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Mai 553 AD
 

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 [Début Avril 553] La fin mène à la faim (retour)

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Cardinal de la Famine

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Message [Début Avril 553] La fin mène à la faim (retour)   [Début Avril 553] La fin mène à la faim (retour) EmptySam 13 Mar - 16:11


Je me regardais dans la glace, je me reconnaissais à peine. Mais dans quel état j'étais? Il m'avait vraiment défoncé, comment je pouvais être encore vivant... Oui j'étais pourtant sûr d'avoir été mort mais... Mais je ne m'en souviens pas... Même pas un flash ou une bribe de souvenir, un trou noir, oui noir encore plus que l'obscurité elle-même...

L'Italie, c'était mes derniers souvenirs. Les Oracles, nos braves alliés se prenaient une branlée à domicile. Les Saints leur roulaient dessus, les amenant à se retrouver au centre de l'ancien empire romain. Les empaffés se retrouvaient donc acculer en Italie, c'est alors que la brave armée du Seigneur de la Guerre arriva, mené par Zvezdan. Zvezdan l'un des seuls mecs que je pouvais blairer et supporter les ordres, le seul qui méritait mon respect dans le Dédale. Il fallait dire que le bougre m'avait bien aidé à une époque en me prenant sous son aile, m'aidant à ne pas me faire trucider par ce foutu Xanthe dont je n'avais qu'une envie, l’éventrer et lui bouffer le cœur. Heureusement pour moi, le Cardinal de la Guerre avait freiné mes ardeurs, et s'amusa même à m'entrainer. Avait-il vu un truc spécial en moi? C'est ce que j'avais toujours pensé, car Zvezdan ne faisait rien par hasard ou pour être compatissant. J'appréciais ce type, je le respectais et c'est sans sourciller d'un oeil que je l'avais suivi pour aller porter secours aux Oracles.

César le secondait, cette bonne blague. Ce clochard assoiffé de sang, ce trifouilleur de cadavre pétait plus haut que son cul depuis qu'il avait réussi à revêtir une cuirasse. Et quelle nom à la con, le mushmumumu ou un truc du genre. Un nom à la con pour un con, c'était équitable en fait. César mon meilleur ennemi dans l'armée d'Arès, il aurait été moins cinglé et moi moins con, on aurait pu être de sacrés potes je pense, mais on avait tous nos problèmes et c'est en se balançant des gravas dans la gueule et en se volant notre pinard qu'on vivait ensemble. Jaloux? Oui bien-sur! J'aurais aimé seconder moi-même Zvezdan mais bon à croire que le Cardinal avait besoin d'un brin de folie à coté de lui pour contrebalancer sa calme froideur réfléchie.

Le guerre d'Italie fut une véritable débâcle, on perdait tout face aux Saints. Ils nous prirent même par la ruse à Medialonum, la où je suis mort... Ils attaquèrent la nuit, on se pensait tranquille. Depuis quand les Saints utilisaient des stratégie de vandales? Le menu-fretin fut balayait, les chevaliers d'or menait même l'assaut, un véritable carnage, à croire que ce soir-là, c'était eux qui servait Arès et sa barbarie. C'est là que je me retrouvai donc nez à nez avec les Gold Saint des Gémeaux. Il était fort l’enfoiré, je devais le reconnaitre. J'arrivais à le contenir et à lui porter des coups grâce à ma brave Graban, j'avais même le dessus au départ. Silas arrivait juste à contenir mes charges ou à les esquiver en fuyant dans des dimensions. Je lui avait même pas filer mon blase, j'étais tellement fier, certain de l'emporter. Il m'attribua le surnom de bouc rouge, à cause de ma barbichette et ma cuirasse rouge sang. Il se mangea quelques techniques du Wendigo, mais le chevalier d'or avait un cosmos puissant et mon endurance commençait à baisser elle aussi. Ses attaques surpuissantes eurent raison de Graban, sa lame éclata sous la pression des explosions de cosmos. Sans ma chère lame, j'étais perdu, elle était l'un de mes principaux avantages. L'artefact de la famille Misthophoros n'était plus, et sans lui j'étais perdu. Le Gold Saint pu reprendre l'avantage, m'éclatant à chaque attaque, me brisant les os des membres sous les impulsions cosmiques de ses techniques. J'étais à terre, ma cuirasse en lambeaux, de multiples fractures aux jambes et au bras mais malgré cela, je réussis à me relever. Le toisant du regard, répondant par un cracha à sa volonté de me laisser en vie, je plongeais à nouveau sur lui comme je l'avais fait avec son Pope à Jamir. J'étais un chien d'Arès, une bête de guerre, je ne me rendais pas! La mort fut mon cadeau, un rayon ardent me transperça au niveau du cœur, le rho gravé par mon propre père en guise d'insulte se vit effacer par le trou que m'offrit le chevalier d'or. Moi qui mangeait des cœurs, je n'en avait plus. Moi qui aspirait des vies, je me fis souffler. Je n'étais plus qu'un cadavre, désarticulé, les os en miettes, un corps mort en charpie.

J'avais enfin le repos du guerrier, mort en combattant, quoi de mieux? Je pouvais être tranquille, j'étais mort comme j'avais vécu, dans la violence et la mort. L'un des membres du clan Misthophoros retrouva mon corps à la fin de la bataille et le plaça en sureté dans un tonneau et le fit renvoyer vers le Dédale en compagnie de Graban. C'était ainsi, les Misthophoros offraient leur corps au Dédale à leur mort depuis des générations, il voulait juste faire perpétuer cette tradition, surtout que j'en étais le chef à l'époque. Les membres du Dédale laissèrent le Dédale m'ingérer dans un dernier au revoir, mon successeur Ixion avait un grand sourire sur le visage, il était le chef après tout maintenant. Et c'est ainsi que plus personne n'entendit parler de Kostas du Wendigo. Mais le Dédale de Chair ou une autre personne avait un autre plan pour moi, au lieu de m'ingérer pour me digérer et ne faire plus qu'un avec cette ignominie, celle-ci me mit de coté. Gardant mon enveloppe en sécurité, la réparant même. Qui? Pourquoi? Je ne savais pas mais un beau jour, un corps apparut dans la chambre du Cardinal de la Famine, ce corps était revêtu d'une armure noire, celle du commandant de la Légion des Ombres qui venait de prendre une forme quelques peu différentes, on disait que les cuirasses des cardinaux s'adaptaient à leurs porteurs.

J'ouvris les yeux subitement. Dans un grand râle d’outre-tombe, je me redressais. Je sentis de suite que mon corps était différent que quelque chose me recouvrait. Je poussais un cri, un cri sauvage, celui d'une bête enragée, d'une bête apeurée, d'une bête affamée! Je quittais ce lit organique de fortune et passa la porte menant dans le couloir. Je ne m'étais même pas encore aperçut que je ne voyais plus que d'un œil.Je fis quelques pas et tomba sur deux gardes qui furent surpris de me croiser. D'un geste vif, j’arrachais la gorge du premier pendant que ma deuxième main venait de rentrer dans les entrailles du deuxième. Je fis sauter mon casque ensuite et je commençais à me délecter du sang de ma deuxième victime, plongeant mon visage dans le ventre ouvert du garde pour en laper le maximum de sang chaud. Puis je passai au deuxième, finissant de lui arracher les chairs du cou avec ma mâchoire, puis les joues. Je poussai en cri inhumain, animal. J'avais poussé le même lorsque le Wendigo avait pris mon âme. Mais je n'étais plus cette bête, ce n'était pas le cœur d'un ennemi que je mâchouillais mais la joue d'un innocent garde. La chair, le sang, la vie, je venais de moissonner ces deux êtres. Leurs vies, leurs chairs et leurs sang avait rempli mon estomac, calmé ma faim. Depuis combien de temps n'avais-je pas mangé? Il s'était écoulé dix-huit mois, mais je ne le savais pas encore. Pour le moment, seul le désir primaire de me nourrir pour vivre avait rempli ma tête à mon réveil. J’éclatais de rire en me relevant, m'essuyant grossièrement le sang des deux pauvres malheureux d'un geste de la main. Je venais de comprendre qui j'étais désormais. La soif de violence de ma cuirasse apaisée tout comme ma faim, la raison revint.

_ Cardinal de la Famine, rien que cela! Haha, je m'étonnerai toujours!

Effectivement pour une obscure raison, je venais de me réveiller un an et demi après ma supposée mort dans la peau du Cardinal de la Famine. Après Zulman le sage, un autre Misthophoros venait d'attendre cette place dans l'armée d'Arès. Mon égo n'en fut que renforcé. Je me dirigeai ensuite vers l'endroit du Dédale où se réunissait mon clan. Et la je vis que ce cher Ixion avait désormais ma place ainsi que mon épée. Sa forme avait changé, elle était légèrement plus petite qu'avant. J'appris qu'il l'avait fait reforgé par César, le payant en chair. Je pense que malgré cela ce clochard avait du l'envoyer niquer sa mère, mais pris le payement de cet usurpateur. Je le défiai et n'en fit qu'une bouchée. Je récupérai ma place et Graban. César avait fait un magnifique travail, la reforgeant entièrement à partir des restes brisées. En signe de victoire, je dévorai le cœur d'Ixion, les bonnes vieilles habitudes en somme. J'étais de retour, plus puissant qu'avant tout comme ma faim et ma soif. Il n'y avait pas que la sensation physique de mon corps qui me tiraillait, il y avait aussi celle de mon esprit. J'avais faim de chair, faim d'occupation, faim de pouvoir. L'ambition était une faim en soit, maintenant que j'avais atteint le rôle de Cardinal, je devais gravir au dela, Pontifex Kostas, cela sonnait assez bien... L'heure n'était pas encore la, et je ne savais pas encore que Zvezdan était le Pontifex, mais malgré cela, l'ambition continuera à me dévorer ensuite. Après tout "Le sang d'un dieu coule dans nos veines", le dicton du clan Misthophoros se vérifiait peut-être en Kostas et quoi de mieux que d'être son représentant...

La nouvelle d'un nouveau Cardinal devait résonnait dans le Dédale de Chair, tout comme celle de mon retour à la vie la veille. Nu devant une glace, j'avais vraiment changé. J'avais perdu du poids, une quinzaine de kilos, une version plus rachitique de ma personne, moins carré. Mes membres étaient zébrés de nouvelles cicatrices, certaines étaient les point d'impact de mes os ressortant de ma chair. Mon bouc était devenu barbe, je trouvais que cela m'allait bien, je venais de la tailler légèrement au couteau. Une cicatrice remplissait ma joue gauche, un trace de brulure se trouvait sur la droite de mon front. Mon oeil gauche était devenu vitreux, je ne voyais plus avec, cadeau de la part du Gold Saint qui m'avait vaincu. Une énorme cicatrice se trouvait à l'emplacement de mon cœur, elle semblait ne pas être guérie totalement, la chair semblait encore molle et la peau étrange. Je sentais mon cœur battre mais je le trouvais plus lent qu'avant. Mais ce cœur n'était plus, j'étais sûr que Silas l'avait empalé de son cosmos ardent, le détruisant. Le Dédale m'en avait-il offert un? Je me demandais bien comment j'étais de retour...

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