Gudmund Armure :
Gamma - Jörmungandr
|  Gudmund - Ase de Gamma - Jörmungandr [Terminé] ![Gudmund - Ase de Gamma - Jörmungandr [Terminé] Empty](https://2img.net/i/empty.gif) Dim 4 Oct - 11:45 | |  | Gudmund Qui est-il ? Nom : Gudmund.
Date de naissance : 26 Janvier 522.
Âge : 28 ans.
Sexe : Masculin.
Armure demandée : GodRobe de Gamma - Jörmungandr. Comment est-il ? Nombreux sont ceux qui se regardent dans un miroir pour se décrire. J'en suis incapable. Non que je n'aime point mon image. Seulement, je ne peux voir. Depuis ma naissance, mes yeux ne captent point la lumière. Je suis aveugle. Je vis dans ce monde obscur, entouré de mille ténèbres comme unique compagnon. Ce fut ma première grande faiblesse dans le monde rude et glacial qui m'entourait.
Mes yeux sont bruns comme le tronc des conifères, que mère m'a dit. Sans connaître la notion d'une telle couleur, sans pouvoir même me la représenter, mère m'a un jour fait sentir un tel tronc. C'était une sensation étrange. Différente. Je me souviens lui avoir demandé si chaque arbre était comme cela. Elle m'en a fait alors toucher un autre. C'était différent du précédent. Elle m'a alors parlé longtemps que chaque arbre était brun, mais que chacun était différent. Personne n'avait mes yeux, disait-elle. Je pense alors que j'ai souri.
J'ai toujours laissé mes cheveux pousser, d'aussi loin que je me souvienne. Au début, mère aimait s'en occuper. Elle prenait souvent quelques instants pour me les couper, faire en sorte que je ressemble à autre chose qu'un vulgaire monstre. De ma chevelure, elle a toujours dit qu'ils étaient blancs que la neige qui me donnait froid. Lorsque je m'étais exclamé que cela ne pouvait être possible, que je haïssais cette couleur, elle avait ri. Elle avait passé sa main dans mes cheveux et avait posé un tendre baiser sur mon front. Elle avait alors dit qu'un jour, « je comprendrais ». Encore maintenant, je n'arrive pas à comprendre.
Je ne suis pas grand, ni même petit en réalité. Je mesure une taille moyenne et ne dépasse aucun homme de mon village. Mon visage n'est pas vraiment celui d'un homme affirmé, sans être non plus celui d'une femme. Certains lui trouvent une certaine dureté, associée au froid qui m'a vu naître. D'autres le trouvent trop doux et peu endurci. Pour mon père, je ressemble trop « à une fillette » et je ne porte le nom d'homme qu'uniquement à cause de mon entrejambe garnie. Souvent, ce dernier me dit que je suis chétif, faible, voire misérable. Il lui est souvent arrivé de se demander comment j'avais survécu toutes ces années.
Mon corps est morcelé de différents tatouages, représentant ou mon histoire, ou le serpent-dragon Jörmungandr.
Je crois que ce que j'ai le plus entendu de moi était que j'étais une personne solitaire. Certains vinrent à me qualifier d'être une personne réservée et renfermée. Je suppose que cela doit être le cas. Au vu de ma cécité naturelle, et de mon corps chétif, je n'ai que rarement été vers les autres. Ce n'est pas pour autant que je n'apprécie pas la compagnie d'autrui mais, d'une certaine façon, je préfère le silence. En effet, mon handicap m'a obligé à perfectionner mes autres sens. Particulièrement mon ouïe et mon toucher, largement plus sensible. Sûrement même trop.
Profondément calme, je n'ai jamais su m'énerver ou garder rancune sur une personne. C'est de là que mon père, intransigeant, m'a toujours confondu avec une femme, me traitant régulièrement d'être soumis. Je n'ai jamais vraiment su lui répondre quoi que ce soit, sinon de baisser la tête.
On dit encore de moi que je suis tantôt naïf, croyant top aisément tout ce que l'on peut me dire, tantôt tête en l'air. Il arrive souvent que je n'écoute pas vraiment la personne, enfermé dans mon propre monde. Certains en rient. D'autres s'en vexent. C'est peut-être cela ce côté « bon enfant et pas viril » que mon père a si souvent décrié. Pour ceux qui ne me connaissent, je suis souvent trop sérieux. Mais lorsque je me retrouve dans un cercle d'intimes, je me laisse plus facilement aux rires et sourires. J'aime me laisser porter par l'allégresse de ces moments.
J'ai sûrement cette double personnalité, cette double identité, comme chaque être humain. Comme chaque arbre. Ce que l'apparence décrit. Ce que je suis auprès de mes semblables. Mais aussi celui que je suis derrière ces masques que je porte. Derrière tous ces sourires, seule l'obscurité continue de m'accompagner depuis ces temps immémoriaux. J'ai toujours connu l'obscurité.
Je suis un monstre, tel le serpent-dragon.
Je suis Gudmund.
Je suis Jörmungandr. Son Histoire Je suis né sur les rivages de la mer Baltique, une étendue d'eau froide où l'hareng était le produit le plus fréquent lors des pêches. Mon père était l'un de ces hommes qui partaient un matin et ne revenait parfois que le jour suivant. Ma mère restait le plus souvent à l'intérieur, dans la petite cabane qui nous servait de demeure. J'avais aussi un grand frère, un chasseur aguerri. Il y avait aussi ma sœur, une femme déjà promise à un homme du village. Et, moi, le monstrueux. Le dernier d'une fratrie. Celui que père tenta de sacrifier à Odin. Celui que mère allait chérir. De mon frère, je ressentais cette animosité sauvage et brutale. S'il avait pu, il m'aurait sûrement tranché la gorge dans mon sommeil. De ma sœur, ce n'était que de la pitié. Elle avait honte de son frère et évitait autant que possible ma présence.
Je suis né faible et chétif. Malade à la naissance, mon frère et mon père ne me donnèrent pas la nuit. Il faisait trop froid pour que je passe la nuit et lorsque le jour se leva, au plus grand désespoir, je vivais encore bel et bien. Mais la vieille femme qui donnait naissance n'était guère optimiste sur mon cas et ma mère ne tarda point à se rendre près de l'augure divin. Inquiète, elle demanda à ce que je sois recommandé auprès des Dieux et que si je ne pouvais accomplir mon destin ici, que je puisse rejoindre le Vahlalla. Les mots bouleversèrent mère. « Vahlalla, il rejoindra. Sa destinée, il doit accomplir. De grandes choses, sa vie est faite. Rentre, l'enfant vivra. »
Sûrement ceci ne vint pas à plaire à père qui tenta d'abord de m'abandonner dans les forêts enneigées. Le lendemain, Odin m'avait ramené auprès des mieux (de ce que mère avait dit). La deuxième fois, c'est par le sacrifice en l'honneur de nos dieux qu'il tenta de me faire disparaître. Ce fut un autre échec, puisqu'il fut arrêté par ma mère. Bien que personne n'était encore au courant de ma cécité, ma pauvre condition d'enfant faible ne me laissait que peu de chances de passer tout en hiver et, encore moins, de passer toute une année.
C'est à ma troisième année que l'on découvrit le deuxième mal. J'étais né aveugle. Je ne voyais rien. J'étais incapable de voir quoi que ce soit, pas la moindre lueur du jour. Aucune couleur ne me parvenait. Mon père s'était alors mis dans une colère foudroyante. Il avait longuement hurlé sur mère, lui disant qu'elle était incapable de lui faire un bon enfant. Ce jour-là, et c'était une première, il l'avait frappée. Il s'en était voulu. Puis il était parti. Il avait fui. Il avait été voir l'augure qui lui avait répété les exacts mots que trois ans auparavant. Finalement, père était parti en mer durant plusieurs jours.
C'est seulement à ma huitième année que je pris pleinement conscience de mes propres handicaps. J'étais faible, régulièrement malade et, en plus, aveugle. Je n'avais rien à mon avantage. Mon père et mon frère me haïssaient. Nombreux étaient les villageois à me craindre car, malgré ma condition, je survivais chaque hiver. Certains vinrent même à détester ma famille pour m'avoir engendré. En quoi méritais-je la bénédiction des Dieux et pas leurs propres enfants ? Je passais le plus clair de mon temps à pratiquer des activités de femme, avec ma propre mère, souvent à l'écart des autres villageoises. Lorsque je n'étais point en sa présence, elle me savait souvent en compagnie du vieillissant augure. Ce dernier s'était ainsi pris de compassion pour ma personne et passait une partie de ses journées à me conter les histoires divines. Si j'entendais souvent parler d'Odin de la bouche des villageois, il me parla longuement de son fils, Thor, d'Yggdrasil, de Fenrir et de tant d'autres divinités qui, bientôt, peuplèrent mon esprit. Cet homme devint mon premier ami.
Cette année-là, ma sœur vint à partir du foyer, quittant définitivement notre village. Mon frère prit alors une épouse et quitta lui aussi le foyer, sans pour autant abandonner père et mère. Ma mère continuait de prendre soin de moi et père partit de plus en plus souvent en mer. Il disait devoir pêcher de plus en plus loin pour obtenir une récolte suffisante mais, je le savais, il fuyait ma présence. Lorsqu'il était au village, il était plus souvent à la taverne qu'à la maison, au grand dam de mère qui était, je le savais, en plein conflit interne. Elle savait devoir choisir entre son fils handicapé et maladif ou son époux. Mais l'amour d'une mère est le plus puissant et jamais elle ne sut m'abandonner.
C'est seulement l'année suivante que ma vraie nature s'éveilla auprès de mon Maître et Ami. Bien qu'il était aussi proche des dieux que mon père l'était de moi, même s'il n'était point entendu de ceux-ci, l'homme en savait énormément. Aussi, lorsque je m'éveillai pour la première fois, il ne s'était pas inquiété. J'avais senti son petit sourire, amusé. « C'était cela que j'avais senti. Je dois voir ta mère, Gudmund. Va me la chercher. » Il ne s'était pas expliqué. Ni à ce moment-là. Ni à aucun instant. Il avait parlé avec ma mère. J'étais resté assis, les jambes croisées, patientant dans le froid. J'avais senti le regard haineux de plusieurs villageois. L'un d'eux avait craché au sol en me croisant. Mais, en silence, j'étais resté là. Le jour suivant, alors que j'étais âgé de ma neuvième année, le vieillard était venu jusqu'au foyer. Pour la première fois depuis que je le connaissais, l'homme s'était déplacé. C'était là la première fois que je le savais hors de sa cabane. Il m'avait alors tenu de biens énigmatiques paroles : « C'est aujourd'hui que ta quête commence. Il te faudra trouver ton chemin et ta voie. » Mère avait pleuré. Père n'était pas là lorsque, en silence, l'homme m'avait emporté.
Nous avons quitté le village ce jour-là. Je ne me suis pas retourné comme le commun voudrait. Je n'avais rien à regarder. D'ailleurs, personne n'avait remarqué mon départ et tout avait continué comme si je n'avais jamais existé. Je me souviens encore du contact de l'homme. Il avait posé son bras sur moi et m'avait conduit à travers des chemins que je ne connaissais point. Nous nous sommes arrêtés le temps d'une nuit dans une auberge locale. Le lendemain, nous avions aussitôt repris notre voyage. Au troisième et quatrième jour, mon corps s'était habitué à ce rythme. Après une semaine, nous avions davantage parcouru de distance que je n'en avais parcouru sur toute ma vie.
Et, soudain, je me retrouvais seul.
« Laissons-le vivre. Il ne pourra pas nous faire d'mal. Il est aveugle ! Qu'il s'mange chaq' arbre. » C'étaient trois hommes. Trois bandits. Des petites frappes. Je me souviens avoir entendu un râle provenant de mon Ami. Je me souviens de cette colère qui m'avait alors envahi. Puis mon conscient s'était laissé inonder d'une force inconnue. J'avais senti le sourire fier du vieillard et sa voix, faible, qui m'appelait à la raison. Puis l'inconscience m'avait soufflé.
Ouvrant les yeux sur l'obscurité, une main s'était aussitôt posée sur mon torse. Une peau douce était entrée en contact avec mon propre corps et, les sourcils froncés, je me questionnais. Pourtant, nul mot n'eut le temps de dépasser mes lèvres qu'une voix, féminine, basse et douce, s'était faite entendre. « Ton père est mort, mon enfant. » J'avais alors froncé les sourcils. Comment savait-elle qu'il était mort alors que nous étions à plus d'une semaine ? « L'homme qui t'accompagnait, il est mort avant que je puisse faire quelque chose. » Je n'avais rien dit. J'avais seulement hoché de la tête, acceptant la triste réalité qui s'imposait à moi. J'étais orphelin de mon seul ami, loin de ma mère et en présence d'une inconnue. « Je t'ai soigné. Tu avais de graves blessures. Odin est ton bienfaiteur. » Encore cette réplique. C'est sûrement à ce moment-là que je lui expliquai ma propre situation. Elle n'avait alors rien dit. J'avais senti le froissement de son vêtement alors qu'elle se redressait. Mais elle était restée silencieuse.
Ce n'est que plusieurs jours après que mon voyage reprit. J'étais alors seul, avec les mots de la sorcière en tête. Comme mon vieil ami, elle avait longtemps parlé des dieux et de leurs travaux. Elle avait parlé et j'avais écouté. Elle m'apprit aussi que si j'étais aveugle, il valait mieux pour moi garder les yeux fermés plutôt que d'effrayer le monde par mon regard vide. Si elle ne fut pas un tournant dans mon existence, elle me fit me questionner sur ce que j'étais réellement. Étais-je réellement si béni par Odin ? Pourquoi veillait-il ainsi sur moi ?
C'est en l'an 534 que je pris pleinement conscience de ma condition lorsqu'elle me prit sous son aile. Venant me trouver sur un chemin enneigé, ressentant sa présence, je m'arrêtai avec prudence à quelques mètres. Les yeux fermés, les sourcils froncés, j'avais porté la main au bâton que je portais à la hanche par réflexe. « Tu n'en auras point besoin, Gudmund. », me dit-elle alors. Surpris qu'elle puisse connaître mon nom sans que je me sois encore éveillé. « Je connais les réponses à tes questions. Suis-moi. » Impérieuse. Impériale. Elle dégageait une aura qui me forçait à la suivre. Aussi, sur le chemin, alors que je traînais, elle m'expliquait. Sa voix, douce et posée, était elle une mélodie. « Ton Eveil a été, pour le moins, fracassant. Tu as tué trois hommes avant de perdre conscience. Il te faudra apprendre à te maîtriser et ne pas réagir avec de telles émotions à l'avenir. »
Alors que l'an 535 s'ouvrait, une nouvelle épopée s'écrivit. Je découvris un autre monde, un nouveau peuple et une nouvelle famille. Pour la première fois, j'étais accepté et je me sentais réellement « chez moi ». Une énergie que j'avais ignoré jusqu'à maintenant coulait en moi. Une énergie qui semblait habiter le monde qui m'entourait depuis ma naissance. Une énergie que j'avais jusque-là ignoré. Je découvrais le Cosmos.
Année 542. C'est l'année où je devins un véritable Chevalier Divin. Après toutes années, alors que j'atteignais ma vingtième année, la bénédiction d'Odin se révélait à moi. Je devenais ce à quoi je devais être destiné. Je devenais Jörmungandr, le dragon-serpent. Celui qui déferlait lors du Ragnarök. Celui qui inondait les terres de ses raz-de-marées. Je devenais un nouvel homme. Mais je restais aussi le même aveugle. Seulement, je m'étais trouvé. Alors, je pensais à cette vieille sorcière, à ce mentor et à mère. Si seulement je pouvais revoir mon père. Ou mon frère. Que chacun sache et connaisse l'homme que j'étais devenu.
En 550, une nouvelle ère commence. Et je serai de ceux qui écriront cette nouvelle histoire. Je ferai partie de cette histoire. Et jamais personne ne se souviendra de mon père, le pêcheur, ou de mon frère, le chasseur. Personne ne se rappellerait le vieil augure, ni cette sorcière. Mais chacun m'avait façonné et lorsque je devrai conter mon histoire, je parlerai de chacun de ces êtres. Et vous, qui êtes vous ? Age : 23 ans.
Quelle est votre expérience des forums RP : Cela fait des années maintenant que j'ai commencé. Très exactement, cela fait maintenant treize ans que j'ai commencé. J'ai fait des forums de tout type et tout genre, bien que j'ai toujours eu une préférence pour un genre plus fantastique et médiéval. Je n'ai jamais réellement pratiqué de Rp sur Saint Seiya, mais j'ai déjà approché la structure des Rps mangas. Mais l'alliance « histoire » et « manga » est plaisante.
Comment avez-vous connu le forum : Je suis passé par un Topsite. Pour tout vous dire, je ne saurais plus dire lequel. J'ai seulement tapé « Top 50 mangas » dans ma barre de recherches, comme je le fais toujours.
Dernière édition par Gudmund le Dim 4 Oct - 16:46, édité 16 fois |
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Aisleen Armure :
Aucune
| | Re: Gudmund - Ase de Gamma - Jörmungandr [Terminé] Dim 4 Oct - 17:52 | | | Alors, voyons voir cette présentation amigo.
Je n'ai rien à redire sur ton style d'écriture, que je trouve plaisant à lire et agréable. je suis juste frustrée par ces zones d'ombres qu'il y a dans ton BG, notamment lors de la découverte et de la maitrise du cosmos. Afin de lever le voile sur tout cela, j'espère que tu nous éclaireras par le biais de Chroniques!
Tu l'auras compris, je te donne donc mon oui, ainsi que tes 5 points d'Eveil et tes 18 points de compétences.
Le camp des Ases ne comptant pas encore beaucoup d'inscrits, n'hésites pas à te rendre dans la section "Demande de rp" pour trouver des partenaires.
Je te souhaite bon jeu et beaucoup d'amusement sur Age of Gold!
EDIT: Sorry Octavie, j'étais déjà dessus quand tu as posté! |
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