Daynan - la constriction du python [en cours]

Pseudo

Qui est-il ?

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Date de naissance :

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Armure demandée :

Comment est-il ?

Apparence

Il est conté dans quelques récits de rescapés des villages pillés par une bande de brigands sanguinaires de Tsiza à Xinjiang, que l'un d'entre eux se démarquait toujours, et ce depuis son plus jeune âge. Il n'était pas le plus grand, ni le plus massif parmi eux. Mais il n'en restait pas moins taillé dans ce bois qui fait les guerriers, élancé et musculeux, la vue de son corps peut néanmoins donner des sueurs froides à n'importe quel homme, même préparé, car ce dernier semble avoir été lacéré, brisé, bardé de cicatrices sur sa peau tanné par un soleil de plomb auquel il s'offrait à nu pendant des chevauchés fantasques à travers les steppes, que l'on pourrait attribuer à la rage de l'artiste sur son œuvre, mais n'en reste pas moins les traces d'anciens combats difficiles mais remporté dans le sang, les cris, et son rire. Car si il se démarque bien des autres, c'est par son faciès démoniaque. L'homme s'engage le plus souvent dans la bataille avec un large sourire sanguinaire, fondant vers la mort, que ce soit la sienne mais surtout celle de ses adversaires, avec une joie qui dépasse toute celle que vous ne pourrez jamais ressentir. Il est extatique, le plus heureux des hommes de gorger la terre de vôtre sang. Une aura se dégage de lui, un frisson vous parcoure à sa vue. Plus encore que la peur de voir ses compagnons fondre sur vous, c'est une fascination qui vous prend de le regarder trancher dans vos amis, vôtre famille, sans mal, sans retenu, avec joie et passion.

Puis il vous voit, vous et vôtre regard captivé. Et vous remarqué alors que ce n'était pas un reflet du feu qui brûle vôtre maison, ni celui du sang qui l'entoure tel une marre rougeoyante. Ses yeux sont de cette même couleur. De ce rouge vif qui représente autant la passion que la violence. Ses sourcils sont hauts sur son front, lui donnant un air non pas renfrogné, mais prédateur, constamment fixé sur sa prochaine proie. Vous ne l'occurrence, qui ne peut fuir sa prestance, son charme. Oui, l'homme est beau. Ses traits sont fins, sa mâchoire étroite est prête à fondre, à vous mordre, dans un baiser terrifiant et pourtant oh combien désiré. Ses longs cheveux sont noirs de jais, aussi profond que la nuit même, reflétant le feu, la lune et les étoiles. Ils sont tressés comme ceux d'un véritable seigneur de guerre, lui retombant comme des myriades de fouets jusqu'au bas de son dos, virevoltant à chacun de ses mouvements meurtriers, spectacle de forains dans une représentation funeste.

Il a de barbare de l'Ouest le corps, la soif de combat et la vie de nomade. Mais de noble des Wei du Nord, les traits fins, le raffinement des atours et son attitude entre prestance et cet aspect de supériorité naturelle. Il aimait à s'élancer dans la mêlée simplement vêtu de laine ou de cuir bouillie, loin des armures lourdes des soldats qui tentaient vainement de le stopper dans sa course meurtrière. Mais pouvait aussi s'annoncer à vous munie d'une toge de seigneur de Chine, comme si c'était lui qui régnait sur ces terres, une idée terrifiante, quand on connaît ses origines hunniques.

Alors oui, à le voir ainsi, il était puissant, il était bestial. Bien loin de ces buffles atrophiés de muscles qui vous brise de leur masse, mais aussi à part de ces guerriers fins et filasse qui se contorsionne dans des danses martiales. Lui était autre. Tout simplement à part. Pourquoi ? Personne n'a le temps de le découvrir, avant qu'il ne vienne vous prendre la vie, vos yeux toujours grand ouvert, captivé par vôtre bourreau.

Psychologie

Il est vrai que Daynan était un rire au milieu du combat. Il aimait cela. Vivait pour cela. La violence, la mort, le défi de ne pas être celui qu'elle emporte. Mais rassurez vous, ou pas d'ailleurs, mais l'homme était aussi sain que possible au final. Du moins, pour un enfant né dans un milieu de tueurs.

Cela se traduit, au delà donc de son amour pour le sang, une arrogance envers chacun, et un mépris certain pour l'autorité, le commun des mortels, voire la vie elle-même. Sa philosophie pouvant se traduire par « tuer, tant que tu ne l'as pas été », il n'a jamais fait de distinction dans ce choix. Hommes, femmes, enfants,... tout danger potentiel, présent ou futur, devait être éliminé. Oui, on peut traduire cela par une forme de peur également. Celle de justement quitter ce monde. Il est un homme sur le qui-vive, prêt à bondir, se jeter à la gorge de l'être le plus amical qui soit, simplement pour un geste un peu trop brusque. Il ne compte pas mourir sans se battre. Mais autant dire que si il le pouvait, il ne comptait pas mourir du tout...

L'homme vous apparaît donc comme un asocial particulièrement belliqueux n'est ce pas ? Cela pourrait être vrai, si il n'avait pas l'art et la manière de l'être. Car au bout du compte, malgré sans manque légèrement clair d'éducation réel, il aimait à deviser, se prendre pour un grand seigneur, lui qui a passé le reste de sa vie à cheval au milieu d’illettrés. Il a toujours eu une fascination pour le savoir, la connaissance qui semblait évolué chaque jour, sans qu'il ne puisse en saisir l’essence, le pouvoir que cela semblait posséder. Il sait se fondre dans la masse, paraître normal sans avoir à massacrer tout sur son passage. Il fallait bien cela de temps en temps pour faire profil bas tandis que des légions entières étaient à leur poursuite. C'est moment de paix, de quiétudes, il savait en profiter, se laissant aller à découvrir un autre monde. Il avait même un certain penchant pour la chair, les plaisirs des femmes, leur douceur et leur réconfort, quand bien même sa violence finissait toujours par lui rappeler qu'il ne pouvait que espérer. Mais cela restait plaisant, dans ce monde ou il n'y avait pas un besoin constant de se battre pour survivre. Dommage que l'appel du sang restait toujours le plus fort...

Mais alors, que pouvait on bien sauver de cet homme ? Un chien enragé, bien que pouvant avoir un moment d'attendrissement et vous lécher la main, n'en voudra pas moins vous la mordre dans les minutes qui suive et il faudra bien l'abattre.... Il ne vous semble pas mieux n'est ce pas ? C'est un fait, aux yeux de tous d'ailleurs. Pourtant, c'est bien un homme. Et à ce titre, il n'a pas une ou quelques faiblesses, blessures profondes qui se cicatrisent pas sur son âme écorchée. Il en est bardé, presque à vif. Seul, se sentant incompris et constamment en danger, il sait qu'il n'est pas comme les autres, que ce monde n'est pas le sien. Mais plutôt que de s’apitoyer sur son sort, chercher une main tendu qu'il risquait de mordre de toute manière, il préfère se battre et s'imposer à eux, à ces autres faiblards qu'il envie d'être normaux. Il n'a jamais connu une véritable guerre, jamais combattu en rang serré pour une cause commune. Il se bat pour lui, sans intérêt pour ses compagnons qui lui paraissent être également ses ennemis. Mais la guerre, il en vie bien une, en son cœur. C'est peut-être pour cela que depuis qu'il possède l'armure, depuis qu'il connaît la cause des berserkers. Il convoite le rôle de Cardinal de la guerre.... Aller toujours plus haut. Vaincre les autres et prouver son existence, son droit, sa vie...

Son Histoire

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