[Mi-Avril 553] Le coeur, l'âme et le corps [PV Gabriel]

Une fuite rapide, mais infiniment discrète ; les interactions précédentes se bousculent dans sa mémoire, à l’instar des mots forts qui ont été balancés à leurs visages. Toutes ces nuances, ces changements, ces différences, l’oiseau ne sait comment l’interpréter et opte pour un retrait. Un retrait stratégique, confus, aussi. Prostrée dans ces jardins, Asenath constate ses propres erreurs, ses maladresses. Ce sont elles qui engendrent tout cela, en tapinois, ces mauvais sentiments que les autres ressentent parfois. Quand bien même elle dansait, dans le fond, peut-être que…

La famille n’existe plus sans les anciens, semble-t-il. Cette remarque blessante reste incomprise, car l’Égyptienne perçoit la vie et la mort d’une manière singulière. Probablement est-ce un vestige de ses croyances, couplé par l’enseignement de sa presque mère prêtresse. Au fond, cela est un mystère, même pour elle.

Tout n’est pourtant pas bon à jeter dans le fleuve aux prédateurs : l’ancien Pigeon a le don d’absorber ce qu’une majorité considère être une malédiction, et elle conserve tout, précieusement. Peut-être le deviendra-t-elle, comme elle. Oui, depuis toujours, Asenath conserve les morceaux de chaque pot qu’elle brise, que son entourage casse, que les inconnus éclatent. En outre, elle ramasse et range ceux de Célestia avec délicatesse dans son tiroir immatériel, secoue vivement sa tête à en fouetter ses joues avec ses mèches pâles, puis met les mains sur ses genoux pour se redresser. Reprenant sa course, les yeux rivés sur le sol, la demoiselle soucieuse n’est pas attentive aux bruits qui l’entourent. Comme rarement, son sens de l’observation s’éteint et déjà son corps se protège-t-il en arrière, fesses et paumes sur la terre. Alors elle frotte, s’active sous la pression et bredouille les mêmes sons, inlassablement.

— Ah… Désolée, vous n’êtes pas blessé ?

Face au manque de réponse, elle blêmit aussitôt et soulève son regard non sans difficulté. Un arbre, tout ça pour un arbre. Une fois de plus, Asenath se sent bête et la honte envahit ses joues désormais rougies. Au moins, l’arbre semble ne garder aucune trace de la collision.

— Désolée…

Il n'y a que dans son esprit qu'elle grommelle un peu.

Avant même qu’une voix ne retentisse, la fleur d’Égypte s’embarrasse de sa méprise. Les membranes humides, elle fronce les sourcils, se trouvant ignoble d’avoir pensé, sur le moment du choc, que ce n’était qu’un arbre. Il n’en faut guère plus pour qu’elle culpabilise, mais l’intervention du blond qui s’extirpe des ombres renforce ce jugement. Sur-le-champ, Asenath baisse la tête, courbe l’échine face au poids de la honte, puis remonte ses mirettes jusqu’à cette main tendue, pour le moins inattendue.

— Je ne regardais pas, alors il est normal de m’excuser, même si le mal est déjà fait… Vous savez, vous seriez surpris de voir l’étendue des dons de ce monde, de sa capacité de créer des liens avec les hommes et les animaux.

Peut-être va-t-elle un peu trop loin, mais, ce début d’histoire, la jeune femme se réjouit toujours de le conter, avec toute la bienveillance qu’il mérite. Ils parlent, à leurs manières, comme les vagues lorsqu’elles s’échouent sur les rivages, comme les vents qui lui soufflent des conseils à leur image.
Aussi, la demoiselle relève enfin les yeux et, assimilant cette silhouette à celle d’un homme, cette dernière se sent tressaillir, se statufie dans l’instant. Sa main, suspendue en l’air, peine à reprendre le rythme pour accepter son aide ; chose qu’elle met toutefois en œuvre, une fois la tétanie momentanée passée.

— Je… Asenath, porteur de la Chlamyde de l’Épervier du Zéphyr depuis peu, mais peut-être nous sommes nous déjà croisés avant cela, avant la bataille de Rome, avec le Pigeon ?

L’hypothèse est lancée, sans grande conviction, parce qu’Asenath n’oublierait pas sa famille si facilement, même s’il change de partenaire. Alors, peut-être est-il arrivé entre temps. Quoi qu’il en soit, grâce à son aide, elle reprend place ses jambes, puis frappe faiblement le sol de ses pieds pour retrouver ses repères.

— Merci… Je, désolée, j’aurais dû faire attention et regarder devant moi.

Somme toute, ses prunelles humides se perdent sur sa silhouette, sans l’observer lui pour autant. Elle repense, simplement, au Corbeau, frissonnant à la température plus fraîche que celle de sa contrée.

— Alors Sunilda est partie… Cela vous paraîtra sans doute indiscret, mais dans quelles circonstances vous êtes vous liés avec le Corbeau... ?

Elle est curieuse, mais à l’impression de constamment marcher sur des œufs. Une pensée s’en va pour Sunilda et sa meute, qu’elle soit ici ou là-bas. En y repensant, Célestia ne l'a pas mentionnée.

— Le plaisir est partagé, Gabriel.

Si la douceur et la prévenance du Zéphyr ne sont plus un secret, la force et le mordant de l’Épervier manquent encore dans son cœur : ces deux extrémités tiraillent l’enfant de Karnak qui ignore comment acquérir ses derniers, autant que la manière de faire cohabiter. En cela, les salutations sont chaleureusement rendues – avec une pointe de timidité néanmoins, au vent du Nord, dont la représentation humaine lui semble bien loin du glacial qu’on lui attribue d’ordinaire. Malgré tout, en quelques paroles échangées, Asenath perçoit un je-ne-sais-quoi qui la perturbe : s’il raconte sans compter, quelque part, Borée se tient à l’écart. Ou, plutôt, peut-être reste-t-il en retrait. Cette impression, la fleur du sable ne sait comment l’expliquer, ni même comment l’exprimer d’une voix claire. Alors, cette fois encore, elle s’emmure et se tait.

Survivante : une appellation à des lieues de la vérité, pour celle qui conçoit la vie dans la mort, comme s’ils ne comportaient, en définitive, aucune différence notable. Un passage obligatoire, des larmes versées pour ceux qui restent, des pensées pour ceux qui partent. Ils reviendront, tôt ou tard, sous une forme ou sous autre. Une étape supplémentaire, dirait-on.

Durant une représentation, explique-t-il, semant la mort autour de lui. Elle est incapable d’imaginer concrètement la scène, mais cherche à comprendre, les prunelles emplies de peine. Après une hésitation, sa main pataude se pose sur son bras, ne sachant quoi faire de mieux et faisant fi des discrets tremblements qu’elle subit encore.

— Le Pigeon s’est éteint, physiquement, à l’issue de la bataille de Rome. Le moment venu, l’Épervier, sans doute guidé par les vents, m’a trouvé au temple.

Pour autant, son ancien partenaire demeure à ses côtés, tout comme Khaskhash, au final. Ainsi, Asenath en arrive à cette conclusion saugrenue : voir n’est pas utile, lorsque l’on ressent.
Son doux sourire se teinte d’appréhension, de crainte de remettre un sujet délicat sur la table. Cependant, elle estime nécessaire d’ouvrir le sujet, d’y revenir, pour qu’il se sente à l’aise de le partager s’il le souhaite, pour qu’il sache qu’une oreille se tient à proximité.

— La mort ne signifie pas la fin pour autant, peut-être qu’il était temps de débuter un nouveau voyage… Qu’est-ce qui vous marque autant... ?

Nulle agression, nulle trace de perversion, ni même de malveillance. L’Égyptienne est douce, maladroite, comme à son habitude, mais jamais elle ne veut du mal.

— Seriez-vous... un artiste de théâtre, par hasard ?

Éternellement, elle hésite, enroule ses doigts autour de son écharpe avec nervosité.

Ce dont nul ne peut en réchapper ; une fatalité féroce, impitoyable et doucereuse à la fois. Une réalité perçue au-delà des croyances, pour ceux qui acceptent d’y prêter un regard. Pourtant, cette mélancolie glaciale touche la progéniture du soleil et de la lune. D’une certaine manière, elle capte des similitudes, bien que distinctes dans la forme, et, soucieuse, une cascade blanche chute sur son épaule droite. Aussi, ses doigts pelotent, chiffonnent et tirent le bas de son étoffe, discrètement : quelque part, Asenath comprend, douloureusement, mais ignore quels sont les mots, les gestes et les attitudes à adopter.

— Je suis certaine que votre raison d’être ne se limite pas à cela, Gabriel…

Toutefois, pour avoir une chance de s’en rendre compte, faudrait-il encore accepter les premières conditions, ce qui ne semble, présentement, pas être le cas. Toujours est-il que des traits doux accompagnent ces quelques syllabes, parce qu’en dépit de ses étourdies, la fleur des sables se veut aussi rassurante que possible. Qui plus est, sans l’ombre d’un doute, il surestime ses capacités et le rôle qu’elle s’est attribués.

Un artiste, comme Célestia et, vraisemblablement, de nombreuses âmes de la Tour des Vents et en dehors. Ce n’est pas surprenant, car il est aisé de le deviner en prenant le temps d’une conversation ensemble, mais une pointe émerge et blesse son cœur. De ses conclusions hâtives, Asenath baisse le menton, lorsque s’annonce l’écho de ses fausses manœuvres. Les différences, précédemment relevées par le Héron, refont surface et augmentent l’écart entre elle et cette précieuse famille.

— Je travaille la matière, les tissus et l’argile pour façonner ce qui, je l’espère, puisse être utile.

Rien d’aussi mélodieux et délicat que vos arts, explicite son regard. Ce n’est pas qu’elle rabaisse les activités, mais ses propres capacités et, par la même occasion, elle-même. Son manque de confiance en serait presque maladif et, cousus de fil blanc, les comparaisons et les reproches tracent leur route.

— Si cela n’est pas indiscret, vos recherches avancent-elles ? C’est que… peut-être pourrions-nous… chercher ensemble… ?

À mesure qu’elle parle, sa voix se perd, finit par s’éteindre. Une pièce parfaite ; Asenath n’est pas complètement stupide : elle comprend le sens de leurs mots échangés, et en pèse chaque signification. À sa manière, elle tente de le mettre à l’aise, quand bien même elle n’excelle guère dans cet exercice, mais également de soulager ce qui semble-être un fardeau pour lui, son frère.

Malgré ses tares, le Pigeon souhaite devenir un Épervier accompli ; une muraille qui protège sa précieuse famille.

Se plaindre du Destin. Cette remarque, Asenath ne l’aurait jamais sous-entendu, ni même ne serait-ce qu’envisagé. Ici, les jugements sont bannis et, depuis son enfance, elle s’évertue à vivre sans ces tares usuelles. En qualité d’humaine, elle en fait abstraction autant que possible, tout du moins ; elle est consciente des illusions à la blancheur immaculée, qu’importe où se porte son regard, en dépit de ce qu’elle s’entête à croire. Alors, une pression se forme contre son cœur, éreintante, qui refuse pourtant de l’écraser : Gabriel se méprend sur ses intentions, mais comment l’en informer ?

Ainsi, son menton s’abaisse, en accord avec la suite annoncée, faite de conclusions attristées, d’aveux sur la même lignée. La pression devient une pique aiguisée qui, toujours, la titille sans pour autant sauter le pas de la blessure indélébile et véritable. Asenath aime les confections manuelles, mais cela ne ressemble aucunement à ce dont les autres Oracles sont capables d’entreprendre, de ce dont certains se targuent. Or, le Corbeau semble bien prendre la nouvelle et, plus que cela, lui réattribue cette place que le Pigeon peine à décrocher. Le regard au sol, elle n’arrive cependant pas à retenir les prémices d’un rire, somme toute étouffé par la honte qui survient juste après. Il s’adoucit, les joues rougies.

— Pensez-vous que cela entre dans le champ des arts... ?

Une question innocente, car l’Égyptienne ne contient pas de vices. Toute timide qu’elle est, la jeune femme se ravit lorsqu’il accepte son aide. Sa maladresse n’a pas l’air de le déranger, fort heureusement, mais ses paupières s’écarquillent, à l’instar de ses pupilles qui se dilatent de stupeur, tandis qu’il réclame un combat amical. Cette requête, Asenath ne la comprend pas, la rend plus mal à l’aise encore qu’elle ne l’était au début de leurs échanges ; se battre entre frères et sœurs est-ce seulement correct ? Elle, née pour protéger, est incapable de concevoir cela. Toutefois, contre toute attente, c’est les doigts entortillant son écharpe qu’elle accepte, troublée et la voix hésitante.

— Si… C’est que vous souhaitez…

Elle fera cet effort, mais refuse absolument de le blesser. Avec ou à contre-gré, elle protégera.

Le Corbeau n’est pas aussi destructeur qu’il le pense, en témoigne Asenath pour elle-même, lorsque ses traits s’étirent de tristesse. Elle n’est pas aveugle, pas encore ; elle voit, entend et ressent les panels d’émotions. S’en rendre compte prendra du temps, mais l’Épervier, ce guide inavoué, l’aidera – s’il l’accepte, à éclaircir ses idées. Devant ses tentatives pour la réconforter, elle lui adresse un sourire rougie, curieux et un brin apaisé de constater son ouverture d’esprit. Rassurée, peut-être, également.

— Les coulisses et la scène sont complémentaires…

Un murmure, simplement. Pour autant, si l’Égyptienne se montre de prime abord hésitante au sujet de ce défi amical, elle accepte finalement : cette fausse altercation pourrait être un moyen de lui montrer qu’il n’est pas si noir qu’il se l’imagine. En outre, Gabriel la cerne sans mal, elle qui ne vit que pour préserver le sang. Hélas, Asenath n’a pas le temps d’essayer de lui répondre que, déjà, des marionnettes dansent. Soucieuse, elle tarde à réagir, parce qu’elle ne veut pas le blesser. Face à cette grimace qu’elle peine à enfermer, ses compères, endormis, se réveillent enfin, en partie.

Ils hurlent.

Alors, tout commença par un chant, au cœur de l’Égypte. Les tempêtes se veulent destructrices, mais se retiennent, conformément aux désirs profonds de l’enfant du pays. Ainsi, ils se contentent d’imprégner son adversaire factice, puis, l’instant suivant, les vents chauds du désert s’ajoutent à la représentation. Ils sont en colère, ils n’apprécient guère que l’on marche sur ce qui leur appartiennent. Dans ce brouillard ocré, les particules se détachent, fondent, et frappent sous les prunelles attristées d’Asenath.

Tour de Combat n°1:

Ces compliments sonnent tristement aux oreilles de l’Épervier, comme la lame d’un poignard qui entaille. Cela ne l’enivre pas, pas plus que cela ne fait naître une quelconque flamme. Ce déchirement, Asenath le ressent à chaque fois que gronde un conflit, une simple altercation ou un combat et, inévitablement, ses prunelles se chargent d’une peine immense.

En outre, Gabriel se trompe sur son compte. Présentement, sa force n’est de loin pas suffisante pour protéger les siens et feu le Pigeon en a parfaitement conscience ; bien trop pour qu’elle n’en tienne pas rigueur. Elle est éveillée à ses torts d’humaine et les regarde en face, sans détourner le regard.

Entre les coups, l’Oiseau gardien fronce les sourcils et s’attriste d’autant plus. Son partenaire semble prendre ce duel à cœur, mais ce n’est pas son cas. Elle ne comprend pas. Elle a cherché, durant un moment, bien que ses trouvailles restent attribuées au néant. Apprends, lui souffle le vent ; apprendre, percevoir et aimer comme les bourrasques guident leurs enfants. Eux aussi représentent une partie de sa famille, alors jamais ils ne trahiront. Au contraire, ils se dévoilent et bercent Asenath, la progéniture d’Égypte. Ces êtres chers, sortis du miroir, ne l’attaqueront pas plus.

À mon tendre ami,
Mon partenaire de vie,
Retourne dans les étoiles de la nuit.

Parmi les vivants, les morts subsistent. Lui, notamment, son précieux compagnon, et les Oracles évanouis. Une unique larme glisse sur sa joue, maladroitement masquée par une longue frange blanche.

— Nous en sommes, mais sommes-nous pathétiques pour autant… ?

Plus qu’une remarque énoncée avec force, il s’agit d’un murmure qu’elle libère malgré elle, avant que les vents ne lui répondent de danser toujours plus fort. Dès lors, la chaleur du désert se dresse et fond sur l’âme qui s’aventure trop loin dans le combat. Les rafales deviennent des tourbillons : ils détruisent toute trace de malice dans leur sillage, évitant d’emporter les corps.

Relevant, somme toute, les yeux vers la silhouette masculine, Asenath s’interroge encore.

— Que… vous apporterait un tel… combat… ?

Tour de Combat n°2:

Plutôt que de poursuivre ce funeste combat, la contemplation vient naturellement. En celle-ci réside infiniment plus qu’une option ; elle provoque un soulagement qu’Asenath explique sans peine, que Gabriel semble comprendre avec aisance. Les ailes cendrées se reflètent dans ses mirettes émerveillées, humides tant elles sont touchées. Il est facile d’émouvoir l’Épervier. Elle l’admire, lui qui est enlacé par ses plumes. Si bien qu’elle adopte son ancienne posture, celle qui n’est ni de défense ni d’attaque. Puisque le danger s’évanouit, le rapace s’efface au profit de ce qu’il a toujours été : l’oiseau qui veille, toujours, veille sur les siens.

Une cascade blanche déversée sur son épaule, signe d’une incompréhension flagrante ; la jeune femme interroge son partenaire, sans piper mot, sur les raisons qui le poussent à proférer de telles excuses à son encontre. Elles n’ont pas lieu d’être, et son malaise transparaît. Alors, dépourvue de la protection des vents, Asenath secoue vivement la tête. Puis s’inscrit un sourire doux, furtif. Ce conseil, elle le note avec attention, le garde précieusement. Un remerciement, en somme.

— La guerre n’apporte que mort et destruction, mais les combats peuvent revêtir d’autres formes, nourrir d’autres objectifs. La protection, par exemple… Nous représentons tous deux l’une d’elles, je pense…

Oui, des alter égo, comme Gabriel l’affirme. C’est ce qu’ils sont, et peut-être est-ce pour cette raison qu’Asenath sent qu’ils pourraient être complémentaires dans leurs fonctions, au-delà de ce que chacun pense des méthodes de l’autre, de sa manière d’aborder la vie, et de ses expériences. Peut-être suivront-ils ce même écho, elle l’espère, tout du moins. Corbeau et Pigeon sont annonciateurs, après tout.

Cette famille est précieuse. Tous, chacun d’eux. Gabriel également.

— Nous disposons d'un rôle qui nous est propre, mais nous sommes complémentaires…

Cette dernière note s’exprime sous l’intonation d’une question ; une question sur laquelle il pourra sans doute l’éclairer. Toujours est-il qu'il pourra toujours compter sur elle.

Citation :

Désolée pour l'attente. Puisque Gabriel est un membre de la famille et ne représente pas un danger, Asenath se plante une aiguille dans le pied et n'initie pas d'attaque !

Tour de Combat n°3: