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 Belisaire ~ Grand Pope [Terminée]

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BelisaireBelisaireArmure :
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Message Belisaire ~ Grand Pope [Terminée]   Belisaire ~ Grand Pope [Terminée] EmptyJeu 17 Sep - 21:10
Belisaire
Grand Pope


    Nom : Antonius Bélisarius (dit Bélisaire)
    Date de naissance : 2 Novembre 525
    Âge : 25 ans mais il en paraît 10 de moins.
    Sexe : Masculin
    Armure demandée : Grand Pope (ancien Chevalier d'or du Scorpion)


Comment est-il ?


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    Apparence :

    On a l'impression d'avoir affaire à un adolescent quand on le voit, il ne parait pas du tout son âge. Musculature sèche, d'une taille moyenne, il porte souvent une toge blanche surmontée d'une cape rouge royal. Des agrafes dorées sont à ses épaules pour maintenir celle-ci avec élégance, s'y rajoute un collier en argent autour du cou. Quand il se déplace, on ressent une forme de majesté autour de lui, une présence diffuse qui s'impose aux autres. Il porte bien souvent un masque blanc marqué de deux bandes rouges verticales sur le côté droit.

    Sa peau est blanche et il semble comme nous l'avons dit très juvénile. Ses cheveux roux sont plus proches du rouge en fait mais ce qui dénote, c'est son regard. Froid, déterminé, fier, ombrageux et comme si un feu intérieur bouillonnait en lui en permanence. Il est clair qu'il peut péter un câble à tout moment mais la question qui se pose, c'est quand ? Et à cette impression se rajoute la couleur de ses pupilles. Elles sont hétérochromatiques, avec son œil droit qui est rouge et son oeil gauche, jaune/orange. Quand son cosmos vibre tout le long de sa peau, ses pupilles dégagent une présence menaçante, comme si le Scorpion qui était en lui était en train de se réveiller pour paralyser sa proie avant de la dévorer.

    Il faut noter aussi un tatouage sur son avant-bras gauche. C'est rare qu'il apparaisse mais il ne mentionne jamais la raison de ce dernier. En fait, on peut reconnaître les différentes constellations du Sanctuaire sur son bras, c'est comme s'il avait un lien avec toutes les Maisons. En plus sur sa main droite, il porte un gant doré qui ressemble à son ancienne armure mais on raconte qu'il a été forgé par son ancien Maître...

    Psychologie :

    Il a une personnalité étrange et très intimidante. Il a un certain niveau de respect pour l'ensemble des Chevaliers, anciens et actuels, et a une foi absolue en leur capacité. Il possède une mentalité forte de gagnant, croyant qu'ils reçoivent tout dans la vie tandis que les perdants en sont privés. Cependant Bélisaire a également tendance à prendre pour acquis la victoire comme il soutient que, pour lui, la victoire est simplement une donnée. En cela, il puise dans une intelligence et un sens de la stratégie qui ont fait de lui rapidement le chef du Sanctuaire, très jeune, intelligent, rusé et égocentrique au possible... Bref, il déteste perdre on l'aura compris !

    Tout en étant le Pope en cette Ere, contrairement à ses prédecesseurs, Bélisaire s'adresse aux Chevaliers de façon informelle, en les appelant par leur prénom. Cependant, il ne tolérera pas que quiconque s'oppose à lui en le regardant vers le bas ou à lui parler d'une manière dérisoire, indiquant que seuls ceux qui le servent lui, puisse le regarder dans les yeux, c'est-à- dire les Chevaliers d'or, tandis que d'autres qui s'opposent à lui devraient connaître leur place . Il aime aussi déclarer que ses ordres sont absolus et il utilisera la force pour que d'autres s'y soumettent .

    Il semble souvent prendre les choses à l'extrême, d'un coup, il peut devenir un être froid et morbide quand il en a besoin. Dédoublement de personnalités ? Personne n'en sait rien et aucun fou n'a souhaité posé de questions... Il est aussi maître tortionnaire, anatomiste émérite, collectionneur de livres rares, d'objets précieux, et d'artefacts étranges. Les rumeurs vont bon train mais en fait nul ne peut le comprendre.
     


Son Histoire

    I. Une enfance sacrifiée.

    Où suis-je ? Quel est mon âge ? Pourquoi j'existe ? Posant ma main en regardant le soleil, je me posais des questions sur le sens même de ce que j'étais, de mon existence comme on disait. J'avais six printemps, et pourtant, je me sentais si seul. Au fonds de moi, je ne savais comment comprendre ce que je pouvais apporter à ma famille. Avant d'aller plus loin, il me fallait répondre à la première question puis répondre aux autres.

    Né dans la puissante famille des Bélisaire qui gouvernait presque le nord de l'ancienne Thrace, j'étais le plus jeune de ma fratrie. Mon frère aîné était un proche de l'Empereur, un autre était un brillant Sénateur, pour ma part je n'étais rien que le benjamin. Alors que mes autres frères volaient de succès en succès, j'étais invité à faire de même mais dans quelle branche ? L'armée, la politique ? Ma famille prit la décision pour moi et exigeait la réussite, c'était l'Eglise qui serait mon domaine. Ce n'était guère ce que j'avais espéré mais mes devoirs dépassaient ma volonté personnelle. A l'âge de cinq ans, j'étais donc envoyé dans les terres du Nord de l'Empire pour recevoir tout l'enseignement nécessaire dans un monastère. Certains disaient qu'on ne pouvait avoir conscience de tout cela, que l'âge aidant, on oubliait... Ce n'était pas mon cas et cela allait me jouer des tours assez rapidement !

    Le voyage ne fut pas de tout repos mais je m'en contentais, suivant le moine qui était venu me chercher. Il était agréable et courtois, respectueux de ma personne et je tissais ma première relation en dehors du cercle familial. Mes réponses, que je trouvais pourtant normales, ne cessaient de surprendre mon interlocuteur. Il me répondit d'ailleurs un jour que je parlais comme un adulte et cela pouvait être la volonté de Dieu de m'avoir donner cette avance sur bien des hommes... C'était la première fois que je me rendais compte de ma différence. Celle-ci interrogeait, faisait peur, inquiétait comme fascinait... Et le même moine me donna un premier conseil :

    - Seigneur Julius, si vous me le permettez, ne révélez jamais votre don aux communs des Mortels, les hommes sont jaloux et envieux par essence.

    - Comment cela ?

    - Vous êtes de ceux que Dieu a élu par sa sainte miséricorde. Vous comprenez plus vite que les autres et les savoirs vous paraîtront faibles assez rapidement... Il vous faut donc dissimuler cela pour ne pas inquiéter, ce qui est anormal peut devenir aussi l'oeuvre du Diable et se retourner contre vous.

    - Je comprends, je suivrai votre conseil.

    Pourquoi je l'écoute ? J'en savais rien en fait mais ce qu'il disait était logique, pour ne pas attirer la convoitise mais aussi les craintes, il fallait que je cache cette intelligence qui bouillonnait dans mon esprit. Arrivé dans un grand monastère aux murs ternes, à flancs de montagne, j'étais impressionné par la grandeur de ces bâtiments. Les moines travaillaient dans les champs aux alentours, les chants des prières voyageaient dans les couloirs sombres comme le vent... Après une rapide présentation à l'Abbé, je fus nommé dans la bibliothèque avec une dizaine de tuteurs selon les matières à appréhender. Tout cela était tellement facile, j'absorbais les données avec une telle facilité que mes professeurs en prirent peu à peu ombrage. Dans ma soif de connaissances, j'avais fait la sinistre erreur de ne pas écouter les conseils du moine qui m'avait accompagné jusqu'ici. C'était le début de la fin pour ma quiétude dans cette vie dédiée au savoir et à la prière.

    Cela ne faisait qu'un an que j'étais ici. Et me voilà face à l'Abbé en compagnie de l'Evêque. Ils me posèrent des séries de questions sur ma capacité à apprendre, à digérer les informations et à les retranscrire avec simplicité. Toutes ces connaissances, ce savoir, tout cela explosait en moi comme un torrent qu'on avait libéré d'un carcan. L'Evêque m'écouta avec attention et demanda mon congé sans la moindre prévention. Je me retrouvais à attendre dans une salle à côté, la plus longue heure de ma vie encore si fugace, puis, l'Abbé vint à ma rencontre. Notre discussion dura une bonne heure et ce qu'il me révélait était pour moi une excitation mais aussi une peur intense, je ne savais pas quoi en penser mais j'acquiescais. Il me fallait comprendre ce que j'étais pour avançer. Quelques mois plus tard, je pris donc le départ vers le nord de la Thrace, vers Odessus. Une lettre cachetée de l'Abbé devait m'ouvrir le chemin dans la cité qui faisait face aux plages du Pont-Euxin.

    II. Servir son Maître.

    Odessus. Cité balnéaire des Romains et ensuite des Byzantins, la vie y était agréable depuis que les Slaves et les Barbares de toute sorte avaient été renvoyé au delà des montagnes. Depuis un bon mois, j'étais dans cette belle latifundia et profitais tranquillement de la vie. Le Maître de maison était en voyage et en attendant, je lisais des oeuvres scientifiques sur l'anatomie humaine. Visiblement, le propriétaire avait amassé pas mal de livres dans ce domaine, des parchemins et des tablettes très exhaustives sur les arts orientaux sur les faiblesses nerveuses du corps humain. Alors que je feuilletais une nouvelle série de parchemins, je fus interrompu par une présence qui se signala dans mon dos et pour la première fois de ma vie, j'étais étonné. Me retournant, un parchemin encore en mains, je fixais l'homme devant moi.

    Il portait une tenue de voyage assez classique, cape élimée et il devait avoir plus de 70 printemps au moins. Ses cheveux blancs tombaient sur ses épaules et la saleté de ses mains démontraient qu'il n'avait pas encore plus le temps de faire une toilette. Il m'observa de ses yeux noirs pendant un instant et se dirigea vers une vasque d'huile parfumée pour se laver un peu les mains. Puis, il les tendit à un serviteur pour se les faire essuyer. Personne ne disait plus un mot et son charisme était indéniable. Quelque chose se dégageait de lui manifèstement et j'étais bien curieux d'en comprendre les raisons. Soudain, une voix rauque et sévère s'adressa à moi en grec :

    - Voici donc le Prodige. Tu es pas bien grand, pas plus de sept ou huit ans, muscles bien dessinés déjà mais il faut voir comment améliorer cela. Pour finir, en effet, le rapport de l'Abbé était donc vrai, tu es déjà éveillé au Cosmos même si tu n'en as pas connaissance ! On verra si tu peux appréhender cela comme tu as l'air de comprendre facilement mes parchemins et mes livres...

    - ... Vous êtes...

    - Je suis Abraham, fils de Josefov. Je suis médecin et érudit à mes heures, j'ai été le Maître de bien des hommes tel que toi, mais rares sont ceux à avoir survécu à mon apprentissage. Donc je te pose la question, Julius, fils de la famille Belisarius, est ce que tu es prêt à cotôyer la mort ?

    - J'avoue que je n'aime pas perdre un défi, et comme vous m'en posez un assez subtilement, laissez moi vous répondre par l'affirmative.

    - Bien, bon esprit.

    Parfois, il fallait que j'apprenne à me taire... la première chose qu'il m'apprit, c'était d'aller chercher de l'eau au puits qui se trouvait dans un champ paumé en dehors de la ville. Si ce n'était que cela, je n'étais pas à plaindre mais la vie décidait parfois de prendre des chemins détournés pour prendre les hommes à la gorge. Ce puits était singulier car il servait de lieu de rendez-vous entre des brigands notoires. Je n'étais pas inconscient de cette menace et croyais que ma jeunesse me protégeraient de bien des vicissitudes... Cruelle erreur... La première fois, je fus pendu à un arbre et fouetter par les brigands, amusés d'avoir trouver une telle cible assez stupide pour venir sur leur territoire. Je repartis à l'heure où on venait d'assassiner mes rêves de gosse. Humilié. Déshonoré. Je me jurais de ne jamais plus me retrouver dans une telle position et d'abattre mes ennemis avec la plus grande férocité.

    Brisé. Je rentrais dans ma chambre quand je vis un parchemin ouvert par deux pierres. Une bougie illuminait les écrits et malgré la douleur, mes pupilles se posèrent dessus pour savoir ce que mon fou de Maître avait encore prévu.

    Artémis, la soeur  jumelle d'Apollon, envoya un scorpion à Orion, le chasseur géant, qui avait tenté de la violer. Le scorpion le piqua au talon et le tua. En reconnaissance du service rendu à Artémis, le scorpion, qui lui avait permis d'assouvir sa vengeance, fut transformé en constellation.

    C'était quoi ce bordel ? Je me rappelais bien de cette légende et je ne voyais pas pourquoi il me la rappelait. Me grattant la tête, je fixais la bougie et d'un geste de la main je l'éteignais en serrant les dents. Vengeance. Ce mot raisonnait en moi comme un appel et les douleurs dans le dos, les lacérations du fouet de mes tortionnaires, n'étaient pas pour calmer mes envies. Mais que pouvait faire un enfant ? Je n'étais pas assez fort pour les abattre... D'un geste de la main, je jetais la cire brûlante de main en direction du mur et un lourd fracas me fit sursauter. La cire ? Moi ? Un attentat ? Je n'avais pas le temps de me poser plus de questions que mon corps m'abandonnait enfin et m'invitait à accepter les bras de Morphée. Dans mon délire, des bras entouraient mon corps chétif pour le mettre dans un lit. C'était ma première leçon, un homme devait avoir un but et de la résilience pour avancer vers la victoire. Oneiros ouvrait enfin son Monde à mon esprit et je m'évadais enfin de cette prison dorée.

    Les jours, les mois, les années passèrent. Mes discussions avec le vieux Juif m'apprenaient que la vie était la source de points dans le corps. On les séparait en trois parties, trois mondes qui constituaient l'essence même de l'Homme. Malkut, la force physique qui se répandait dans les bras et les jambes. Yesod, la force motrice de l'esprit qui allait et venait dans le corps par les vaisseaux sanguins. Enfin, Hod, la source même qui unissait toutes les forces du corps en un seul point. Tout cela était évidemment une métaphore kabbalistique de l'anatomie mais elle permettait d'appréhender les points qui constituaient la vie d'un Etre Humain. Bien souvent, il me disait que la constellation du Scorpion suivait ces mêmes points et j'avouais bien que je vis enfin le rapport quand il me fit comparé les points des trois mondes de Kabbale et aussi ceux de cette constellation. Intrigué, je lui demandais plus d'informations et il m'apprit que si j'arrivais à les appréhender, la prochaine étape arriverait. Il me fit alors un entraînement assez sévère pour que je les découvre déjà sur moi même... Et après cela, il me proposait enfin cette étape salvatrice pour comprendre ce que j'avais reçu comme enseignement.

    Et devinez ! Il me proposa d'apprendre cela directement sur les brigands qui m'avaient rossé quelques années auparavant. Ma rage contre eux ne s'était jamais vraiment éteinte après tout et il lisait parfaitement en moi mon envie de les abattre afin de faire disparaitre cette défaite de ma vie. Il le disait sans cesse, il n'y avait que la victoire qui comptait et peu importait les moyens utilisés pour atteindre ce résultat. On pouvait être raisonnable, honorable, honnête... si l'ennemi se comportait comme tel, sinon, il fallait le vaincre avec une soif inextinguible.

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    Montant la butte qui menait au puits, je regardais autour de moi en relevant la capuche de ma cape. Une dizaine d'hommes étaient là en train de rire et ils se retournèrent quand ils se rendirent compte de ma présence. Manifestement, avec le temps, ils m'avaient complètement oublié et les brigands n'étaient plus tout à fait les mêmes... Toutefois, ma main trembla seulement un instant avant de laisser une aura écarlate l'entourer. Mes pupllles brillaient avec éclat et les hommes devant moi étaient paralysés, certains tombaient sur le sol d'effroi. Un sourire sardonique s'esquissait sur mes lipes quand je pris enfin la parole.

    - Vous m'avez pris de haut il y a quelques années... Je ne peux admettre cela, on se baisse devant moi, c'est une chose que vous ne pouviez savoir...

    Des aiguilles dansèrent alors près du puits... Ecarlates comme le sang... Des cris se répandirent dans la vallée mais le Scorpion était un instrument de vengeance, c'était la sanction pour avoir porter atteinte à son rang. Selon des rumeurs, seuls des éclats de lumière suivirent les cris avant qu'une ombre ne se retirasse du lieu du massacre...

    III. Servir son Pope.

    Deux ans étaient passés. Je revenais d'un long voyage sur les terres germaniques avec sur son dos sa Pandora Box du Scorpion. Grelottant, je m'avançais pour la troisième fois dans les travées montagneuses de ce que l'on appelait bien souvent et simplement le Sanctuaire. Mon visage avait gardé ce côté adolescent et c'était pour cela qu'on me prenait bien souvent pour le jeune apprenti de service... Inutile de dire qu'à ce moment là, mon humeur devenait exécrable et que je n'hésitais pas à mettre à terre l'impudent en le fixant dans les yeux. Alors que je remontais vers le temple du Scorpion, un garde m'apprit que le Pope souhaitait me voir immédiatement. Arquant un sourcil, je le suivis alors dans un profond silence.

    La grande salle du Pope était toujours aussi magnifique quand mes pupilles virent une présence sur le balcon qui permettait de voir tout le Sanctuaire des hauteurs. Je m'approchais en posant près d'un pilier mon armure, inutile de montrer un quelconque signe d'agressivité. Le Pope était là, silencieux à observer le ciel quand il prit la parole en s'adressant à moi.

    - Comment votre mission s'est déroulée ?

    - Monseigneur, je crains que les forces d'Arès et d'Odin ne tentent de s'unir pour faire barrage à notre Empire, il nous faut agir au plus vite pour les mettre au pas...


    Il leva alors la main pour m'interrompre.

    - Je vois que tu as déjà réfléchi à un plan comme à ton habitude, anticipé les mouvements de nos ennemis et tu as donc prévu comment les contrer. Tu as 25 ans et tu sembles en avoir 10 de moins étrangement... Bien des Chevaliers te voient comme un prodige et ils n'ont pas tort. Je gouverne au nom d'Athéna les 88 Chevaliers qui la servent, mais... mes solutions ne sont plus en phase avec ce temps. Je ne sais pas si les autres Chevaliers d'or auraient suffisamment de froideur et de stratégie comme les tiennes... J'en ai discuté avec Athéna en personne, il a été décidé que tu serais mon successeur !

    - Pardon ? Je n'ai que 25 ans et comme vous le dites, je semble en avoir dix de moins... Alors...

    - Athéna a déjà décidé.

    - Mais les Chevaliers ne me suivront jamais... Je ne nie pas mes talents, mes capacités mais les autres sont pour certains plus anciens que moi et avec une philosophie bien éloignée de la mienne. En temps que Pope, il n'y aura pas de place à la faiblesse pour nos ennemis... Vous vous...

    - Je t'ai déjà répondu. Notre Déesse a pris sa décision !


    Sonné. La décision de ma Déesse et de l'actuel Pope me sidérait. Non pas que j'estimais que cela ne me convenait pas, je n'avais pas toujours été d'accord avec les décisions mais loyal avant tout, j'avais toujours fermé mes lèvres pour ne pas créer de confusions entre les Chevaliers. Là, je n'en menais pas large et pour la première fois, mes yeux clignèrent au moment où mon futur prédécesseur retirait son masque noir pour me faire face. C'était la première fois que je le voyais et j'étais surpris... Lui ? C'était lui le Pope ? Persuadé que ce n'était pas un canular, je m'abaissais devant mon Maître en acceptant son dernier ordre. Ce dernier se rapprocha de mon armure et d'un geste de la main la renvoyait vers mon "ancien" temple. Les capacités de cet homme en la matière étaient assez impressionnantes mais bon, il n'y avait pas de doute sur ses choix. Je devenais Pope. Selon ce que je savais, j'étais le plus jeune de l'Histoire, peut-être le plus immature, je n'avais pas vraiment de point de repère à part les miens en fait...

    Quelques mois passèrent. Rome. Les chevaliers venaient de mettre à bas les Berserkers qui s'étaient installés ici avec les Wisigoths. Cependant, revenant d'un lieu de bataille, mes vêtements étaient en sang, mon visage avait changé pour laisser apparaître une pupille aussi dorée que mon cosmos. Le sang sur mes mains n'avait pas été prévu de cette manière mais j'avais dû le tuer... Lui, le Pope... Je n'avais pas eut le choix malheureusement et le sang qui coulait de mes lipes démontrait ma nervosité. Pour la première fois de ma vie, j'avais commis un crime horrible mais c'était pour le bien de tous non ? Enfin, je tentais autant que faire se peut de m'en persuader. L'ancien Pope était mort de mes mains et je gardais cette information pour moi... mais les rumeurs commençèrent à circuler sur ce point dans le plus grand des silences. Je venais de terminer par ce crime une campagne militaire de plusieurs mois contre des ennemis séculaires... Etais je heureux ? Non. Seule la victoire comptait.

    5 Années passèrent...




Et vous, qui êtes vous ?

    Age : Inconnu °°
    Quelle est votre expérience des forums RP : Vous verrez x)
    Comment avez-vous connu le forum : Bah je l'ai fondé, donc bon....



Dernière édition par Belisaire le Ven 2 Oct - 9:43, édité 2 fois
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Message Re: Belisaire ~ Grand Pope [Terminée]   Belisaire ~ Grand Pope [Terminée] EmptyJeu 1 Oct - 21:48
C'est la présentation la plus nulle qu'il m'ait été donné de lire le vioc! C'est mal écrit, on comprend que dalle. Bref, j'aime pas. Je te conseille fortement de viser un rang bronze, et encore je suis gentille... Mouhahahah!

Trêve de plaisanteries. J'ai vraiment adoré! Elle est très bien cette préz, même si le Pope, la vache il a pas l'air commode. Les gars va falloir se tenir à carreaux j'vous le dis moi!

Je te donne donc mon oui, tes 5 points d'Eveil et tes 18 points de compétences!

Bienvenue à toi sur Age of Gold et bon jeu! (M'en fous ça a beau être ton fofo je tiens quand même à te le dire nah :p)


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