[Mi-Août 550] L'équilibre en toute chose [PV Akritès]

Cela faisait un moment, un très long moment que je méditais dans ma nouvelle maison, mon nouveau chez moi qui ne l’étais pas tout à fait, car l’empreinte esthétique de l’ancien porteur était présente.
Pourtant, j’étais assis au milieu du passage, en tailleur, méditant. Je découvrais petit à petit mes nouveaux pouvoirs, je ressentais l’énergie qui émanait de moi, je ressentais aussi celles alentours, leurs puissances, mais aussi leurs bontés qui avaient conduit les armures à les choisir eux, mes frères d’armes.
Quoi qu’il en soit, maintenant, je devais me présenter auprès du Grand Pope comme exigé par l’apparition d’Athéna que j’ai eue. Je quittai alors mon temple, gravissant les marches, traversant le reste des maisons, il était encore trop tôt pour se présenter, alors je ne fis que décliner mon identité pour passer, ajoutant que je reviendrais faire connaissance plus tard.

Me voilà enfin arrivé devant cet immense temple qu’était celui du second maître des lieux après Athéna. Mon armure brillait de mille feux, ma cape d’ivoire voletait derrière moi, je n’avais jamais ressenti quelque chose comme ça avant. J’avais l’impression d’être puissant, de pouvoir tout faire, mais aussi que je devais obéissance à la personne résident en ces lieux.
Je demandai aux gardes d’annoncer Oz de la Balance. Les gardes s’inclinèrent, observant rapidement les armes que je portais sur moi.
Ils revinrent peu de temps après, m’informant que le Grand Pope était disposé à me recevoir et ils me libérèrent le passage.

J’avançais entre ces colonnes et ce sol marbré, le silence était quasi religieux, uniquement interrompus par les cliquetis de mon armure et le bruit des pas, donnant un caractère très solennel au paysage.
Je vivais un rêve éveillé, moi, un simple roturier, maintenant au service de la grande Athéna et faisant partie de la garde d’élite. Mon rôle était sacré et un immense sourire fendit mon visage que je n’arrivais pas à enlever. J’étais réellement heureux d’être ici, d’avoir été choisis.

Puis le couloir aboutit sur une immense salle et là, je le vis, le Grand Pope. Je n’avais qu’à le regarder pour comprendre la puissance qui s’en dégageait. Naturellement, j’étais facilement influençable, car tout ceci est nouveau pour moi, mais si ce type était à la tête des Chevaliers d’Or, c’est forcément qu’il devait peser dans le milieu.
Arrivé à une distance raisonnable, je posai un genou à terre, ma cape immaculée flottant légèrement avant de retomber avec grâce sur le sol. Je n'arrivais vraiment pas à me défaire de ce sourire de joie absolu.

" Grand Pope, je me présente, Oz de la Balance. Mes armes et ma personne sont dorénavant au service d’Athéna ainsi qu’au vôtre. "