Sinistra Armure :
Ophiuchus
|  Sinistra - Silver Saint no Ophiuchus [Terminée] ![Sinistra - Silver Saint no Ophiuchus [Terminée] Empty](https://2img.net/i/empty.gif) Jeu 9 Juin - 19:56 | |  | Sinistra Qui suis-je ? Nom : Sinistra
Date de naissance : 3 Novembre 531
Âge : 18 ans
Sexe : Ce n’est pas assez voyant avec mon masque ? Féminin !
Armure demandée : Silver Saint de l’Ophiuchus (Serpentaire) Comment suis-je ? Apparence:
Ce que vous verrez de moi est tout d’abord une silhouette, féminine à n’en pas douter par les courbes qui sont les miennes, plutôt grande et élancée par rapport à la moyenne de mes congénères, à la musculature ciselée par les années d’entraînement.
Tout dans mon corps, ma gestuelle, ma démarche laisse voir à quel point je peux être souple et vive, dédaignant la force brute dont les hommes sont si fiers pour l’agilité et la discrétion.
Mais il y a trois choses dans mon apparence qui attireront indubitablement votre regard.
Tout d’abord ma chevelure qui cascade sur mes épaules, de la même teinte qu’une jeune feuille à la lumière du soleil.
Ensuite le masque aussi étincelant et froid que les écailles d’un serpent qui dissimule mon visage, des arabesques d’améthystes entourent soigneusement les yeux afin que vous ayez toujours la sensation que mon regard vous transperce jusqu’au plus profond de votre âme.
Ce qui se cache derrière mon masque ? Décidément vous êtes bien curieux…
A en croire le reflet du miroir mais aussi les dires des autres femmes qui m’entourent, je suis plutôt agréable à regarder et mes traits sont réguliers.
Ceux qui croient que les femmes-chevaliers sont laides parce qu’elles se dissimulent derrière leur masque se trompent lourdement : que ce soit mes yeux couleur d’émeraude comme ma chevelure, mon nez fin ou mes lèvres délicatement rosées, rien ne tranche sur ma peau d’albâtre.
Enfin, dernier point et non le moindre, vous remarquerez sûrement que curieusement mes ongles sont particulièrement soignés, taillés de manière à être aussi tranchants et impressionnants que les griffes d’un fauve ou les crochets d’un serpent.
Réfléchissez donc à deux fois si vous tenez absolument à m’approcher !...
Psychologie :
Quand on est orpheline depuis sa plus tendre enfance, on apprend très tôt à se forger une carapace.
J’ai ainsi appris pertinemment que j’étais la seule personne sur laquelle je pourrais compter toute ma vie durant, ce qui signifie que je n’ai confiance qu’en moi.
Ce n’est pas pour autant que je considère que toute autre personne n’est qu’un boulet qui va m’entraver mais je n’hésiterais pas à lui dire ma façon de penser si cette même personne n’agit pas à hauteur de mes attentes.
Je suis franche, ça peut être une qualité comme un défaut, bien des personnes me considèrent comme une langue de vipère tout simplement parce que je leur lance leurs quatre vérités en plein visage.
Vu que je suis plutôt réservée, j’affiche une certaine froideur de façade pour laquelle mon masque m’aide beaucoup, le fait qu’on ne voie jamais l’expression qui se peint sur mon visage en perturbe plus d’un et personne ne sait ce que je pense vraiment lorsque je m’exprime.
Pourtant je suis loin d’être aussi glaciale que mon apparence le laisse entrevoir, je n’hésite pas à venir au secours de ceux qui en ont besoin ou réclament mon aide.
Je n’en suis pas pour autant dénuée de bon sens, je suis quelqu’un de plutôt réfléchi et je tente d’appréhender une situation sous tous les angles avant de me jeter dans la bataille.
Je pourrais peut-être faire une alliée de choix… si vous parvenez à gagner ma confiance et que vous supportez les piques acérées que je ne manquerais pas de vous envoyer !...
Mon Histoire
Un enfer de flammes qui ronfle comme un monstre prêt à vous engloutir dans son étreinte ardente, à vous lécher de ses flammes brûlantes jusqu’à ce qu’il ne reste rien de vous…
Un concert de cris de douleur, de terreur, le chaos des portes et des meubles qu’on brise, des poutres enflammées qui craquent sinistrement, des toits qui s’effondrent, le tonnerre provoqué par les armes et les armures qui s’entrechoquent, à peine couvert par le chœur grondant des clameurs guerrières…
Et au milieu de ce vacarme, les pleurs déchirants d’un nourrisson qui s’élève dans les tourbillons de fumée âcre et les ténèbres de la nuit souillées par les lueurs des incendies…
Une ombre noire, gigantesque, me domine soudainement, se penche vers moi, engloutit tout mon champ de vision et… je me réveille en sursaut sur ma couche, trempée de transpiration.
Il me faut quelques instants pour reprendre mes esprits et me redresser en essuyant d’un revers de main la sueur froide qui a détrempé mon visage.
- Encore ce rêve…
A la lueur de la Lune qui filtre, je sais que la nuit est encore profonde mais je me lève pour rejoindre la psyché dans un coin de la modeste chambre que j’occupe.
La grande giclée d’eau fraîche que je m’envoie en plein visage me fait du bien, je m’emploie à chasser la transpiration qui m’a recouverte suite à ce cauchemar qui hante mes nuits bien trop souvent.
A vrai dire, j’ai compris depuis longtemps que ce n’est pas un simple mauvais rêve, sûrement un souvenir des événements qui se sont produits dans les premiers mois de ma vie.
Tout ce que je sais de cette époque, c’est que le Grand Pope a donné l’ordre d’éliminer tous ceux qui s’opposaient à la volonté d’Athéna dans cette grande cité qu’est Constantinople.
Mes parents sont morts dans le chaos qui a suivi, étaient-ils partisans de la sédition ou de simples victimes collatérales ? Je n’en saurais jamais rien, je n’ai d’ailleurs aucun souvenir de leurs visages.
Je chasse cette pensée désagréable de mon crâne en secouant la tête avant de m’essuyer consciencieusement le visage pour pouvoir remettre mon masque, je le porte depuis si longtemps maintenant que je me sens nue sans lui.
Je n’ai aucun mal à me glisser à pas de loups hors de ma chambre, le couvent est totalement silencieux à cette heure de la nuit et je ne tiens pas à me faire attraper par la Mère Supérieure comme si souvent auparavant.
Je connais bien cet endroit, c’est ici que j’ai fait mes premiers pas, recueillie par les nonnes qui y officient, comme bon nombre d’orphelines suite aux événements de l’an 532.
Mais dès que j’ai été en âge de comprendre, la moindre chose que l’on puisse dire c’est que ces sœurs n’ont rien de commun avec celles qui s’enferment d’ordinaire entre les murs de leur cloître.
Tout d’abord, elles ne révèrent pas le dieu unique des Chrétiens mais Athéna la Déesse de la Sagesse.
A ce titre, elles ont pris grand soin de faire de nous des femmes lettrées, mes consœurs et moi avons appris à lire et à écrire très tôt, un luxe dont la plupart de nos pareilles hors de ces murs n’ont pas accès.
Peut-être est-ce pour cela que j’ai eu soif de connaissances, me plonger dans les écrits auxquels nous avions accès était un vrai plaisir, contrairement aux offices et autres prières ennuyeuses à la Déesse auxquels je tentais d’échapper de toutes les manières possibles et inimaginables.
Combien de fois la Mère Supérieure m’a fait la leçon comme quoi je n’étais pas assez dévouée à Athéna ?
J’ai toujours préféré me boucher les oreilles : pourquoi est-ce que je devrais vénérer celle dont le seul nom a au final mené la seule famille que j’avais à la mort ?
Certes ce sont ses servantes qui m’ont recueillie, nourrie, élevée depuis la mort de mes parents mais n’était-ce pas une juste compensation pour ce qu’Athéna m’avait enlevé au final ?
J’ai toujours ressenti des sentiments antagonistes à l’égard de cette Déesse qu’on m’incitait à vénérer plus que ma propre vie, de la répulsion par rapport à ce que j’ai perdu par sa faute mais aussi de la reconnaissance pour ce que je suis devenue.
En effet, non contentes de faire de nous des femmes de tête à l’image de leur Déesse, les sœurs du couvent nous ont enseigné que si nous voulions entrer réellement à son service, il nous fallait apprendre à nous battre, à devenir plus forte que des hommes, à dépasser notre condition de femmes.
C’est pour cela que toutes les femmes qui vivent entre ces murs – moi comprise – portent un masque qui dissimule leurs traits à la vue de tous, nous jetons aux orties notre féminité pour vivre une existence aux antipodes de celle qui aurait été la nôtre dans le monde profane.
Ainsi les sœurs nous ont appris à nous battre, à dépasser nos limites physiques et psychiques afin que nous puissions découvrir ce qu’elles nomment le Cosmos, une force qui peut transcender la matière jusqu’aux cieux mêmes.
J’ai toujours été fascinée par cette force, par la volonté de l’acquérir, pas foncièrement pour me mettre au service d’Athéna vu les sentiments ambivalents que j’éprouve à son égard mais surtout pour m’assurer que je possède la puissance nécessaire pour empêcher d’autres enfants de perdre leurs parents comme moi.
Bien sûr je n’ai jamais exprimé cette volonté aux sœurs ni à mes condisciples, je crois qu’elles se seraient bien moquées de moi si elles avaient connu le fond de ma pensée ou au contraire qu’elles m’auraient fait la leçon de nouveau concernant mon manque de dévotion envers la Déesse.
Quoi qu’il en soit, j’ai appris auprès des sœurs comme au cours de mes innombrables lectures que la quintessence de ceux qui maîtrisaient le Cosmos était de revêtir l’une des armures affiliées aux constellations du Ciel que la Déesse avait créées pour assurer sa garde.
Et l’une d’elles était à ma portée sans que je le sache : aussi loin que je me souvienne, les sœurs nous avaient dit de ne jamais nous approcher d’une fosse au fond du jardin qui appartenait au couvent.
Rebelle dans l’âme que je suis, j’ai décidé un jour de me pencher sur cette fosse… et j’ai étouffé un gémissement d’effroi derrière mon masque : la fosse grouillait littéralement de vipères, un véritable nid de serpents qui se sont dressés vers moi en sifflant furieusement et en dardant leurs crochets venimeux vers moi.
Et comme la Mère Supérieure a des yeux partout, je n’ai pas tardé à me faire attraper pour mon geste et lorsque je lui ai demandé pourquoi elle gardait cette fosse pleine de vipères, j’ai entendu avec stupeur cette réponse :
- Ce sont elles qui nous gardent. Nous et l’Armure du Serpentaire.
Ophiuchus, la constellation qui représente le légendaire médecin Asclépios qui était, selon la légende, capable de ramener les morts à la vie, toujours accompagné de ses serpents.
L’armure infusée du pouvoir de cette constellation était là, à ma portée, seulement protégée par cette masse de serpents grouillante, prête à mordre jusqu’à la mort tous ceux qui auraient l’audace de de s’en approcher.
Aucune de mes condisciples ne semblait vouloir affronter l’Epreuve de la Fosse mais pour moi, il n’était pas question de rater cette chance d’obtenir enfin la force du ciel dont j’avais besoin.
Je me suis entraînée jusqu’à l’épuisement, j’ai étudié jusqu’à tomber de sommeil sur les écrits de notre bibliothèque mais j’ai finalement trouvé une solution pour venir à bout de cette épreuve.
Pas question de tuer ces créatures qui protègent l’Armure du Serpentaire de leurs écailles et de leurs crochets, pas question non plus de se jeter dans cette fosse tête la première, les vipères attaqueraient en masse et rien qu’une poignée de morsures suffiraient à terrasser même l’homme le plus vigoureux qui soit.
Pourtant, quand je me suis sentie prête, je n’ai pas hésité un seul instant à m’approcher de la fosse où m’accueillait une nouvelle fois la masse grouillante, sifflante, menaçante et écailleuse.
- Écartez-vous de mon chemin !...
Je laisse exploser mon Cosmos à pleine puissance… et la vague d’énergie semble faire frémir les écailles de chacune des vipères qui, l’instant d’avant, semblaient prêtes à se jeter sur moi sans autre forme de procès.
Sans hésiter un instant de plus, je bondis dans la fosse… et mes pas rencontrent la terre qui se trouve dans le fond, les serpents se sont écartés comme une vague d’écailles mouvante.
A pas lents, je m’avance vers le monticule où s’entasse la plus grande masse de vipères mais elles aussi s’empressent de se sauver, comme si j’étais le Diable en personne.
Et à mesure que leurs corps écailleux glissent, un éclat métallique et lumineux se dessine au milieu de la masse grouillante qui finit par libérer l’objet de mon désir, l’Armure d’Argent d’Ophiuchus.
Nul ne le voit dans cette fosse où les serpents se sont même arrêtés de siffler, rendus muets par mon Cosmos à moins qu’ils ne sentent la solennité d’un instant, mais un sourire satisfait se dessine sous mon masque froid.
- Tu es mienne !...
M’arrachant à cette réminiscence, je m’adosse à l’une des colonnes de la nef et observe la Lune qui filtre au travers d’un oculus pour éclairer d’une lueur blanchâtre la grande statue d’Athéna.
Peu importent mes sentiments ambivalents à l’égard de la Déesse, je n’en suis pas moins devenue l’un de ses chevaliers et je me dévoue depuis lors à la protection de Constantinople… jusqu’à ce qu’elle en ait le désir.
Et vous, qui êtes vous ? Age : Dites 33 ^^
Avatar : Le nom du personnage de votre avatar, présenté de cette manière :
- Code:
-
[b]SAINT SEIYA[/b] → [i]Ophiuchus no Shaina[/i] est [b]Sinistra[/b]. Quelle est votre expérience des forums RP : Longue… Ca doit faire 7 ou 8 ans que j’écume les forums : Gundam Neo Generation, Feeling Online, You’re My Toy Little Thing, etc.
Comment avez-vous connu le forum : Par un topsite. Remarque Une petite question en passant Sauf erreur de ma part, j'ai compté 43 armures de Saints quand j'ai mis le nez dans le topic dévolu aux armures au lieu des 44.
Il ne vous manquerait pas l'Armure de l'Aigle (Silver Saint de l'Aquila) de Marine par hasard ? ^^
Dernière édition par Sinistra le Jeu 9 Juin - 22:47, édité 2 fois |
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Lykeios Armure :
Epervier de Zéphyr (Ouest et Printemps)
| | Re: Sinistra - Silver Saint no Ophiuchus [Terminée] Jeu 9 Juin - 20:05 | | | En fait, le 44e perso, c'est le Grand Pope qui est quand même compté dans la liste. Par contre c'est vrai que c'est bizarre de pas voir l'Aigle, je fais remonter  Bienvenue à toi ! |
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Cuchulainn Armure :
Augure
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Reba Armure :
Lion Mineur
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SinistraArmure :
Ophiuchus
| | Re: Sinistra - Silver Saint no Ophiuchus [Terminée] Jeu 9 Juin - 22:42 | | | Bonsoir et merci pour vos messages de bienvenue ^^
Merci pour ton intervention Reba.
Comme dit dans ma fiche, je ne sais que peu de choses sur ce qui s'est passé à l'époque au sens où je n'étais qu'un nourrisson, il va de soi que ce que je sais m'a forcément été dit par quelqu'un et je m'en tiendrais là.
Pas de souci pour le pseudo, je l'ai changé avec l'aimable concours de Lesath, je suis donc désormais Sinistra du nom d'une des étoiles de l'Ophiuchus, en espérant que ça convienne.
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RebaArmure :
Lion Mineur
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Dragos Armure :
Dragon
| | Re: Sinistra - Silver Saint no Ophiuchus [Terminée] Jeu 9 Juin - 23:07 | | | Bienvenu a toi comparse argentée !! |
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