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 Sypher - Capitaine de l'Antarctique, Marina de l'Aloade

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SypherSypherArmure :
Scale de l'Aloade
Message Sypher - Capitaine de l'Antarctique, Marina de l'Aloade   Sypher - Capitaine de l'Antarctique, Marina de l'Aloade EmptySam 4 Juil - 15:27
Sypher
Qui est-il ?
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    Nom : Sypher
    Date de naissance : 27 Mai 523 (Gémeau)
    Âge : 29 ans
    Sexe : Masculin
    Armure demandée : Scale de l'Aloade


Comment est-il ?

    Du haut de son mètre quatre-vingt-douze, Sypher surplombe la masse populaire sans le moindre embarras. Doté de contours musculaires tracés à la craie, il n'en reste pas moins massif corporellement. Imposant, à l'effigie de statues de marbre, il prend racine tel le séquoia s'élevant en maître. Par le biais de sa prestance, il inspire l'attention, force le respect. Personne n'oserait mettre en doute la solidité de sa droiture.

    Son interminable chevelure élancée, peinturlurée de copeaux argentés, se suspend à la lévitation aérienne, gambadant au rythme de cette chevauchée atmosphérique. Cette dernière se farde occasionnellement d'une teinte améthyste diaphane, sous l'effet de faisceaux ensoleillés. Ses prunelles, elles, se colorent d'un accent céruléen. Les mots bleus, que l'on dit avec les yeux. Une sévère finesse nappe les aspérités propres à son menton, lui conférant une carrure somme toute comminatoire.

    L'élégance ne lui sied que médiocrement, tant l'insubordination forge le substantiel de son tempérament. Par soucis d'aise, il s’accoutre pour tout potage d'un simple veston ébène sans manches, qui plus est éraflé sous toutes les coutures. Peu lui en importe, du moment qu'il conserve la plénitude de son habileté en combats. Cette coquille externe le prémunit d'un verso pénétrable. Réceptif aux serrements de cœur, le colon essuie les larmes de ses attachements en sous-marin. Jadis amputé par des traumatismes contondants, il s'évertue à se calfeutrer, en proie aux affres d'antan.

    De temps en temps, une fierté mal placée imprègne sa contenance, conférant à l’Atlante une rudesse tantôt rustre, tantôt réticente. Craintif à l’idée d’exposer sa vulnérabilité à autrui, il s’acharne à pétrifier ses ébranlements thoraciques à la manière d’une pierre d’achoppement, collaborant à réduire à néant quelconque talon d’Achille. Le revers de cette médaille se personnifie par un bourreau moral, condamnant son affect aux dépens du savoir-vivre.


Son Histoire

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    Chambre souterraine. Réminiscence d’une existence abstraite. Pianissimo, mes yeux s’ouvrent, et constatent. Mon corps se retrouve isolé au centre de cette cloison aquatique, égaré. Un océan d’effroi, immense. Mon souffle se retient. Un sentiment de froideur m’étreint, me broie la gorge. Mes pupilles s'efforcent à chercher une échappatoire. Rien ne se distingue. Rien ne s'agite. Rien n'apparaît. Le néant me guette. La mort m'épie. Les abysses s’étendent à perte de vue, glaciales. La clarté du Soleil se voit tant éloignée. J'en ai négligé même la saveur, la sensation. Mes pensées s'assoupissent, éteignant peu à peu les ultimes lanternes de mon existence. La flamme de mon regard se consume, cède. Est-ce l’Au-delà ?...

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    Depuis l'embrasure béante incrustée à la bordure de son chevet, oblitérée d'un simple vitrage opaque, Sypher examinait les mouvements subtils des reflets, les balancements fugitifs des ombres, malheureusement trop peu abondantes. La ruelle concordant à l'accès de sa demeure ne s'avérait que modérément fréquentée au sein de la colonie. Le lotissement abritait exclusivement le jeune colon, sa mère, ainsi que frère aîné Ephith, qui partageaient tous trois un toit commun muni d'un aspect passablement groggy.

    Paradoxalement, les deux frères bénéficiaient de dons génitaux remarquables et se montraient diablement doués à la faveur de leurs caractères, probablement nés pour devenir leaders si le destin en avait décidé autrement. Or, Sypher se rendait sans conteste à l'évidence. Ils ne pouvaient jouir de l'exposition à laquelle ils étaient susceptibles de revendiquer de par leur rang minime dans l'échelon de la société Atlante. Une gradation sujette aux remarques constantes, sinon à sévices. En dépit de leur acharnement, ils ne parvenaient point à se faire une place parmi la fine fleur de l'île. Les postes militaires demeuraient inaccessibles, réservés préférentiellement à la noblesse Atlante.

    De surcroît, ils se devaient de prendre en charge l'état de leur génitrice, et ce malgré leurs âges insouciants. Elle qui, altérée par des troubles psychiques, fluctuait de façon bipolaire entre hystérie et démence. La famille ne recevait guère de visites, et se détériorait à l'intérieur de ce capharnaüm funeste, tandis que les autres membres de la colonie reconsidéraient la légitimité de leur présence au vu de leur piètre image, vivement controversée.

    La folie maternelle, prompte à tourmenter les songes de Sypher, incarnait le motif de son assuétude recluse. Sa chambre représentait en ce sens un asile de solitude coupé du monde, détaché des soucis quotidiens, d'où il s'adonnait à observer sans pour autant avoir à se faire réprimer à longueur de temps. En cette singulière après-midi d'hiver, il put entrapercevoir deux entités progresser par les fines interstices de son hublot, dont l'une semblait agripper son homologue de manière véhémente au niveau de la nuque.
    Inquiet, le jeune Atlante s'empressa de rejoindre l'extérieur. Une fois la porte franchie, un garde l'attendait de pied ferme, et empoignait malencontreusement son frère sous son ferme joug. Ce dernier souffrait de boursouflures apparentes à hauteur de figure, éraflures accompagnées d'une perte de conscience qui en disait long sur la nature de cette altercation. Révolté, Sypher s'apprêtait à intervenir, et marchait d'un pas déterminé en direction de sa cible, le poing prêt à tonner.

    « Je ne ferais pas ça si j'étais toi, exclama le gardien, pendant que le colon tentait de ronger son frein à contrecœur, n'étant pas dupe sur la situation et les conséquences qu'elle susciterait si il venait à perdre son sang-froid.

    - Que lui a valu ce traitement ?! répliqua-t-il agressivement.

    - Il a tenté de s'introduire dans une des maisons patriciennes. Ce n'est pas la première fois qu'on le surprend en train d'essayer de voler. Tu devrais plutôt être reconnaissant pour la clémence de ce châtiment. Une dénonciation auprès du Sénat vous vaudrait des complications bien plus sévères, clama-t-il en retour, balançant simultanément Ephith à destination de son cadet, qui le réceptionna avant de l'allonger parcimonieusement sur le sol. Que je ne vous y reprenne pas. À la prochaine récidive, je n'éprouverai aucune indulgence ! » conclut froidement le servant de Poséidon, qui se retira à la suite de cette menace.

    Du bout de ses amples phalanges, Sypher s'appliquait à balayer les résidus poussiéreux agglutinés sur le visage de son grand frère, tandis qu'il ôtait un chiffon immaculé de sa poche dans l'optique d'apaiser ses nombreuses contusions. Conjointement, son regard épiait l'homme s'éloigner non sans un goût d'amertume tenace. Du coin de l’œil, il distingua succinctement la main gauche d'Ephith trémuler timidement, alors qu'une plissure se matérialisait au rez de ses paupières. Quant aux lèvres, elles commençaient à se décoller.

    « Sypher... susurra-t-il péniblement.

    - Ne te fatigues pas, tu as grand besoin de repos.

    - Je n'en ai cure, lui rétorqua-t-il fermement, tout en réunissant les dernières bribes de force en sa possession dans l’intention de rehausser son buste endolori. Sa paume droite, accolée aux abords de ses abdominaux, masquait tant bien que mal les multiples lésions et tentait vraisemblablement de soulager sa douleur.

    - Je vais chercher un bandage, dit Sypher. À peine était-il sur le point d'enclencher son expectative que la poigne d'Ephith vint se serrer autour de son avant-bras, annihilant par ce réflexe l’élan de son action.

    - Attends, confessa-t-il la tête basse, la crinière en suspension à proximité de ses tempes, tandis qu’il expirait l’air contenu à l’intérieur de ses poumons en mugissant frénétiquement. Je suis désolé pour tout ça, je voulais juste rendre notre vie un peu moins pénible et ne pas vous entraîner là-dedans toi ou mère.

    - Ce n’est pas en dérobant aux nobles que nous changerons l’image qu’ils ont de notre famille. Je suis autant fâché que toi quant à notre situation, mais nous trouverons forcément un moyen de monter dans la hiérarchie d’une manière différente. Mais surement pas comme ça Ephith, surtout pas comme ça, répondit-il les prunelles emplies de considération, jusqu’à ce que ses mains ne viennent s’apposer sur les épaules de son aîné à l’effet de le consoler ne serait-ce qu’un tant soit peu. Il ne lui en voulait pas le moins du monde, seulement espérait-il agir avec une noblesse davantage appropriée, ainsi qu’au moyen d’honneur et de courage, vertus dont il les savait dotés.

    - Je ne sais plus comment m’y prendre, nos capacités physiques ne cessent d’accroître continuellement à l’entraînement, pourtant cela ne semble leur faire ni chaud ni froid. C’est comme si nous n’existions pas à leurs yeux. Je n’en peux plus de m’acharner tous les jours pour du beurre, déplora-t-il, triturant en parallèle machinalement l’extrémité de ses doigts. Et comme si ça ne suffisait pas, mère qui repart de plus belle en vrille ces temps-ci, à acclamer Poséidon sans arrêt. Elle n’arrête pas de répéter qu’il va nous sauver et prie pour lui alors qu’il ne nous apporte que misère. C’est insupportable… avouait-il sincèrement. Un silence révélateur joncha de ses ansérines pourpres les secondes qui suivirent. Ce mutisme émotionnel divulguait d’autant plus les tourments qui persistaient au cœur de ses sombres songes. Un jour, nous conjurerons le sort, je te le promets mon frère.

    - Ne fais pas de promesse que tu ne pourras pas tenir. Ce que je sais c’est que nous ferons tout pour ! clôtura en définitive Sypher, qui passa ensuite le bras de son frère au-dessus de ses épaules et l’aida à se relever méticuleusement. Ce ne sont pas quelques coups qui vont nous arrêter. »

    Ils regagnèrent leur demeure, portés par le souffle d’une péripétie qui avait eu don de les enhardir à un plus haut degré qu’antérieurement. Leur fidélité l’un à l’autre perdurait sans faille, en escomptant que l’avenir puisse jumeler leurs destins honorablement.

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    Les saisons s’étaient envolées comme neige se liquéfiant au soleil, mais certainement pas en vain. Le moins que l’on pût dire, c’est que l’étoffe accumulée par les deux frères mettait à l’honneur la persévérance qui les caractérisait amplement. Une décennie dédiée à regrouper des hommes venus de bords distincts, avides de revanche sur leurs rangs et tout autant pétris d’ambition. Tel fut le projet mené à son terme du doigté ciblé d’Ephith, qui incarnait de sa tangible prestance une figure de proue absolument essentielle. La perspective occasionnée par les fondements de sa doctrine, au glorieux adage, parvenait sans le moindre embarras à persuader les Atlantes concernés de l’escorter avec robustesse.

    Sypher ne demeurait toutefois aucunement en reste, lui qui se hissait commodément en tant que second de la flotte de son frère, et par conséquent vice capitaine du navire clandestin. L’impétuosité dont il faisait preuve dissuadait quelconque mutinerie, aussi bien qu’elle mettait en lumière ses aptitudes innées dans l’art de commander. Si l’insigne de cet équipage se personnifiait bel et bien par la fascination attraite à son capitaine, le cadet se matérialisait quant à lui tel le mas insubmersible, tenant bon vis-à-vis des pires intempéries sans flancher, proprement exempt de déficiences hormis l’attachement fusionnel subsistant à propos de son aîné.

    Une atmosphère grivoise supplantait étonnement un temps d’origine au beau fixe en cette indécise soirée estivale. Contradictoirement, l’escadre devinait pertinemment la raison pour laquelle Ephith veillait scrupuleusement à les convoquer sur le qui-vive. La majorité se tenait d’ores et déjà opérationnelle non loin du ponton, dont Sypher, guettant patiemment la venue de leur leader, qui les appareilla à la hâte, leur quémandant de s’établir dans un compartiment interne de l’embarcation, camouflé des coups d’œil fétiches. Ceci fait, les marins prirent position frontalement à Ephith, qui les surplombait en cette occasion, moyennant pour ce faire l’élévation attribuée par l’estrade boisée de l’appartement en question. Ses pas sûrs secouaient machinalement les craquelages inertes des planches, qui laissaient échapper un grincement strident irrégulier, symptomatique et révélateur quant à l’excitation qui remuait en cet instant chaque parcelle de son anatomie.

    «  Mes amis, entama-t-il d’une teinte fédératrice. Vous n’êtes pas s’en savoir l’idéologie qui m’anime. Les grandes actions découlent des grands hommes, et chacun d’entre vous m’a démontré plus d’une fois à quel point je pouvais compter sur vos aptitudes, mais plus encore votre fidélité immuable, bravant vagues et tempêtes. La portée de sa voix s’accentuait au fil du discours, alpaguant d’emblée la sollicitude des auditeurs. Si vous avez pris la peine de rejoindre cet équipage, c’est que, tout comme moi, vous vous trouvez indignés des privilèges auxquels nous n’avons pas accès. Pourtant, je peux vous assurer que le confort, la gloire, ou même la fortune sont à la portée de nos mains. Tout ce que nous avons à faire c’est saisir cette opportunité sans plus tarder, de la créer par la force de notre volonté. D’un coup d’un seul, ses pupilles s’orientèrent affectueusement vers Sypher. Réminiscence fraternelle des tiraillements d’antan. Une dizaine d’années auparavant, je ne serais pas parvenu à comprendre comment lever le voile sur ce champ des possibles. Je restais enfermé à l’intérieur de la case dans laquelle la société voulait m’astreindre et me cadenasser. En commettant des délits, je jouais leur piètre jeu et rabaissais mon image, leur donnant involontairement bon nombre d’arguments pour justifier cette distanciation sociale. Cependant, mon frère ici présent m’a peu à peu désencombré l’esprit. J’y vois maintenant plus clair. Le seul moyen pour réaffirmer nos droits est de prouver aux Dieux eux-mêmes notre valeur. Rien ne sert d’être cloisonnés par ces barrières que nous nous mettons nous-mêmes. Les événements futurs nous appartiennent. Il suffit de croire en notre étoile. Je ne vais pas tourner autour du pot plus longtemps, et vous révéler la véritable nature de mes intentions. Ephith domptait volontairement le silence mystérieux planant à la suite de ce mystère, captivant à son attache la grande curiosité des hommes, qui trépidaient d’impatience. Franchissons le Cap du Feu et de la Glace et défions les Dieux sur leur territoire ! En surmontant cette épreuve, ils seront obligés de s’incliner face à notre force. Vainquons les vents, les mers, et les éclairs ! Ainsi le prestige sera nôtre ! Cette chance est la vôtre ! Saisissez là ! » s’écria-t-il le poing droit levé en direction du ciel, posture qui l’iconisait idéalement.

    Accoudé aux abords d’une des tables adjacentes, Sypher constatait d’un air contrarié le remue-ménage crée par le branle-bas expressif de son capitaine. Les cris effervescents résonnaient au centre de la pièce. Les murs tonnaient, semblables à la sonorité des claquements d’une cloche, tandis que les tonneaux valdinguaient à tout va, écorchant nonchalamment les parois du bateau.

    « Plutôt réussi ne trouves-tu pas ? radota théâtralement Ephith en rejoignant son quasi-jumeau d’apparence. Son monologue achevé, il pouvait dorénavant s’avachir et souffler brièvement le temps de quelques mots au cours de cette célébration commune.

    - Es-tu certain que nous soyons prêts à relever un tel défi ? questionna sans attendre son second, sceptique quant à ce qui concernait la réalisation de cette quête. Ces velléités ne s’avéraient plausiblement pas réalistes. Quelles sont nos chances ?

    - Je suis meneur de cette troupe Sypher, mes perspectives se doivent d’être positives. Mon regard se porte seulement vers l’horizon. Quand on a l’envie de faire quelque chose, il faut foncer et le faire, répliqua l’ainé. Les deux frères se fixaient intensément, sans qu’aucun ne détourne le regard.

    - Sans penser aux conséquences ? interrogea l’Atlante. N’oublie pas que nous sommes responsables de la vie des hommes qui nous accompagnent. Je sais que tu préfères mourir lors de ce défi plutôt que d’avoir à t’assujettir, mais je ne mettrai pas en danger la survie de l’équipage au profit de nos aspirations. Je souhaite que nous parvenions à notre but, mais si les choses tournent mal, il faudra faire volte-face Ephith, alarma-t-il, attesté d’un soupçon de discernement.

    - Tout se passera comme convenu. Je te sais avec moi et cela suffit à me rassurer. Je suis l’orateur dans la fratrie, mais tu es le meilleur d’entre nous sur le terrain. Nous sommes venus au monde pour guider et braver maints dangers mon frère. De plus, le grand départ n’aura lieu que dans quelques mois. D’ici là, prenons garde à nous endurcir du mieux que nous le pouvons et à nous préparer mentalement, se persuadait Ephith, tandis que son cadet quittait déjà la fête dans l’optique de se triturer les méninges.

    - Prions pour que tu ais raison. »

    Le dos tourné à la foule, l’Atlante eut un mauvais pressentiment l’espace de quelques secondes, mais préféra ignorer cet avertissement au vu de la créance inconditionnelle qu’il vouait à son frère. Les semaines qui suivraient sauraient sans nul doute apporter réponses à ses questionnements.

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    Commandant à la barre du navire, le capitaine en second pouvait se targuer de bénéficier à sa disposition d’une vue d’ensemble perçante, comparable à l’adresse de l’aigle, sur le paysage l’environnant. Les mouvements des marins affluaient à proximité de la poupe, tandis que les pharaoniques nuages grisâtres, dominants de leur obscure pesanteur les bornes en amont, ne lui avaient point échappés. Le Cap se peignait on ne peut plus proche à mesure que les vents soustrayaient le cramponnement des voiles, et par conséquent leur itinéraire. La profusion de dauphins sauvages avoisinant l’embarcation s’amenuisait au fur et à mesure, autre preuve s’il en fallait une que la zone à tumultes résidait dans les alentours maritimes.
    Quant à Ephith, il s’implantait aux abords de la proue, idolâtrant de ses prunelles le décor nautique qui s’offrait à la vision des audacieux. À bien y regarder, son faciès se portraiturait d’une note de gaieté, sinon d’une touche d’impudence. L’éclat bigarade de ses pupilles se confondant aux reflets ambrés de ses mèches élancées.

    Illustration Ephith:

    La ligne de mire outrepassée, l’équipage se retrouvait projeté à la surface de la dense fosse océanique. Tenter de symboliser le seuil auquel la coque tanguait semblait s’apparenter à un oiseux euphémisme, tant l’ébranlement enduré réévaluait de zéro toute notion pré-acquise. L’ondulation née de la houle accroissait d’autant plus le chavirement incessant du navire, dont la manipulation aléatoire n’aidait en rien. Sypher usait de l’absoluité de ses forces dans l’espoir de garder le navire à flot malgré la toute-puissance des dérèglements climatiques. L’eau s’infiltrait depuis l’extrémité Tribord, éclaboussant les moindres pores des parois extérieurs, alors qu’une pluie torrentielle s’abattait de son appesantissement glacial, colportant à ses côtés de non moins tempétueuses bourrasques diluviennes.

    Soudainement, en plein milieu de l’intempérie, l’Atlante put distinguer les esquisses de la forme d’un mât à travers la compacité de l’opaque brume en aval. Un deuxième vaisseau se dévoila alors via la pénombre, plus colossal encore que le leur. À moins que ses yeux ne fussent abusés de quelques sorcelleries, celui-ci s’ordonnait à les traquer sans relâche. Un tas d’interrogations irascibles se bousculaient ainsi au sein de son esprit. Cette flotte venait d’Atlantis, de façon certaine, mais pour quelle raison l'Amirauté aurait-il quémandé à une telle armada d’intervenir ? Certes, ce périple s’inscrivait dans le mystère le plus total, mais sous aucune couture il ne mettait en péril la sécurité de la patrie ou de l’ordre en place. Quelque chose clochait assurément, masqué à son insu, et Sypher consentait à en avoir le cœur net.

    « Ephith, tu peux m’expliquer tout ce raffut ?! s’écria-t-il au beau milieu du brouhaha démesuré, s’essayant parallèlement à maintenir la droiture de l’embarcation, qui vacillait irrémédiablement de mal en pis.

    - Ce sont les risques du métier Sypher, tu sais aussi bien que moi que l’élévation fait office de prétexte au coup d’état pour la noblesse ! rétorqua son aîné à l’abri du ballottement.

    - Pas à ce point, tu ne me dis pas tout. Nous ne sommes pas des dormeurs. Ce réaction ne concorde pas au contexte, ne me prends pas pour un abruti ! répliqua-t-il violemment. L’inquiétude ressentie au cours de la réunion refit de but en blanc surface. Le vice capitaine regimbait coûte que coûte cette épiphanie, seulement s’agissait-il de l’unique élucidation rationnelle. Qu’as-tu donc fait ?... »

    La poursuite s’engageait, âpre. Pendant ce temps, martelant contre son gré les cloisons des couloirs, un moussaillon pétri d’allant s’invitait de ce pas aux hostilités. Croisant son supérieur du regard, il s’enquérait à l’exhorter de jure.

    «  Sypher ! Le capitaine nous a tous berné, j’ai trouvé ce mandat d’arrêt dans son dortoir. Il vient d’Atlantis, et a été posté le jour de notre départ. Selon l'Amirauté, Ephith chercherait à révéler au monde l’existence des éveillés après avoir franchi le Cap, marmotta le novice, sujet aux confusions du tintamarre constant.

    - Pauvre fou ! Comment as-tu pu tomber si bas ? balança le timonier en direction d’Ephith, dont la figure s’appareillait de son authentique substance, condescendante si ce n’est lugubre à souhait.

    - Et que comptes-tu faire Sypher ? Rebrousser chemin avec cet essaim à nos trousses ? Leur expliquer gentiment que tu n’étais pas au courant ? La naïveté a toujours été ton plus gros défaut mon frère, sermonna ledit renégat la mine parée d’un sourire malsain, alliance embarrassante au croisement d’angélisme et de malfaisance. Je ne sais pas comment Atlantis a eu connaissance de mes desseins, mais tu n’as d’autres choix que de me rejoindre. La société ne nous accordera jamais la lumière. Prends conscience de ce fait et suis-moi. Prenons notre revanche et devenons les géants de ce monde ! En révélant aux vulgaires l’existence de notre civilisation, nous piégeons les Dieux à leur propre jeu ! Quelle plus belle consolation que d’humilier ces usurpateurs pour l’éternité ?

    - Mon frère dis-tu ? s’étonna Sypher. Je ne te connais pas. À vrai dire, au vu de ce que j’entends, mon frère est mort depuis belle lurette, le désavouait-t-il sans remords, ayant fait une croix sur les liens du sang, plus emprunt que jamais à sauver ce qui pouvait encore l’être. Prends les commandes petit, recourut-t-il à la responsabilité du moussaillon.

    - Qu’allez-vous faire mon capitaine ? se préoccupait le jeunot apeuré.

    - Secourir mon équipage. Ses malléables paumes s’adjoignirent au contact des épaules ténues de l’apprenti, à proximité des clavicules. Son expression, elle, s’ancrait dans le blanc de ses yeux. Sois brave. »

    Un hochement de la tête fit guise de réponse, puis l’Atlante s’acquitta éreintement de son baroud d’honneur. Ephith, qui se situait sur son passage, s’apprêtait à prendre la parole, jusqu’à ce que Sypher ne le bouscule au moyen de la contraction de ses trapèzes, éjectant amèrement ce dernier, qui alla se heurter sur le bau la tête la première.
    Le temps pressait impitoyablement, alors que le commandant des troupes s’activait au four et au moulin, aidant ses compagnons à tirer les cordes de la bonnette dans l’optique de brasser ladite voile.
    Hélas, la sentence divine compromettait leurs chances. Zeus et Poséidon n’y allaient pour ainsi dire pas de main morte. Les éclairs tonnaient sans cesse, foudroyant sans merci la cime des falaises, tandis que des vagues scélérates apocalyptiques déferlaient à contiguïté du treuil.
    Sans prévenir, le tonnerre se mit à gronder intensément dans l’axe de leur emplacement, telle l’éruption gargantuesque d’un volcan, écrasant son cataclysmique foudroiement sur le sommet du mât principal, qui se brisa compte tenu de l’onde de choc, vouant le bateau à sombrer dans les eaux. Sa trajectoire déviait maintenant qu’un iceberg se tenait au loin, condamné à les encastrer.
    Sypher fut assommé par le fracas naval, tombant de Charybde en Scylla sur chacun des membres. Un trou noir menant au néant. Les ténèbres l’entourèrent, et il s’égarait hors de la pensée et du temps.

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    De minimes bulles flottent au-dessus de moi. Les étoiles marines m'auréolent. Une présence se manifeste, sensible. Des boucles blondes lévitent au gré des flots. Une ombre vacille vers les bas-fonds. Les dernières onces de force de mon organisme se rassemblent. L’ankylose compresse mes membres. Je tente de la rattraper. Les aspérités de mes doigts effleurent les contours de ses tissus. Un sentiment de désespoir me submerge. Si intense. Si glacial. De vifs tourbillons frôlent les bordures de ma peau. La voile de ma conscience se drape d'une toile obscure. Les ténèbres surgissent des profondeurs. Nos âmes sont avalées dans cette geôle hadale. Le cachot se referme. L’espoir meurt en dernier.

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    De désuets frimas caressaient délicatement la chevelure d’argent embuée de l’Atlante en cette matinée givrée, favorisant pianissimo son retour à un état de conscience semi-affable. Le naufragé, cramponné à un débris de fortune du navire, dérivait aux grés des courants marins, à l’abri du raz-de-marée concordant au Cap. Sa mémoire ne remontait qu’à la fureur de Zeus, désintégrant de son sortilège divin la pierre angulaire de l’embarcation, contraignant cette dernière à couler sous le joug de l’aimantation aquatique. Si, par chance, quelques morceaux réussirent à émerger, la globalité s’abandonnait à présent à la moiteur des algues, ensevelie au fin fond des profondeurs océaniques. Un monde obscur, en deçà du seuil où l’étendue solaire pénétrait encore.

    Néanmoins, il se remémorait assidûment les contours de ce rêve accablant. Un cauchemar qui l’avait pourchassé durant l’essentialité de son enfance, jusqu’à l’issue de l’adolescence, mais dont la saveur ne lui était guère plus familière. Fut-t-il un comble que cette bête noire d’antan ait refait signe de sa présence en ces notoires circonstances, tant le contexte idoine convergeait. En fin de compte, les aléas de la prédestination s’étaient enclins à le poursuivre, à ceci près que la petite fille présente au sein de cette vision ne dédaignait pas plus dévoiler ses traits. Les mêmes questionnements revenaient inlassablement. Mais qui pouvait-elle bien être ? Quel lien préexistait-il entre eux ? Quelle raison valable à ces hallucinations ? Les scénarios analogues se faisaient écho, comme pour enfoncer le clou. Condamnée à se noyer, elle s’enfonçait étroitement au creux de l’abîme, tandis que Sypher s’enhardissait à la secourir sans pour autant y parvenir, livrant par la suite son ultime souffle de vie.

    Illustration du rêve:

    Ressasser cette rêverie ne menait pas à la moindre bribe de réponse, d’autant plus que la majorité de ses pensées se tournaient dorénavant vers le sort réservé à ses compagnons d’échappée. Y avait-il des survivants au crash ? Des sentiments contradictoires l’habitaient, tel un dédoublement de personnalité. La possibilité qu’Ephith ait réchappé au trépas l’affolait. Nonobstant, son attachement fusionnel l’astreignait à opter pour le salut de son frère. Une once de pardon subsistait encore aux travers des bas-fonds de son cœur, chamboulé, sinon mutilé, par l’acte fratricide auquel il avait dû faire face, quand bien même se rendait-il compte que cette bonté n’était nullement raisonnable, trop peu terre à terre.

    Observant de nombreux rapaces à vue d’œil, indice d’une terre proche, le rescapé fit appel à sa culture des saisons. La cordillère des Andes s’étendait en aval du Cap. Suivant le sillage laissé par le pèlerinage des condors à l’aide de ses yeux, il distingua l’ébauche d’une côte à quelques pieds de son emplacement. Brassant l’eau au moyen de son bras droit, le colon empochait mètres par mètres. Seulement, la froideur aérienne accouplée à l’humidité étreignant sa chair, ainsi que l’exténuement accumulé, coïncidaient à une adynamie musculaire conforme à un fardeau. En supplément, l’étoile d’Apollon se cloîtrait au dos des altostratus, muselée entre les écrans d’un asile scintillant que le Dieu solaire ne solidarisait aucunement.

    Après moultes ahans, Sypher bifurqua aux environs du littoral, foulant à nouveau un sol si précieux, bien que sablonneux. Rampant via ses coudes dans l’optique de recouvrer un semblant de tonus, il se familiarisait aux grains rêches présents sur la plage. Le vent des dunes balayait l’horizon à distance de la baie, donnant à entendre qu’une frontière se murait entre la terre déserte et les édifices architecturaux d’un nouveau monde, inexploré à bien des égards. La civilisation Huari, garante de ces espaces verdoyants, fleurissait à l’écart des émeutes, non loin des hauts plateaux de l’Ayacucho.

    Livré à lui-même, le colon végétait, fructifiant ses espoirs de survie de par la collecte de fruits, ou la chasse de bêtes vagabondant dans les parages. Chaque jour passé était aussi long qu’une existence sur la Terre. Au bout de douze nuits, des affiliés d’Atlantis, qui se trouvaient au moment du drame sur le navire poursuivant, finirent par le débusquer à la suite d’une recherche des plus intensives. Quant à la condition physiologique de Sypher, dire qu’elle se détériorait s’accordait à un faible mot. Il pouvait à peine se tenir à genou, les habits délabrés, dans un état tout bonnement déplorable.

    « Capturez-le, dit un des membres. L’escouade traîna alors celui qu’ils considéraient comme une vermine, dont le corps s’apparentait davantage à une dépouille, jusqu’au rebord d’une falaise abrupte, où un solide poteau se dressait, planté profondément dans la crevasse rocheuse. Cette torture fera guise de punition pour tes actes. Nous savons que ton frère et toi étaient de mèche dans cet outrage. Tu découvriras par toi-même que la souffrance est un châtiment bien plus terrible que la mort. »

    Les Atlantes l’attachèrent à la colonne, nouant les cordes de manière à ce que le temps ne puisse éroder les torsades et le délivrer de sa peine. Adossé face au vide, le colon fut ensuite roué de coups, déversant malgré lui de ruisselants liserés ensanglantés qui s’écoulaient à bas. En suivant, les suppos de Poséidon quittèrent les lieux, laissant ledit délateur pour mort. Une future charogne pour les corbeaux.

    [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

    Lié d’agonie à l’exiguïté du pilier, acculé au versant de l’escarpement, le colon observait la coupole du ciel, les iris hypnotisés par le chancellement mélancolique des nuages. Flageolant d’anémie, il éprouvait d’indescriptibles supplices, telle la pointe aiguisée d’une lame s’enfonçant graduellement dans les profondeurs de ses entrailles. Les articulations de ses poignets, comprimées sous la digue des lianes cordelières, se fusionnaient organiquement à l’entrecroisement des liens noués, tandis que de raides contorsions s’implémentaient au niveau des meurtrissures de sa nuque.

    Le crépuscule marquait de son emprunte le summum de cette malédiction occulte. Œuvrant dans la plus grande perfidie, de vils œilletons à la solde de Quetzalcoatl serpentaient de leurs vertèbres apodes l’entour du martyre, laissant échapper le sifflement stridulant d’une mélodie au venin fielleux. Les embrasures luisantes se faufilant parmi le feuillage des arbustes en arrière-plan colportaient quant à elles les nids huttés de chouettes, perforés au travers de l’écorce, dont le hululement retentissait jusque dans les murmures de l’âme damnée.

    Frappé d’anathème, le captif miraculé buvait le calice jusqu’à la lie, ne pouvant plus compter que sur un miracle pour le sortir du pétrin au sein duquel il s’était empêtré. Usant de sa foi, il tenait bon coûte que coûte, résistant à la sollicitation des enfers, pourtant prompts à abréger nombre de ses souffrances. Un sourire se dessina à la surface de la pulpe de ses lèvres, à l’effigie du défi qu’il lançait présentement à la mort elle-même.

    Illustration insolence de Sypher:

    Aux premières lueurs du cinquième jour, la sous-alimentation décomposait à petit feu les tissus de son enveloppe corporelle, dans la mesure où l’hydratation manquait abondamment. Pris de vertiges paroxystiques, l’Atlante se figura une chimère au moment où un émissaire engagé à la solde d’Atlantis vint prendre de ses nouvelles.
    Selon la mise au parfum ébruitée de part en part, un autre marin survécut à la calamité au même titre que le dauphin du Capitaine, additionnant le total des miraculés à une paire d’hommes. Par le plus grand des hasards, ce loup de mer indemne portait un uniforme réversible, à double facette. Embauché en tant qu’espion par la Cité nautique, il parvint à infiltrer le bateau illicite in extremis. Sa besogne consistait à filocher Ephith et à rendre public chacune des informations qu’il récolterait. Sa tâche accomplie, il déballa l’ensemble de ses secrets à l'Amirauté.

    Repêché durant le fuseau horaire postérieur à la condamnation de Sypher, il clama l’innocence de l’équipage, pointant du doigt Ephith comme seul responsable de cette mascarade. Témoignant de leur méconnaissance quant aux velléités profondes dudit Capitaine, il loua la mutinerie du cadet vis-à-vis de la tournure prise par son aîné.
    Confronté à ce dilemme, le Sanctuaire Sous-Marin commanda à l’ambassadeur de proposer une offre à l’exilé. Un choix cornélien se soumettait son jugement. Flétrir contre ce pilier, d’où il laisserait ses guêtres, ou endosser la scale de l’Aloade et jurer sa fidélité éternelle auprès de Poséidon, le Dieu en partie responsable de la schizophrénie de sa mère et de la folie aveugle de son frère.

    Aux portes du trépas, le naufragé turlupinait. Qu’aurait-il accompli de sa vie en mourant si prématurément ? S’il ne portait pas Poséidon dans son cœur, loin de là même, il abhorrait plus encore Zeus pour avoir coulé sans remords ses camarades, et Apollon pour ne pas avoir éclairé son chemin lorsque la rose des vents effeuillait une à une ses pétales. Prêter allégeance à Poséidon lui permettrait peut-être d’enfin recevoir les honneurs de la Cité, d’avoir sa revanche sur la noblesse, ainsi que de pouvoir subvenir aux besoins de sa génitrice. Ceci dit, il lui en bouchait un coin de prendre acte que l'Amirauté se porte garant d’un deal ô combien généreux en regard de son crédit, ce qui l’incita tirer cette affaire au clair.

    « Qu’est-ce qui vous fait croire que je vais accepter cette proposition ? J’apprécie cette présomption d’innocence, mais me libérer constitue un risque pour la Cité. Si j’étais gérant de la prospérité et de l’ordre, je ne prendrais pas cette décision. D’un point de vu rationnel, cela ne ressemble pas à Atlantis. Qu’est-ce qui vous amène réellement ? mit-t-il sur la sellette.

    - En effet, cette volonté ne réside pas dans une bonté du cœur. En toute honnêteté, un lien étroit vous unit avec cette scale. Elle vous a choisi, même si vous n’en avez pas encore conscience. Nous ne pouvons lutter contre une affinité prédestinée, justifiait l’émissaire, sûr de lui.

    - Qu’entendez-vous par là ?

    - N’êtes-vous pas surpris d’être l’un des seuls rescapés du naufrage ? Je suis navré de vous l’annoncer, mais votre bonne étoile n’a rien à voir avec votre survie. Le jour où votre navire a sombré dans les eaux, j’étais présent à bord de la flotte poursuivante, et je n’ai pas rêvé ce que j’ai vu. Alors que le courant marin vous entraînait dans les profondeurs, et que vous étiez surement inconscient, une aura cosmique vous a protégé. S’en dégageait une énergie pharamineuse, une force dont la nature vous a abreuvé. Elle réside toujours à l’intérieur de votre organisme. Si vous vous concentrez, vous n’aurez d’ailleurs pas besoin de mon aide pour vous libérer de ce poteau. Il vous suffit de réitérer cet exploit, et vous aurez la preuve de ce que j’avance. »

    Emmagasinant laborieusement l’aveu du messager, Sypher recueilli l’afflux de vitalité parcourant l’ensemble de ses veines. Un fracas tintamarresque heurta les minéraux constituant le sol, époussetant graphiquement la roche, tandis que sa longue chevelure s’hérissait au pinacle de la structure. Sous la pression de cette exhalaison, les fibres boisées éclatèrent en mille morceaux, brisant les chaînes du fléau.

    Illustration Sypher après avoir pourfendu la colonne:

    Finalement libre, le colon se conforma à l’offre de l’émissaire, qui le ramena auprès des siens. Une fois sur place, celui-ci le conduisit à l’intérieur du Temple de Poséidon, où le futur Capitaine de l’Antarctique put exprimer l’expression de son dévouement.

    « Ô Dieu de la Mer et des Océans. Moi, Sypher, Marina de l’Aloade, Capitaine de l’Antarctique, vous promet ma loyauté sans équivoque. Je jure de mettre mon pouvoir à votre cause, et protégerai le Royaume Sous-Marin au péril de ma vie, afin que votre divine providence se grave dans l’éternité. »

    Le pardon lui fut accordé, et il put ainsi revêtir ladite scale dans le but de protéger le pilier de l’Antarctique. Il serait maintenant surveillé au doigt et à l’œil, afin de veiller qu’aucun débordement ne survienne de sa part. Le moindre faux pas ne saurait lui être excusé.


Et vous, qui êtes vous ?

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Dernière édition par Sypher le Mar 4 Aoû - 13:38, édité 35 fois
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SelenaSelenaArmure :
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Message Re: Sypher - Capitaine de l'Antarctique, Marina de l'Aloade   Sypher - Capitaine de l'Antarctique, Marina de l'Aloade EmptySam 4 Juil - 15:35
Ô mon capitaine, bienvenue à toi,

Choix de scale intéressante, au plaisir de lire tout ça bientôt et de tâter du rp ensemble ! Orpheus risque de t'alpaguer pour un premier rp, mais tu peux d'ores et déjà me réserver un petit créneau en chroniques et/ou au présent !

Courage pour la présentation et à très vite !
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AmadeusAmadeusArmure :
...
Message Re: Sypher - Capitaine de l'Antarctique, Marina de l'Aloade   Sypher - Capitaine de l'Antarctique, Marina de l'Aloade EmptySam 4 Juil - 16:17
Bienvenue et bon courage pour ce DC (oui, le bienvenue est plus pour le personnage que le joueur xD)

Oups, erreur de compte... bref, bienvenue de la part d'Amadeus donc °°
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OrpheusOrpheusArmure :
Légat

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Sypher - Capitaine de l'Antarctique, Marina de l'Aloade G-bleu1350/1350Sypher - Capitaine de l'Antarctique, Marina de l'Aloade V-bleu  (1350/1350)
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CC:
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Message Re: Sypher - Capitaine de l'Antarctique, Marina de l'Aloade   Sypher - Capitaine de l'Antarctique, Marina de l'Aloade EmptySam 4 Juil - 16:49
Je confirme les dires de Selena : prem's rp !!
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DeukalyionDeukalyionArmure :
Écaille du Kraken

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CP:
Sypher - Capitaine de l'Antarctique, Marina de l'Aloade G-rouge850/850Sypher - Capitaine de l'Antarctique, Marina de l'Aloade V-rouge  (850/850)
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Message Re: Sypher - Capitaine de l'Antarctique, Marina de l'Aloade   Sypher - Capitaine de l'Antarctique, Marina de l'Aloade EmptySam 4 Juil - 17:58
Yoh !

Hate de voir ce que tu vas faire avec ce choix original ! Bon courage pour ta présentation et à très vite dans la meilleure faction °°
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Message Re: Sypher - Capitaine de l'Antarctique, Marina de l'Aloade   Sypher - Capitaine de l'Antarctique, Marina de l'Aloade EmptyMar 14 Juil - 1:28
Cette présentation est-elle encore d'actualité ?
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SypherSypherArmure :
Scale de l'Aloade
Message Re: Sypher - Capitaine de l'Antarctique, Marina de l'Aloade   Sypher - Capitaine de l'Antarctique, Marina de l'Aloade EmptyMar 14 Juil - 7:48
Tout à fait, la rédaction suit son cours. Je m'active au mieux.
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SypherSypherArmure :
Scale de l'Aloade
Message Re: Sypher - Capitaine de l'Antarctique, Marina de l'Aloade   Sypher - Capitaine de l'Antarctique, Marina de l'Aloade EmptyDim 2 Aoû - 11:52
Fiche finalement terminée Smile

Je voudrais apporter quelques précisions sur cette présentation. J’ai conscience que l’histoire est un peu alambiquée ou emmêlée, peut-être eu les yeux plus gros le ventre sur ce coup. Je me suis inspiré du mythe des Aloades, avec beaucoup de liberté ceci dit. Un peu perplexe d’avoir opté pour autant de dialogues avec le recul, mais je n’ai pas le courage de recommencer alors je poste cette version, en espérant qu’elle ne soit pas si mal.

Navré du temps pris également. Si des éléments ne sont pas cohérents avec l’univers ou trop « gros », je m’attellerai à modifier dans la mesure du nécessaire.

Et à propos du rêve que fait Sypher(voir Prélude, Interlude, Chapitre IV), c’est volontairement peu développé et laissé en suspens pour pouvoir ensuite développer cela avec Selena en chronique et au présent.
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Message Re: Sypher - Capitaine de l'Antarctique, Marina de l'Aloade   Sypher - Capitaine de l'Antarctique, Marina de l'Aloade EmptyMar 4 Aoû - 22:31
Yoh !

J’ai bien aimé la manière dont tu as traité le mythe de l’Aloade, ton personne le subissant malgré lui. Je pense que ça va être intéressant d’avoir un Marina ayant une certaine rancœur envers Poseidon.

Il va sans dire que tu auras besoin d’un RP avec Orpheus au plus vite en chronique pour clarifier certains points.

Tu es validé en tant que Capitaine de l’Aloade avec Éveil 5 et 21 PC.

Bon RP avec ce personnage et à bientôt en Atlantis Wink
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