nature et ce qu'elle avait fait durant la guerre. Le fratricide. Un an au Sanctuaire n'avait pas encore fermer son cœur, pas plus qu'il n'avait de cet être autrefois bien innocent et sincère pour être un général des Lyumnades.

"Eh bien...Je suppose que je ne suis plus grand chose aujourd'hui. Une sorte de vestige de guerre qui attendra tout simplement qu'un événement survienne. Ou non d'ailleurs. Je ne peux même pas prétendre être d'une quelconque utilité en tant que général, sinon de servir de dette et de payer mon salut. Je ne m'en plains pas. C'est de ma faute. J'espère, sincèrement et honnêtement, que tu seras suffisamment forte en tout cas, autant que tu ne l'as été là-bas."


Une condition fort triste quand on comparait la brune qui luttait pour l'instant pour ne pas perdre sa gaieté et sa gentillesse d'antan. Quoique l'atlante perdrait cette impression, ses yeux étaient pourtant amplis d'une certaine mesure face à la jeune femme. Déterminés.



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Message Re: Les femmes ont beaucoup à apprendre les unes des autres {PV Ariane}   Les femmes ont beaucoup à apprendre les unes des autres {PV Ariane} EmptyLun 18 Avr - 21:17
Je suis à tes côtés ~


Ne pas regretter son geste ? La jeune bronze ne le regrettait pas. Pas sincèrement. Elle regrettait simplement de ne pas être capable d’être plus forte, de pouvoir protéger tout le monde… Sans doute une chose idiote que de penser à cela venant d’elle mais elle ne pouvait contrôler ses pensées noires qui prenaient de plus en plus souvent possession de son être. Elle voulait devenir quelqu’un, pas juste une idiote… Un geste de la belle marina attira l’attention de la rouquine qui n’avait pas vu l’oiseau, trop perdue dans ses pensées pour voir le geste de l’atlante. L’hirondelle s’envola à travers les cieux, volant librement alors qu’Eurydice la suivit des yeux, émerveillée par ce don que la nature lui avait donné de pouvoir voler. Ce que la belle enfant aurait aimé pouvoir s’envoler aussi, sentir le vent dans ses cheveux, les nuages contre sa peau… Être libre et sans attache. Sans retour en arrière possible. Un sentiment étrange grandit en elle sans qu’elle n’arrive à mettre de nom dessus, la laissant simplement… Lasse ? Un petit sourire étira les traits de la jeune femme quand elle sentit Ariane prendre place à ses côtés. Naturellement, la futur sainte lui prit la main, comme si elle était la plus précieuse de ses amies.

Un rire s’éleva de sous le masque de métal couvrant le visage de la belle. Puis elle secoua la tête en regardant le sol. Que dire ? Oui c’était idiot mais telle était les règles… Puis elle tenta de s’imaginer dire merde. Elle soupira alors que ses doigts se mirent a caresser le masque, doucement. Elle ne savait même pas a quoi elle ressemblait sans… La rouquine sourit en secouant la tête et tourna le visage vers la jolie brune.

-Ne t’en fait pas, je t’aime déjà tu sais ?

Elle reprit la main de l’atlante dans la sienne et la posa sur son cœur, laissant son cosmos onduler avec douceur autour d’elle. Elle aimait le monde entier. Amis, ennemis, dieux, humains, animaux, végétaux. Elle aimait la vie et l’univers comme personne d’autre en ce monde. Cet amour se ressentait dans son cosmos, dépourvu de la moindre trace d’ombre, de haine ou de corruption. La belle avait les yeux fermés alors qu’une paix intérieure la prit, l’aidant à se calmer. A l’apaiser. Elle aimerait être capable de faire partager cela avec quelqu’un… Mais elle ne saurait sans doute jamais faire… Puis la sainte relâcha la main de la brunette, se rappelant des souvenir qui l’aidait. Cette personne qui lui manquait plus que tout. Son grand frère… Eurydice sursauta quand elle entendit le nom de son frère dans la bouche de l’atlante, tournant vers elle un visage surprit. Pas effrayée le moins du monde, la jeune femme était curieuse. Une pensée la prit d’un coup et elle finit par demander a l’atlante, sans parole, comment elle savait ça… Quand elle s’excusa, la rouquine secoua la tête.

-Non non c’est rien mais explique moi… Comment tu fais ?! Tu pourrais m’apprendre ?

Finalement, la conversation dévia vers des présentations. Elle parla d’elle, de son passé, de qui elle était supposée être. L’atlante laissa planer le silence pendant un moment puis finalement elle se mit à parler aussi. L’apprenti l’écouta religieusement. Et elle avait mal pour elle. Comment pouvait-on se faire autant de mal avec de simple parole ? Tout en la brune était un appel a l’aide. Appel auquel Eurydice fut incapable de ne pas répondre. Elle la prit dans ses bras, l’attirant contre son cœur et entoura la jeune femme d’un cocon d’amour et de tendresse. Elle n’était plus seule. Si elle n’était pas avec les siens, la rouquine deviendrait sa famille pour ne pas l’abandonner. Elle en était incapable de toute façon. Elle garda longuement la petite contre elle, dans une étreinte simple, entre deux filles, pleine d’amour et profondément sincère. Pas de faux semblant ou de sourire de façade. Si elle voulait pleurer, la sainte serait l’épaule compatissante et l’oreille attentive dont l’atlante aurait besoin. Cela se nua comme une promesse silencieuse entre elle.

-Vient me voir quand tu ne vas pas bien… Je ne suis pas forte mais je suis douée pour redonner le sourire, d’accord… ?


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Message Re: Les femmes ont beaucoup à apprendre les unes des autres {PV Ariane}   Les femmes ont beaucoup à apprendre les unes des autres {PV Ariane} EmptyVen 29 Avr - 16:23
Je relevais les yeux en direction d'Eurydice, étrangère à ses convictions qui l'animait mais spectatrice d'une bonté inégalée. Mes doigts roulèrent légèrement un brin d'herbe, distante et surtout gênée par cette soudaine gentillesse qu'on m'adressait. Habituellement, on m'insultait davantage qu'on ne m'appréciait ainsi. Et à dire vrai, je m'en fichais pas mal, mais le câlin que la jeune rousse me portait me semblait bien doux, amical. La surprise m'avait bien vite gagné je l'avoue, lorsque celle-ci eut pris la peine d'avouer son impression en quelques mots, d'une simple main qui enveloppa la mienne. Je balbutiais alors par automatisme une phrase sans signification aucune.

"Eh bien, hum...Moi aussi?"

J'avais quelques hésitations mais les mots me manquaient principalement et je devais avoir l'air parfaitement ridicule à agir ainsi. Plus encore de lire dans les pensées de la rousse sans prendre la peine de penser que peut-être et je disais bien "peut-être" que cela pourrait la gêner. L'automatisme équivalait pourtant bien la méfiance que je tenais à l'égard de certaines personnes. Mais la rousse, elle, me semblait si naïve que la considérer comme une menace devenait bien difficile à présent. Certains s'offusquaient de voir leurs pensées s'envoler par elle-même, considérer par d'autres personnes comme moi. Pour l'heure, je me décidais à lui accorder un rapide hochement. Je pressentais bien que la Sainte avait un pouvoir pour réconforter quelques cœurs en peine, mais il ne tenait qu'à moi de taquiner quelque peu la jeune femme. Prise dans son étreinte, je m'exclamais soudainement, toujours en tenant les vêtements de la jeune femme. Ce bref moment me rappelait cette sœur que j'avais tant aimé il y a encore peu de temps. Eva. Elle me manquait.

"Oh, et que prévois-tu pour redonner le sourire?"


Suite à quoi, un rire cristallin s'échappa de mes lèvres. Je ne souhaitais pas me moquer de la jeune femme, mais je me demandais ce qu'elle comptait réellement faire. De ses bras, mon corps s'était dégagé du sien, inspirée à répondre à sa demande. La perspective de jouer au Maitre était quelque chose de particulièrement intriguant. Alors, je commençais les explications d'une vive voix.

"Eh bien, l'Ecaille des Lyumnades m'a conféré mes capacités propres basées sur le mythe qu'elle représente. Je peux lire le passé de chaque personne. Chez nous, les techniques sont innées au moment où l'on devient Marinas, en quelque sorte. Bien sûr cela ne nous empêche pas de progresser par nous-même." Ma tête s'était tournée vers la jeune femme. Evidemment, les Saints différaient quelque peu de ce que j'avais entendu. "Vos armures ne vous inculquent pas un savoir, à vous?"

Quelques personnes allaient et venaient au gré du temps. J'ignorais encore beaucoup de choses du Sanctuaire. Mon regard s'était tourné en direction du lieu protégé par la déesse de la Sagesse. Je restais principalement à Rodorio et la raison n'en était pas moins évidente. M'aventurer dans le domaine d'Athéna ne me donnait aucunement l'envie d'y rester. A cet instant, je ne doutais pas que mon regard devait s'être fait plus inquiet qu'à l'habituel.

"Enfin, je peux certainement t'en inculquer un certain principe oui, je suppose que la mesure d'un certain ratio de ton cosmos te permettra de te rapprocher de ma façon de faire. A l'origine, ce n'est pas une technique comme les autres. Elle ne guérit pas véritablement, elle ne fait que nier la douleur et insuffler cette maigre idée que tu désires faire passer directement dans le cerveau de ton adversaire...Ou de ton allié. Mais tu peux l'utiliser à ta façon. Tout d'abord, il faut que tu sois capable de capter ce que l'autre a en tête en lisant simplement son cosmos dans un premier temps. Puis, tu lui inculques l'idée."
Levant la main, se concentrant sur une autre Saint qui passait à nos cotés, celui-ci les regarda étrangement, puis leur sourit simplement avant de passer son chemin."Un peu de cette manière! Tu veux essayer?"

Oh, je tricherai un peu. J'utilisais déjà mon cosmos d'une façon très légère afin d'influencer celui d'Eurydice à prendre la même tonalité. Cette habitude viendrait doucement avec de la pratique et je savais que Cassiopée ne l'utiliserait pas de la même façon que moi, mais à des fins plus douces. L'influence mentale était après tout infini quand on en n'avait pas encore pris le chemin. Le mien était déjà fait mais celui de Cassiopée commençait peut-être. D'un mouvement de tête, j'indiquais un homme qui passait au coin de la rue et murmurait légèrement à son oreille qu'elle pouvait essayer. Avant que l'homme ne passe, je me sentais l'envie de la remercier.


"Merci pour ta présence, je pense que cela fait longtemps qu'on ne m'a pas adressé tant de gentillesse mais...Eurydice, ce que nous sommes ne te fais pas peur? Je veux dire...J'ai été une ennemie. Que feras-tu lorsqu'un de ces ennemis que tu auras combattu se présentera en simple prisonnier un peu plus humain par la suite?"


Pour la première fois, je crois bien que cette réaction me gênait. Je ne savais véritablement mettre un doigt là-dessus.
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