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 Liao, Général de l'Hippocampe

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LiaoLiaoArmure :
Protection de Poséidon

Statistiques
HP:
Liao, Général de l'Hippocampe G-bleu160/160Liao, Général de l'Hippocampe V-bleu  (160/160)
CP:
Liao, Général de l'Hippocampe G-rouge240/240Liao, Général de l'Hippocampe V-rouge  (240/240)
CC:
Liao, Général de l'Hippocampe G-jaune305/305Liao, Général de l'Hippocampe V-jaune  (305/305)
Message Liao, Général de l'Hippocampe   Liao, Général de l'Hippocampe EmptyDim 20 Sep - 16:49
Liao
Qui est-il ?
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    Nom : Liao
    Date de naissance : 29 Janvier 521
    Âge : 29 ans
    Sexe : Masculin
    Armure demandée : Ecaille de l'Hippocampe


Comment est-il ?

    Apparence
    Liao est un jeune homme de taille moyenne, approchant le mètre quatre vint, avec une silhouette fine et athlétique obtenue grâce un entraînement régulier, strict et discipliné depuis sa jeunesse. Il possède un certain charme, et attire l’attention bien malgré lui ; d’autant plus que ses origines le distinguent généralement des autres marinas. Son visage possède des traits marqués et puissants dégageant une certaine sévérité bien malgré lui, on y lit aussi une grande détermination et une force de caractère importante. Son expression est cependant généralement douce et chaleureuse, bien que peu expressive en règle général rendant son comportement et ses réactions difficiles à cerner. Ce mélange parfois étrange est le reflet parfait de son caractère, et accentue le mystère entourant le chinois. Beaucoup trouve de la noblesse dans sa démarche et son attitude, malgré ses origines modestes. C’est une attention de tous les instants de sa part, et une habitude prise au contact de son père adoptif durant ses années de formation. Liao possède un regard intense et perçant accentué par des pupilles d’un gris ardoise étrange et captivant. Ses yeux ne sont guère plus expressifs que ses traits, et ne s’anime que lors des combats comme si ils sortaient d’une profonde léthargie. Sa manie de fixer les gens peut mettre mal à l’aise, et donne parfois l’impression qu’il peut voir au travers de son interlocuteur et percer son âme. Une longue mèche tombe négligemment sur son visage au milieu du front, et vient parfois troubler son regard au gré de ses déplacements et du vent. Ses cheveux sont laissés globalement libres de leur mouvement et dépassent légèrement ses épaules. On peut noter toutefois la présence d’un accessoire, plus décoratif qu’utile, sur le sommet et l’arrière de son crâne qu’il entremêle avec des mèches pour le maintenir en place. Un souvenir de son père d’adoption provenant de la famille de celui-ci. Le général prête une attention sommaire mais quotidienne à sa coiffure, et accorde surtout de l’importance au maintien du legs de son mentor.

    Niveau vestimentaire, Liao continue de porter des vêtements de son pays d’origine avec quelques adaptations pour convenir à sa vie actuelle. Il porte un haut noir avec des manches longues et amples, dévoilant une partie de son torse, un pantalon de couloir noir terminé par des bottes robustes et traditionnelles des soldats chinois, une ceinture de couleur blanche. Un long vêtement de couleur blanche complète cette tenue. Celui-ci était constamment fermé lorsqu’il était soldat, mais aujourd’hui il le conserve ouvert pour des raisons pratique et esthétique aussi. Un liseré doré agrémente cette partie de sa tenue. Des morceaux de tissu, ressemblant à des gants sans doigts, protègent ses mains, ses poignets et une partie de ses avant-bras. Liao portait des pièces d’armures sur ses vêtements lors de sa période militaire, mais aujourd’hui ces dernières ont été remisées au placard dans la mesure où son écaille lui sert de protection de manière bien plus efficace. L’homme accorde beaucoup d’importance à la vétusté de ses vêtements, et n’hésitent pas à les faire réparer ou à en commander de nouveau dès qu’ils sont abîmés ou trop ancien.


    Psychologie
    Liao est généralement décris comme une personne sobre et compétente, tout en montrant un aspect plus chaleureux et amical lorsque l’occasion se prête. Il possède une grande intelligence, particulièrement dans le domaine militaire, et se montre très adroit dans l’utilisation de celle-ci et dans les arts martiaux. Ses origines lui apportent une vision de la guerre et du combat bien différente des autres, capable de prendre au dépourvu même des guerriers aguerris. C’est un homme pragmatique cherchant avant tout l’efficacité dans tous ses gestes et toutes ses actions. De cet aspect de sa personnalité découle une impression de sérénité déroutante, puisqu’il donne l’impression de ne jamais faire un geste superflu ou de ne prononcer aucune parole inutile. On le prend souvent à tort pour une personne rationnelle, compte tenu de son sang-froid impressionnant et de son attitude flegmatique. Et pourtant le chinois possède une certaine impulsivité, accordant souvent une plus grande confiance et une plus grande attention à son instinct et ses émotions. Mais jamais dans l’excès. Le contrôle et la maîtrise semblent être les maîtres mots de son comportement. C’est une personne toujours très calme, observant souvent la situation… et lorsqu’il est en colère, il apparait encore plus calme. Le marina intériorise beaucoup et ne verbalise finalement que très peu à moins de se sentir proche et en sécurité avec son interlocuteur. Sa réserve et sa pudeur agissent souvent comme une dissuasion pour les personnes souhaitant l’aborder et se rapprocher de lui.

    Et pourtant, Liao est une personne profondément gentille et généreuse même si il est capable de prendre des décisions difficiles et radicales lorsque c’est nécessaire. Il est capable de prendre du recul, et d’analyser une situation objectivement. Sa bonté n’est visible que lorsque l’on a réussi à percer sa carapace. Il dévoile alors un aspect très protecteur et altruiste, le marina s’inquiète beaucoup pour les autres et leur sécurité même si il ne le montre guère. Son comportement devient alors excessivement prudent quand il est en charge d’homme ou de mission en groupe, et le chinois sera capable de prendre le temps de la réflexion pour préparer un plan assurant la réussite de l’objectif avec un minimum de risque pour ses camarades. Le général est une personne de confiance, sur qui on peut compter en toute circonstance. C’est une personne fiable et loyale envers sa parole et ses principes. L’honneur est une part importante de son caractère, et il attend cette même qualité de la part des autres. L’homme ne supporte pas qu’on déroge à un certain code de conduite, et peut se montrer véhément et vindicatif dans ce type de situation. Généralement, Liao n’est pas très loquace et répond de manière concise et brève lorsqu’on l’interroge. Il préfère la franchise et les paroles directes aux figures de styles et autres ambages du langage. Les choses doivent être claires et nettes pour éviter toute interprétation ou malentendu. Ses paroles n’ont jamais pour but de blesser mais d’énoncer simplement son point de vue et des faits, et il est souvent amené à s’excuser pour certains mots déplacés envers certains interlocuteurs. Il accepte les gens tels qu’ils sont et acceptent qu’ils puissent faire des erreurs. La rancune est un mot étranger de son vocabulaire, même si la vengeance y a parfaitement sa place.

    En combat, Liao est un adversaire redoutable et difficile à appréhender. Il applique une philosophie dans ses échanges, qui ressemble à celle de l’eau. Suivre le courant et utiliser la force de l’adversaire contre lui. Les échanges de force brute n’ont que rarement sa préférence, et il n’utilise ce genre de chose qu’en cas d’absolue nécessité. Il maîtrise parfaitement son cosmos.


Son Histoire

    C’est sur le territoire de la dynastie du Wei du Nord en 521 que naquit Liao. Premier né et uniquement enfant d’une famille pauvre. Son père était pêcheur et sa mère restait à la maison pour s’occuper de celle-ci et de l’enfant. Ils vivaient dans un petit village côtier à la frontière avec le territoire de la dynastie des Liang. Leur vie était simple, et la plupart du temps le produit de la pêche suffisait à peine à nourrir la petite famille. Malgré cela ils étaient heureux et se contentaient de ce qu’ils avaient ; la pauvreté ne représentait pas un problème à leurs yeux. Liao fut accueilli comme un prince, proportionnellement aux moyens de ses géniteurs. Sa mère se chargea de sa surveillance et de son éducation, tandis que son père partait parfois plusieurs jours pour pêcher ou vendre ses prises en ville. De temps en temps, l’argent gagné permettait quelques frivolités. Dès son plus jeune âge, le jeune garçon se montra turbulent et difficile à contrôler. Son esprit aventureux était impressionnant et déteignait sur les autres enfants, les entraînant dans des endroits périlleux et dangereux. On disait souvent que la notion de danger et d’instinct de survie était absente du jeune Liao, tant il donnait l’impression de courir aux devants des ennuis et de les chercher parfois. Et pourtant les autres villageois adoraient ce petit bonhomme toujours plein de vie et plein d’entrain, et chaque journée voyait une nouvelle facétie des jeunes enfants animer un peu la communauté. De cette enfance, Liao a occulté les souvenirs de privation ou de manque pour ne conserver que ceux des jeux avec ses amis, des bêtises qu’il faisait et des journées qu’il passait en mer aux côtés de son père. Aussi loin qu’il s’en souvienne, le chinois a toujours adoré l’eau et s’y est toujours senti en sécurité quel que soit le temps ou la situation d’ailleurs. Ces sorties en mer avec son géniteur étaient courtes et infructueuses pour le pêcheur, mais rapprochaient le père et le fils. Le premier tentant de transmettre ses connaissances et ses compétences au second, sans grand succès malheureusement. L’hyperactivité du jeune garçon faisait fuir le poisson aussi sûrement que la présence d’un prédateur marin. Aucun reproche ne fut formulé, puisque le but était surtout ces moments père-fils et non un quelconque apprentissage sérieux.

    La vie suivit son cours naturel, et rien ne semblait pouvoir la troubler ou la chambouler. Le quotidien était parfaitement réglé au sein du petit village, et le seul grain de poussière dans ce rouage était les idées parfois farfelues des jeunes enfants sous la direction de Liao. Malheureusement toute chose a une fin, et c’est après huit années que l’intéressé apprit cette leçon de la façon la plus dure et violente possible. Tout commença par un coup d’état en 528. Plusieurs généraux fuirent le Wei du Nord pour rejoindre les Liang, et cet exode encouragea l’empereur Wu des Liang à envahir son voisin en proie à une guerre civile pour la succession. Le petit village de pêcheur était bien loin d’être touché par ces préoccupations au début, mais rapidement des pirates profitèrent de la situation pour attaquer les côtes et les navires. Ils ne rencontraient aucune résistance, et ces carnages et pillages se déroulaient dans les plus grands anonymats et la plus grande indifférence de tous. De toute manière, personne ne pouvait témoigner de ces attaques vu qu’ils ne laissaient personne derrière eux. Ce jour-là, Liao était parti joué sur la côte, tout seul pour une fois. Il cherchait des objets sur la rive, ou explorait tout simplement ce qui pouvait l’être. Après un certain temps de jeu, de la fumée immense et noire s’éleva de l’endroit où se trouver le village. Le jeune garçon courut pour retourner auprès de ses parents, et en approchant il vit les navires des pirates. La situation était catastrophique. Des gens hurlaient et pleuraient. Les hommes avaient tenté de se défendre en vain, et avaient été laissés sur place après avoir été tués. Liao courut vers sa demeure, évitant d’être vu autant que possible. Il contourna sa maison, et fut témoin d’une scène terrible qui hante parfois ses nuits. Des hommes étaient en train de sortir sa mère de leur maison, à moitié dénudée et portant des marques de coup sur le corps. Son père était maintenu sur le sol pour un genou et tenu en respect par une épée. Ses parents furent les premiers à le voir, et ils tentèrent de dissimuler leurs inquiétudes et leurs peurs. Leurs lèvres bougèrent pour former le mot « fuis ». Un pirate remarqua ce détail, et comprit la situation. Ses parents furent tués, et plusieurs hommes coururent vers le jeune garçon en train de s’enfuir. Ils souhaitaient probablement en faire un prisonnier, pour être vendu ou utilisé comme esclave.

    Sa survie ne fut que le fruit du hasard. Dans sa fuite, Liao ne prêta pas attention à sa direction et il chuta dans une crevasse au détour d’une colline. Assommé et blessé, il resta coincé dans ce trou et tomba même inconscient plusieurs heures après avoir entendu les pirates continuer leur course après l’avoir dépassé. Pour reprendre les paroles de sa mère, sa bonne étoile s’était encore montrée présente ce jour-là. Le temps sembla s’écouler à un rythme incompréhensible pour le pauvre enfant, et aujourd’hui encore il est incapable de quantifier le temps qu’il lui fallut pour s’extirper de la crevasse ni même le temps qu’il passa dans son village à survivre grâce aux restes des autres demeures. Ce fut la faim qui le poussa à quitter ce village dont il était le seul habitant. Ses pas ne le menèrent pas très loin, mais suffisamment pour croiser une colonne de soldat du territoire des Liang. Des hommes s’approchèrent de lui, et Liao prit de panique se défendit avec un couteau à éventrer les poissons. Fermant les yeux, ses gestes frénétiques frappèrent l’un des soldats et lui ouvrit la main. Dans un accès de colère, les adultes tentèrent de frapper le jeune enfant… Mais ils furent stoppés par leur supérieur et sa voix impérieuse. Cet homme s’approcha et parla d’une voix calme mais ferme. Il se présenta sous le nom de Bao, et proposa de la nourriture à Liao. L’orphelin fut accueilli par cet officier, et entrainé à la suite de la colonne de soldat. Devant son état, personne ne s’imaginait laisser un enfant de huit ans laissé à l’abandon comme ça. Même le soldat blessé fut d’accord avec cette décision. Ils tentèrent d’interroger l’orphelin sans grand succès vu qu’il s’était muré dans un mutisme compréhensible. Quelques jours plus tard, l’enfant avait élu domicile dans la tente de l’officier supérieur. Bao l’avait nourri et s’occupait de lui comme si il était un fils ou un neveu. Les soldats s’amusaient de la présence de ce garçon au regard provocateur et à l’assurance étonnante pour son âge. Sa force de caractère impressionna certains de ces soldats. Petit à petit l’enfant occulta les évènements pour retrouver un peu de joie de vivre et de bonne humeur. Ce fut un moment long et fastidieux pour l’intéressé. Malgré tout, des cauchemars l’assaillaient chaque nuit. Il revivait la mort de ses parents, et se réveillait en pleur et tremblant.

    Cette colonne de soldat était sur le chemin du retour, et Bao garda Liao avec lui une fois qu’ils rentrèrent tous chez eux. Le jeune garçon apprit alors que l’officier avait perdu sa femme et sa fille emportées par la maladie un peu plus tôt dans l’année. Finalement ils avaient besoin de l’autre tous les deux. Le mode de vie de l’ancien fils de pêcheur changea radicalement. La pauvreté laissa place à l’abondance. Le jeu et la liberté furent remplacés par l’instruction et la formation. Personne ne posa de question, et Liao fut rapidement présenté et reconnu comme le fils de Bao. Il était donc éduqué dans ce sens à présent. On lui apprit à lire et à écrire, on lui enseigna la stratégie militaire ou plutôt les bases pour commencer et on le forma aux maniements des armes et aux arts martiaux. Une carrière de militaire se dessinait devant lui, et cela lui convenait parfaitement. Une envie de vengeance étreignait son cœur à cette période. Avec le temps, le garçon recommença à parler mais il se montra peu loquace et avare en détail dans ces discours. Bao se révéla être un homme dur et strict mais juste, et ses sentiments à l’égard de son fils adoptif étaient sincères. Le temps créa un lien entre eux, mais il fallut attendre trois années avant qu’un véritable lien filial se crée. C’est la période qui fut nécessaire à Liao avant de pouvoir être capable d’évoquer l’attaque de son village, et la mort de ses parents. L’officier écouta son récit, et n’esquissa aucun geste ni n’exprima aucune émotion particulière. A la fin, il se contenta d’une main sur la tête du conteur avant de le prendre dans ses bras. Un geste simple mais sincère et libérateur pour l’adolescent. Un poids s’effaça de la conscience et du cœur de Liao, qui retrouva ses habitudes d’antan tout en conservant cette part de réserve et de discrétion nouvelle acquise. Il redevint cet enfant turbulent et aventureux, qui s’attira tantôt les foudres et tantôt la fierté de son père adoptif. Sa vivacité d’esprit était impressionnante, et sa formation suivit son cours naturel. Ses compétences étaient réelles, mais ce fut surtout ses capacités dans le combat au corps-à-corps qui attira l’attention de ses professeurs et de Bao. Il donnait l’impression de posséder une force étrange et puissante.

    Avec le temps, la paix finit par s’installer sur le territoire des Liang amenant Bao à être plus présent à la maison. Lui et Liao discutèrent très souvent, échangeant sur de nombreux sujets. L’adolescent fit part de ce sentiment de posséder une très grande puissance en lui, comme si elle dormait à l’intérieur de son corps ; Bao exposa alors diverses théories sur le Chi et les rumeurs sur son utilisation. Il encouragea son fils à tenter d’accéder à cette capacité latente. Ils échangèrent aussi souvent sur la stratégie militaire, analysant les précédentes batailles de l’officier. Liao se montrait adroit mais un peu trop téméraire parfois, ou alors au contraire bien trop prudent et conservateur. Ces moments passés à discuter rapprochèrent le père et le fils, et leur permirent de se découvrir petit à petit. A l’âge de seize ans, Liao était devenu un charmant jeune homme. Il ne faisait plus de cauchemar, même si certaines images restèrent imprégnées en lui malgré les années. Ses stratégies mettaient de plus en plus souvent son mentor en difficultés lors de leurs jeux, et ses instructeurs n’étaient plus en mesure de le battre à moins d’user de toutes leurs ressources et connaissances. Les sujets de conversation dérivèrent de plus en plus du militaire pour aborder des notions plus personnelles comme leurs rêves, leurs envies… Ils devinrent véritablement père et fils durant cette période. A dix-huit ans, Liao intégra l’armée sous les ordres de son père. Il ne sut jamais si cette affectation était le fruit du hasard ou une demande de Bao. De toute manière, le jeune homme se moquait bien de cela sur le moment. Sa seule envie était d’honorer le nom de son père adoptif, et de prouver sa valeur à celui qui lui avait offert sa seconde vie. L’occasion se présenta malheureusement très rapidement. Une réorganisation des provinces entraîna des contestations et des mouvements de rébellion à travers le territoire. L’armée fut envoyée pour contenir et contrer ces oppositions. En 541, le père et le fils furent envoyés dans la province de Jiao pour mâter une rébellion bien organisée. D’ailleurs le conflit s’enlisa dans cette zone pendant des années avant de trouver un dénouement favorable aux rebelles. Evidemment sur le moment, les soldats n’avaient aucune idée de ce qui allait se passer.

    Les batailles s’enchaînèrent mais ne virent aucun vainqueur réel et incontestable. Liao se battit vaillamment aux côtés de son père, qui lui accorda de plus en plus de confiance et de pouvoir au fil des disparitions et des morts. Personne ne remit en question ces décisions, impressionné par les capacités martiales du jeune garçon. Les combats étaient durs et âpres. Ce baptême du feu fut une révélation pour le jeune militaire, qui eut l’impression de se trouver à sa place et qui sentit surtout la force sommeillant en lui s’éveiller petit à petit. Deux ans après le début de la bataille, Liao et Bao furent séparés de la majorité des troupes par une intempérie. Ils furent surpris par les troupes adverses, et se retrouvèrent en mauvaise posture très rapidement. Ils luttèrent vaillamment et Bao fut grièvement blessé laissant son fils adoptif comme seul survivant de cette attaque. Les renforts assurèrent un moment de répit au jeune homme. Ce fut une épreuve difficile pour Liao, qui perdait une nouvelle fois sa famille et ses repères. Il se referma sur lui-même et on le chargea de ramener le corps de son père pour l’enterrer sur les terres de sa famille, lui offrant par la même occasion une période de repos nécessaire. Le voyage fut éprouvant sur le plan émotionnel et très long du point de vue physique. L’enterrement fut rapidement effectué et terminé. Liao prit alors la décision de retourner à ses racines, pour y trouver sa voie. Le village était encore abandonné, et portait encore les stigmates de l’attaque malgré les années. Machinalement, le jeune homme rejoignit la plage et sombra dans ses pensées. S’asseyant sur la plage, son regard se perdit dans l’horizon pendant plusieurs minutes. La force en lui s’éveilla un peu plus à chaque image de la mort de ses parents, puis elle explosa lorsqu’il revit la disparition de son père adoptif. Cela le sortit de sa torpeur. Il remarqua alors que la mer était étrangement agitée, et qu’elle avait soigneusement évité le chinois tout en dévastant les alentours. Un appel impérieux s’imposa à lui, et le fit marcher le long de la plage puis dans l’eau jusqu’à ce qu’il soit complètement submergé. Une lumière l’aveugla et il sombra dans une sorte de transe et d’inconscience étrange.

    En ouvrant les yeux, un paysage inconnu et ensoleillé s’offrit à lui. Le changement était total. Liao ne comprenait pas ce qu’il venait de se passer. On vint à sa rencontre pour l’accueillir probablement, mais les tentatives de communications furent infructueuses jusqu’à ce qu’un marina réussisse à se faire comprendre par un langage tiers connu du chinois et de cet homme. Aujourd’hui ce souvenir revêt un aspect comique pour lui. Mais sur le moment, le jeune homme ne comprit que quelques bribes d’informations qui le plongèrent dans une perplexité extrême. Les premiers échanges furent laborieux, et créèrent de nombreuses incompréhensions. On lui parla de divinité dont le nom lui était totalement inconnu, de guerre sainte ne trouvant aucun écho dans ses croyances et ses connaissances et bien d’autres choses qui lui parurent aussi obscures qu’incroyables. Et pourtant cette cité et ces écailles étaient une preuve bien réelle de la véracité de ces paroles. Ce qu’il retint avec certitude c’est qu’il avait été choisi pour porter une écaille, qu’il possédait une force puissante en lui et qu’il avait été désigné comme guerrier protecteur de l’Atlantide et de Poséidon. Cela fut suffisant pour Liao sur le moment, car cela lui donnait un but dans la vie et un moyen de tromper le flot de pensées de son esprit. Il restait dans son domaine de compétence, la guerre et l’armée, et on lui offrait l’occasion de prouver sa valeur et de porter fièrement le nom de son père dans cette nouvelle culture. Ses croyances n’eurent aucune incidence dans sa décision, mais ce n’était pas la première fois qu’il se battrait pour des valeurs qu’il ne partageait pas complètement. De plus, personne ne l’attendait chez lui et il n’avait aucune idée de la manière de retourner chez lui. Rapidement, Liao découvrit son écaille de lieutenant. La revêtir lui permit d’acquérir de nombreuses informations, et surtout de compléter celles données par son précédent interlocuteur. Un nouveau monde s’offrait devant lui, ainsi qu’un univers totalement inconnu pour lui et les siens. Son esprit fut inondé ce concept et de mot étrange pour la plupart. Le cosmos fit cependant écho au terme Chi utilisé par son mentor et les siens. Cela expliquait cette énergie présente au fond de lui, et s’étant éveillée de temps en temps.

    Liao débuta alors un entraînement intensif pour maîtriser ses nouvelles capacités, et tenter de s’intégrer par la même occasion. Les premiers furent difficiles à cause de la barrière de la langue, et pour couronner le tout, le chinois apprenait lentement et difficilement. Participer aux entraînements était plus simples, et comparé à d’autres marina, son expérience du combat était très grande. Utiliser le cosmos représentait un défi intéressant et bien plus complexe. Le jeune homme occulta volontairement la mythologie et toute notion d’idéologie grecque et romaine dans une premier temps. Il préféra se concentrer sur la maîtrise de cette énergie, du cosmos, et sur le développement de sa force au travers de celle-ci. Liao mit deux années pour apprendre la langue et se faire comprendre, même si il se montrait souvent maladroit dans l’utilisation des mots et de leurs sens. Cela créait parfois des formulations hasardeuses et comiques. Ses capacités de combat s’étaient considérablement accrues, bien plus que les autres marinas du même rang. Il s’était octroyé leur respect au travers de cette progression rapide et fulgurante aux yeux de certains. Le chinois avait fini par trouver sa place sur l’Atlantide et il s’y sentait parfaitement à l’aise. Ses origines et ses coutumes étaient souvent au cœur des discussions et des questions de ses camarades. Son pays paraissait exotique aux yeux de tous, alors que pour lui c’était ce qui l’entourait qui l’était. En 545, une effervescence s’empara de l’Atlantide. Le marina la reconnut immédiatement : l’approche de la guerre. On le désigna pour veiller sur l’Atlantide tandis que d’autres partaient affronter les chevaliers d’Athéna. Malheureusement, les Saints furent plus prompts à réagir que prévus et prirent les marinas par surprises après avoir vaincu l’allié de Poséidon, Arès. La guerre arriva jusque sur l’Atlantide. Liao se battit farouchement, et survécut à cette attaque meurtrière et efficace sur les troupes de Poséidon. Si jusqu’à maintenant le chinois n’avait eu aucune velléité pour les Saints, les choses étaient différentes après avoir vu autant de camarades mourir dans un affrontement rude. Les lois de la guerre mais qui n’empêchait pas les désirs de revanche.

    Des histoires se répandirent sur plusieurs combattants s’étant illustré durant la bataille. L’une d’entre elle concernait le chinois qui aurait affronté un groupe de chevalier d’Argent, et les aurait repoussés. De son point de vue, et de mémoires, il n’y avait eu que deux chevaliers de Bronze inexpérimenté et un chevalier d’Argent surpris par sa force et ses méthodes combats bien différentes. Les arts martiaux ne semblaient pas être une notion connue par les différents camps en question. La vérité et la rumeur se confondirent pendant un temps. Une chose était sûre. Liao avait bien combattu et avait survécu à cet affrontement. Et pourtant, il fut surpris d’être convoqué par Poséidon quelques jours après le début des reconstructions. Le chinois s’interrogea sur les raisons de cette invitation inattendue. C’est avec appréhension qu’il se rendit auprès du Dieu qu’il était censé protéger. Voir ce Dieu en vrai fut un moment étrange, mais qui enleva les quelques doutes du chinois à ce sujet. La discussion fut brève. On lui offrait une « promotion », et il fut désigné pour porter une écaille de général, le plus haut grade dans l’armée du Dieu des Océans. On lui confia l’écaille de l’Hippocampe, gardien du Pacifique Nord. Liao fut très fier de porter cette écaille, lui rappelant ses origines de manière indirecte. Evidemment, il sortit de cet échange avec de nombreuses incompréhensions. Sa maîtrise de la langue était encore approximative sur certains sujets. De nouvelles informations furent transmises au nouveau général, et lui offrait d’autres perspectives dans la maîtrise du cosmos et de sa puissance. Le chinois reprit son entraînement, tout en aidant autant que possible à la reconstruction de l’Atlantide. Pendant cinq ans, Liao progressa dans la maîtrise du cosmos et devint une personne reconnue pour celle-ci. Sa maîtrise de la langue était parfaite à présent, et il pouvait parler de manière fluide avec les autres habitants de l’Atlantide. On faisait souvent appel à lui pour son approche différente du combat et de la stratégie, puisqu’il apportait sa culture et ses connaissances dans ces échanges. Liao avait une bonne vue d’ensemble, et des méthodes et stratégies surprenantes aux yeux de ses camarades. L’Atlantide se préparait pour les combats à venir, car la paix ne dure jamais. Aujourd’hui, les choses commencent à s’agiter à l’Est et tout le monde ressent le vent du changement. Le général de l’Hippocampe est prêt pour ce combat, bien plus qu’il ne l’a été lors de ses précédentes batailles.


Et vous, qui êtes vous ?

    Age : 33 ans
    Quelle est votre expérience des forums RP : Cela fait maintenant près de 10 ans que je joue sur les forums RP, sur divers univers autant à avatar manga qu’à avatar célébrité. La plupart des forums sont fermés aujourd’hui, mais je peux citer ceux qui me restent si nécessaire. Je suis capable de faire des RPs courts comme plus longs, tout dépend de la personne avec qui je joue. Je m’adapte.
    Comment avez-vous connu le forum : Par son fondateur, enfin plutôt par un ami du fondateur qui l’a dit à un ami qui me l’a dit ^^

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NorahNorahArmure :
Flûtiste d'Hamelin - Patron de la Musique
Message Re: Liao, Général de l'Hippocampe   Liao, Général de l'Hippocampe EmptyMer 30 Sep - 21:13
Coucou et bienvenue à toi sur le forum. Héhé première fiche à laquelle je m'attaque, celle d'un Général, c'est presque symbolique! Very Happy

Bref, je t'avais déjà dit ce que j'en pensais, mais après relecture, je n'ai pas grand chose à dire de plus. L'histoire est intéressante et j'aime beaucoup le fait que tu aies inclut une certaine perfection, un cheminement pour ton personnage, mais là où il y a des faiblesses, il y a une compensation nécessaire à l'attribution de son Ecaille. On devine que tu as acquis ton septième durant la période de ton entraînement, et bien que cela reste sous-entendu, ça me va.

Tu as donc ma validation, ainsi que 5 points d'éveil et 18 points de compétences pour parfaire ton perso. ^^

Félicitation à toi, et j'espère que tu te plairas sur le forum. Smile
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LiaoLiaoArmure :
Protection de Poséidon

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Liao, Général de l'Hippocampe G-jaune305/305Liao, Général de l'Hippocampe V-jaune  (305/305)
Message Re: Liao, Général de l'Hippocampe   Liao, Général de l'Hippocampe EmptyMer 30 Sep - 21:21
Merci beaucoup pour la validation, et l'aide autant dans le choix du personnage que dans la rédaction de la fiche.

Effectivement c'est symbolique ^^
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