LivArmure : Berserker du Kochtcheï | Here comes the King - Oropher Dim 17 Jan - 1:18 | | | Oropher Qui est-il ? Nom : Oropher Date de naissance : 14 février 519 Âge : 31 ans Sexe : Masculin Armure demandée : Cuirasse de la Famine. Comment est-il ? "Ah, ce cher Oropher...J'hésite à le qualifier en un homme de bonne parole et un connard de première. Enfin, connard...Disons plutôt sûr de lui. C'est cela, narcissique. Il s'aime et ça se sent dans sa manière d'agir, de parler, de marcher, de manger, de pisser, de-...Enfin bref, vous m'aurez compris"
Une présence s'immisce dans ces lieux protégés, là où habituellement les moqueries battent leur plein. Et alors, quelqu'un se présente face à l'observateur. Un homme blond et particulièrement distingué le jauge de haut en bas, en considérant toutes ses imperfections sans le moindre remord. C'est cela, c'est lui, Oropher.
Pourquoi ce mépris, ce dédain vis-à-vis de tout ce qui n'est pas conforme à sa vision des choses? Ce n'est pas contre vous, pas le moins du monde, mais les raisons le poussant à vous regarder de cet œil sont pourtant justifiées de son côté. Il faut dire qu'il est parfait selon lui, tout simplement, alors ce n'est pas une montagne de muscles ni même un petit con qui va le faire douter de lui. Il lui en faut plus, bien plus pour cela, ô que oui...
Du haut de son mètre soixante seize, Oropher est un homme particulièrement grand pour son époque, aussi se montrera-t-il probablement impressionnant pour sa taille...Et puis c'est tout. Il ne fait pas peur, ce cardinal: De ses traits fins aux yeux bleus qui ornent son visage, sculptant un air soit condescendant, soit une moue calme relativement énervante, le narcissique a certainement de quoi plaire en tant que roi, conseiller, mais probablement pas en tant que guerrier à première vue. Un magnifique portrait en perspective, qu'il doit bien aux premières années de sa vie...Et pourtant aujourd'hui, il se sait toujours riche, beau, d'une musculature plus qu'adéquate, et dispose d'une belle épée suffisamment longue pour qu'il ne doute pas de ses talents de guerre. On ne lui réapprendra pas son métier. Il sent qu'il vend du rêve. Car c'est le Dieu qui incarne cette dernière notion que le Cardinal a décidé de servir.
Et pourtant, s'il y a quelque chose qu'il aime par dessus tout, au-delà d'une vieille catharsis que pourrait lui conférer la guerre, c'est bien ce qui lui a permis d'accéder à sa Cuirasse: travailler librement au service "de la Gloire". Car Oropher est un homme de bonne condition à n'en pas douter, il n'a jamais eu à souffrir de la Famine contrairement à la plupart des peuples voisins de son petit royaume, mais il a pu La voir. Etudier ses conséquences, parler de ses ravages sur un corps humain, l'éviter en s'arrageant toujours avec plus grands et plus petits que soi. Règle primordiale quand vous êtes un homme mort... Cardinal de la Famine? Ce n'est qu'un nouveau nom, une étape dans son ascension qui le rebute pourtant quelque peu. Il n'avait jamais eu besoin de porter ce métal si particulier, en forme de balance, aux plateaux déséquilibrés pour se sentir utile à sa façon. Du haut de ses divers contacts et de ses propres talents, il a servi le Dédale de Chair bien plus longtemps que la plupart de ses congénères d'aujourd'hui. Sans sa Cuirasse, mais non pas moins sans talent. Pour faire une guerre, il faut aussi savoir la déclarer, la provoquer, et pour terminer la guerre, il faut savoir la faire déchanter pour en commencer une autre. Assassinat et pots de vins ont fait parti intégrante de son quotidien et ce n'était pas pour lui déplaire, les guerres s'initiaient toujours ainsi, par la vengeance, par l'envie de gloire. Il exécutait les recommandations qu'on lui donnait, et il ne pouvait espérer mieux finalement. Cela lui suffisait pour que son neveu se porte au mieux en tout cas. Aujourd'hui pourtant, Oropher est un oncle attristé. La bataille menée face aux Saints fut probablement les raisons d'une partie de sa ruine, mais on ne sait véritablement ce qu'il en est.
Et désormais, en regardant le Dédale de Chair, il sait que le jeune Pontifex de cette ère a toutes ses preuves à faire...
C'est ainsi qu'Oropher s'est façonné une carrière "d'homme à tout faire" tout en étant doté d'un Ego disproportionné qu'il cache pourtant sous une facette d'un calme et d'un silence extrêmement prononcé. Peut-être est-ce sa faiblesse? Cumulons le avec les événements qu'il pense toujours être prévisibles d'une quelconque façon et vous en faîtes un cartésien égoïste. Il est avare cet homme, il demande toujours quelque chose en retour, mais respectes ses marchés et ceux qu'il estime digne d'être protégé par ses soins.
"Au méritant j'offrirais quelques astuces pour lui éviter la ruine." Ou l'empirer. Son Histoire "Chacun en effet interprète les choses à sa façon, mais ce sont toujours les puissants qui imposent leur utopie : meurtrière, misogyne, inégalitaire, esclavagiste et raciste pour leur seul bien-être, celui de l'être humain. Et Dieu l'a voulu ainsi. Amen."
Ca avait toujours été ainsi, et pourtant il n'avait jamais eu à se plaindre.
La salle dans laquelle se tenait un homme était impressionnante mais simple. D'une blondeur aussi imposante que ne l'était la taille du trentenaire, on y reconnaissait le propriétaire des lieux. Et pourtant, la pièce n'était constituée, à dire vrai, que d'une simple table sur laquelle reposait un bon nombre de missives. En moins flagrant, d'autres objets venaient se cumuler au manque de décoration qui préfigurait déjà la ruine d'un ancien chef guerrier: une cheminée aux flammes aussi intenses qu'un lendemain de guerre, une chaise aux allures de trône et enfin, un petit arbre sur lequel quelques discrètes feuilles d'une couleur étrange narguait la mort qui entourait les lieux. Un soupir retentit, alors que des yeux d'un bleu extrême passèrent discrètement faire le tour de la salle, allant se poser longuement sur l'unique plante du lieu, pour finalement retourner sur l'objet de son attention: ce qu'il lisait. Sa lettre. L'ancien bras droit tapota de ses doigts la matière ferme et chaude de ses accoudoirs. A première vue, on eut dit que l'homme était profondément sage, mais le simple petit tapotement successif suffisait à démontrer l'impatience sur les traits peu expressifs de l'énergumène.
Esquissant un maigre sourire sans chaleur, il ferma la petite lettre qu'il tenait en ses mains, tout en repensant paradoxalement aux choses qu'il avait aussi bien accomplis qu'exécutés jusqu'à aujourd'hui. Maximus était mort, son neveu était mort, et les Saints étaient aussi bien des hommes morts. Trinité. Alors qu'il reposait le bouquin dans une étagère en bois massif sculptée avec précision, il jurait sur cette Sainte Trinité de prendre sa vengeance, fusse-t-elle personnelle et dans longtemps. Fut-il de finalité à le mettre sur un autel de sacrifice. Son regard parlait de lui-même...Un regard calme et posé. C'est ce qu'on avait écrit sur lui sur cette missive, tout du moins.
Par chance, Oropher était né dans une bonne famille qui n'avait jamais eu le moindre soucis pour se faire entendre, du moins pas avant qu'il n'accède à ses quelques fonctions exécutrices. Il avait bien espéré tenter de se séparer de son milieu à pas de loups dans ses premières années, mais jamais il n'en avait eu l'occasion, tout simplement parce que les soucis de la patrimonialité s'imposaient déjà dès sa naissance. On ne lui demandait pas d'être un bon gouverneur d'une petite terre trop reculée pour en avoir quelque chose à foutre aujourd'hui, on lui demandait simplement de transmettre. D'étendre son territoire. De piller et de tuer s'il le fallait. Chacun ses priorités, et ce n'était pas lui qui allait démentir cette vérité propre aujourd'hui. Il le faisait avec calme et courage, comme d'habitude.
Il faisait à l'origine parti de ces fières celtes, de ceux qui avaient fait un long voyage pour se retrouver chez les Lombards. Rien de bien étonnant à ce qu'il ait dû s'imposer petit à petit cela dit. Tuer un roi, prendre sa place et gouverner sans remords aucun, c'était somme toute la meilleure façon pour un étranger de trouver l'endroit qu'il pourrait appeler "Maison" quand celui-ci disposait d'une mentalité équivalente au blond. N'est-ce pas? Après tout, et même s'ils n'étaient pas un exemple, les romains avaient procédé de la même façon lorsqu'ils avaient vécu leurs premiers siècles de gloire, sous des têtes majoritairement étrangères. Quelle ironie qu'en certains endroits, l'on privilégiait la différence alors qu'elle demeurait tabou et source d'esclavagisme en d'autres. Pas qu'il en avait quelque chose à foutre aujourd'hui, probablement avait-il parfois contribué à ce genre d'activités en fournissant le nécessaire à qui voulait bien négocier avec lui. Et de ses négociations, il était parti de là, de la vie d'un simple usurpateur ayant par l'affrontement et la victoire acquis ses droits sur un morceau de terre, au personnage qui avait su jouer quelques cartes pour cumuler les affaires. Certains disent que sa terre d'origine l'appelait, de ce que l'on entendait de lui. Et alors que l'Armorique lui avait toujours tendu les bras, Oropher ne l'avait point rejoint. Il disait que là où la vie l'appelait, l'endroit portait malheur. On était toujours mieux invité chez les autres que par soi-même et rien ne l'appelait à retourner "là-bas". On entourloupait moins bien les Armoricains, sauf en cas de troc. Et puis, le service n'était pas de son vocabulaire...A moins qu'il n'engagea quelque chose en contrepartie. C'était un homme terrible que nous avions là! C'était tout du moins ce que je pensais lorsque-
Oropher leva la tête. Il entendit des bruits de pas s'approcher tranquillement vers lui. Il n'avait aucun doute sur l'identité des deux personnes. Un homme particulièrement grand s'était avancé en présence d'un autre, plus maladif, certainement torturé quelques heures auparavant. Oropher ne le montrait pas, mais assis et gardant éternellement son calme, il était furieux. Un œil avisé et habitué du celte qui se présentait à lui aurait pu facilement voir au travers de son silence inhabituel. Oropher crachait mentalement sur cet forme à terre qui subissait son courroux. N'étant pas homme à parler dans le vide, il somma au géant, son serviteur, de s'approcher de la place où il se tenait assis en poussant le prisonnier à faire cinq bons pas. Tremblant, ce dernier osait à peine relever les yeux quand une voix vint briser le silence.
- Avez-vous seulement idée à quel point ce que vous avez écrit est important?
Le pauvre bougre leva alors les yeux. Les feuilles étaient là, entre ses mains. Entre les mains d'un homme qu'il avait suspecté avoir survécu. Le pauvre n'avait pas le choix:
- Je...Je n'ai jamais voulu véritablement vous dénoncer.
Un bruit sec l'avait arrêté. Le blond s'était levé, prêt à en découdre par lui-même.
- Dénoncer en quoi? Que j'ai survécu à la Guerre? Que je travaillais pour le Pontifex en tant que Civil ou alors, que je me tiens pourtant devant vous aujourd'hui? Tant de questions...Mais la mienne sera simple. Simple et clair. Pour qui travaillez-vous?
Pour lui tout était clair. Se tenant droit comme I en inclinant légèrement de la tête pour contempler de plus prêt la misérable forme qui avait tenté d'attenter à sa tranquillité, ses yeux se délectaient de sa soumission. Une soumission qu'il avait vu alors qu'il y avait cinq ans, le contraire lui savait être gré d'en être témoin. D'un mouvement souple, il passa une main sur sa gaine, prêt à sortir l'arme qui ferait office d'exécution. Cet homme avait au moins eu le mérite d'aller loin dans ses recherches, trop loin pour son propre bien. Son visage lui même parlait de cette terreur. Oui, voilà, cette panique qui lui chauffait les veines alors qu'Oropher plaçait sa lame devant son visage, yeux fermés, en prière à un dieu qu'on ne savait deviner à première vue.
- Non, ce n'est pas ce que vous croyez, je collecte seulement à titre personnel, je n'ai pas...
Oropher approcha alors la lame du visage de l'homme, qui plissait alors les yeux jusqu'à en devenir rouge. Des gouttes de sueurs coulaient le long du visage de cet homme. Le côté tranchant de cette lame avait déjà commencé à tailler la joue de l'homme, laissant un fluide écarlate et familier s'échappa de la peau qui l'emprisonnait jusque-là.
- On m'a payé! Un homme me l'a demandé!
C'était mieux. Beaucoup mieux. Regardez-le qui ployait...Mais ce n'était pas assez pour déterminer la véritable nature de l'homme. Lui la connaissait déjà. Il la voyait, la reconnaissait. Il rengaina alors son sabre et tournant le dos, entreprit de marcher jusqu'à son trône. Du moins, jusqu'à ce que l'homme y voit une opportunité pour attaquer le grand celte aux cheveux dorés qui se tenait devant lui. Quel dommage, le nouveau Cardinal s'était pour une fois montré plutôt clément. Comme un vent qui avait soudainement soufflé, broyant ses os et désséchant les tissus de sa peau, Oropher avait néanmoins dégainé son sabre pour couper élégamment la tête du conspirateur, alors que sa cape parvenait à suivre les mouvements du blond.
- Un assassin. Malius, apportez moi une feuille de papier et une plume, je dois annoncer un retour imminent.
Le muet et unique serviteur de cette demeure s'exécuta, sortant dès lors de la salle, laissant le roi ruiné de nouveau contempler "les restes". Des objets encore présents qu'il avait voulu léguer à un homme qui n'était plus de ce monde aujourd'hui. Oropher avait pris le soin de l'éduquer alors que sa sœur l'avait payé du prix de sa vie. Ce petit garçon avait grandi sous ses enseignements, s'étaient perfectionnés au fil des années, et avait eu la chance d'être choisi par une Cuirasse. Une vocation qui l'avait pourtant mené à une décapitation directe, qu'il rendait désormais bien aux assaillants qu'il croisait. Ceux-ci ne méritaient aucune pitié.
Ainsi le roi avait perdu d'un peu de son influence depuis ces cinq dernières années, et il s'était retiré dans le silence, attendant le bon moment pour retourner voir le petit con qui avait pris la place de Maximus. Et quel sacré petit con...Selon la dernière missive que le chef de clan avait reçu, il semblerait qu'il avait réussi à réunir l'ensemble de ses Cardinaux. D'un rire à gorge déployé, comme un miracle qu'on n'aurait su reproduire deux fois, Oropher avait sourit pleinement à cette idée. Il était temps qu'il réagisse, et la Cuirasse de la Famine qui venait de squatter son petit dôme semblait l'appeler à revenir parmi les siens. Sa nouvelle protection était venue lui foutre des coups de pied au cul, alors que les deux plateaux d'une balance déséquilibrée lui disait déjà de se bouger. Littéralement. Oui, il était temps qu'il fasse un autre voyage. Pour revivre la guerre, pour la regarder calmement prendre forme et surtout pour la vivre comme il en aurait mordu de ses dagues et de son épée la chair de ses opposants. Posant mollement ses doigts sur mon menton, Oropher redevenait un passionnée de la guerre et de ses intrigues.
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[b]Seigneur des Anneaux[/b] → [i]Thranduil[/i] est [b]Oropher[/b]. Quelle est votre expérience des forums RP : Je ne saurais pas vous dire honnêtement. Mais un an demain en fait. Comment avez-vous connu le forum : Contexte particulier dirons-nous. Sinon par Bélisaire, après...C'est DC. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Dernière édition par Oropher le Sam 13 Fév - 1:42, édité 30 fois |
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