Saadyr Armure :
Bélier
|  Saadyr - Chevalier d'or du Bélier  Dim 24 Jan - 23:33 | |  | Saadyr Qui est-il ? Nom : Saadyr
Date de naissance : 2 avril 531
Âge : 19 ans
Sexe : Homme
Armure demandée : Armure d'or du Bélier Comment est-il ? Un léger rire résonne dans la pénombre nocturne. Il n’est pas particulièrement méchant, mais il vous met mal à l’aise, car l’on sent ce rire accompagné d’un sourire et d’un regard. Et ceux-ci vous semblent curieusement malsain, comme s’amusant de tout, et spécialement la crainte. Une fois l’écho du rire effacé, il s’avance à la lumière d’une torche vacillante et vous voyez deux prunelles rouges qui vous toisent, cet air toujours plus perçant présent dans l’espace et vous avez la sale impression qu’il pourrait vous dévorer. Ses yeux, rieurs pourtant, observent avec condescendance, presque méprit, alors que son possesseur n’est pourtant pas bien grand. Peut être 1m80, et encore. La carrure qui le dessine n’est pas imposante, mais l’on ne rate pas les muscles qui forment ses bras ou son torse associés à la finesse de son corps longiligne. Au premier abord, le sourire de ses lippes finit par ne plus vous gêner, mais c’est face à un gamin sardonique que vous avez la sensation de vous trouver. Il aura surement tendance à vous énerver, mais son aura vous dira de ne pas tenter le diable avec lui. Car si le rire de son regard vous mettra mal à l’aise, la colère de ses pupilles vous fera surement fuir. Malgré l’ombre, on ne manque pas de remarquer la longue chevelure qui tombe jusque dans le creux de ses reins, attachés en une longue tresse stylisée ornée de dorures presque ostentatoires. Si l’on possède un doute là dessus, on l’éclipse rapidement à la vue de ses tenues. Naturellement très dénudée, couvert de bijoux richement façonnées, ce garçon laisse dans le brouillard le plus total lorsqu’on pose le regard sur lui. Ses yeux vous traversent, vous demandent de fuir, mais son corps finement exposé au contraire vous inciterait à le regarder, ne jamais s’en détacher… presque comme un appel. Mais méfiez vous, les prunelles rouges guettent toujours de cet amusement malsain. Et sans doute n’est-il pas là pour rien.
Il est bien jeune en tout cas, ce nouveau Chevalier du Bélier. Cela se lit sur ses traits mais cela se remarque surtout dans son caractère. Joueur et malin, il n’hésite pas à taquiner qui ose venir le voir. Sans contrainte et sans honte, il expose ce qu’il sait pour mettre mal à l’aise et semble se délecter des réactions de ceux qu’il piège, presque vicieusement. Pire encore, il est capricieux, et ce qu’il n’obtient pas, il continuera de l’exiger avec la force s’il le faut. Oh bien évidemment, il aura tendance à connaître ses propres limites et celles des autres, mais s’il ne passe pas la sienne, il s’amusera grandement à pousser ses interlocuteurs au delà de leur propre frontière. Colérique, il l’est, sa patience n’est pas de celle à mettre à l’épreuve, mais ce sont souvent ceux qui lui parlent qui finiront par s’énerver avant lui. A vrai dire, tant que l’on ne touche pas son égo, peu de risque qu’il se mette véritablement à hurler de colère. Mais grand risque à celui qui le blessera dans son amour propre, parce que sa vengeance sera terrible. Rancunier et manipulateur, si les piques d’autrefois n’étaient qu’un jeu, celles qu’il usera pour se venger seront d’un tout autre niveau. Menteur ou plutôt roi de l’omission, il est du genre à tourner autour du pot quand il s’agit de révéler quelque chose, particulièrement si les informations ont de l’importance pour quelqu’un. Après tout, s’il peut en tirer un avantage, pourquoi s’en passer ? A l’inverse, s’il s’agit de révéler des choses sur lui, il n’aura curieusement pas grand mal à vous parler ! Légèrement narcissique sur les bords, s’il ne révèlera rien de capital, se mettre en avant tel un paon est l’une de ses grandes attributions.
N’allez pas vous tromper pour autant. S’il ne semble être qu’un gamin cupide, méchant et capricieux, ce jeune Chevalier a au moins quelques qualités. On pourra lui adresser bien des maux à son caractère de merde, mais il n’en reste pas moins quelqu’un de bon vivant. Assez peu négatif, il est du genre à toujours trouver des solutions et encourager si certains perdent espoir. Son optimisme n’est pas étalé à l’inverse de ses taquineries incessantes, mais au moins, il est présent et sera toujours là pour éclairer d’un feu de braise ardente les chemins qui se sont assombrit. Ses tendances manipulatrices font de lui quelqu’un de réfléchit. Contrairement à ce que l’on peut croire, il n’est pas du genre à foncer dans le tas à tout va, et grand observateur, il n’est pas totalement dénué d’un esprit stratégique. Si l’ambition et l’avidité sont deux grands défauts, il n’est néanmoins pas totalement égoïste. Pas des plus généreux certes, il ne demandera cependant pas compensation pour aider son prochain dans le besoin. Son cœur n’est pas qu’une prison d’or et de bijoux. Ses bonnes grasses ne sont d’ailleurs pas très difficiles à obtenir quand l’on connaît le personnage. Et certains se demanderont surement : comment peut-il servir Athéna en ayant une telle façon de vivre et de penser ? Comprenez simplement que le monde à besoin de tout pour exister, et qu’un soldat convaincu et motivé dépasse le simple caractère qu’il peut aborder. Notre jeune Chevalier n’est pas un monstre, il n’est pas un sadique, il connaît la valeur de certaines choses, plus que d’autres. Et tant qu’il aura à cœur d’aider – à sa manière bien évidemment – servir Athéna lui sera accordé.
Son Histoire « Reviens ici, saloperie de gamin ! »
La course poursuite dans les rues de la cité s’enchaine depuis bien une dizaine de minutes, parcourant chaque artères bondées de monde sur les marchés matinaux. Le jour c’est levé depuis déjà deux bonnes heures, mais le soleil haut dans le ciel inonde de sa chaleur les pavés brulants de cette ville quelconque d’Arabie. Une journée somme toute banale dans la vie du jeune Saadyr, orphelin depuis toujours et chef vagabond d’une petite bande de malfrat, bien connu dans le quartier pour être le plus grand voleur à la l'étalage. Bourses pleines d’argent ou provisions, chacun avait des raisons de se méfier des mains agiles et des jambes rapides du petit prince enquiquineur et de sa troupe. Certains parfois se faisaient attraper par les gardes, mais jamais Saadyr, redoutable brigand du haut de ses sept ans. Ah et pourtant on menaçait bien des fois de lui couper la main, et pour ses malheureux suivants qui se faisaient attraper sur le vif, ils n’ont pas eut la chance de croire à des menaces en l’air. Le sang coulait dans les rues de la ville, mais c’est un quotidien que chacun ici bas connaît.
« Attrape moi alors, crétin. »
La voix goguenarde et méprisante du gamin chante entre les passants agités, mais son agilité est telle qu’il passe entre eux comme un serpent glissant. Le jeune enfant peut pourtant le voir se rapprocher dangereusement, ce garde, lui qui est ralentit par sa prise du jour. Mais un saut vers plusieurs caisses bien placées et quelques grimpettes le long d’un muret le font arriver en haut des toitures pour mieux s’échapper en riant à toute gorge. Ce n’est pas cette fois encore qu’on attrapera le vile Saadyr dont les méfaits de petit voleur ne manquent pas de gorger les rumeurs. Bien vite il rejoint le cache secrète où l’attend son clan, le partage du butin est fait, dans une certaine forme de joie et de bonne humeur. Puis la journée continue, répétée inlassablement par le même schéma. Il vole, il court et s’enfuit, il réussi son coup et deux heures après il recommence.
Ce n’est pas une vie. Juste une façon de survivre.
Contre toute évidence, il faut que ce soit une femme qui le fasse sortir de son quotidien de voleur orphelin et ennuyeux. Une vieille par dessus le marché. Mais quelle dame… il n’y a pas vraiment de mot pour la décrire, ou peut être une expression : un mauvais caractère. Mais en cela, elle ressemblait beaucoup à Saadyr et c’est peut être pour ça qu’ils ont fini par être lié. La première fois qu’ils se sont rencontrés, c’est d’une manière tout à fait hasardeuse, il n’a fait que lui chiper une babiole sans intérêt, une poudre étrange qu’il jeta bien vite dans un coin de sa cache, sans y porter plus d’un regard. La seconde fois, c’est elle qui le retrouva, avec bien moins de sympathie que peuvent afficher les gardes, ce qui promettait beaucoup pour la confrontation. Le jeune enfant de moins de dix ans grogna et s'est débattu, mais la poigne fut dure, solide pour celle d’une vieille femme, et la voix éraillée mais colérique le fait bien vite arrêter.
« Maintenant mon garçon tu vas me dire où se trouve ce que tu m’as volé. »
Une voix sans appel, qui le fait presque trembler. Alors il promet de le lui rendre, de la mener jusqu’à sa cachette pour le lui redonner. Mais par un coup d’inadvertance, profitant d’un instant où elle desserrait sa poigne, il s’échappa. Pas longtemps du moins, car dans les ruelles désertées d’un quartier malfamé, un étrange mur avait fini par bloquer la fuite de l’enfant. Invisible, incompréhensible, il avait saisit l’idée qu’il ne pourrait pas se dérober.
« Je ne me laisserai pas capturer. »
Qu’il avait grogné avec la fierté d’un enfant rebelle. Rien qui ne soit impressionnant de sa grandeur haute comme trois pommes. La femme avait rit d’une manière qui n’était certainement pas celle de la joie. Ou alors elle s’amusait au dépend de l’enfant, qui était passablement ridicule au passage.
« Mais bien sur gamin. Allons, ne met pas ma patience à l’épreuve, tu n’as pas envie de me voir m’énerver. »
Chose qu’à la réflexion, il n’avait pas envie de voir arriver, effectivement. Et en l’occurrence, il n’avait pas d’autres choix que d’obtempérer. Son égo, déjà grand à cet âge - vile enfant chef d’un gang d’enfant aussi -, s’en trouvait seulement blessé de devoir se laisser ainsi dominer. Personne n’avait jamais réussi cet exploit, et Saadyr ne voulait pas le laisser à une femme, étrangère de surcroit. Une sourde colère avait commencé à l’envahir, assez pour déclencher des choses étranges autour de lui. Ce n’était pas la première fois que les objets dans les environs étaient déplacés par ses sautes d’humeur, mais il espérait que ce soit assez pour interloquer cette femme étrange et prendre ses jambes à son cou. Si elle sembla un instant surprise, ce ne fut pas assez pour faire baisser sa garde, il pouvait encore sentir ce mur invisible dans son dos lui bloquer le passage. Dans un maigre espoir de la faire fuir encore une fois, il utilisa cette étrange énergie que parfois il sentait naitre dans son corps pour projeter une vieille poterie brisée vers elle. Inutile. Futile même. Elle ne bougea pas d’un poil et l’objet revint directement sans raison au visage du jeune garçon.
« Intéressant. »
Léger murmure avant qu’il ne sombre dans l’inconscience. Ce coup qu’il avait reçu sur la tête, Saadyr s’en souviendrait toute sa vie. Le réveil fut plus douloureux que jamais, et il s’attendait vraiment à finir dans les prisons de la ville, là où maints gardes auraient aimer l’y trainer. Mais il rouvrit les yeux seulement dans sa cachette, sans savoir comment il avait fini par y retourner. Quand il se leva, frottant son crâne machinalement pour tenter d’effacer la douleur, il se rendit compte qu’il n’était pas seul. Il crut d’abord voir l’un de ses comparses, mais la silhouette mystérieuse était bien celle de la femme qui l’avait mit dans cet état. Assise sur une vieille caisse, elle tenait dans la main la sacoche qu’il lui avait dérobé plus tôt dans la semaine.
« Vous avez ce que vous voulez, cassez-vous maintenant. »
Sa voix, un peu énervée de prime abord n’était pas celle qu’il abordait généralement. Un léger tremblement faisait vibrer le timbre, donnant un écho peu assuré. Ce qui était vrai. Cette femme, si elle ne l’effrayait pas, ne le mettait pas à l’aise. Sa fierté mise au tapis, il s’était fait dominer lui qui avait toujours esquivé les autres. Les choses avaient été très différentes cette fois.
« Oh gamin, on se calme. Je reste généralement pas pour rien, y a une raison à ma présence ici, et tu devrais presque me remercier.
-Vous remercier de m’avoir cassé une poterie sur le crâne ?
-Hé, je te rappelle que tu l’avais mérité. Estime que c’est ma compensation pour le bien que tu m’as volé.
-Vous voulez quoi putain ?! J’ai pu rien à vous donner. Vous voyez bien que c’est vide ici.
-Ecoute, c’est pas pour de l’argent ou des conneries dans ce genre que je suis restée, c’est pour toi. Alors maintenant tu t’assoie et tu m’écoute. Et profite en pour fermer un peu ton clapet. »
Légèrement mouché par la remarque, Saadyr monta un instant dans la colère avant de céder, avec la moue boudeuse et l’intension évidente de ne plus répondre, quitte à faire sa mauvaise tête. Ce que la femme remarqua.
« Fais pas la gueule, j’ai aucune patience et surtout pas de temps ! »
L’enfant bouda une dernière fois, accentuant sa grimace par un tirage de langue puéril avant de saisir le regard de l’étrangère et de calmer son caractère. Il ne gagnerait pas de toute façon, et il devait avouer que la curiosité le tiraillait.
« Bon. J’te demande pas si la vie ici te plait hein, le vol à l’étalage tous les jours, ça doit aller un temps, mais tu vivras pas éternellement comme ça, t’en a conscience ? Je te propose quelque chose : tu m’as montré tout à l’heure des capacités intéressantes, et malgré ton caractère de merde, j’ai besoin de quelqu’un pour m’assister. Ce n’est pas mon genre d’habitude mais faut bien se renouveler de temps en temps.
-C’est quoi l’offre ?
-Tu pars avec moi, tu fais ce que je te dis eeeet… je t’expliquerai plus en détail ce que j’attends de toi une fois arrivé.
-Et si ça me plait pas ? Si c’est pire que ma vie actuelle ?
-Tu m’as prise pour une vulgaire marchande d’esclave petit ? Je vais me vexer attention… » Elle le regarda avec intensité, soupira et repris. « J’ai mieux à t’offrir qu’une vie de mendiant. Ça sera surement pas facile, mais je t’apprendrais des choses que ton imagination n’aurait jamais pu créer. » Elle ferma son poing et, dans l’obscurité de la cachette de voleur, une douce lumière commença à l’entourer. Peu à peu, il semblait que l’environnement s’effaçait pour laisser apparaître une multitude de points lumineux qui ressemblaient aux étoiles. Et alors que Saadyr se sentait aspirer par elles, comme hypnotisé, le charme fut rompu, le faisant retomber dans la dur réalité. « Alors, toujours décidé à refuser mon offre ? »
Comment l’accepter surtout. La moue du jeune homme se fit plus réfléchie et il est vrai qu’un lourd dilemme soulevait son cœur. Il avait l’intime conviction qu’elle ne mentait pas, mais quelque chose lui soufflait de rester méfiant. Peut être sa propre expérience de mendiant, cette tendance à ne faire confiance à personne. En même temps, Saadyr n’avait pas envie de passer toute sa vie dans ce trou à rat. Elle avait raison, les choses ne pouvaient pas s’éterniser de la sorte.
« On part quand ? »
Tout de suite avait été la réponse de cette femme. Il n’avait pas vraiment rechigné, avait dit adieu à ses camarades d’infortune et saisit son baluchon sur l’épaule pour la rejoindre. Il quittait sa ville, il quittait l’Arabie, et un long voyage débuta encore plus à l’Est, direction les collines du Tibet, une région qu’il ne connaissait même pas.
C’est ici que son entrainement commença.
Hélène, c’était le nom de son maitre. Une vieille femme caractérielle qui ne manquait pas de lui crier dessus et lui tapait sur les doigts quand quelque chose n’allait pas. La seule à avoir su dompter le caractère flamboyant de Saadyr, qui malgré un mentor aussi vindicatif ne s’était pas laissé avoir par la domination. Gardienne de Jamir, c’était son titre, et c’était en ces lieux que le jeune garçon emprunta le dur chemin de Chevalier. C’est vrai qu’il ne s’était pas attendu à une telle chose lorsque la vielle lui avait annoncé les réelles raisons de son choix. Et c’est vrai aussi qu’il avait tenté de hurler sa frustration et sa colère. Mais force lui était de constater que ce n’était pas si mal finalement. Contre toute attente, il se révéla bon travailleur et bon élève, malgré les deux caractères qui s’opposaient quasiment sans cesse dans la vieille tour. Jamir était un lieu reculé, passablement paumé et surtout froid pour le jeune garçon venu des royaumes arabes. Mais il reconnaissait la tranquillité de l’endroit et ici au moins, il n’avait pas besoin de voler pour se nourrir. Et même si les éclats de colère étaient fréquents entre le maitre et l’apprenti, Saadyr se plia comme il l’avait promit aux exigences d’Hélène. Plus les années passaient et plus l’entrainement devint difficile, mais il n’abandonna jamais. Battant et têtu, il ne comptait faire ce plaisir à personne, et surtout pas à son mentor qu’il se plaisait aujourd’hui à taquiner de l’affectueux surnom de Mère.
Formé à l’art du combat et de la manipulation du cosmos, il apprit aussi en parallèle la réparation des armures des chevaliers d’Athéna. Une tâche qu’il ne comprit pas spécialement au début, la trouvant assez déplacé pour un guerrier, mais bien vite, Hélène sut le remettre à sa place à sa manière. Il obtempéra, comme toujours. Et finalement une dizaine d’année passa. Saadyr resta à Jamir, épaulant son maitre comme ça avait toujours été le cas. Malgré les différends, ils avaient fini par s’apprivoiser pour rendre les colères moins présentes, et seules quelques taquineries demeuraient quand aucune grosse erreur n’était commise.
« Saadyr, vient par ici j’ai quelque chose pour toi. »
Cela n’annonçait jamais rien de bon aux yeux du jeune homme quand son maitre avait possiblement un « cadeau » pour lui. L’habituel air nonchalant, il arriva dans l’atelier d’Hélène légèrement curieux, passablement soucieux.
« Un cadeau pour moi Mère ? » Il eut un sourire franc, accueillit par l’œil noir qu’il avait eut maintes fois l’habitude de croiser au cours de ces années.
« Cesse avec ce surnom ridicule. Fais preuve d’un peu de sérieux s’il te plait, j’ai quelque chose d’important à t’annoncer. »
Non vraiment, cela n’annonçait rien de bon.
« Je vous écoute.
-Tu vas devenir le nouveau Chevalier d’Or du Bélier. Je viens de recevoir l’armure. Elle te revient de droit. »
Le sourire du jeune homme s’évanoui à cette annonce, lui faisant avoir un air surpris et presque choqué.
« Me regarde pas avec ces yeux là, t’as l’air d’un imbécile. C’est tout ce que tu as à dire, même pas que tu es content ? Après tout, c’est pour ça que tu es là depuis plus de dix ans non ?
-Pas exactement, quand on y pense, je suis venu ici pour vous servir si je me souviens bien.
-Chipote pas sur les mots tu veux, tu savais que ça finirait par arriver.
-Qu’est t-il arrivé au précédent Bélier ?
-Ainia du Bélier a décidée de rendre son armure pour venir travailler ici à Jamir, avec moi. Je vais la prendre comme assistante, et toi tu prends sa place.
-Vous me remplacez comme ça ?
-Soit pas vexé gamin, le Sanctuaire a besoin du premier gardien et j’suis plutôt fière que ce soit toi. Tu en as le potentiel Saadyr, sinon crois moi que je ne te l’aurais pas confiée. » A ces mots, elle souleva une étole pour dévoiler une boite d’assez grande taille forgée d’or. Elle brillait même dans l’obscurité de l’atelier. La poussant vers le jeune garçon, Hélène reprit. « Je l’ai moi même portée il y a longtemps, alors fait moi honneur gamin.
-Je n’ai pas le choix je suppose. »
Il eut un vague sourire, la vieille femme vit la taquinerie.
« Non, en effet. »
Saadyr garda un instant le silence, observant la boite avec une certaine curiosité, pesant le pour et le contre, ce pour quoi il s’était battu toutes ces années, ce destin qui pouvait l’attendre au bout du chemin… bien loin de la vie de mendiant qui l’avait vu naitre. Il posa une main sur la caisse dorée qui l’instant suivant s’illumina, comme si elle le reconnaissait. Le sourire du jeune homme s’étendit dans un large rictus.
« Bon. Hé bien direction le Sanctuaire maintenant. Vous savez quoi, vous allez me manquer, Mère. »
Un nouveau regard noir alors que le jeune homme se levait l’air de rien, tout sourire. Avec ce qui semblait être de l’affection, elle n’eut qu’une seule réflexion :
« Imbécile. »
Ce qui déclencha un léger rire chez Saadyr avant qu’il ne quitte la pièce préparer ses affaires et son départ. C’est vrai au fond, elle allait lui manquer. Mais quelque chose de nouveau l’attendait. Au Sanctuaire d'Athéna. Même s'il ne savait pas encore quoi.
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[b]Magi, The Labyrinth of Magic[/b] → [i]Judal[/i] est [b]Saadyr[/b]. Quelle est votre expérience des forums RP : Va voir Thivan
Comment avez-vous connu le forum : DC, je remplace Denahi que j'arrivais pas à jouer par celui là °° |
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