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  [Fin Juin 550] Père tu seras... [Pv Zvezdan ~ Thivan]

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Message [Fin Juin 550] Père tu seras... [Pv Zvezdan ~ Thivan]    [Fin Juin 550] Père tu seras... [Pv Zvezdan ~ Thivan] EmptyLun 18 Avr - 21:14
Help ~


Soupire et gigotement furent les premiers geste de la panthère de la journée. Elle avait été réveillée à cause de ses nausées et avait voulu se rendormir mais elle en était incapable. Rejetant sa couverture, elle se redressa en rouspétant contre son petit qui la mettait dans cet état. Prenant une robe de coton, munie de manche, longue et chaude, elle alla vers les bas. Elle se sentait sale alors qu’elle c’était baignée la veille. Elle avait de drôle de pulsion en ce moment et cela avait tendance à être… Insupportable, jouant durement sur ses nerf. Ou alors c’était le fait d’aller annoncer au pontifex qu’elle portait son enfant qui la mettait dans cet état. Ce qui était foutrement possible. Arrachant rapidement ce qu’elle portait encore sur le dos, la future mère balança le tout dans un coin avant de plonger dans l’eau chaude, fermant les yeux pour profiter de la chaleur qui imprégnait désormais son être, soulageant petit à petit ses courbatures. Qui aurait cru qu’être enceinte était une telle épreuve pour une femme ? Et elle n’en était qu’au début… Seigneur…

Li repensa à Zvezdan et à ce baiser. Même quelques jours après, elle en était encore chamboulée, son cœur battant toujours autant la chamade. Mais qu’est-ce qui l’avait poussée à faire ça ? Elle ne saurait le dire et mettait ça sur le compte de ses hormones qui se détraquait pour un rien. Fermant les yeux, la tête sur le rebord, elle vit le visage du cardinal s’imposer à elle. Ce regard quand il regardait son ventre, cet instinct protecteur… Elle soupira de nouveau. Elle se faisait des idées, elle le savait. Il ne s’inquiétait que pour l’enfant car c’était dans sa nature. Rien de plus. Elle devait réussir à ce le rentrer dans le crâne. Il ne la voyait pas autrement que la putain du dédale qui portait le petit de leur chef. Elle se le répéta un long moment avant de se redresser, convaincu qu’il ne pouvait en être autrement !

Se séchant et rhabillant rapidement, la panthère sortie de là, les cheveux attaché en un chignon haut, chose rare que de la voir le visage et le cou dégagé. D’un pas tranquille et assuré, elle se dirigea vers les appartements de la Guerre. Elle voulait qu’il soit là, au cas où. De quoi ? Elle n’en savait rien mais elle avait besoin de lui et elle le sentait. Elle n’y arriverait pas sans qu’il soit présent et se défilerait… Elle qui n’avait jamais fuit un combat se sentait prête à prendre la poudre d’escampette. Elle se sentait fautive alors qu’il n’en était rien. Il avait eut un moment à deux. Aucun n’était fautif. Loin de là. Mais sans doute leurs passifs lui faisaient penser au pire. Pas que de la part de Thivan, mais aussi de la sienne. Elle ne savait pas si elle serait une bonne mère ou même si elle serait capable de prendre soin d’un être aussi délicat qu’un bébé… Au détour d’un couloir, ses pas se firent hésitants alors que la porte de Zvezdant était en vue. Et s’il refusait de l’aider ? Il ne lui devait rien après tout… Elle se mordit la lèvre un peu brutalement, les mains tremblant légèrement. Il… Non. Elle secoua la tête et avança, le regard déterminé. Elle toqua à la porte du cardinal puis attendit quelques secondes.

-J’ai besoin de toi… Je vais allez voir Thivan, j’aimerais que tu m’accompagne… S’il te plait…

Une voix mal assurée contrairement à son regard, murmurant plus qu’elle ne parlait, la panthère était pétrifiée par la peur que le père lui demande de mettre à cette vie qui poussait en elle… Elle savait qu’elle n’y arriverait pas… Aussi comptait-elle sur Zvezdan pour le faire si l’ordre tombait.


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Message Re: [Fin Juin 550] Père tu seras... [Pv Zvezdan ~ Thivan]    [Fin Juin 550] Père tu seras... [Pv Zvezdan ~ Thivan] EmptyMar 19 Avr - 1:33
Va falloir que je retourne en ces terres maudites, donc.

Et je m'en serais passé. Oooooooooooooooooh oui. Deux fois que j'y vais, deux fois que j'ai toutes les raisons de ne pas vouloir y retourner. Plus intensément la seconde fois, ceci dit. Y partir frais, dispo et décidé, en revenir perdant, aux portes de la mort, ensanglanté, confronté à la folie des miens par caprice de mon Dieu. Confronté à la folie des autres, puis surtout à la mienne. A ces visions du passé, du futur, ces visions crées de toute pièces pour mieux me briser, comme je le fais si bien avec autrui. De cet épisode je garde un souvenir amer, marqué par une colère à l'époque grande, aujourd'hui inexistante. Tseh, ça fait quelques semaines que j'ai pas vu Ludmila, depuis. Un brin inquiet pour elle, mais persuadé que quelle que soit la raison derrière ça, elle doit sûrement s'en sortir. Je pense être parmi les mieux placés pour savoir à quel point elle a de la ressource. Je suis là, sur mon lit, en sous-vêtement, à caresser du bout du doigt les cicatrices laissées par sa hache. Je regarde le barda à ma gauche, les quelques provisions prévues pour le chemin vers Asgard, avec une pensée pour le reste du matériel monté sur le dos de Sambor, laissé en liberté à l'extérieur.

Je pense aussi à ce que disais Thivan vis-à-vis de Li. L’emmener avec moi. L'idée me traverse l'esprit, y reste longuement, puis viennent pour la suivre s'y infiltrer doutes et interrogations. Va-t-elle tenir dans son état ? Un grognement. Va-t-elle tenir n'importe où autre part ? Un soupir. Ouais. Où qu'elle soit, je vais être inquiet pour elle. Autant qu'elle soit donc là où je peux agir pour la protéger. Mon doigt glisse de l'entaille à mon torse pour remonter lentement vers mes lèvres puis s'attarder dessus quelques secondes. Ce contact éveille d'autres images dans mon esprit. Je me rappelle d'elle, démunie, en larmes, loin de son habituelle attitude provocante. Elle s'est ouverte à moi, m'a demandé de l'aide de ces yeux pleins d'eau et... Et j'ai rien pu faire. Rien pu répondre d'autre que ce que mon cœur me disait de répondre. Je sais pas... La voir comme ça, comprendre le problème, être au courant pour ce petit bout de vie qui pousse en elle... ça m'a désarmé. Je m'attendais à tout sauf ça, et de cette surprise est née une sincère empathie à l'égard de la Panthère. Sûrement que c'est... Heh. J'suis habitué à me confronter à beaucoup de soucis différents, mais ça, ça... Non, ça c'est nouveau. Ca je peux ni taper dedans, ni négocier avec, ni tromper, ni le fuir... Ni rien. C'est tout différent. C'est une mère désarmée face à cette grossesse non-prévue, une femme incapable de gérer l'enfant qui grandit en elle. Je sais gérer la mort, le sang et ses mille et unes façon de couler, les sévices, morales comme physiques, les viols... J'ai eu à gérer maintes fois des situations et des gens qui étaient plus ou moins liés à ces choses. Mais ça non. Me sentir concerné à ce point par le sort d'une femme enceinte, c'est une première. Et ça ne s'est que confirmé plus encore quand j'ai su pour le père. Comment ces deux-là ont pu en arriver là...

ça remue dans ma tête, je ressasse, je réordonne, je repense, puis d'un coup, des phalanges qui viennent s'écraser sur le bois de ma porte. Je grogne un temps. Qui ça peut être ? Hm. Se lever, les doigts encore là à glisser sur la surface de ma bouche, l'air perplexe. Sans vraiment faire attention à qui est derrière la porte, j'ouvre, puis lève les yeux vers elle. Dès lors, ma main si elle reste portée à mes lèvres cesse des les triturer, et j’apparaît comme ça, immobile, figé de surprise. Je l'écoute parler de cette voix faible, la regarde me fixer de ces yeux apeurés. Lorsqu'elle achève de m'expliquer, je baisse lourdement les paupières, sourcils froncés.

Alors tu t'es décidée, hein ? Attends deux minutes, je m'habille.

Inquiet, mais malgré tout soulagé un en sens, je lui tourne le dos en affichant un sourire rassuré, les yeux en amandes pour refléter ça. Je cherche un simple pantalon de toile dans le tiroir juste en face de la porte puis enfile un haut, chausse mes sandales puis reviens vers elle, la fixant un instant.

Fallait bien que tu abordes le sujet avec lui tôt ou tard, Li. Tu fais bien de prendre toi-même l'initiative.

Autrement c'est moi qui m'en serais chargé. C'est pas dit, mais c'est clairement sous-entendu. Cette situation était déjà assez problématique comme ça sans qu'en plus le principal intéressé vienne à apprendre la chose de divers bruits de couloir plutôt que de la bouche de la mère. Même si... Un soupir, de nouveau. Même si on parle de Thivan. C'est là ma grande inquiétude. Comment il va réagir à une telle nouvelle ? Bon. Mieux que se poser la question, LUI poser la question. Je passe à ses côtés pour fermer la porte dans mon sillage, passe mon bras dans son dos pour l'agripper à la taille puis commencer à marcher, direction le Pontifex. Lent dans ma démarche, j'essaie de rester doux avec elle, de la mettre en confiance, conscient de la peur qui doit la saisir en ce moment. Je resserre un peu mon étreinte sur elle, mon autre main qui triture l'emblème à mon cou dans le même temps, machinalement. La marche se poursuit un temps, silencieusement, sans que ne sorte le moindre mot de ma part. Je préfère la laisser réfléchir à ce qu'elle va dire, comment elle va tourner la chose, juste lui apporter mon soutien moral, une présence rassurante. Je la sens défaillante, prête à tourner les talons si personne n'est là pour la retenir. Et je suis là.

Au bout de quelques minutes, on arrive devant les quartiers de Thivan. Je m'arrête devant la porte, tourne mon regard vers Li, Fais « oui » de la tête pour l'encourager.

Oublie pas, je suis pas loin.

Façon de la rassurer, de lui dire qu'elle n'est pas seule, puis à la fois de lui intimer que ce qui va suivre, c'est entre elle et lui. Je me sens déjà intrus à l'accompagner comme ça, alors si c'est pour m'en mêler plus que de raison... Quoique. Quoique. J'y pense, mais selon comment les choses tourne, me connaissant... Rah. Je grogne rien qu'à y penser, puis chasse l'idée de ma tête en la secouant un peu. Finalement, on avance vers la porte pour entrer à l'intérieur. Lorsque la lumière du dehors atteint l'intérieur de la pièce, mon regard se pose sur lui, visage fermé, lueur sérieuse dans les pupilles. Un sérieux qu'il ne me connaissait sans doute pas jusqu'ici. Sans un bruit, d'un mouvement sans brusque, j'amène Li à se mettre un peu plus en avant par rapport à moi, en la poussant au dos. Ma main reste dessus un temps, mon regard appesanti sur sa nuque, un peu mélancolique.

Allez, laisse-toi aller un peu ma grande. Dis ce que tu as à lui dire avant que ça te ronge de l'intérieur.


Dernière édition par Zvezdan le Mar 19 Avr - 2:46, édité 1 fois
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Message Re: [Fin Juin 550] Père tu seras... [Pv Zvezdan ~ Thivan]    [Fin Juin 550] Père tu seras... [Pv Zvezdan ~ Thivan] EmptyMar 19 Avr - 2:29
Les choses changeaient. Elle venaient, naissaient puis s’effaçaient bien vites pour ne laisser plus qu’un vague souvenir que l’on finissait par oublier. Toutes ces choses qui se passaient dans la Citadelle, le Pontifex pouvait les connaître, les comprendre, les appréhender. Le Dédale à des oreilles et il murmure. Trop peut être pour Thivan qui n’à que faire de la majorité des activités des soldats Berserkers. Tant qu’il les sait opérationnels, peu lui importe. Les histoires des autres ne le regardent pas, ne l’intéressent pas, tant qu’elles n’interfèrent pas sur la mission qui était la leur. Curieusement, l’ancien Cardinal de la Pestilence avait autant changé qu’il était resté le même. Son attitude, ses gestes, sa façon de voir et regarder le monde, tout cela était resté semblable au passé. Mais les pensées, le but, l’autorité… tout cela avait évolué pour faire germer en Thivan des choix et des actes différents. L’instinct – quoique toujours présent – avait laissé place à la réflexion. Il voyait certaine chose dans un ensemble que jusqu’ici il n’avait pas pris la peine d’observer. S’était-il découvert une forme de responsabilité ? Ce n’était même pas réellement ça, mais il comprenait mieux des objectifs, la vision d’Arès avec qui il avait eu l’occasion de… converser. Si tant est que ce soit le terme exact aux vues des deux caractères diamétralement opposés du Pontifex et dieu de la Guerre. Mais oui, Thivan avait changé, il obéissait autant qu’il gouvernait : pour cet équilibre de chaos que les Berserkers avaient tant à cœur d’instaurer, pour ce désir de revanche contre les Saints, que l’ancien Cardinal ne saisissait toujours pas vraiment, faisant tant plaisir aux soldats de la Citadelle.

Elle arrive.

Un murmure en écho qui résonne dans la pièce sombre des appartements de Thivan. Son bureau plus exactement, loin du caractère privé que peu offrir sa chambre, plus enfoncée dans les profondeurs de l’Autel des Sacrifices.

Il arrive aussi.

Nouvel écho. Seul à pouvoir l’entendre, c’est à peine si le Pontifex relève la tête devant les appels de la Citadelle. Qui approche ? Ils sont deux, visiblement. Un homme et une femme. Il suffirait simplement qu’il aiguise ses perceptions pour saisir les effluves de cosmos. Mais peut-être s’en fiche-t-il ? C’est sans doute cela. L’esprit occupé par la lecture, laborieuse et compliquée, il ne semble faire que peu attention à ce monde qui pullule et vit dans son environ. Tant qu’il n’y a pas de danger, il n’y a pas lieu de s’alarmer. La lecture… elle serait prompte à lui donner mal au crâne, et pourtant, il en a besoin. Oropher aide, il veille au grain, exigeant professeur. Et Thivan n’est peut être pas bon élève. Sans doute très mauvais à l’écoute, trop dispersé… comme à cet instant quand les portes de ses appartements sont franchies.

Elles grincent, des pas résonnent dans le silence pour l’accompagner. Il peut reconnaître la démarche légère de Li Mei dont il sent pourtant un élan peu assuré. A ses côtés, plus de fermeté, mais quelques chose de… presque léger aussi. Zvezdan, à n’en pas douter. Un œil neutre, froid voire glacial qui se relève vers eux finit de confirmer ses pensées. Curieux, il ne s’attendait à aucunes visites, rien d’officiel, les Oracles étaient partis depuis quelques jours, alors qu’est-ce qui justifiait une telle réunion ? Il se lève, découvrant des habits qu’on a si peu l’habitude de le voir porter. Propres et neufs, d’une facture noble et de qualité, qui ne semblent ni le déranger dans ses mouvements ni le gêner pour leur nouveauté. Il approche, note l’étonnante avancé de Li Mei face à lui. C’est donc elle qui doit lui parler. Longuement, son regard vide scrute les deux nouveaux arrivants, sans un mot, sans une pensée, il se contente de les observer comme un animal guetterait ses proies, comme il en avait toujours été venant de Thivan. Il ne manque pas de croiser l’œil sérieux de Zvezdan, qu’il ne lui connaît pas d’ailleurs. Ce qui l’interroge. Tout cela est si différent, étonnant… mais cela trouve-t-il le moindre écho d’intérêt pour le Pontifex ? Curieusement oui, et c’est pourquoi son visage se tourna plus précisément vers la Panthère, décidant ainsi de lâcher les premières paroles après cet éternel silence pesant.

« Vous souhaitiez me parler de quelque chose ? » Vous. Il a conscience que ce n’est pas tout à fait le terme. Le recul du Cardinal de la Guerre semble marquer son décalage vis-à-vis de tout cela. Pourquoi est-il là en ce cas, Li Mei avait-elle besoin d’un chaperon pour parler avec lui ? Vrai qu’ils ne s’étaient guère vraiment parlé depuis… depuis certains événements qui n’avaient pas quitté l’esprit du Pontifex sans pour autant l’importer plus que cela. Il s’était passé des choses, mais l’évidence montrait que chacun avait tourné la page… non ? Qu’est-ce qu’il en savait après tout. Son regard un instant dévia sur le ventre un peu gonflé de la jeune femme dont semblait émaner quelque chose de différent. Les rumeurs courraient sur la grossesse de la Panthère. Vérité ? Il n’était pas juge de cela. « J’écoute. » Pas la moindre agressivité. Pas d’irritation. De fatigue ou d’empressement. Ce ton si neutre, si vide de tout, qui caractérise si bien l’ancien Cardinal de la Pestilence. Ce ton où l’humanité semble avoir cruellement déserté.
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Message Re: [Fin Juin 550] Père tu seras... [Pv Zvezdan ~ Thivan]    [Fin Juin 550] Père tu seras... [Pv Zvezdan ~ Thivan] EmptyMar 19 Avr - 4:09
Duìbùqǐ...~


Elle l’entend. Elle le sent. Et son cœur s’accélère d’un coup, sans qu’elle ne lui est demandé quoi que ce soit. Elle veut qu’il se calme. Elle a l’impression que le monde entier peut l’entendre battre. Elle attend. Elle veut le voir. Elle veut… La porte s’ouvre et son regard plonge immédiatement dans celui du cardinal, presque nu, ses doigts sur ses lèvres. Une rougeur éclair passe sur le visage de la panthère alors qu’elle déglutit avec une certaine difficulté en se rappelant le goût sucré de ses lèvres… Puis elle revint à la réalité et la phrase sort, mal assurée, elle-même sur le point de défaillir et fuir. Mais elle ne doit pas. Elle ne peut tout simplement pas. Elle le doit autant qu’elle en a besoin. Puis il lui répond et laisse alors qu’il par s’habiller. La panthère le dévore des yeux, imprimant cette vision de chaque muscle se mouvant sous cette peau fine et douce. Chaque petits tics, sa façon de s’habiller… elle ne peut détacher son regard de cet homme qui la rendait toute chose, la faisait se sentir comme une enfant démunie face au monde. Et en soit, elle n’en était pas loin. Puis il revient et elle baisse la tête en l’entendant parler. Il à raison et elle le sait. Mais que peut-elle y faire ? Elle entend clairement ce qu’il ne lui dit pas. Il l’aurait portée là-bas comme un chaton, par la peau du cou s’il le fallait. Ce n’est pas pour rien qu’elle l’avait choisir pour l’accompagner. Elle pouvait lui faire confiance si elle perdait soudain tous ses moyens. En un sens tout reposait entre les mains de la Guerre. Alors qu’il aurait pu l’envoyer bouler ; lui dire d’aller voir ailleurs si ça lui chantait, il restait là, à ses côtés. Comme un roc face à la tempête qu’elle traversait. Il était ce qui l’empêchait de sombrer dans la démence et la peur. Mais pourtant, elle à peur. Seul Zvezdan est capable d’apaiser ce sentiment complètement idiot qui l’envahit de plus en plus ses dernier temps.

Lorsque la main du jeune homme se repose sur sa hanche, tous ses doutes s’envole et la belle se laisse aller un peu contre lui, passant sa main autour de la taille de jeune homme, ravalant un sourire idiot. Comme si une boulle d’oxygène venait de se former autour d’elle, la brune respire plus facilement d’un coup. Elle lève vers le visage du cardinal. Il ne laissait rien paraître mais elle avait découvert que le regarder la calmait alors… elle le faisait. Dès qu’elle pouvait. Ils auraient à parler eux aussi, plus tard. Elle le savait. Mais elle ne pourrait pas plus y couper qu’avec Thivan. Mais la conversation prendrait un autre tournant. Elle… Voulait qu’il reste avec elle jusqu’à la naissance pour ne pas faire de bêtises. Pour qu’il la guide et l’engueule si elle partait de travers. Au bout d’un moment, elle ramena son regard sur la route, après avoir passer quelques doigts sous le haut du jeune homme, pour caresser sa peau, sans vraiment s’en rendre compte. Ses questions qui revenaient sans cesses, qui la poussait à tout remettre en causes revinrent d’un coup. Que se passerait-il pour l’enfant ? Y arriverait-t-elle ? Car la chose allait prendre un tournant officiel. Mais encore une fois, tout est balayé par la douceur qu’elle ressent de la part de cet homme, comme s’il cherchait à la détendre et l’encourager à la fois. Puis les pas se stoppèrent, non loin de la porte qui la séparait de celui qui était le père de son petit. Les paroles du cardinal résonnèrent aux creux de son être. Il serait là. Mais ça ne lui suffisait pas. Elle avait besoin de lui. Ainsi, mue par une énième pulsion, elle enlaça le cardinal en se collant à lui sans la moindre gêne, lui volant une nouvelle fois les lèvres, le défiant presque de la repousser. Mais elle en avait envie, et plus que tout, elle en avait besoin. Elle comprenait parfaitement qu’il ne restait qu’en allié en cas de soucis, que c’était son combat, mais le savoir si près… Oui, elle en avait besoin. De ce baiser, de cette force qu’elle en tirait. Puis lentement, après un baiser passionné, après avoir glissé sa langue entre les lèvres de Zvezdan, jouer avec lui, se montrer douce envers lui… La belle recule et le remercie silencieusement, d’un regard avant de faire face à cette porte…

Li toque à la porte et l’ouvre. Son avenir ce jouait maintenant. Elle entra, poussée en avant par le vandale, la rapprochant du pontifex. Elle ne souriait pas, elle avait peur mais devait l’affronter. Puis elle le vit, si beau, si propre, si chic qu’elle aurait pu être heureuse pour lui si… Ce regard terriblement vide, presque blessant quand il se posa sur elle. Elle le revit alors, dans les bains, si… Un enfant perdu, qui cherchait à apprendre. Un garçon qui voulait apprendre à vivre. Qui lui avait demandé de l’aide. Aide qu’elle lui avait promis et qu’elle n’avait sut lui apporter. Sur le moment une haine profonde monta en elle, un dégoût pour sa personne, presque palpable autour d’elle. Elle le regarda, elle le revoyait lui demander de l’aide, de lui apprendre…. Elle revoyait cette flamme brûlante dans son regard, son corps bougeant, mue par la même passion dévorante qui avait été la sienne ce soir là. Mais tout ça avait disparut. Tout ça… Il s’en moquait. Ça ne le touchait pas. Il la regardait avec la même indifférence qu’autrefois. Elle le méritait. Mais elle avait mal. Puis ce devait arriver, arriva. Une solitaire coula sur la joue de la future mère. Puis une suivante. Et le barrage céda. Elle tomba à genoux en enfouissant son visage entre ses mains, laissant échapper un feulement à fendre le cœur le plus dur. Puis vinrent des paroles, dans sa langue natale. Elle se maudissait. Elle se haïssait. Et ça la bouffait… Elle tremblait et s’enfonçait ses griffes dans les bras, proche de sombrer plus profondément qu’avant. A la limite du point de non retour. Les visions de cette nuit là, de ce moment à deux, de ce Thivan qu’elle ne reverrait jamais, la hantait.

-Pardonne- moi… J’ai pas pu tenir ma promesse… Je suis désolée …. Duìbùqǐ… Duìbùqǐ …. Duìbùqǐ … Yuánliàng wǒ méiyǒu zūnshǒu wǒ de nuòyán.

La panthère était méconnaissable. Faible. Misérable. Redevenu la femme blessée que Zvezdan avait pu déjà voir par le passé. Celle qu’elle avait laissé Thivan entrevoir. Mais c’était trop tout ça, elle n’en pouvait pu… Un long moment s’écoula ou seul le bruit de ses larmes tombant sur le sol se fit entendre. Haletante, les larmes finirent par se tarir, comme si elle venait de tout lâcher, asséchant ses yeux… Le rideau de ses cheveux bougea alors qu’elle essuyait ses yeux, sans même se soucier des tâches ensanglantés qui se répandait sur ses bras, qui souillaient ses doigts. Avec une grande difficulté, prête à perdre pied encore une fois, elle releva le nez vers le pontifex. Un regard brisé se possa sur lui. Non pour ce qu’elle avait a lui dire mais parce qu’elle était sans honneur. Sas foie. Sans une once de parole… Une de ses mains vint se poser sur son ventre alors qu’elle se redressa debout, encore plus fragile. Adieux la berserker, la guerrière, la combattante et la panthère. Même la femme semblait avoir déserté ce corps. Seule une adolescente perdue restait alors qu’elle reniflait un peu.

-Je suis enceinte Thivan….

Si cette partie était dur à dire, la suite s’annonçait encore plus difficile pour la jolie brune au visage ravagé par la tristesse et l’incertitude. Elle fit un pas en avant, tendant la main vers lui avant de se raviser et se joindre ses mains contre sa poitrine, baissant une nouvelle fois la tête, cherchant le courage qui lui faisait défaut en cet instant. Elle voulu regarder Zvezdan mais elle ne pouvait pas. Elle ne devait pas. Elle n’en avait pas le droit. Pourquoi s’appuyer sur lui quand elle ne pouvait même pas aider celui qu’elle avait pensé aimer comme un amant ? Celui qu’elle avait évité au possible… Celui qu’elle avait découvert dans les bains ce jour là, celui qui l’avait touché en peins cœur… Finalement, elle planta ses yeux prune, débordant de larmes, dans le regard sans vie du pontifex, sachant qu’il n’en aurait rien à faire. Elle en avait si mal… ça lui comprimait l’organe. La déchirait intérieurement. Elle devait mettre fin a ce supplice, maintenant.

-… De toi.

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Message Re: [Fin Juin 550] Père tu seras... [Pv Zvezdan ~ Thivan]    [Fin Juin 550] Père tu seras... [Pv Zvezdan ~ Thivan] EmptyMer 20 Avr - 6:05
Le silence des mots, mais le vacarme des pensées. Des échanges de regard qui ne trompent pas, une paire d'yeux que je sens lourde sur mon dos lorsque je me change. Des joues rouges d'un rouge inhabituel chez la Panthère, qui si elle s'est prouvée tentatrice n'a jamais donné l'air d'allier les sentiments aux gestes auparavant. Sauf cette fois. Sauf la dernière fois avec les Oracles, aussi. Des signes qui s'enchaînent, qui me font douter. Je sais comme son humeur se trouve changée par sa grossesse. Lunatique au possible, instable, en plus d'être rompue à jouer avec les hommes et leur libido... Je ne sais pas. Ou plutôt je ne savais pas. En temps normal, j'aurais mis ces gestes sur le compte d'un jeu taquin auquel je me serais plié sans le moindre scrupule, ouvert aux plaisirs de la vie quels qu'ils soient que je suis. Mais là... Non. Et je le sens aussi chez moi. Ce cœur qui bat plus fort lorsque je la vois, à la fois d'inquiétude mais... Mais d'autre chose aussi. Et elle, je la doute disposée à de telles frivolités vu le sérieux de sa demande de plus tôt, vu sa situation plus généralement. Je sens bien qu'elle se repose sur moi, qu'elle compte sur mon soutien. Et le savoir fait naître un sentiment étrange. C'est... Agréable. Aussi égoïste et hypocrite que ça puisse paraître, se sentir l'espoir d'une femme si désespérée, ça me fait du bien. Et ça me donne des ailes, aussi. Ca renforce ma volonté déjà résolue de base de l'aider dans cette affaire. Je me suis penché dessus par curiosité, a continué d'écouter par empathie, m'en suis mêlé mu d'une réelle envie d'aider Li, et j'y resterai guidé par... Heh. Tu pars trop vite en besogne, Zvez.

Et pourtant. Ce regard que je sais fixe sur moi, il fait perler quelques gouttes de sueur sur ma peau. Ces mains que je sens balader sous mon haut, elles éveillent une flamme qui peu à peu grandit, une flamme qui se transforme en un brasier quand ces lèvres viennent de nouveaux se coller aux miennes sans préavis. Ces mains qui m’enlacent, ce corps qui se colle au mien, cette langue qui vient tournoyer dans ma bouche, et la mienne qui sans attendre se jette à son tour dans celle de Li. Ca se prolonge un temps, et lorsqu'elle se décolle, une part de moi me hurle de la ramener, d'embrasser ses lèvres à nouveau, de... Rah. Je peste intérieurement, floué par des sentiments qui m'empêchent de me représenter le dramatique de l'entretien à venir. Doucement, je reviens à moi, lui renvoie ce regard, une lueur sauvage qui y règne, reflet de ces dernières braises étouffées, de ce feu balayé d'un revers de la main. Mais on va avoir à parler ma grande, sois en assurée. Tu joues avec un cœur trop instable, avec des pulsions trop vives. Et je ne veux plus jouer. Je veux des faits, des mots sur les sentiments, des certitudes. Ca monte doucement en moi depuis quelques jours, et ça occupe trop mon esprit. Ca me mets en tête des doutes que je préfère m'épargner, un appétit qu'il me faut vite réprimer ou vite satisfaire. Il est facile de jouer avec les sentiments d'autrui, ça quand on en est soi-même dépourvu. Ici, je perds de ma facilité à ce jeu pourtant si familier. Et ca m'inquiète. Ca m'inquiète autant que ça m'amuse, que ça m'attire. Ben alors Zvez, on perd le fil ? Va falloir se décider pourtant, tu sais.

J'y songe avant qu'on rentre, le souffle encore chaud du baiser de plus tôt. Une chaleur bien vite opposée au contraste de ces deux pupilles bleutées qui se devinent plus loin une fois la porte ouverte

***

Putain, ça va mal se passer.

La remarque me cogne dessus dès le premier regard échangé. Glacial. Thivan qui joue Thivan, qui est Thivan. Mais Li n'a pas besoin d'un Thivan. Elle n'a pas besoin de s'opposer à ce bloc impassible, insensible. Elle a besoin de chaleur, de réconfort, de soutien. De tout ce dont il représente l'antithèse. A quoi tu t'attendais, Zvez ? Tu as eu le temps de penser sur le chemin. Dans ta chambre. Dans tes activités, tout le long de la semaine, à chaque fois que tu as eu en tête cette affaire. Tu savais qu'ils allaient se confronter. Qu'elle allait devoir soutenir ce regard vide de tout. Je me rappelle de ces yeux perdus, de cette voix chevrotante, de ces tremblements... Dieu sait comment ç’aurait pu finir sans de simples mots de soutien. C'est de ça avant tout chose dont elle a besoin. De se sentir soutenue, de chaleur humaine... Chaleur et humanité, deux choses trop étrangères à l'ancienne Pestilence.

Et je sais qu'il ne pense pas à mal. Je doute même que des principes tels que le mal et le bien aient quelconque sens à son oreille. Mais passivement, de par sa simple nature, il rendait la situation plus tendue qu'elle ne l'est déjà. Et je suis là en retrait, plaqué au mur, bras croisés, la mâchoire qui se serre puis se desserre, une irritation contenue, un mauvais pressentiment qui monte.
Et qui se confirme. Mes oreilles tintent dès les premiers sanglots, mes yeux se font plus alertes lorsque je la vois jouer des épaules à causes des pleurs, puis finalement tomber à genoux. Je vois la scène se jouer d'un œil surpris de prime abord, puis vite affolé.

Non.

Non. Pas encore. Pas cette fois. Elle recommence. La voilà qui divague dans sa langue natale, à se mutiler les bras de ses griffes. A cette vision, un grand pincement au cœur, véritablement douloureux, une fureur teintée d'angoisse qui monte. En un battement de cil, je me retrouve dans son dos, une présence à la fois rassurante et chaleureuse mais autoritaire, presque rageuse à bien y regarder.

Arrête.

Mes mains qui recouvrent les siennes, se resserrent en une étreinte puissante pour l'empêcher de continuer à se faire du mal. Les veines clairement ressorties sur le dos des pognes, le visage fermé en une expression mi-désolée mi-furieuse. Ma tête doucement posée au-dessus de son épaule, je descends le regard vers le sang qui coule, saisi presque d'un haut-le-cœur à cette vision. Bordel de. Pourquoi ça me dégoûte tant ? Dès qu'elle a commencée à lâcher prise, ça m'a retourné complètement. Une vraie douleur, concrète, une peur réelle et grandissante. Mes yeux sont encore rouges de l'affolement, les mains un peu tremblantes. C'est un truc avec lequel j'ai appris à composer, cette hypersensibilité aux sentiments et au sort de ceux que je considère comme des « miens ». Mais là, c'est poussé à un extrême encore nouveau. La voir sombrer comme ça, se ruiner toute seule, ça m'a pas juste affolé. Ca m'a pas juste énervé. Ca m'a fait peur. Vraiment peur. J'ai senti mon ventre se tordre un instant, j'ai même... Je l'ai vue. Juste une seconde, j'ai cru voir la silhouette de maman à la place de Li. Ce même sang, ces mêmes larmes. Frénétiquement, d'un geste presque fou, je recommence à triturer l'emblème, Recroquevillé autour de Li, mes bras refermés sur elle, dos collé, à lui susurrer des « calme toi, Li... » à l'oreille.

On reste comme ça quelques secondes, et quand elle fait mine de vouloir se lever, je l'aide du mieux que je peux pour finalement relever mes yeux vers Thivan, puis le darder d'un regard furieux, intense comme jamais il ne l'a été auparavant. Je ne sais pas les tenants et aboutissants de l'affaire, je ne sais rien de cette « promesse », et sûrement que je ne sais pas beaucoup de choses qui changeraient du tout au tout ma réaction si je savais. Mais je ne sais pas. Et de mes yeux d'ignorant, je ne peux que le voir comme la source de cette crise, lui pourtant si stoïque et indifférent. Cette indifférence que j'ai appris à supporter, à ignorer, mais qui là maintenant commence à progressivement me mettre sur les nerfs. Et j'appréhende. Ooooh oui j'appréhende, j'appréhende comme je doute de pouvoir maintenir mes nerfs bien longtemps si le Pontifex continue d’arborer cette mine froide et peu concernée devant telle démonstration de désespoir. En temps normal, j'aurais su relativiser, j'aurais su me rappeler de ce combat qu'on a mené l'un face à l'autre, j'aurais su lui trouver des prétextes, me dire que... Que c'est Thivan et qu'il ne faut pas s'attendre à quoique ce soit d'autre. Mais pas là. Pas maintenant. En ce moment, je contiens trop de sentiments différents qui veulent exploser tous ensembles en un feu d'artifice funeste. Je me suis trop impliqué émotionnellement dans le sort de cet enfant, dans le sort de Li. De ça ressortent des émotions fortes et exacerbées, dures à garder pour soi. Mais j'essaie de me calmer, de faire appel à la raison. De me le rappeler encore une fois : Tu sais pas tout Zvez. Ca me revient en tête, et à force, mon ire disparaît au profit d'une veille silencieuse par-dessus l'épaule de Li, collé à elle pour lui rappeler que je suis là. Oublie pas, je suis pas loin. Sans intervenir plus que ça, je l'écoute faire son annonce, la regarde ôter ce poids titanesque de ses épaules. Quand elle a finie, sans vraiment m'en rendre compte, d'un réflexe incontrôlé, mes yeux se braquent sur ceux de Thivan, avides d'y lire sa réaction. Et crois moi, mieux vaut que réaction il y aie. Parce que tout Pontifex que tu sois, j'aurais bien du mal à retenir mes phalanges de venir s'écraser sur ton visage si l'indifférence reste ta seule réponse encore une seconde de plus.
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Message Re: [Fin Juin 550] Père tu seras... [Pv Zvezdan ~ Thivan]    [Fin Juin 550] Père tu seras... [Pv Zvezdan ~ Thivan] EmptySam 7 Mai - 3:05
Un silence pesant demeure un long moment. Il suit sans gêne les paroles du Pontifex qui ne semble pas s’inquiéter plus que cela de l’air étrange qui entour ses deux visiteurs. Contre toute attente, il remarque que quelque chose cloche. Mais il n’est pas apte à juger quoique ce soit, ni n’a conscience du fait qu’il aurait pu être capable de faire un effort pour arranger les choses. Thivan avait toujours été ainsi, l’empathie était une notion qui ne fonctionnait pas chez lui. Il voyait les choses sans pour autant y réagir de la bonne manière. Parce que tout ce qui faisait appel aux sentiments n’était qu’une vaste étendue de noirceur et de ténèbres dans son cœur et son esprit. Ils n’avaient de force que dans la nécessité de l’action. Et encore… même l’attrait de la mort et du massacre ne réveillait en lui que l’envie et la vitalité. Le plaisir n’était qu’une vague éphémère, la douleur ou la morale un vide sans fond. Alors lui demander de comprendre, d’appréhender ce qui devant lui allait se passer était une bien grosse épreuve. Et force était de constater qu’il n’était pas en mesure de saisir la signification des plis anxieux qui marquaient la peau de Li Mei, des perles de sueur, symbole de stresse, qui gouttaient sur son front. Le léger tremblement de ses lèvres et de son corps, le trémolo de sa voix qui saccade et se perd dans un feulement sinistre et désespéré. Tout cela, il le voit, le perçoit. Mais le comprend t-il seulement ? Pas le moins du monde. Que signifie cette tristesse ? Ces mots qui s’échappent dans une litanie de souffrance et une mélopée de pardons et d’excuses insignifiantes ? Que doit-il dire après cette vision pathétique qui s’étend sous ses yeux ? Il n’en sait rien, et le pire dans tout cela, c’est que cela le laisse indifférent. Non que Thivan ne cultive aucunes questions à l’encontre de ce qui vient de se passer, mais son esprit à beau ressasser les instants vécus avec Li Mei qu’il ne saisit pas le pourquoi de ces supplications. Alors en ressentir de la pitié ? De la tristesse devant cette vision de désespoir intense ? Allons, tout cela est insensé.

Ecrasée dans son carcan de souffrance, le sang gouttant des plaies ouvertes sur ses bras, la Panthère s’enfonçait dans une image méconnaissable. Une faiblesse qu’il lui semblait pourtant avoir déjà entraperçu, cette fois là dans les bains. Ce jour où elle avait tenté de changer quelque chose en lui, de lui faire comprendre le sens des sensations qui parfois traversait son cœur de pierre. Il avait voulu essayer. Il avait voulu comprendre et tenter d’appréhender. Mais Thivan n’était pas non plus idiot et le temps avait passé depuis ce jour là. Assez pour lui faire comprendre qu’il serait difficile aujourd’hui de le changer. Le voulait-il seulement ? Il n’en était même pas sur. Le mal qu’il faisait par sa simple attitude, il ne la percevait pas. Il n’était que froideur et désolation, mais jamais personne ne lui avait demandé d’être autrement. Alors à quoi bon. Les choses fonctionnaient en ce sens, n’était-ce pas suffisant ? Un homme censé et un tant soi peu normal aurait argué le contraire. Mais tout homme à des sentiments. Thivan ? La chose n’est même plus certaine… la tâche c’est étendu, son cœur c’est noircit dans cette pureté innocente qui se reflète dans son regard. Un cœur ? Une âme ? On se demande même s’il n’en avait ne serait-ce qu’un fragment… Mais il se rappelait oui. Cette nuit avec Li Mei, ces sensations exacerbées qu’elle avait su lui faire ressentir, cet instinct qui s’était emballé, celui qui l’avait toujours fait réagir, pour les batailles ou purs massacres… Cette faiblesse qu’il peut lire dans les larmes de la Panthère, si elles ne réveillent pas la moindre pitié ou source de sympathie envers la jeune femme, fait questionner un instant le Pontifex : qu’est-ce qui pouvait bien déclencher une telle détresse ? Se sentait-il une seconde en cause ? Non. Mais comment aurait-il put deviner cela dit.

Le contraste est saisissant à cet instant précis. Face à la tristesse affolée s’oppose la froideur insensible de la glace au brasier compatissant de la flamme. Zvezdan, qu’il ne connaissait pas ainsi – ce qui aurait pu le surprendre – oeuvrait pour redonner à Li Mei une forme de courage. Du courage pour quoi ? Là était la question. Aurait-il du lui aussi s’agenouiller pour l’aider, peut être donner quelques mots de réconfort pour la pousser à se confier ? Ca ne lui vient même pas à l’esprit. Car Thivan est Thivan. Le pantin de du chaos, sans pitié ni sentiments, ni voué au mal ni tourné vers le bien. L’être humain dénué, à ce que semblait prétendre les apparences, d’humanité. Et peut être les rumeurs n’avaient-elle pas tort… Mais si l’humanité lui fait défaut, l’instinct lui réagit sans crier gare, quand le regard agressif de Zvezdan se pose sur lui. Non effrayé, une sensation de gêne néanmoins vient titiller l’esprit de Thivan, comme symbole de danger. Cela le met sur ses gardes, il n’est même plus certain de vouloir écouter la suite. A ce regard de braise, intense et puissant, dénotant un esprit furieux et en colère répond ce marbre de glace, qui bien que semblant toujours vide s’illumine de cette vague lueur de l’instant du chasseur. Infime mais perceptible, elle est le signe que Thivan n’est plus aussi indifférent à ce qui se passe autour de lui. Malheureusement, ce n’est peut être pas la bonne chose sur laquelle il pose son regard. Car les mots de Li ne manquent pas de passer à la trappe si les oreilles du Pontifex elles n’avaient pas été à l’écoute.

D’une extrême lenteur, comme s’il n’était pas certain d’avoir bien entendu, le visage de Thivan se tourne vers la jeune femme. D’abord cette première phrase. Qui intrigue seulement son esprit, non sans le surprendre d’avantage. La curiosité prend le pas, assez pour lui faire oublier Zvezdan. Puis il y à le geste, la retenue de celui-ci, les larmes à nouveau. Enfin, le coup de grâce qui cette fois le fait réagir. Toujours mesuré, à sa manière la surprise se lit dans ses yeux, cette lueur dans l’azur brille, vibre, avant de demeurer intense sans s’éclipser. Le silence est commun chez Thivan, mais pas cette fois. Quelque chose change dans son aura, dans son attitude. L’assurance se fait moins solide, quelque chose dans sa posture tant à le montrer méfiant. Si rien sur son visage ne change, cette éternelle froideur de l’indifférence, l’aura elle s’intensifie et s’agite, signe que son esprit réfléchit, que l’incompréhension s’installe et perdure d’une manière qui ne lui plait pas. Car cette fois, il comprend ce que signifient les paroles. Un peu trop même. Il n’y a pas de second degré là dedans, pas de message caché. La pure et simple vérité.

L’instabilité persiste quelques secondes ainsi, avant finalement de se calmer pour ne redevenir que ce calme transpirant de néant. Son regard qui n’avait quitté celui de la jeune femme laisser s’effacer la lueur. Puis doucement, enfin, il esquisse un premier pas, avançant vers elle avant de s’arrêter devant, ne laissant quelques centimètres d’écart entre eux. Même s’il n’est pas grand, le Pontifex la surplombe un peu, assez sans pour autant tenter de la dominer. La voix enfin résonne. Comme le blizzard frappant les hautes contrées du nord.

« Et… c’est seulement maintenant que tu annonces cela, Li Mei ? Suis-je à ce point effrayant pour que tu aies attendues si longtemps ? » Car il sait que personne au dédale n’avait manqué de la savoir enceinte. Et si lui même avait prit son temps pour le remarquer, il avait fini par le savoir, ce qui signifiait qu’elle le savait depuis déjà un moment. Assez pour venir lui en parler avant. Si le ton pouvait sonner comme un reproche, cela n’en était pas un. Car Thivan ne reprochait ni ne jugeait. La question, si froide était-elle, était faite de curiosité. Après tout, cette démonstration de tristesse et de désespoir juste avant signifiait bien quelque chose. Les excuses, de toute évidence, lui étaient adressées. « Je suppose que tu as tes raisons. » Il ne l’oblige pas à répondre. Il y a bien peu de choses prompt à vexer le Pontifex de toute façon. « Qu’attends-tu de moi, maintenant que tu m’as dit cela ? Après tout tu n’ignores pas ce que je suis et les talents que je n’ai pas. » Seule elle pouvait comprendre ce à quoi il faisait allusion. Cette nuit passée dans les bains, ces talents qu’elle voulait justement lui inculquer. Il savait que cela ne réussirait pas. Etait-ce cela ? La promesse dont elle se reprochait l’échec ? « Et je n’ai pas souvenir de la moindre promesse tenue entre toi et moi. » Ce qui était foncièrement vrai, lui qui se souvenait très bien des mots qui avaient été échangés entre eux ce jour là…

Le froid détachement de Thivan était certainement blessant. Nulles caresses ou gestes de réconfort. Nulles paroles rassurantes et sympathiques. Seul le ton habituel de l’ancienne Pestilence. Celui qu’on lui avait toujours connu, celui qui était autant détesté que apprécié. En cela, le Pontifex détourna un instant son regard vers Zvezdan, dont il pouvait deviner les pupilles colériques tournées sur lui. Si à nouveau son instinct s’éveilla devant l’attitude du Cardinal de la Guerre, il n’eut pas besoin de réagir outre mesure. Le Dédale le ferait pour lui. Dans plusieurs coins de la pièce, des yeux inquisiteurs s’étaient ouverts pour fixer la Guerre avec cette même agressivité. Oserait-il faire quoique ce soit ? Le choix lui en revenait et Thivan s’en fichait pas mal, ce qui le poussa à retourner son attention sur la Panthère.
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Message Re: [Fin Juin 550] Père tu seras... [Pv Zvezdan ~ Thivan]    [Fin Juin 550] Père tu seras... [Pv Zvezdan ~ Thivan] EmptySam 14 Mai - 20:35
Demande sincère ~


Au sol, misérable, brisée, Li perdait pied. Encore une fis. Mais elle les sentit, ils la tirèrent de cet abyme dans lequel elle sombrait un peu plus chaque jour. Dont elle sombrait en ce moment même. Si elle ne se calma pas tout de suite, la chaleur qu’ils dégageaient lui permis de sécher ses larmes. Ou tout du moins de les calmer. Ses bras, ses mains, cette odeur. Zvezdan. Il était là pour elle. Il l’aidait, la soutenait. Et… Elle aimait ça. Elle aimait le voir, le sentir, être dans ses bras. Là tout de suite, elle ne voulait qu’une chose : se nicher contre lui et tout oublier. Mais elle ne pouvait pas. Elle devait affronter celui dont elle portait l’enfant. Celui qui se moquait pas mal de tout ça. D’elle. De l’enfant… Elle avait mal au cœur en l’imaginant, sachant que rien ne changerait tout ça entre eux. Il resterait un homme de plus avec qui elle avait partagé une nuit. Et cela ne fit que la faire fondre en larme de plus belle. Qu’avait-elle espérée de toute façon ? Elle préféra noyer ses pensées plutôt que s’y perdre une fois de plus.

IL était là pour elle. IL la poussait à remonter plutôt que de sombrer à nouveau. IL la serrait dans ses bras, l’empêchait de ce faire du mal. Il ne la laissait pas, quand bien même rien ne l’obligeait à tout ça. Et elle lui en serait éternellement reconnaissante. Sans lui, elle ne serait sans doute plus à l’heure actuelle. La voix de son amant lui arriva aux oreilles et la belle trouva la force de ne plus ce blesser, ne plus être seule. Fermant les yeux, elle se laissa allez, tremblante, contre le torse de Zvezdan. Elle devait le faire, Thivan ne ferait aucun mal à son bébé. Il n’était pas un monstre. Si la partie rationnelle de son cerveau le savait, l’autre, la partie animale, ne voulait que protéger son petit. Rien de plus normal. Mais la peur, cumulée au reste, continuait de la faire trembler. Enfermée dans le carcan qu’offrait les bras du jeune homme, avec force, stabilisant la belle qui en avait foutrement besoin, elle frissonna quand il murmura son prénom, la calmant plus que cela n’aurait du. Elle ne comprenait pas mais elle le remercia doucement, lui caressant la main de la sienne. Il fallait qu’elle lute. C’était son combat, même si cela n’avait rien d’un tel combat… Elle le vouait ainsi. Affronter celui qu’elle aurait pu aimer était une chose difficile pour elle mais Zvezdan… Lui étranger à l’histoire était là pour elle et elle lui en était plus que reconnaissante…

Enfin, elle parvint à ce remettre debout et tout avouer au Pontifex. S’il restait calme de prime abord, Li l’avait assez côtoyé pour savoir repérer certains signes de son agitation. Ce qui lui permis de respirer librement, remerciant les dieux que cet homme ne soit pas totalement insensible… Il approche et elle le regarda, une main glissant sur son ventre, geste instinctif pour protéger son bébé. Alors qu’il ne lui ferait aucun mal, elle commençait à le penser sincèrement. Ils se regardent mutuellement, puis sa voix s’élève, toujours aussi froide, brisant à nouveau le cœur de la future mère mais elle s’abstint de le laisser paraître, ayant sentit la rage de Zvezdan et ne voulant pas qu’il commette d’impair à cause d’elle. Mais ses oreilles réussirent à déceler la pointe de curiosité, cachée tout au fond. Coupable, elle baissa la tête.

-Je… J’avais peur. D’être mère, de ta réaction… Je ne savais pas quoi faire… J’étais… Non, je suis perdue… J’avais peur que tu ne veuille la mort du petit… Zvezdan ma poussée à plusieurs reprises de venir t’en parler… Je suis désolée…

Elle se retient de soupirer quand il continua. Bien sûr qu’elle avait ses raisons. Elle l’avait… Aimé au moins une nuit. Elle espérait qu’il avait au moins pu se souvenir de ce qu’elle avait laissé échapper d’elle à ce moment là, qu’il ne l’oublierait pas. Même s’il ne le comprenait pas, elle aimerait qu’il soit touché, ne serait-ce qu’un peu, par ça… Mais il ne fallait pas rêver… Et cela la blessait beaucoup. Elle hésita un moment et la suite des dire du jeune insensible la décida. Lentement, elle leva la main et lui caressa la joue en secouant la tête. Avec cette même douceur et tendresse qu’elle lui avait offert cette nuit là, tout ses sentiments, même s’ils n’iraient pas plus loin, étaient dans ce geste doux… Un petit sourire, indéniablement triste, apparut sur le visage de la belle. Durant de longue secondes, elle resta ainsi avant de laisser retomber sa main. Presque comme un adieu…

-Je… Est-ce que tu accepte d’être là, pour lui, d’être un père ? Sans changer ce que tu es mais… Cela pourrait t’être bénéfique non ? Je sais que tu n’as pas ce qu’il faut, mais comme cette nuit… Laisse-moi te guider… Te montrer… T’aider… ? Fais partie de cette famille…Avec moi… Nous. Je ne te demande pas d’être ce que tu n’es pas mais… Essayons… tous les quatre ?

Elle prit la main du pontifex pour la mettre sur son ventre, là où était son petit. Puis elle tourna la tête vers Zvezdan, lui prenant la main en entrelaçant ses doigts aux siens. Elle ne voulait, ne pouvait pas, abandonner Thivan. Ni mettre la Guerre de côté. Étrangement, elle avait besoin d’eux. Peut-être… Accepteraient-ils… ? Elle se mordit la lèvre, maintenant les deux hommes qui, elle le souhaitait, feraient partie de la vie de son enfant. De la sienne. Mais la magie fut briser par la dernière intervention du Pontifex qui tira un mini sourire à la féline. Elle soupira un peu, sans leur lâcher les mains. La belle les regarda tout les deux, priant pour qu’ils acceptent, voulant une famille pour son enfant, même si le père n’était pas vraiment… Le meilleur du monde, elle savait qu’un père ne pouvait pas se remplacer comme ça… Elle reprit la parole.

-On appel ça une promesse tacite. Silencieuse… Je t’apprendrais, si tu veux… Je t’avais fais la promesse de t’aider à comprendre… Et je veux tenir cette promesse… Si tu accepte ça aussi… Je pense que Zvezdan pourrait t’y aider aussi…


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