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 Léo no Childéric [Terminé]

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Message Léo no Childéric [Terminé]   Léo no Childéric [Terminé] EmptySam 19 Sep - 23:04
Pseudo
Qui est-il ?


    Nom : Childérich.
    Date de naissance : 24 juillet 524.
    Âge : 26 ans.
    Sexe : Masculin.
    Armure demandée : Gold Cloth du lion.


Comment est-il ?

    Childéric est un véritable cliché de ce qu'on pourrait s'imaginer en voulant se représenter un guerrier franc. Très grand même selon les standards de son peuple, mesurant près de deux mètres dix, c'est une véritable montagne de muscle. Sculpté dès son plus jeune âge par les entraînements auxquels il a été soumis, de plus en plus dur et dangereux ainsi que les travaux agricoles qui eux, sont arrivés plus tard. De même, ce corps de guerrier est également là pour témoigner que, tout jeune, il a connu le tranchant acéré des lames d'acier et le mordant des fouets. .

    Ainsi, comme il est de coutume dans son peuple, il laisse pousser ses cheveux, d'un blond de blé. Qu'il attache en une longue queue de cheval le plus souvent. Ces cheveux sont un symbole de royauté chez son peuple. Il les laisse donc pousser pour affirmer son statut de prince du sang. De même, son visage est rongé par une épaisse barbe de la même blondeur d'or que ses cheveux, qu'il, contrairement à ses cheveux, taille et coupe régulièrement. Ses yeux d'un vert très sombre, contraste avec toute cette clarté capillaire, qui lui donne un regard qui peut être aussi dur que joyeux. Très expressif donc. Depuis peu, on distingue également des notes d'or dans tout ce vert, comme s’il s’agissait des yeux d'un félin.

    Sa voix est chaleureuse et forte. Capable, s'il monte le ton, de se faire entendre dans les tumultes d'une mêlée sanglante, mais aussi bien en faisant trembler les murs de son rire puissant en tapant avec sa chopine sur la table, en réponse à un bon jeu de mot ou à une remarque bien placée.

    Quand il ne passe pas son armure d'or, il aime se vêtir au plus simple. Avant d'être le chevalier d'or du lion, il lui arrivait souvent de porter un juste au corps de cuir de bouillit pour pouvoir s’entraîner. Maintenant, il le délaisse complètement, pour une tenue de lin simple. Une large tunique, de couleur clair le plus souvent, un peu moins jaune que ses cheveux, lui tombant un peu plus bas que le bassin, qu'il sert à la taille avec une ceinture de cuir marron à boucle d'or. Ainsi qu'un pantalon plus sombre de la même matière, tenu lui, par une petite ceinture de corde. Il se chausse de botte courte de cuir noir, confortable avant tout. Si on ne savait pas qu'il est l'un des hommes les plus importants du sanctuaire, on aurait facilement pu le prendre pour un paysan. Il lui arrive aussi de porter de temps en temps une chevalière sur l'un de ses doigts, il s'agit en réalité d'un anneau sigillaire, en or, souvenir d'une vie passé. Auquel il attache une importante valeur sentimentale. De fait, il préfère le garder bien en sécurité dans son temple que de l’avoir avec lui.

    Noble et juste, avec un cœur d'acier. Voilà une façon de résumer facilement le chevalier d'or du lion. Mais, peut-être trop facilement. En effet, même si ce dernier possède un cœur profondément noble et bon, ainsi qu'une volonté de fer, il est bien plus complexe que ça.
    On ne nait pas parangon de justice et d’honneur, on le devient.

    Il a acquis au fil des ans un sens aigu du devoir, et ça n'a pas été une tâche facile, son maître a dû batailler bec et oncle pour que, le jeune homme qui préférait se battre pour le plaisir, boire et baiser, s'intéresse à autre chose que ses propres plaisirs et désirs. Mais son maître a finalement réussi à en faire un chevalier dont n'importe qui serait fier, capable de mettre sa vie en jeu pour en sauver ne serait-ce qu'une seule. Capable de se relever sans cesse, pour protéger les gens qui ont besoin de lui, pour protéger le monde.

    Il respecte énormément la déesse Athéna et le pope. Après tout, c'est indirectement grâce à eux qu'il est encore en vie aujourd'hui. Mais surtout qu'il ressent, en son cœur, la justice de la cause de la fille préférée de Zeus. Élevé pourtant dans la foi chrétienne de Rome, son grand-père étant le premier roi franc chrétien, il n'a pas eu de mal à accepter un monde différent du sien et s'y est fondu particulièrement vite et bien.

    Mais ce sens du devoir, de la justice et cette bonté ne sont pas les seuls traits de caractère du chevalier. Il a gardé ce petit côté fêtard qu'il avait étant plus jeune. Il aime régulièrement se rendre dans les tavernes qu'il visite, ou dans les bordels, pour honorer comme il se doit, femmes et boissons ! Récemment, il s'est trouvé un compagnon en la présence du chevalier des Gémeaux pour l'accompagner dans ce genre de sortie. Il a pris l'habitude de le faire en cachette, à cause de son maître mais depuis qu'il a acquis son armure, il n'a pas arrêté pour autant. Un chevalier d'or rond comme une queue de pelle dans une taverne, n'est pas bon pour le prestige !

    De manière générale, il aime les gens, il aime rire et être entouré. Il n'a pas de problème à aller vers les gens et se faire des amis. Il est le premier à plaisanter, sur tout et n'importe quoi, quelquefois un peu mordant, mais jamais méchant. Une personnalité qui couplet, à son physique, l'empêche difficilement de passer inaperçu qu'importe l'endroit où il se trouve, surtout si c'est dans une taverne et qu'il a décidé de lever le coude.

    Il a réussi à mettre de côté toutes les blessures de son passé, pour pouvoir aller de l'avant. On lui a permis ainsi de faire quelque chose de plus grand, de différent. Il a mis du temps avant de le comprendre, lui qui n'avait que les mots de vengeance et de guerre à la bouche. Il n'a que faire maintenant de son héritage perdu, de ses oncles assassins. Tant que la justice d'Athéna ne lui demande pas de frapper, il reste le lion qui dort, avant de montrer les crocs !


Son Histoire

    Nous sommes en 524, dans le royaume des francs d’Orléans, le roi Clodomir vient de mourir au combat contre les barbares burgondes. Ses frères décident alors de se partager les restes du royaume de leur défunt ainé. Mais la loi des francs veut que chaque fils hérite d'un fragment du royaume de son père, c'est valable pour les trois frères aînés de Childéric, ainsi que lui, le bébé qui vient à peine de pousser son premier vagissement. Deux de ses frères aînées, moururent alors, tué par leurs oncles. L'autre réussi à prendre la fuite et devint plus tard un saint homme. Mais le forfait accompli, il ne restait plus qu'à s'occuper du bébé....

    Mais c'était sans compter l'intervention de l'envoyer de Byzance, présent à ce moment-là à la cours du roi Clodomir pour l'entretenir de la lutte contre les barbares burgondes et lui assurer le soutien de l’Empire. N'ayant déjà que trop longtemps serré ses poings et retenu ses crocs,  laissant un garçon de dix et dix-sept ans se faire massacrer, il a décidé de s’occuper du bébé. Le mettant alors à l’abri en le prenant sous son aile et repartant avec lui sous le bras. Au final, voilà qui arrangeait tout le monde. Plus de successeur possible à Clodomir et un royaume libre d'être divisé entre les fils survivants du roi Clovis, c'est à dire, les frères de Clodomir, malgré leur étonnement devant le berceau vide quand ils sont entrés dans la nurserie pour finir ce qu'ils avaient commencés. Bien content de ne plus à avoir encore à verser leur sang et surtout, à tuer un nourrisson vieux de quelques jours.  

    Mais c'était le début d'une vie nouvelle pour le bébé. Childéric c'était son nom, en hommage à son arrière-grand-père. L'épaisse chevalière qu'il portait autour du cou, frappé pour sa naissance, en attestant. Le voyage de retour fut difficile pour Phocas. En effet, il n'avait pas vraiment idée de comment s'occuper d'un bébé. Combattre des monstres mythiques, oui, il savait s’y prendre. Mais savoir de quoi avait besoin un bébé qui venait de naître, s’était tout autre chose. Mais le petit était solide et fini, tant bien que mal et sans heurt, par arriver entier là où l'homme d'une quarantaine d'année qui l'avait enlevé voulait l’emmener, en Grèce, au sanctuaire d'Athéna ! Et plus particulièrement, dans la maison du chevalier du lion.

    Dès que le petit gars eut six ans, le chevalier d'or commença alors personnellement son entraînement. Il n’avait élevé jusqu’à là, comme il l’aurait été chez lui, ne lui cachant pas qui il était, ni d'où il ne venait. Et lui avait appris les coutumes de son peuple que lui, Phocas du lion, connaissait. De même, il l'avait élevé dans la foi chrétienne que partageaient les francs. Ainsi, très jeune, le petit s'est laissé pousser les cheveux, pour mettre en avant son statut royal. Mais ce n'est pas tout ce qu'il apprit avec l'homme d’Athéna ainsi que des précepteurs choisi par ce dernier, pour s'occuper de son enseignement pendant son absence. En effet, son maître, dû partir un long moment en 531 pour une obscure mission, dont il ne parlerait à son disciple que bien plus tard !

    Ce fut la première fois qu'il resta seul aussi longtemps sans son maître. C'était un moment difficile pour lui, mais le pire, fut son retour... Car il revient gravement blessé du front. Il s'est vraiment inquiété pour lui et pour la première fois, il prit conscience de ce qu'était la mort. Certes, il ne savait pas vraiment ce qu'il s'était passé, mais il avait compris que c'était pour aller à la bataille. Ce fut le premier contact entre le jeune garçon et la guerre…

    Il le sentait dans son cœur, dans corps, dans son esprit ! Et une nouvelle partie de lui, issu de choc, s’ouvrit. Ce qui plus tard se révéla être son cosmos. Mais il n'en avait pas totalement conscience sur le moment. Le vieux chevalier, lui, en avait eu conscience. Il savait ce que son disciple allait devenir et tout ce qu’il devrait accomplir pour qu’il y arrive...

    La routine a fini par reprendre ses droits, la blessure du chevalier d’or du lion finalement soigné. La vie des deux hommes a donc pu continuer tranquillement, séparé entre les cours théoriques qu’il soit sur les langes, l’arithmétique, la diplomatique ou bien encore sur la mythologie et le cosmos en lui-même. Les entraînements physiques, parfois dangereux, se sont eux qui laissèrent de nombreuses cicatrices sur le corps du jeune homme. Ainsi que les longues séances de méditation, et les longues journées passaient les mains dans la terre. Car pour Phocas, le travail de la terre était un excellent moyen de renforcer autant son corps que son esprit. Couper des bûches avec une hache entraîne son corps et son poing, ainsi que d’autres travaux du même type. Mais ce travail pousse également l'homme à comprendre ce qu'il doit à cette terre. Ce qu'il est censé faire pour survivre. Une sorte de méditation physique, joignant l'utile à l'agréable si on peut dire. La force d'un chevalier était, de plus, bienvenue dans les travaux agricoles menés par les paysans du sanctuaire et nécessaire à sa survie.

    Mais plus le jeune garçon grandissait et plus son cœur était troublé et impétueux. Rien à avoir avec celui du vieux saint, calme, posé et triste. Le corps du jeune homme s'était déjà sculpté en celui d'un guerrier émérite. Son corps, marqué par les cicatrices, témoignant de la rudesse de ces exercices.  Quinze ans à peine et il aurait pu prétendre à une armure de bronze sans soucis, mais ce n'était pas ce que son mentor voulait pour lui. Il voulait qu'il récupère son armure d'or, depuis toujours, il le formait pour être son successeur. Mais, jamais il ne lui avait dit, de peur que son ego ne s'en sorte renforcer. Et le jeune homme n'avait vraiment pas besoin de ça !

    En effet, malgré la routine des exercices, le jeune Childéric était plus prompt à aller lever le coude ou séduire les jeunes femmes que de poursuivre ses exercices avec son maître, surtout la partie théorique, pourtant ô combien nécessaire. De même et c'était là son principal problème, son cœur était tourné vers le royaume qui aurait dû être le sien, regrettant sa vie perdu, plutôt que vers le sanctuaire et ses devoirs.

    Il lui manquait donc, plus que la puissance, le cœur qui fait qu'on est choisi par son armure d'or. Les conflits entre les deux hommes étaient de plus en plus nombreux mais rapidement, Phocas y mettait simplement fin en congédiant son protégé. Qui bien souvent, allé ou taper dans des rochers ou creuser des sillons pour évacuer sa colère, puis vider quelques peintes pour oublier finalement la souffrance qu'il avait infligée à son propre corps et à son maître. Le comble de leur disputes, fut quand le jeune homme avait vingt-et-un ans, lorsque une fois de plus, le grand pope eut besoin de faire marcher les armées du sanctuaire. Phocas refusant que son disciple endosse une armure et participe au combat, même en tant que simple soldat.

    Encore une fois, le retour de bataille fut difficile, il avait trouvé quelque chose de changé, profondément changé, chez son maître. Pas seulement lié au combat, déjà il l'avait vu revenir de la guerre et il savait l’effet qu’elle pouvait avoir sur le corps et l’esprit. Cette image de son maître baignant dans son propre sang ne l'avait pas quitté. Les morts, les blessés, les odeurs de sang et de chair gangrenée… Oui, il disait vouloir la guerre, mais n’avait à l’esprit que les chansons et les récits de gloire ! Il avait presque oublié les autres cavaliers…  

    Il était allé voir son maître, qui malgré l’absence de blessure, était très diminué. Il était resté à son chevet les jours qui ont été nécessaires à sa convalescence, mais une fois le chevalier en titre remis sur pied, il avait repris sa bouderie d’enfant. Enfermé dans son ego et son orgueil. Ne voulant pardonner, à celui qui l'avait privé de son droit de combattre, de son titre de prince et de sa vie de guerrier franc. Qui en plus de ça, le couvait trop et le priver encore et toujours, de la dignité de la chevalerie, ainsi que l’honneur de combattre à ses côtés et pour la cause de la déesse !

    Il ne parla pas au vieil homme pendant un très long moment après ça. Trop longtemps même… Quatre longues année de rapport froid et tendu, qui pesait énormément sur le cœur du chevalier d'or, mais c'était le prix à payer. C'était à son disciple de faire le premier pas, c'était à lui de comprendre qu’il devait ouvrir son cœur et ne pouvait réagir de cette façon. Une leçon de plus, que le maître voulait donner à son élève, la plus importante mais aussi la plus dur qu'il n'eut jamais à prodiguer... L'âge avait rattrapé Childéric, et il avait compris un peu mieux ce que voulait dire être un chevalier d'Athéna, il avait vu, ses amis mourir lors de cette fameuse bataille. Et malgré tout, il avait été content de voir rentrer son vieux maître, jamais il ne lui avait dit, trop fier, trop orgueilleux pour faire le premier pas. Ainsi, âgé de vingt-cinq ans maintenant, il avait la force d'un chevalier d'or, mais il lui manquait avant tout deux choses pour rentrer dans cet ordre mythique, le cœur et le septième sens.

    Et bientôt arriva, le jour où il acquit et cette justesse de cœur et cette force d'âme qui lui manquait. Son maître l'a emmené à l'écart du sanctuaire. Pour un nouveau type d'entraînement. En effet, il avait bandé les yeux de son disciple et l'avait installé sur un aplomb rocheux où il ne pouvait tenir debout que sur un seul pied. Le but de l'entraînement était simple, réussir à frapper d'un coup suffisamment fort, ceux qui l'attaqueraient sans relâche. L'exercice ne s’arrêterait que quand il y arriverait. Il fut donc attaqué de toute part pendant trois jours entiers, sans jamais pouvoir réussir à toucher sa cible. À bout de forces, affamé, luttant difficilement contre le sommeil et la soif....

    Plusieurs fois il avait voulu abandonner, renoncer, mais il voulait prouver à son maître ce dont il était capable et il prit sur lui, comme jamais il avait pris sur lui. Et ainsi, jamais il ne s'était senti aussi faible, mais également, aussi en phase avec lui-même et l'univers, aussi capable de se dépasser, de se concentrer, qu'à ce moment précis. Au point du troisième jour, il concentra alors son cosmos d'une façon nouvelle, plus profonde, plus complète, il était enfin en phase avec lui-même et le monde. Et enfin, il réussit à frapper ! Le coup était d'une rare violence et d'une vitesse qu'il se croyait incapable d'atteindre, ce n'est pas un coup, en réalité qu'il a donnée sur le moment, mais une multitude, à la vitesse de la lumière. Il venait d'utiliser l'une des techniques de son maître, à la perfection.

    Le petit aplomb rocheux céda alors sous le poids et la force de l'impact. Entraînant alors les deux combattants quelques mètres plus pas. Ce réceptionnant tant bien que mal, notre jeune héros enleva finalement son bandeau. Cherchant son maître du regard, mais sans le trouver, il regarda alors enfin sous lui et c'était là que se trouvait celui qu'il cherchait. La bouche couverte de sang. De même que l'or de son armure, souillé par le liquide carmin qui là, avait largement eu le temps de coagulé durant les trois jours de l'entraînement. C'est là qu'il comprit à quel point il avait été stupide et puéril... Tout venait de prendre à ses yeux un jour nouveau.

    Le temps qu'avait mis son maître à se remettre de la dernière bataille, les disputes qu'il écourtait toujours très vite en congédiant son disciple. Son corps le trahissait doucement mais sûrement, la maladie le rongeait complètement. Peut-être le cosmos l'avait aidé à tenir si longtemps, mais avec des si, on pouvait faire beaucoup de choses, il devait lui, faire face à la réalité. Toujours est-il qu'au moment où il n'aurait dû être que joie et fierté, Childéric ressentait alors un vide profond. Son maître était mort, ou du moins, ce n'était qu'une question de minutes. Il essaya alors de le soutenir, lui répétant qu'il allait aller bien. Mais d'un geste mal habile, l'homme avait posé son doigt sur sa bouche pour lui dire de se taire. Il fallait qu'il écoute les derniers mots de Phocas du lion d’or.

    Il lui dit alors qu'il était fier de lui, fier de ce que son fils avait accompli et fier de l'homme qu'il était devenu. Qu'il aurait dû lui dire avant ce qu'il avait sur le cœur. Et qu'il ferait un formidable chevalier, juste, noble et valeureux. Un guerrier implacable, sur lequel ses camarades pourraient se reposer. Mettant sa vie en jeu s'il le fallait, sans la moindre hésitation pour en sauver une seule. Les larmes coulaient abondamment des joues du jeune Childéric et tombaient sur le vieux chevalier, se mélangeant avec son sang. Le jeune homme ne savait que répondre. Il venait de comprendre qu’en réalité, ce qu'il voulait, il l'avait déjà.

    Une famille, une terre à défendre, un but. Il avait seulement fallu que son père meurt pour qu'il s'en rende compte... Quel idiot il était au final. Avant qu'il n’ait le temps de répondre, le vieil homme mourut, mais le sourire aux lèvres. Il avait compris tout ce qui se passait dans la tête du jeune homme, c’était son fils après tout ! Et les mots qu'il avait dans le cœur mais qui ne voulait pas sortir, il les avait parfaitement entendus. Il aurait juste, lui, aimer les dire à son père. Il le regretterait toute sa vie... Mais il n'eut pas le temps... Et il ne l'aurait plus jamais ! Mais une nouvelle vie était sur le point de démarrer, en cette fin d'année 549. L'armure d'or de son père s'est alors animée pour quitter le corps de ce dernier et se poser sur son corps à lui. Fini Phocas du lion d'or, c'était le commencement de Childéric du lion d'or !

    Il se leva alors et souleva le corps de son père. Le visage froid et fermé. Les yeux toujours ruisselants de larmes. Elles s'étaient taris le temps qu'il arrive au temple du lion. Où il déposa dans son jardin le corps de son parent, avant de l'enterrer proprement, pour permettre aussi aux amis de sa famille de rendre hommage à celui qui venait de tomber. Il remonta alors une à une les maisons séparant celle du lion au temple du grand pope, avec l’armure de son père sur le dos, toujours taché du sang de ce dernier. Et se présenta devant le maître du sanctuaire pour plier le genou, prêtant le serment des chevaliers d'or. Sur maintenant, de se montrer digne de la volonté de son père et des valeurs qu'il lui a transmis tout le long de sa vie...


Et vous, qui êtes vous ?

    Age : 22 ans
    Quelle est votre expérience des forums RP : Pfiou ça fait longtemps, j'en ai écumé beaucoup !
    Comment avez-vous connu le forum : Un vieux pervers m'a convaincu de venir.



Dernière édition par Childéric le Mer 30 Sep - 21:22, édité 1 fois
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Message Re: Léo no Childéric [Terminé]   Léo no Childéric [Terminé] EmptyMer 30 Sep - 20:59
Bienvenu à toi sur Age of Gold Childéric!

Comme je te l'avais demandé, tu as corrigé les tournures de phrases maladroites et les erreurs. Il en reste encore quelques unes, mais rien de bien méchant rassures toi. Tu as mon oui pour la validation de ta présentation, et je t'accorde de fait, les 5 points d'Eveil et les 18 points de compétence.

Je te laisse toutefois encore l'accès à ta fiche, car je sais qu'une âme charitable (votre humble serviteur hum hum) t'as trouvé de jolies images dignes du Lion Wink

Bon jeu à toi parmi nous, et j'espère que tu t'amuseras comme un petit fou!
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Message Re: Léo no Childéric [Terminé]   Léo no Childéric [Terminé] EmptyMer 30 Sep - 21:58
Un grand merci à toi pour les précieux conseils et surtout le coup de main pour les image, j'ai grave la classe maintenant Very Happy Du coup, tout est bon dans la pres' maintenant !

Et encore merci Wink
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Message Re: Léo no Childéric [Terminé]   Léo no Childéric [Terminé] EmptyMer 30 Sep - 22:00
De rien, je t'en prie, ce fut avec plaisir! Et si tu as besoin n'hésites surtout pas Wink
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